Such A Lonely Night [ Wonsul & libre]

Invité

« Time Is a Scars »

Le temps passe, le temps est une marque indélébile. Pour les blessures que l'on ne peut refermer sois même, il les panse. Mais une cicatrice restera toujours sur cette peau qu'est la vie, qui ne partira jamais... On peut essayer de l'estomper, de la cacher derrière un maquillage, un masque, un pansement, elle sera toujours présente, ancré en nous, si profondément que l'on ne pourras jamais déloger la raison de cette blessure. Il est parfois possible de rencontrer quelqu'un sur sa route, quelqu'un qui se veut charitable, mais celui qui ne veut avouer sa faiblesse mords la mains qui se tend, ou l'ignore... Car il préfère sa triste solitude à une vie ou il ne sera qu'assister, car il pense ne pouvoir être sauvé un jours, car ce n'est pas le bon moment, tout simplement... Mais ce n'est que peur, en fin de compte, celle de l'inconnu, d'une vie sans ses souvenirs douloureux présent pour lui rappeler de ne jamais faire confiance, pour lui rappeler les leçons qu'il serait tenté d'effacé par le bonheur... Certains se laissent tout simplement dépérir et préfèrent encore la mort que la vie. Ceux là sont déçu, désabusé par les promesses qu'elle nous donne, par son attitude désinvolte, par sa cruauté... Il ne veulent plus de tout ses tourments et pourtant, elle continue, à torturer... Et c'est quand on veut enfin l'accepté que, traître, elle nous poignarde dans le dos.

« La vie est capricieuse, quand tout va bien, il faut s'attendre à ce que cela change. »

Ce n'était que lorsqu'il avait eu un quelconque espoir qu'il fut trahi... Lorsque l'on n'attends rien, on ne ne peut être déçu ou blessé, lorsque la vie nous prends par derrière... On se lasse de tout, on ne vit plus vraiment, on subsiste, bien malgré soi, sans aucune envie d'avancer, on recule parfois, sans vraiment s'en rendre compte...

« Je ne vois que du sang, partout, sang sur mes yeux, sang dans ma bouche, sang sur mes mains... Je vois ses cadavres qui me hantent chaque nuit, que j'utilise pour inspirer une terreur qui m'est connue... Le noir vient occulter cette vision cauchemardesque, mais je sens toujours leurs souffle sur ma peau, sur ma nuque, leurs haleines putrides qui emplissent mes narines... emplissent ma bouche et ma gorge... M'empêchent de respirer... »

Un sursaut dans la nuit... La sueur coule de chaque pores de sa peau, des pleurs amers et silencieux viennent se mêler à ses fluides corporel... la respiration cinglante, difficile, haletante, il se redresse et regarde son horloge. 3H du matin. Encore. Il n'arriverait pas à dormir ce soir, comme toujours. Toujours ce même rêve chaque soir, lorsqu'il ferme les yeux, scène de désolation, mort. Fatalité, il ne pouvait en être autrement... Comment envisager quelque chose que l'on ne connait même pas, comment manquer d'une chose que l'on n'a jamais connu ? La réponse est simple, on ne manque pas, on ne n'en rêve pas, on ne fait qu'être automate, de répéter les même gestes... Un verre d'eau, il se passe un coup sur la figure, comme pour s'assurer que ce n'est pas encore Morphée qui vient à le torturer. Que faire à cette heure si ? Il boit un saké chaud pour le réconfort. Il s'installe sur son canapé, fixant le mur , la cloison immaculée, froide, impersonnel, comme l'appartement qu'on lui a attribué, qui n'a pas changé depuis.
Il se lève enfin, une autre journée ? Encore ce masque qui tombe devant ses traits fatigué pour en faire l'être arrogant qu'il était en temps normal... Tromper son monde n'était plus une occupation, c'était à présent son métier, ou presque.
Sortant de sa chambre, habillé de l'habituel tenue du shinigami de la neuvième, il déambula longuement dans les couloir, comme un fantôme, ce qu'il était au final, non ? Son regards fiévreux, son sourire étiré, ses dents blanches caracolant comme un pied de nez à sa vie... jusqu'à ce qu'il croise quelqu'un, qu'enfin, l'acte méprisable qu'il jouait en tout temps soit en place...

