Une tentative d'évasion ( Grimm, Gin, Gene)

Cela faisait maintenant trois jours que le noble était enfermé en cette pièce. Il n’avait eut droit à aucune visite depuis cette confrontation plutôt musclé avec Aoki et surtout ce Nichol. Ce dernier avait une idée bien arrêter sur ses semblables et avait tenté insidieusement de suscité en son être le doute… Mais c’était mal connaître Byakuya, qui en fin de compte ne perdait point son idée première que de suivre sa fierté. Allongé sur le lit, ses iris ombrageux fixant la blancheur du plafond assombrit par la faible clarté qui filtrait par la haute et si restreinte fenêtre des lieux. On ne lisait rien qu’une indifférence certaine, alors qu’en son fort intérieur il se sentait totalement oppresser. Notre Roku ban tai Taisho était de nature un peu claustrophobe et rien ici ne lui facilitait la tâche, pas même ses menottes. Ces dernières n’avaient de cesse de dévorer son reiatsu, alors qu’a contrario, Byakuya se sentait bien mieux physiquement. Ses blessures s’étaient refermées et ne semblaient plus quémander de bandage. Peut être était ce enfin le moment de tirer sa révérence.

C’est sous une lente inspiration que le captif se redressa sur son séant et retira de sur lui son haut d’uniforme qui lui avait servit jusque là de couverture. Il le déposa sur le report du lit et s’empara de son écharpe et la plaça avec respect autour de son cou. Puis de ses doigts habiles de la main droite il soutira de son obi un bout de fer qu’il avait soutiré du lit qu’on lui avait concéder, et s’évertua pendant une heure durant de décrocher ses liens. Sa ténacité fut payante, car bientôt un fin déclique lui confirma sa réussite. Les menottes tombèrent lourdement sur le sol, alors que Byakuya éprouva une démangeaison des plus accrue en ses poignets endolories et marqué de rouge. Sa respiration se fit plus profonde et accentué, et ses paupières s’abaissèrent sous cette sensation étrange et presque fébrile que de sentir aussi faible soit-il son Reiatsu. Ce dernier en effet faisait plutôt grise mine, mais il pouvait le ressentir plus librement en lui.

Byakuya quitta enfin le lit et rejoignit prestement la porte et usa d’une bonne demi heure afin de crocheter la serrure qui céda enfin. Ses sens un peu plus enclin à répondre à son esprit plus reposé, l’avertir qu’il ne semblait y avoir âme qui vive dans le couloir, et il se glissa doucement au dehors, non sans avoir refermé derrière lui comme pour donner la sensation qu’il n’y avait aucune anomalie, et ainsi gagner un peu de temps. Réprimant le peu d’énergie qu’il possédait, Byakuya quitta ce premier corridor pour un second, gardant à l’esprit de retrouver son zanpakutoh, car il n’était point question de disparaitre d’ici sans ce dernier. Son allure était certes discrète, mais un peu hésitant sous l’absence d’exercice et de reiatsu. Il pourrait tout au plus se défendre à coup de Kido, mais certainement pas aussi efficacement que s’il était en pleine santé. Aussi se devait-il d’agir vite et de se fondre dans le sombre de ses interminable longueur, et gardant un profond silence. Son cœur battait un peu plus vite que d’ordinaire, trahissant un peu la tension qui habitait le noble Kuchiki. Sa peau semblait bien plus blème qu’habituellement et paraissait un peu frissonner sous la froideur des lieux. Dévêtu de son haut, et de son Kenseikaan, Byakuya était presque méconnaissable pour celui qui le connaissait si bien.

Une porte se dessina sur sa gauche, et sa main s’attarda quelques secondes sur la poignée, avant de tenter de se concentré, afin de percevoir une quelconque énergie spirituelle….celle ci demeurait absente. Le noble Kuchiki pénétra dans la pièce et referma en douceur derrière lui, et observa rapidement l’endroit presque aussi peu meublé que sa geôle, pourtant ceci ne ressemblait nullement à une cellule au vu d’un petit bureau un peu encombré…et puis…un Zanpakutoh….son sabre. Rapidement Byakuya se dirigea ver le meuble et brandit une main pour s’en saisir… Mais il ne le fit point, et seuls ses doigts vinrent effleurer avec respect et douceur la surface lisse du fourreau. Ses yeux se voilèrent un court instant, et il tenta de rentrer en contact avec Senbonzakura, mais tout ne fut que floue et sa tête fut ébranler par ce qu’il semblait être des maux, annonciateurs de fièvre. Son zanpakutoh était tout aussi agonique que lui-même et surtout enferré en ce lieu. Son cœur rata un battement alors qu’il ressentit comme quelque chose de lourd dans l’aire, quelque chose d’oppressant. Le noble retira sa main et la porta sur son cœur alors que des gouttelettes de sueur perlèrent à son front et que ses jambes semblèrent fléchir sous son propre poids. Il se rattrapa à la surface plane du bureau et l’aiguillon de l’urgence percuta son muscle cardiaque. Des pas se firent entendre au dehors, et Byakuya parvint à se glisser sous le bureau qui voilait son corps de visu.

Recroquevillé, l’évadé commanda à son esprit d’être calme et passif, enjoignant à son pouls de se retreindre et à son souffle de se faire plus lent et silencieux. Aidant ainsi à ne plus subir trop abruptement cette énergie qui n’était sienne. En son fort intérieur il espérait grandement que l’homme passe son chemin, mais au demeurant, heureusement qu’il ne s’était point emparer par réflexe de son sabre, cela aurait été vite remarqué si cet arrancar ou il ne savait trop qui s’évertuait à entrer en ce lieu. Une vraie partie de cache-cache allait donc se livrer..Ce qui n’était pas sans lui rappeler son enfance sous le joug de Yoruichi. Mais cette fois si ce n’était point une humiliation qu’il risquait mais belle et bien sa propre existence. Bien que, cela ne lui faisait point peur, mais seulement éprouver un sentiment de fierté que de tenir tête à ses ennemies, non jamais il ne réclamera l’aide de siens et agira au mieux seul pour s’en sortir. Jamais il n’accepterais un plan de secoure le visant.