C'était une nuit des plus paisibles au dehors. Seul le zéphyr semblait se repaitre de ses plaintes en ce temps si proche de l'hiver, tandis que la lune veule, se vantait de sa clarté en ces cieux si dépourvu de ces envieux nuages. De ce fait, la pièce baignait d'une lueur douce et bordée de quiétude. Par cela l'espace restreint..une forme se mouva entre les draps et un soupir se manifesta. simple signe de lassitude qui s'extirpait involontairement de ses lèvres entrouvertes, à demi camouflées par de long cheveux blond joncha ça et là autour de leur propriétaire. Ce dernier avait tout simplement replié sa jambe droite, alors que sa bouche parut former quelques mots...expressions étranges que peu de gens pouvaient s'exhorter dans comprendre le sens.... D'un mouvement lent, Wonsul se tourna complètement sur le ventre, laissant négligemment sa main droite choir sur le sol, frôlant de ses phalanges la surface lisse et mate de son Zanpakutoh. Arme et serviteur du sable qui sans cesse s'évertuait à longer les dunes colossale de sable qui formait le Sareer. Ce lieu où seul notre troisième siège pouvait accéder pour converser avec elle. D'ailleurs cette soirée n'avait point été une exception en matière de converse, car c'était la première nuit complète du noble en sa caserne et non pas en sa demeure. Ce n'était point le fait qu'il se senti comme séparer des siens, non cela était bien trop futile. Non en vérité tout changement était simplement à étudier car si l'on n'y prenait pas garde, cela ne toucherait pas notre conscience et nulle avancée alors ne pourrait se créer.

Le temps s'écoula lentement mais surement. Bientôt l'astre de la nuit s'effaçait en ce ciel si démunit, laissant entrevoir la faible luminosité de l'aube naissante. Les rayons du soleil rougeoyant, s'infiltrèrent sans vergogne dans la pièce et vinrent taquiner ce doux visages aux traits fins. L'homme esquissa un clignement de paupières douloureux sous l'éveil si précoce, et sa main gauche vint se porter comme par réflexe en son visage, désirant maladroitement chasser ce facteur si peu enviable... Une fois de plus, un soupir quitta ses lèvres suivit d'un simple mot qui fut formuler sur un ton à demi ensommeillé :

-Kull Wahad...

Doucement, Wonsul se força à pendre une respiration des plus profondes tout en contractant chacun de ses muscles, afin d'en chasser les dernières marques d'engourdissement, puis se redressa sur son séant. Ainsi fait sa longue chevelure tomba de manière négligée en son dos nue, tandis que ses yeux clairs, maintenant dévoilé tachaient de supporter la luminosité. Pour finir le troisième siège se leva pour de bon et entreprit de s'habiller convenablement avant rattacher ses cheveux de manière noble et digne de sa condition, plantant au dernier moment le peigne en ses cheveux afin de les maintenir. Une fois fait, Wonsul s'empara respectueusement de Ghanima et la fixa à son flanc gauche, comme d'ordinaire. D'une démarche simple et régulière, il quitta enfin sa chambre, et gagna les couloirs des quartiers de repos, ne laissant que le froissement de ses habits témoigné de son déplacement.

C'est alors qu'il atteignait le couloir principal, qu'il perçut une présence qui provenait en sens inverse. Wonsul continua néanmoins son avancée, tout en arborant un visage des plus calme sous ses traits juvéniles, tandis que ses yeux ne semblaient qu'être neutralité sous ses pupilles azure. C'était ses premier pas en cette division et comme il ne l'ignorait point, chaque commencement était d'une délicatesse extrême. Aussi lorsque la personne se dévoila enfin à son champ de vision, le jeune noble inclina faiblement du chef avant de proférer d'une voix atone une simple politesse verbale,non sans rester immobile. Observant l'état quelque peu lasse du shinihgami qui lui faisait face, il paraissait nullement douteux qu'il venait de passer une forte désagréable nuitée. Chose que ne se permit point de relever Wonsul, alors qu'il attendit patiemment que son salut lui soit rendu. Il ne fallait point s'attendre à une très grande convivialité de la par de notre troisième siège. Non pas qu'il était antipathique, mais il n'était pas un grand bavard, ce qui n'était pas un mal au vu de sa condition non plus. Mais c'était un fait établit que Wonsul préférait le silence à bien des mots qui étaient si souvent trompeur et source de félonie. Le don des mots était maître de duperie.