Sous une journée bien ensoleillée sous le dôme, ou alors sous une soirée bien obscure dans l’Hueco Mundo, un petit bonhomme n’avait pour unique occupations que de faire bronzette sur le toit titanesque de Las Noches. Quoique, après réflexion, étant donné l’absence du soleil dans le ciel ténébreux du désert blanc, la bronzette n’avait pas lieu d’être. C’était d’ailleurs probablement pour cette raison que la peau du jeune arrancar aillant tous justes 800 ans était blanche comme un cul. Une triste réalité qu’il ne pouvait nier. Le seigneur Aizen avait été bien généreux dans la création d’un palais ou il fait toujours jour à l’intérieur, mais, l’astre éclairant les lieux n’avait malheureusement rien à voir à l’original à commencer par ses effets secondaires. En effet, ce devait être drôle d’attraper des coups de soleils, de risquer à tout instant de se retrouver aveugle en fixant trop longuement cette consistance divine, de transpirer à grosse gouttes jusqu’à ce que le corps ne s’hydrate complètement provoquant une mort douloureuse, de chopper un cancer de la peau, de ne plus pouvoir dormir à cause de la disparition de la nuit …

Non, au final, les choses étaient très bien comme elles étaient, le dieu de ce monde s’était justement montré très compréhensif à l’égard de ses sujets en les privant de cette source de malfaisance. Ces humains, ces shinigamis étaient bien malchanceux de devoir subir tout ces effets secondaires, les pauvres ... Ce fut sur ces pensées que Genesis Salvador contempla cette lune majestueuse qui lui offrait le repos éternel en préservant la nuit intacte pour l’éternité. Des conditions de sommeil optimal 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 12 mois sur 12, que demander de plus ? Des heures passèrent sans qu’il ne soit capable de modifier sa position allongée ainsi que son angle de vue monotone. Son cerveau de mollusque finit tout de même par se lasser de cette scène peu énergique le motivant à retourner à l’intérieur du palais blanc.

La question était maintenant de savoir quelle activité pratiquer pour passer son ennui … Jouer aux cartes ? Non seulement ce jeu devait s’effectuer à deux joueurs mais en plus de cela, l’arrancar à la chevelure argentée était passé maître dans l’art d’occuper le rôle de pigeon dans une partie. Devoir errer dans le bâtiment en caleçon n’avait rien de très jouissif. Peut être venir faire plus ample connaissance d’Aizen ? Recalé direct ! Ce serait être candidat au suicide de se lier d’amitié avec un type qui est connu pour trahir ses proches. Le Privaron n’était pas non plus con au point de se diriger volontairement vers une mort fatal. Se promener dans le monde des humains ? Le truc, c’est que s’y rendre rime avec se faire prendre, ça grouille de shinigamis là-bas ! Rien de plus ennuyeux que de se faire réveiller toutes les cinq minutes par un ennemi ayant la hollowphobie.

Encore une fois, l’unique solution qui se prêtait à l’ex Segunda Espada n’était d’autre qu’un petit dodo à l’abri des regards. Traversant dieux et démons, ou plutôt couloirs et couloirs, c’est alors que le jeune vieillard ne se retrouva nez à nez avec une porte entre-ouverte. Comme l’on pu s’attendre, ne pouvant lutter face à sa curiosité, Genesis Salvador ouvrit complètement cette même porte munit d’une poignée, d’une serrure et tout pour n’y découvrir une grande pièce sans personnes à l’intérieur. C’était déjà là un bon critère pour s’assoupir en paix. Cependant, la vue d’un bureau l’incita presque à penser qu’il avait été fabriqué pour sa personne en guise de lit avec la paperasse symbolisant la couverture et le gros bouquin, l’oreiller. Ne pouvant refuser une telle invitation, l’ancien Espada numéro deux marcha d’un pas lent, régulier, fluide vers le lit douillé ou il allait se faire passer pour la belle au bois dormant à moins que « beau au bois dormant » soit plus exacte, en supposant que le dormeur paraisse pour une majorité d’individus un minimum potable, pour hériter d’un titre aussi mélioratif.

Arrivé devant le mobilier sans même n’avoir pris soin de sceller son Reiatsu comme s’il invitait ses congénères à le rejoindre (vous remarquerez que c’est exactement ce qu’il craint plus que tout, en bref, pas très futé le gamin), se fut d’un mouvement lent et calme qu’il ne s’allongea sur cet objet servant normalement au travail écrit. Dix minutes passèrent jusqu’à ce qu’il ne débute un léger ronflement tout en ayant le bras droit suspendu derrière le meuble. Cependant, cette fois ci, il ne suffit que d’une apparition de Reiatsu relativement imposant dans la pièce pour que le jeune arrancar aux pupilles grisâtres ne se réveille brusquement. Un type paraissait approcher de plus en plus en sa direction, si c’était Aizen ou encore Tousen qui étaient des mordus de la discipline, il se verrait infliger de longues minutes épouvantables de discours sur ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire, ce qu’il ne faut plus faire.

Qu’importe ce qu’il pouvait lui arriver mais pas ça ! Intérieurement, Genesis Salvador suppliait dieu pour ne pas avoir à subir une telle torture. Sous l’effet de la pression, il regarda à gauche, à droite, devant, derrière, en haut, en bas à la recherche d’une quelconque cachette. La seule qui semblait un minimum potable ne fut autre que le dessous de son lit. Plus le choix, les bruits de pas s’approchant progressivement se faisaient de plus en plus intenses augmentant la pression et faisant perdre tout les moyens au Privaron Espada 102. Son plongeon derrière le bureau fut presque instinctif. Cependant, il constata avec le plus grand des désarrois que sa place était déjà occupée par un autre individu. Plus le temps, ignorant quasiment son colocataire, l’arrancar s’incrusta dans la planque se positionnant à la gauche de l’inconnu. Il murmura tout de même à son partenaire de chambr… euh de bureau sans même ne lui adresser un regard :

-Si je me fais chopper ici, mon emploi du temps sera foutu, donc pas un bruit !

A présent, il n'avait plus que deux choses à espérer, que l'arrivant passe son chemin, et que son coloc' garde le silence.

La grande bataille. C'était un moment que Grimmjow avait particulièrement apprécié. Après tout, il n'y avait que des combats, encore et encore, bien que malheureusement pour lui, il n'avait pas eu la chance de participer à un véritable affrontement. Il avait bien rencontré un blondinet, mais il devait sans doute s'être rendu compte de la toute puissance du Sexta Espada et dans la foulée, il pris la fuite. En voilà un d'exemple à ne pas suivre face à la panthère ! En effet, la prochaine fois qu'il le rencontrerait, il lui ferait ravaler sa fierté mal placée à bons coups de poings dans la tête. Il lui ferait sonner les cloches comme dirait l'autre. Imbécile de Shinigami ! Cependant, une chose semblait bizarre dans son comportement, il n'avait pas aidé les Shinigamis que l'Arrancar avait tués... Était-il seulement du côté de la Soul Society ? Ou bien du côté de ce petit groupuscule nommé Hell Gang ? C'était une bonne question qui méritait réflexion, mais bien sûr, ce n'était pas ce qu'allait faire Grimmjow. Il demanderait sans doute à un autre idiot de s'en occuper pour lui et de le retrouver, afin qu'il puisse s'en charger et lui faire bouffer son Zanpakutô en entier, tout en lui prouvant qu'il y a bien plus puissant que lui. Ce qu'il devait sans doute avoir compris aux premiers abords puisqu'il avait fuit.

D'ailleurs, cette grande bataille avait été des plus bénéfiques pour le Hueco Mondo. En effet, chaque Espada qui avait pris part à la bataille, était revenu vainqueur. Et il y en avait un qui n'était pas revenu les mains vides. Le Cuarta Espada, Ulquiorra Schiffer... Il avait combattu jusqu'à ne plus avoir la moindre once d'énergie spirituelle et dans la foulée, il avait fait du capitaine qui lui servait d'adversaire, son prisonnier. Ou devrais-je dire, le prisonnier de Las Noches. C'est ce que l'on pouvait appeler un coup d'état ! Cependant, il restait une chose qui restait encore "sombre" pour l'Arrancar à la chevelure azur. Qui était ce fameux capitaines ? Qu'avait-il de si spécial pour que le Cuarta souhaite en faire son prisonnier ? Avait-il seulement un véritable intérêt pour Aizen ? Oui, car si cela n'était point le cas, il ne s'en servirait que pour diminuer les forces du Seireitei et ainsi, pouvoir bénéficier d'une victoire assurée. Bien que pour être honnête, les Espada ne pouvaient perdre face à de simples Shinigamis. Seuls les capitaines pouvaient rivaliser avec eux, et encore, il se pouvait que certains d'entre eux soient même surpassés par la puissance de l'élite, qui ne semblait pas chômer comme dirait l'autre. En effet, après chaque combat, les Espada acquéraient en puissance et ils pouvaient aussi mettre au point de nouvelles techniques qui pourraient être très utiles pour la suite des évènements ou pour les affrontements à venir. Cependant, le Sexta se contentait de gagner en puissance, les techniques, cela viendrait plus tard, bien plus tard.

Il avait déjà fait preuve de progrès assez importants, étant donné qu'il était même capable d'affronter quatre hauts gradés du Seireitei et les éliminer sans trop de soucis... Il avait bien évidemment cette fameuse membre du Hell Gang qu'il devrait un jour achever, après tout, il détestait le travail mal fait. Et pour preuve, il était toujours à la recherche de ce fichu Shinigami remplaçant qu'il n'avait toujours point éliminé, ce qui semblait l'énerver pour être honnête. Il y songeait toujours, à la façon dont il allait se venger et montrer à ce rouquin qu'il était le plus fort. Il y réfléchissait comme si c'était la chose la plus essentielle dans sa vie, assit sur son rocher dans le sable de Las Noches. Il fixait le ciel du regard, non pas pour réfléchir, mais parce qu'il le trouvait assez bizarre... Un ciel bleu qui pourtant, n'était que fictif. Tout ce qui se trouvait au-dessus de l'Espada dans ce grand dôme qu'était Las Noches, à savoir le ciel et le soleil, n'était qu'imaginaire. Il n'y avait rien de tout cela qui pouvait être identique au Seireitei ou encore au monde des humains. Ils avaient droits à un vrai soleil et surtout, à de vrais coups de soleil. De son côté, Grimmjow s'en fichait un peu de tout cela, il trouvait cela inutile et ennuyant. Tout comme ce monde depuis la fin de cette bataille. Pourquoi Aizen n'organisait-il point plus de missions ou encore de combats de ce genre ? Cela serait bien plus divertissant et amusant, mais malheureusement, il semblait être trop idiot que pour savoir que la seule chose qui pouvait plaire aux membres de son Espada était les combats face à des Shinigamis, dans lesquels ils pourront prendre leur vengeance et ainsi éliminer cette bande de moins que rien.

En parlant de moins que rien... S'il allait rendre une visite à ce fameux prisonnier ? En voilà une bonne idée. Sans plus attendre donc et dans un soupire las, il se leva de son petit rocher, glissant ses mains dans ses poches en se dirigeant vers la zone où devait se trouver les cellules de Las Noches. Bien sûr, il n'y alla pas en courant et avec un large sourire, bien au contraire, il y allait lentement, presque lasser de devoir marcher, trouvant cela ennuyant également. À son aise donc, il arriva finalement face à la cellule qui devait être celle du fameux capitaines que Ulquiorra avait capturé. Cependant, comme à son habitude, il préférait y aller d'une manière assez... Propre à lui-même. D'un violent coup de pied, il envoya la porte volée avec facilité dans le mur en face. Une chose fut tout de même étrange. Il n'y avait... Personne. Il regarda la cellule d'un air surpris, mais il compris bien rapidement que cette enflure c'était bien joué d'eux ! D'un air un peu plus heureux, car il allait sans doute y avoir de l'action, Grimmjow se dépêcha d'essayer de découvrir un Reiatsu assez faible dans les environs. Cela ne lui pris pas bien longtemps d'ailleurs. Il repéra rapidement cette source d'énergie spirituelle faible, sans doute à cause des menottes qu'il portait. Rapidement cette fois, Grimmjow dirigea ses pas vers la source d'énergie qui se déplaçait toujours dans Las Noches. Il ferait mieux de se dépêcher avant qu'il ne retrouve son Zanpakutô d'ailleurs. D'ailleurs, où était séquestré ce fichu Zanpakutô ? C'était bien sa veine ! S'il ne savait même pas où il était caché, il ne pourrait sans doute pas le rattraper à temps...

"Tché... Négliger la surveillance d'un Capitaine fait prisonnier... Qu'elle idée..."

Alors que l'Espada portant le numéro six tatoué dans le bas de son dos avançait à un rythme assez rapide, il sentit le Reiatsu assez faible s'arrêter de marcher. Il devait sans doute avoir trouvé quelque chose d'autre. Sans plus attendre donc, Grimmjow utilisa deux voir trois Sonido, pour ensuite se remettre à marcher, se trouvant assez proche d'une salle d'où émanait deux Reiatsu désormais. Il marchait lentement, jusqu'à finalement arriver dans la pièce. Il ressentait toujours deux Reiatsu, mais il ne voyait personne... Il soupira longuement avant de finalement entrouvrir ses lèvres avec un sourire carnassier et laisser échapper de ses cordes vocales "Oï ! Z'êtes pas doué pour masquer votre Reiatsu... Sortez immédiatement de votre planque... Ou bien je fais tout sauté." lâcha-t-il alors qu'il tendit le bras droit, tandis qu'au creux de sa main se créait déjà un Cero, près à faire tout sauter s'ils ne se montraient pas.

Gin était allongé sur son grand lit, les bras derrière la tête et le visage tournait vers la fenêtre. Fixant sans bouger l’obscurité de la nuit qui était à l’extérieur du palais si blanc et pur qu’était Las Noches. Il avait le sourire aux lèvres en repensant à son combat contre le capitaine de la 11e division, Zaraki Kenpachi. Cela n’avait pas été une partie de plaisir, même si le traître ne l’avait pas montré. Il avait eu beaucoup de mal à ne pas sortir ses pouvoirs. Cela le frustrait au plus haut point, comment un capitaine qui ne possède pas de zanpakuto, peut-il avoir autant de force. Pourtant, ce n’était pas vraiment une surprise pour Gin, car il connaissait bien le capitaine. De plus, pourquoi Aizen avait-il décidé d’arrêter son combat ? Alors, qu’il n’y avait pas vraiment de raison. Personne n’était mort, du moins du côté du Hueco Mundo. Le seigneur était vraiment étrange pas moment, mais bon, il devait avoir ses raisons et on ne peut pas vraiment discuter de ses ordres. Mais quelle frustration de ne pas finir un combat, surtout que le jeune homme était habituer de tuer ses adversaires…