Invité

« This Is a Fake »

Mentir. Tout le monde le fait, mais jamais personne ne l'admet... On parle d'omission, de protection, de nécessité, mais cela reste, encore et toujours, un mensonge, et rien ne pourra faire changer cela, pourquoi se voiler la face ? Pourquoi ne pas dire ce qu'il en est vraiment ? Au final, nous ne somme tous que des menteurs, et ce monde, une vaste mascarade, une scène ou se joue les mensonges les plus horribles, infecte, qui puisse être sut.

« Même moi, je mens. Mon visage pâle, de marbre, ou l'on ne voit quasiment jamais l'ombre d'un sourire, n'est qu'une illusion, une façon de montrer au monde ce que je ne suis pas, et ce que je suis, l'un ou l'autre ? Suis-je le masque de mort, dont les bras prolongent la faucheuse? Ou ne suis-je qu'un enfant perdu, balloté par une violence qui n'est pas mienne, animé d'une colère que je n'arrive pas à contrôler... Je suis tout cela à la fois, je suis la mort et l'enfant, je suis une illusion, je suis le Squelette, le spectre d'un champ de bataille sans fin, qui ne prendra jamais fin... Car c'est mon esprit qui est terre d'accueil de pareil conflits. J'ai peur parfois, mais je ne le montre pas, j'ai envie de pleurer, parfois, mais mes yeux sont aussi sec que les plus grands déserts... je mens, je me mens, je suis le pire des affabulateurs, marchand de mort, de mensonges, de tromperie, je suis un Shinigami, c'est en quelque sorte mon métier, que de montrer ce qui n'existe pas, et de cacher ce qui est vraiment... Mais je n'ai confiance en personne, et personne ne vois réellement en moi. Même le seul que je considère en allié ne peut voir clair dans mon jeu... »

« Cause It's Just A Silent Scream »

Pensée sombre d'un cœur qui a trop souffert. Comment envisager une autre vie ? Que douleur, larme et colère... Comment envisager de pouvoir rire, plaisanter, être ce que l'on pourrait appeler « normal », si une telle chose puisse exister, alors que l'on a tant enlevé... Il n'arrive pas, non, il ne peut pas, voir une quelconque solution, un échappatoire... Ce n'est pas comme s'il n'avait pas essayé, et n'essayait pas encore... La temps, les gens, même ceux qui comptent le plus à ses yeux ne peuvent y faire, ils ne sont condamné qu'a être des spectateurs, presque même sans s'en apercevoir, de sa chute perpétuelle dans le noir, dans les profondeurs de son propre esprit. Pourquoi ? Une question si courte, une question que l'on pose et se pose tout les jours, sans se rendre ce qu'elle peut impliquer pour certains, lorsqu'elle est ainsi posé, nue... Que peut-il en savoir lui ? Il est juste incapable, handicapé, des sentiments dont il ne peut se défaire, d'autre qu'il ne peut pas avoir, tout cela car il est née en second, tout seul parce qu'il était diffèrent... Est-ce vraiment juste ? Ne venez pas lui parler de justice, dans ses actes, même les plus horribles... Est-ce qu'elle existe vraiment, cette femme aux yeux bandés, qui s'impose a tous sans jamais voir ce qu'elle entreprends ? Est-ce Justice que d'enfermer un enfant d'un ans dans le noir ? Est-ce que justice que de le priver de ses rêves, puis de ses amis, dont il n'avait même pas conscience a ce moment ci ? Est-ce justice que de ne pas lui laisser entrevoir le repos éternel, pour que la douleur qui parcours tout son corps, sa peau, ses organes, son âme, puisse enfin se taire ? Car il n'est pas surnommée le Squelette chez ses anciennes victime pour rien, il n'est qu'une carcasse restée trop longuement au soleil, à chacun de ses mouvements, tout son corps souffre le martyre, comme si son destin était semblable a celui de Prométhée, voué à n'être qu'un corps enchainé le long d'une montagne, avec pour seul compagnie, de maudits oiseaux venant le dévorer, tout les jours... Il a mal, il souffre, mais son visage reste impassible, masque qui ne fond pas, masque qui restera a jamais figé, comme une statue de marbre, à jamais peinte sur son visage, cette expression neutre, comme si rien ne pouvais l'atteindre... Mais si seulement cela était-vrais, il pourrait enfin guérir, de cette maladie, appelée émotion.

Le vent balaye ses long cheveux d'ébène. L'astre solaire le regarde, le jauge, essaye de réchauffer sa peau et son cœur, mais il demeure impassible, froid, pierre à la place de chair.
Un homme se présente à lui, il a un certaine classe, un charme tiré de la noblesse d'où il provient et qui dégoute quelque peu notre jeune homme.. C'est que les riches, il le ne les supporte plus tellement depuis longtemps... Eux et leurs attitude suffisante. D'une sorte de pied de nez, il s'inclina. Grâce et légèreté, subtilité et ironie.