Avec un peut de recule, on pouvait pensé qu’Aizen voulait tout simplement laisser une petite surprise pour les Shinigami. C’est pour cela qu’il avait arrêté le combat, ainsi Gin n’avait pas à montrer toutes ses capacités. Ce qui n’était pas désagréable pour le jeune homme, qui avait l’habitude de faire des surprises à ses adversaires. Bref, la bataille n’avait pas non plus était un désastre pour tout le monde. D’ailleurs, Ulquiorra, sans doute le plus coincé de tous les espadas, n’était pas revenu les mains vide. Non, il avait capturé l’ennemi publique numéro 1 du jeune homme aux cheveux argentés, Kuchiki Byakuya. Son sourit s’agrandit à cette pensé. Le noble capitaine avait échoué dans combat, voilà de quoi titiller sa fierté et son ego. Mais bon, l’heure de leur rencontre n’avait pas encore sonné. Gin voulait laisser mijoter le capitaine dans sa cellule sombre. Cela pourrait peut être attiser encore plus sa rancoeur.

Gin se leva doucement de son lit en soupirant légèrement. L’heure de la réunion journalière avait sonné et il se devait d’y assister. Logique en même temps, il était le bras droit d’Aizen. Il prit donc son zanpakuto et le mis sur son flan gauche, ensuite il prit son long manteau blanc et le mis sur lui, cachant ainsi son arme. Il quitta la pièce et marcha doucement dans les couloirs en direction de la salle de réunion. Cette fois ci, il n’y avait que les trois dans patrons, Aizen voulant discuter sur les combats qui avaient eu lieu à Karakura. Bien sûr, Gin se fit réprimandé pour ne pas avoir fini son combat assez vite. Mais c’était la faute d’Aizen, non ? Il lui avait retiré son joujou du jour. Bref, se fût donc une réunion assez spéciale. La conclusion, fût que Gin devait s’occuper du prisonnier pendant 1 semaine entière. Cela en signe de punition… Quelle punition atroce… Gin devait donné à manger, discuter et garder le cher capitaine de la 6e division… Aizen avait sans doute une idée en tête, mais Gin ne le montrant pas, était fou de joie.

Quittant la pièce avec un sourire heureux sur les lèvres et surtout un air des plus arrogant qu’il soit. Le jeune traître se pressa vers les cellules. Pourquoi ne pas commencer tout de suite ? Il marcha donc assez rapidement et arriva enfin à la porte. Il l’ouvrit doucement et constata qu’il n’y avait personne… Son sourire augmenta… Ils allaient donc jouer au chat et à la sourit… enfin un peu d’animation dans le palais. Ça changera de d’habitude, surtout quand ce moment l’ennui régné en mettre dans Las Noches. Bref, il referma la porte et marcha un long moment dans les couloirs, cachant son énergie spirituelle et essayant de ne pas faire de bruit de pas. Le jeune homme s’avait que la première chose qu’allait faire le capitaine, c’était de trouver son zanpakuto. Il alla donc directement en direction du bureau, quand il sentit la présence de Grimmjow. Tien, mais qu’est-ce qu’il faisait là ? Il en avait peut être marre de chasser les souris du palais ? Puis, il entendit les paroles du chaton… A quoi il jouait ? Il s’approcha doucement et sans bruit derrière lui et lui dit d’une voix amusée…

« - Tu joues à cache-cache dans mon bureau ? Ou alors au chat ?… Enfin qu’est-ce que tu fais là ? »

Et oui c’était bel et bien le bureau du jeune traître qui d’ailleurs alluma la lumière. Gin avait bien évidemment reconnu les Reiastu en dessous du bureau, mais il voulait s’amuser, voir comment le capitaine allait faire pour s’échapper et surtout en combien de temps dans le labyrinthe qu’était Las Noches. Surtout si Gin se mettait aux manettes des pièces. Mais la présence de Grimmjow n’allait pas faciliter les choses. Il fallait donc trouver quelque chose pour qu’il se casse du bureau, ainsi le traître pourrait jouer à les faire se rencontrer dans des lieux plus approprié. Le chaton était capable de détruire le bureau de Gin en un clins d’œil… Bref, il fit mine de regarder par tout et même sous le bureau. Il retint un rire à voir Byakya et Génésis planquaient en dessous. Il se releva et regarda Grimmjow…

« - Ton combat à dû être vraiment fort pour atteindre tes sens ainsi… Il n’y a pas un chat ici…Enfin… Allez vient mon chaton… J’ai quelque chose pour toi… »

C’est ainsi qu’il incita l’espada à le suivre, refermant la lumière et la porte derrière lui. Faisant ainsi croire qu’il n’y avait personne dans la pièce. Suite à cela, ils prirent donc la direction de la salle de contrôle du palais. Fixant les caméras sur le couloir des bureaux. Il n’y avait plus cas attendre la sorti du capitaine et de Génésis… D’ailleurs, il foutait quoi là ? Il l’aidait ? Bien sûr que non, l’arrancar était trop stupide pour cela. Bref, Gin regarda la minou et lui dit tout sourire aux lèvres…

« - J’aime le jeu du chat et de la souri… Ne t’inquiète pas… Tu entreras en scène bien assez tôt… »

Le silence était si absolu, que le noble pouvait aisément entendre les battements de son propre cœur en son sein. Ses mains se serrèrent imperceptiblement sur le tissu de ses genoux, tandis que ses lèvres restèrent résolument closes afin que nul souffle ne le trahisse. La porte s’ouvrit avec lenteur, signalant une certaine prudence de l’intrus. Chose bien étrange en ce cas, si ce n’est pour signifié la venue d’une personne qui n’avait nullement le droit de pénétrer en ce lieu. Dans un sens ceci pouvait témoigner que son faible reiatsu n’avait point été une alerte quelconque. Cependant, Byakuya ne se fia pas à ce ressentit, car en territoire ennemi, la naïveté était source de trépas. Les pas se firent cependant un peu moins hésitants, alors que lui-même restait sagement sous ce bureau, totalement invisible aux yeux de l’inconnu… « Inconnu »…Pas tant que cela curieusement. En effet le captif dénotait une familiarité en cette énergie spirituelle, comme celle de cet être qui de manière assez candide avait interrompu sa sois disant conversation avec Aoki. Ce privaron….Genesis, si sa mémoire ne lui faisait point défaut. Pourtant, même en connaissant ses manières inoffensive, le Roku ban tai Taisho ne jugea nullement bon de se dévoiler, alors qu’il cacha son regard ombrageux sous ses paupières.

Il ne se passa que quelques minutes, avant qu’une pression de reiatsu bien plus conséquente ne se manifeste dans le couloir, venant même effleurer sa la peau mise à nue du chef de clan, qui opta pour une profonde inspiration afin de maintenir ses sens en éveilles et d’imposer à son fort intérieur à rester calme, alors que ses yeux se dévoilèrent à nouveau, neutre comme jamais et attentif. C’est alors qu’une chose incongrue se créa, une action que lui-même n’avait pas même imaginé. Genesis quitta prestement ce qui lui servait de lit pour venir se fourrer juste à ses côtés. Leurs regards se croisèrent indubitablement, alors que Byakuya usa d’un grand contrôle en ne bondissant point lui-même de cette planque. Se rappelant vivement que si jamais il se dévoilait ainsi, il risquait d’être prit entre deux feux, et même s’il s’emparait de Senbonzakura, son énergie spirituelle était loin d’être suffisante pour influencer qui que ce soit. Ses yeux démontrèrent une certaine froideur envers le Privaron, comme pour lui intimé qu’en cet instant précis ce n’était certainement point lui qui aurait le dessus, et que s’il voulait vivre, il n’avait pas intérêt à se mouvoir, si jamais la panique le gagnait. Il était inutile de s’encombré de cet être qui ne serait certainement pas un moyen d’échange for louable, pour qu’il puisse s’extirper de cette pièce si jamais il venait à être découvert.

La porte s’ouvrit plus que brutalement sur ses gongs, alors qu’un silence de mort y répondit…Quelques secondes s’écoulèrent encore avant que la voix des plus brute et dépourvut de toute subtilité ébranla l’air plus pesant que jamais. Si bien qu’une goutte de sueur froide glissa négligemment sur le visage fermé et placide du noble qui ne bougeait toujours point. Parfaitement assis, le dos contre la plaque en bois du bureau, le souffle contrôlé et profond, aidant à décontracter ses muscles, Byakuya ignora la sommation. Il voulait tout faire exploser si jamais ils ne se montraient point, mais cela ne voulait point dire qu’il savait pertinemment où ils se camouflaient. Son regard anthracite glissa un instant sur la garde de son sabre. Seul vingt pas l’en séparaient, et il ne lui serait point difficile de combler cette distance pour s’en saisir et le libérer. Mais, il ne devait point exclure qu’il venait d’être privé de sa puissance pendant plus de quatre jours, et user du shunpo lui en coûterait….comme d’user du Shikai de son sabre. Mais avait-il le choix ? Genesis allait très certainement se dévoiler sous la peur des représailles et en cela il ne lui en voudrait point, après tout, Byakuya ne devait faire confiance en lui-même, comme en son ordinaire de toute manière. Ne lui reprochait-on point d’être un peu trop individualiste ?

Alors qu’il couvrait à nouveau ses iris d’un gris orageux, une troisième intervention survint et cette fois ci, le noble Roku ban tai Taisho ne put retenir une sensation douloureuse en son sein, à l’endroit exacte où quelques temps par le passé….une lame y avait laissé sa marque froide et insidieuse…une cicatrice des plus fines mais qui marqua à jamais l’esprit du chef de clan. Gin….Ichimaru Gin était sur les lieux et à ce qu’il comprenait en ses première paroles, ce n’était autre que son bureau par ici. Sa main gauche exerça une faible pression pour former un poing des plus crispé, alors que les pas tranquilles et aisément reconnaissable se déplaçaient sur la surface lisse de la pièce, et cette voix si abhorrée semblait se taire… mais Byakuya savait par expérience, que ce n’était jamais un bon présage de la part de ce traître. Aussi, alors que les froissements de tissu l’informèrent de l’approche éminente de Gin, le noble contracta certain de ses muscles comme prêt à user d’un quelconque sort de Kido afin de se défendre.

Les pieds de l’ennemi se stoppèrent pile au devant des regards attentifs de nos deux compères d’infortune, bien que l’un paraissait plus digne que le second, et un visage se montra à eux. Des traits totalement décontracté, avec un sourire fin et joueur, comme dans les cauchemars et les souvenirs du Roku ban tai Taisho, qui lui rendit une expression des plus glaciales. Des yeux sans faillent qui n’annonçaient rien de bon si toute fois Ichimaru n’agissait point avec prudence. Quand bien même Byakuya n’observait point la meilleur des formes, il n’était pas moins un capitaine et n’hésiterait point à agir en conséquence. Cet homme était dans sa parfaire ligne de mire. Cependant, et contre toute attente, Gin se redressa à demi pour signifié à cet espada des plus bruyant, qu’il n’y avait personne en ces lieux, puis s’écarta du bureau, délaissant un semblant de soulagement. Pourtant, le noble ne se laissa point aller. Tout ceci n’était que fourberie et au vu des dernières paroles de son ancien collègue….la partie ne faisait donc que commencer..Ce devait-il qu’il essuie une joute basé sur le chat et la souris ? tout comme par le passer avec Yoruichi ? Bien que cette fois si l’enjeu n’était en rien d’être humilié et frustré, mais vaincu et déshonoré. Gin savait pertinemment choisir ses astuces, mais oublierait-il que le noble Kuchiki n’était pas de ceux que l’on menait à la baguette ?

Parfaitement conscient de l’avantage qu’il pouvait obtenir en pressentant le piège, il retint fortement par le bras le Privaron, tout en lui faisant comprendre par son regard qu’il ne pourra se dévoiler que lorsqu’il sera sûr que les deux autres n’aient quittés la pièce. Savoir que le piège existait était le premier pas pour l’éviter…

Comme à son habitude, il aurait été idiot de dire que le petit Privaron ne s’était pas encore fourré dans une grosse galère …C’est qu’il était bien malchanceux ce petit bonhomme. A chaque fois qu’il venait débuter sa petite séance somnolente, un malheur venait inéluctablement s’abattre sur sa triste personne comme si le fait de s’assoupir était l’outil déclencheur de la pire des malchances imaginables. Les bruits de pas du nouvel arrivant se faisait de plus en plus intense tout comme sa pression spirituelle tout bonnement incommensurable. C’était irrévocable, le personnage qui se présenterait dans ces lieux serait indiscutablement un Espada portant un grade bien supérieur à l’Octava Espada, quelle poisse ... Restait maintenant à savoir si celui-ci serait muni d’un tempérament agressif ou bien passif. Inutile de préciser qu’en de telles circonstances, le jeune arrancar aux pupilles argentées préférait de loin la seconde caractéristique. Dans ce cas ci, il avait au moins une chance de passer outre le mauvais quart d’heure qui devrait se suivre pour avoir ainsi profané ce bureau de sa présence. Surtout que l’unique excuse qu’il serait capable de déballer pour sa défense ne serait autre qu’un soulignement du confort qu’avait pu lui attribuer ce même mobilier qui lui servait actuellement de cachette.

Manque de pot, c’était un impulsif ! Un type capable d’user d’un cero pour débusquer ce qu’il devait probablement qualifier de rats était tout, sauf quelqu’un avec qui on aimerait se frotter. Peut être même qu’à ce stade de barbarie, il subirait bien plus que des remontrances, peut être même … la mort ! Malheur, sacrilège, désespoir, qu’avait-il donc fait pour mériter un tel destin ? Qui aurait cru qu’il risquerait sa vie pour son manque de sommeil ? De toute façon, il était inutile de réfléchir davantage à la question, Genesis était lui-même bien conscient de sa nature qui le pousserait à flemmarder en paix dans un coins isolé du palais même si les risques pouvaient se résumer à une éventuel mort dans le cas ou il se ferait attraper. C’était con, c’était absurde, c’était ridicule, c’était Genesis … Rien ne pouvait changer cette triste vérité.