« Hybris, Enchanté. »

ses paupières voilèrent un instant le reflet bercé de neutralité de son son regard, tandis que le dénommé Hybris manifestait une courbette quelque peu ironique vis à vis de sa personne. Cependant Wonsul était bien loin d'en prendre ombrage car bons nombres de gens se méprenaient en se focalisant sur des préjugés souvent bien regrettables. En Effet notre shinigami était certes né au sein d'un clan de basse noblesse, il n'en était pas moins réaliste et non imbus de lui même.

"Les arrogants édifient des murs de châteaux derrière lesquels ils cachent leurs doutes et leurs craintes."

Vieux dicton que celui ci... Il lui venait de son propre père. Non il n'était point de ceux là. Cette arrogance qui pouvait par sa simple emprise vous réduire au silence les plus profonds et vous mener à votre perte. Car l'arrogance menait à une confiance en soit bien trompeuse....et la concentration notamment lors d'un combat, s'en trouvait affaiblit. Lorsque ces deux orbes clair réapparurent sur son visage si simple et emplit d'une douceur tranquille, le noble se surprit à se rappeler une chanson qu'il avait apprise lorsqu'il était encore sous l'enseignement des anciens de sa famille, dans un vieil ouvrage à la reliure dévorée par le temps.

Ô, je me souviens des jours anciens, des étés,
Et le doux nectar revient sur mes lèvres usées,
Avec son goût oublié, retrouvé...
Les sourires, les baisers, le plaisir,
L'espoir, l'innocence et le désir.

Mais je ne vois plus que des voiles et des pleurs,
Des choses obscures noyées dans les profondeurs,
La souffrance, le labeur et la désespérance.
Sois sage, mon ami, porte ton regard ailleurs,
Quitte la nuit, va vers la lumière et danse.

Sa voix mourut en son esprit, alors qu'il observait encoer cet homme qui lui faisait face. Pourquoi ressentir un tel sentiment en cet instant, que celui de la compassion. Compassion? oui en quelque sorte car il lui parut certain, qu'Hybris était un être qui ne connaissait pas la paix. Nulle émotion ne vint dépeindre son visage juvénile et impassible, et pourtant ses lèvres s'animèrent lentement, ne laissant filtrer que cette voix monocorde mais sans froideur, tandis q'uil inclinait une fois de plus la tête par simple politesse.

- Enchanté de même Hybris, je me nomme Wonsul D'Ongil. Subakh ul Kuhar?

Notre troisième siège se ravisa rapidement, alors qu'il secoua partiellement son visage en signe de négation envers son interlocuteur :

- n'en prends pas ombrage, je crains m'être égaré en mon propre langage. Je voulais dire : Comment allais tu?

En effet, alors Wonsul avait tout bonnement omit qu'ici peut de gens pouvaient comprendre son dialecte qu'il avait apprit en ses livres durant ses années d'études, sans parler de Ghanima qui s'évertuait à lui parler sans cesse cette langue qui provenait du désert.... Donc il n'était pas aussi étonnant de l'entendre parfois comme il le promulguait..de se perdre en ses propres narrations. Aucune gène ne survint en ses traits, ne laissant transparaitre que ce calme si simple et tranquille, tout comme le vent qui traçait ses sillons sans cesse retravaillés sur les dunes du Sareer. Sa poitrine se soulevait lentement sous sa lente respiration, tandis que ses muscles avaient su se délaisser de leurs lassitude....cette dernière trace de sommeil qui pouvait agacer parfois. Le noble troisième siège, n'avait pas vouvoyez et cela n'était pas non plus un manque de respect, mais plutôt une forme de rapprochement, car son statut avait plus tendance à éloigner qu'à rapprocher. Pourtant...jamais il ne recherchait une réelle compagnie. Mais ici, il n'avait pas pour devoir d'être esseulé, bien au contraire, s'il commettait l'erreur de ne point montrer sa curiosité en toute chose, alors tôt ou tard cela lui serait bien néfaste. En effet, mieux valait apprendre des autres et les respecter, car lors d'un combat, le combattant qui est à vos côtés pourrait être un de vos plus précieux alliés.

(Double poste pour annoncer l'abandon de ce sujet malheureusement)

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