Dans le cas actuel des choses, ne voulant point finir désintégré, l’ancien Segunda Espada hésita à sortir le drapeau blanc pour ensuite ne se lever les mains en l’air. Seulement, il n’était en aucun cas sur d’avoir la vie sauve en agissant de la sorte. Ce genre de gaillard tirant sur tout ce qui bouge n’avaient généralement aucunes compassions. Le fait qu’il propose aux planqués de sortir de leurs planques à moins que ceux-ci ne souhaitent se bouffer son Cero pouvait très bien être une ruse pour les descendre du premier coup. Si tel était le cas, il ne restait plus qu’une chose à faire à savoir faire le mort en espérant rester acteur de ce rôle et non pas victime. C’est ainsi qu’il s’appuya contre la planche du bureau qui servait actuellement à camoufler les deux cachottiers. Cette chose faite, il ferma les paupières tout en ne bougeant plus un muscle comme si cela allait changer quelque chose.

Cependant, comme si le seigneur tout puissant lui-même venait d’entendre sa prière, un autre personnage s’incrusta dans la pièce stoppant net l’orbe rougeâtre de l’Espada. Amen ! Mais rien n’était gagné pour autant, il avait à présent deux fois plus de chances de se faire découvrir ce qui ne venait pas arranger ses problèmes. Toutes ces sensations fortes, toutes ces gouttes de sueurs venant s’écouler sur son visage pâle, toutes ces mésaventures ne mettant pas qu’un peu l’ancien Espada numéro deux dans de beaux draps eurent un effet secondaire peu prévisible, et c’était peu de le dire. Effectivement, dans une situation ou d’autre auraient dans la panique couru dans tout les sens, dans une situation ou d’autre seraient restés calme priant pour ne point être découvert, dans une situation ou d’autre attendraient la meilleur opportunité pour faire faux bonds face aux poursuivants, Genesis Salvador … lui … s’endormit … Etant un individu ayant une endurance très réduite, une accumulation si importante d’efforts psychiques s’étaient révélés largement suffisantes pour plonger l’arrancar à la chevelure grisâtre dans le néant intérieur autrement connu sous le nom répandu de « dodo ».

Le dos de son crâne était retenu par l’angle droit du dessous du bureau, ses paupières naturellement closes, la bouche entrouverte, le reste du corps inerte, tout les ingrédients étaient présent pour confirmer son état d’inconscience total. Cependant, le Privaron Espada 102 ne put point profiter bien longtemps de sa somnolence. En effet un bras vint le happer de son rêve le ramenant au cauchemar de la réalité. Genesis Salvador eut tout juste le temps de se remettre à l’esprit la raison de sa présence sous ce meuble ainsi que tous les problèmes qu’il avait su s’attirer pendant un intervalle de temps très réduit. C’est qu’il était passait maître dans l’art de se fourrer dans la merde. Malgré tout, se concentrant un peu mieux sur le bras qui venait l’immobiliser, la nature du reiatsu de son possesseur ne lui était très étrangement en aucun cas étrangère. Tentant de tourner son visage vers celui du preneur d’otage, il constata avec le plus grand des étonnements que son ravisseur n’était autre que le prisonnier qu’il avait rencontré il y a peu de temps de cela. Un hurlement réduit au niveau de murmure pour ne pas attirer davantage de foule suffit pour exprimer sa surprise :

-Toi ?!! Qu’est ce que tu fais là ? T’étais pas en prison ?

Tentant faiblement de se débattre. Il cessa bien rapidement tout ces gestes non pas parce que ça ne servait à rien, mais plutôt parce qu’il venait tout juste de se réveiller et qu’il serait malsain de s’user trop vite après s’être reposé. Après réflexion, il était dans la merde, son assaillant aussi, il le serait peut être moins en se faisant passer pour son otage. Quoique … Non pas vraiment … Mais rien ne l’empêchait d’essayer. Et puis, il était amateur de cache-cache depuis des centaines d’années, ce serait la parfaite occasion d’éblouir le monde de son talent même si ce genre de talent n’est pas fait pour être contemplé. Tentant alors de ressentir une quelconque source d’énergie spirituelle dans la pièce, l’ancien Segunda Espada constata que plus personne n’était présent mis à part les deux colocataires de bureau.

-On est tout seul ici, pourquoi on ne sort pas ? Tu veux faire quoi ?

C’est alors qu’il comprit subitement ce que ce Kuchiki pourrait faire. Après tout, s’il était en fuite, il allait faire tout sauf s’encombrer d’un parfait boulet. L’unique solution qui lui resterait serait alors de s’en débarrasser ni vu ni connu. Une légère panique peu convaincante sans doute à cause de la fatigue saisit le candide qui ne put s’empêcher de dire tout en faisant de drôles de gestes avec sa main droite comme s’il tentait de le repousser à un détail prêt, qu’il le faisait dans le sens contraire du Shinigami :

-Non ! Ne me fais pas mal ! J’ai rien fait ! Je veux bien t’aider mais pas ça !

[Désolé du retard les gens, j'ai eu quelques soucis irl et donc je n'avais pas le moral à rp >.>... Et puis désolé aussi pour la qualité =S...]

Tout détruire, Grimmjow n'attendait que cela après tout. Il n'aimait pas attendre et comme ces deux-là semblaient être du genre à vouloir se jouer de lui, il aurait plutôt préféré les éliminer sur-le-champ. Après tout, ils n'avaient rien à foutre dans ce bureau qui... Qui appartenait à qui d'ailleurs ? Enfin qu'importe, même si cela avait été le bureau de l'un de ses supérieurs, il l'aurait fait sauter sans le moindre soucis. Après tout, même après avoir perdu ses Fraccions lors d'une petite visite à Karakura, il n'avait pas perdu la vie de la main d'Aizen. Il s'en serait même sortit indemne si cet idiot de "justicier" mal voyant n'avait pas pris grise mine. Il pensait que ses actions n'étaient pas justifiées... Savait-il seulement que s'il n'avait pas intervenu, il n'y aurait plus de Kurosaki Ichigo ? Il n'y aurait plus de rouquin pour intervenir durant les moments décisifs ? Au moins, il n'y aurait peut-être pas eu de pertes du côté du Hueco Mondo s'il l'avait laissé agir à sa façon. Foutu aveugle... Il lui ferait payer pour son bras, quoi qu'il arrive il ne s'en sortira pas comme ça ! S'il pensait qu'il avait déjà oublié cet acte de trahison venant de lui, il pouvait se fourrer le doigt bien profond où je pense. Mais si quelqu'un devait le tuer, ce ne serait certainement point un Shinigami. Bien au contraire, il se réservait ce plaisir à lui-même, histoire de lui montrer qu'il n'est rien lorsqu'Aizen n'est point dans les parages. Mais enfin soit. Grimmjow gardait le bras tendu en direction de ce qui ressemblait à un bureau, près à tout faire exploser. Il n'attendait qu'une chose, qu'ils se montrent. Et une fois qu'ils seraient visibles, il se ferait un plaisir de les éliminer pour leur faire comprendre que ce genre d'acte n'était pas acceptable pour le roi des panthères.

Juste dix petites secondes, il laissait seulement dix secondes supplémentaires pour qu'ils ne se montrent et finalement, leur faire bouffer un magnifique Cero dans la face. Il décomptait déjà dans sa tête, tellement il était impatient de faire couler le sang une nouvelle fois. Après tout, c'était une vision si belle qu'il ne pouvait s'en lasser. Il leur restait désormais cinq secondes. Il afficha un sourire sadique dont seul lui à le secret, et une fois arrivé au moment propice, il fut stoppé. Une voix lui étant familière fit son apparition derrière son dos. Il s'arrêta et tourna la tête pour ensuite voir cette personne au sourire si étrange et aux yeux si souvent fermés... Ichimaru Gin, l'ancien capitaine de la troisième division. Ce traître qui pouvait très bien trahir qui que ce soit à n'importe quel moment. Cependant, je ne pense pas qu'il aurait été en mesure de faire cela à Aizen, il ne serait pas resté aussi longtemps comme étant son allié. Après tout, sa puissance est vraiment gigantesque... Mais un jour, il finira par périr sous son orgueil mal placé. Après tout, jusqu'à aujourd'hui, il n'avait pas été capable de réaliser ses ambitions... Enfin soit. Il le regardait un instant, l'air de dire "qu'est-ce tu fiches ici bouffon ?!". Il eu d'ailleurs rapidement sa réponse. Il s'agissait donc de son bureau hein ? S'il l'avait su plutôt, il aurait sans doute détruit cet endroit sans le moindre temps de répits. Il en avait de la chance celui-là, à ne pas être arrivé seulement une seconde plus tard. De plus il semblait se moquer de lui... Comment ça jouer à cache-cache ? Ou encore au chat et à la souris ?! Il voulait se faire botter les fesses celui-là ?! Il ne répondait pas à ses provocations. Après tout, il n'y voyait pas le moindre intérêt. Cette fouine n'avait qu'à aller voir ailleurs s'il y était !

Alors qu'il le dérangeait clairement, ce dernier entra dans le bureau en ouvrant les lumières pour ensuite faire mine de fouiller dans les environs. Il n'y avait rien semblerait-il. Il regarda sous le bureau pour ensuite se relever et encore une fois, se moquer de l'Espada. Il mériterait vraiment une bonne correction celui-là... Mais bon, il savait très bien que Gin était du genre manipulateur, tout autant qu'Aizen si ce n'était point pire. Il se contenta donc de lui tourner le dos et de sortir de la pièce en compagnie de ce dernier, le suivant ensuite jusqu'à arriver dans la salle de contrôle de Las Noches. Alors, il comptait jouer au "labyrinthe" c'est ça ? Et bien cela serait sans la panthère bleue ! Il ne faut tout de même pas exagérer, il n'était pas du genre patient quand il avait des adversaires dans son "territoire" nous allons dire. Il regarda un instant les écrans de surveillance pour ensuite se retourner, les mains dans les poches. Il n'allait pas attendre l'avis de ce traître pour passer à l'action, non mais...

"J'vais pas attendre tes ordres... J'vais m'occuper de les éliminer tout de suite..."

Gin avait donc bien vue le capitaine de la 6e division en compagnie de l’ancien second des espada. Et tout ce petit monde dans son propre bureau. Quel ironie tout de même, Byakuya, l’ennemi numéro 1 de notre jeune traître, tente de se sauver. Mais cela était sans compter sur Gin et Grimmjow. Bon, il est vrai que le chaton n’aimait pas vraiment les ordres et surtout laisser filer une proie. Mais croyez-vous qu’un serpent en ferait autant ? Gin était bel et bien comme cet animal si charmant. Bref, il était donc dans la salle de vidéo surveillance et il avait braqué les caméras sur la porte de son bureau. Attendant avec impatience la sortit de Byakuya et de Genesis. Évidemment, le chaton ne voulait pas rester en place et voulait jouer avec ces proies. Gin soupira en entendant l’espada n°6, mais il ne fallait pas penser à une autre réaction du plus têtu des Arrancar. Gin toucha quelque fois le panneau de contrôle et bloqua toute sortie possible pour l’Arrancar, mais pas seulement, il changea aussi quelque pièce pour emmener Byakuya vers quelques impasse. Gin regarda Grimmjow et lui dit de sa voix fluette…

- Ne part pas comme ça, tu vas louper le spectacle… Puis, ne t’inquiète pas, tu vas avoir ton heure de gloire…

Soudain, le capitaine pointa le bout de son nez dans le couloir. Gin regarda la scène, le capitaine savait-il qu’il était espionné ? Sûrement pas et voilà l’avantage du traître. Le jeu du chat et de la souri pouvait enfin commencer. Cela était simple, à chaque fois que le capitaine allait dans une direction, il se retrouvait devant une porte. Maintenant c’était au capitaine de faire un choix, soit l’ouvrit ou rebrousser chemin. Mais dans l’un ou autre cas, il y avait un porte. Il devait donc l’ouvrir et c’est là que Gin entré en jeux. Effectivement, les portes donnaient sur des pièces ou des couloirs, suivant l’amusement du jeune homme. Byakuya pouvait donc tomber sur des toilettes, une salle de bain, une chambre, une cellule, une cuisine, la salle de réunion vide… Bref, un peu tout et n’importe quoi à condition qu’il n’y avait aucune fenêtre ou aucune sorti possible.

Après avoir fait tourner en rond une bonne dizaine ou vingtaine de fois le capitaine. Gin tourna le visage vers l’espada encore présent. Grimmjow devait être à point, c’est-à-dire une boule de nerf ambulante. C’est-ce que le traître voulait et il se réjouissait d’avance sur la suite. Que le chaton engaine le plus de colère possible, ainsi, il sera au plus haut point de sa puissance. En même temps, cela n’était pas vraiment difficile, surtout venant de la part de cet espada là. Mais bon, Gin avait là un moyen de se distraire et vue l’ennui totale qui régnait en maître sur la palais, il fallait faire quelque chose et vite. Bref, Gin tourna donc son visage amusait et arrogant vers le chaton et lui dit d’une voix toujours égale à lui-même…

- Bien, c’est à toi de jouer… Mon minet…

Sur ces mots, Gin appuya sur un bouton et la porte s’ouvrit d’un coup. Le traître avait fait en sorte que le couloir mener directement à Byakuya, enfin dans son dos. De plus, il avait conduit le capitaine vers l’une des portes donnant sur le désert blanc du Hueco Mundo. Voilà qui allait être intéressant, l’espada n°6 devra poursuivre le capitaine, alors qu’il se dirige vers la sortit. Y arrivera-t-il ? Là était la question et cela pouvait aussi se prendre comme une sorte d’épreuve que Gin lançait au chaton du palais. Mais, il n’en avait pas fini là, d’un coup il se leva et prit la direction de la sortit et disparut en shunpo.

Rapidement la pièce fut vidée de deux de ses protagonistes et c’est alors que Byakuya en profita pour s’extirper de dessous le bureau, tout en ignorant le crie de ses muscles endolories. L’arrancar qui l’accompagnait semblait enfin réaliser le rôle qui pensait obtenir, et commença à gesticuler comme un beau diable désarticuler et apeuré vis-à-vis de sa personne. Le regard des plus ombrageux de notre noble, devint un peu plus glacial alors qu’il se détourna de lui en démontrant un brin d’agacement en sa gestuelle. Chose fort inhabituelle de sa part, c’était une évidence, mais on ne le serait à moins en face de cet être totalement…..déroutant. Peut être même autant que yachiru, mais encore que cette dernière semblait bien plus docile lorsqu’on lui confiait quelques friandises. Chose qu’il n’avait guère sur lui pour calmer cet hurluberlu. Ce dernier allait finir par attirer bien des intentions fâcheuses, et cela n’était guère enviable pour Byakuya qui se tourna à demi pour finir envers Genesis.

- restes tranquille veux tu. Je n’ai que faire de ta personne, sauf si tu t’avise à quitter cette pièce au devant de moi.

Sur ce, le noble Roku ban tai Taisho reporta son intention sur son sabre qui reposait encore sagement sur son socle. Cette fois si c’est sans une once d’hésitation qu’il s’en saisit, alors qu’il ressentait encore au fond de son esprit une absence poignante de cette voix qui l’accompagnait depuis tant d’années déjà. Comment pouvait il avoir laissé Senbonzakura pour la seconde fois…Ses yeux anthracite se voilèrent comme si Byakuya recherchait la présence de cette partie de lui-même, mais ce monde intérieur n’était que floue…et irréel. Son cœur pourtant paraissait plus apaiser, délaissant cette sensation douloureuse en chacun de ses tendons, et cette faiblesse qui le faisait transpiré…car oui, la présence aussi proche soit-elle de cet arrancar des plus encombrant lui causait maintes trouble de la vision et surtout des sueurs. Mais conscient de devoir resté maître de lui-même, le noble usait de tout son self contrôle afin d’être des plus efficace. Il était indéniable que Gin avait un plan et que ce dernier utiliserait sans doute maintes tours pour se jouer de lui, et le rendre totalement épuisé afin de le cueillir sans peine, et sans qu’il ne puisse plus opposer de résistance. Cependant aussi affaiblit soit il, Byakuya était tel un tigre sur la défensive et qui ira jusqu’au bout de ses moyens comme de son intelligence pour sauver cette fierté qui l’animait encore. Personne, jamais ne fera plier sa volonté.

Conscient qu’ils ne devraient pas rester en ce lieu plus longtemps, le noble prisonnier glissa un regard des plus placide envers son accompagnateur forcer, et lui indiqua verbalement de ne pas le suivre. Après tout c’était lui la cible et personne d’autre. D’un pas assuré, le chef de clan quitta la pièce non sans tenter d’analyser par avance s’il n’y avait point de reiatsu menaçant dans les parages. Son souffle parut un peu moins saccader alors qu’il se retrouvait désormais dans le long corridor à peine éclairé par la lune du dehors. Un extérieur que devait absolument rejoindre Byakuya s’il voulait espérer une quelconque possibilité de survie. Il n’avait aucun désir à ce que l’on vienne à son secours, comme s’il était un être des plus faibles. Non, pour son honneur il devait se battre seul et défendre ce qu’il était, et ce qui faisait de lui un Taisho. Chaque porte que le noble franchit ne menait jamais à rien de concret, comme si un esprit des plus subtiles s’évertuait à lui ravir cet espoir de voir enfin cet astre de la nuit dont il avait fait les louanges à Renji il fut un temps, alors que Rukia allait au devant de sa propre mort, et fouler de ses pieds nues ce sable aride. Les minutes s’écoulèrent, les échecs mettant à rude épreuve sa patience dont on n’ignorait pas le défaut. Chose sans nul doute, parfaitement comprise pas Gin. Cependant il ne fallait point non plus oublier cette ténacité qui rendait si particulièrement têtu Byakuya, qui luttait entre la frustration et son contrôle si parfait de son être. La sueur perlait un peu plus à son front, tandis que ses gestes se faisaient un peu plus aisés, comme si son énergie spirituelle lui revenait peu à peu. En vérité c’était le cas, mais pas de quoi non plus l’aider à résister trop longtemps envers un quelconque ennemie. Un fait dont le Roku ban tai Taisho n’ignorait absolument pas.

Son cœur battait à tout rompre en sa poitrine, annonçant sa fatigue bien compréhensible face à cet effort qu’il s’imposait, alors que sa main se posa sur une énième porte…Ses yeux une fois de plus se voilèrent sous ses paupières un peu alourdies, alors qu’un reiatsu des plus menaçant semblait avoir été relâcher à son encontre. C’était le signe qu’attendait le noble en un sens pour pousser enfin cet obstacle qui lui faisait face. La porte s’ouvrit avec un grincement des plus plaintifs, et un vent des plus doux et froid vint embrasser le corps à demi vêtue de notre captif en fuite. Son écharpe elle-même se calqua contre sa peau si blême, lui offrant une caresse presque rassurante. Ses iris ombrageux fixèrent dès lors un horizon bien nocturne et à la fois si plein d’espoir….réfutant la présence hostile qu’il s’élançait à sa poursuite, Byakuya usa d’un shunpo, mal aviser certes mais qui le mena à quelques mètres du palais. Ses pieds pouvaient enfin parcourir cette surface si dépourvu de vie, et si instable, ses narines se nourrirent de cet air si aride, et ce souffle presque glacial de cette nuit lui mordre la peau. Non en vérité ce n’était qu’un délice….mais éphémère. Car sous cet exercice, ses jambes cédèrent sous son poids, et ses mains se perdirent dans le sable. Le visage contre la dune, le noble Kuchiki dessina de manière un peu songeuse quelques tracés harmonieux, sous la dicté de ses phalanges. Le reiatsu de Grimmjow n’était guère loin maintenant, et cela ramena Byakuya à la raison, refoulant l’aiguillon du danger qui titillait son sein. Une voix semblait lui murmurer son soutient.. un ton qu’il connaissait depuis longtemps déjà.

- Sen…bonzakura..

Oui il commençait à le ressentir en son esprit, mais ce n’était qu’un écho encore, mais suffisant pour croire encore, et le forcer à ce redresser sur ses jambes, malgré les tremblements de ses muscle. Parfaitement droit et stoïque, le visage des plus impassible, bien que ses cheveux se retrouvèrent marquer par le sable des lieux, Byakuya faisait désormais face à cet Espada qui semblait vouloir en découdre. Sa main droite s’éleva dans les airs, en direction de sa cible, bien qu’un peu trouble, comme prêt à lui envoyer un Byakurai.