Coma Red

[Note: Ceci est un RP MP venant de Bleach RPG. Il met en scène N'noitra Jirga - que je joue - et sa toute nouvelle fraccion, Yorel Ruelliem]

Le réveil ce jour-là était difficile. La Quinta Espada écarta les nombreux coussins et les draps de son immense lit, et rampa jusqu’à en atteindre l’extrémité. Un lit rond d’environ 3m50 de diamètre, c’était classe, mais pas forcément pratique. Au-dessus du lit, des tentures, comme pour masquer ce qui s’y trouvait en son sein, et des chaînes pendues au plafond, comme pour s’y accrocher. Ou y accrocher quelqu’un. Bref, N’noitra passa outre ces tentures d’un blanc inégal, jusqu’à se retrouver sur le sol, mais sur ses pieds. Du haut de ses deux mètres et des, il trouvait que le monde était une belle salope pour le forcer à se lever comme ça.

Mais, heureusement ce jour – ou malheureusement selon le point de vue – rien ne se passait. Aucune réunion, rien de prévu. N’noitra allait pouvoir continuer à s’enraciner comme il l’aimait tant – ou pas – et à chasser l’arrancarette vierge dans les murs du palais d’Aizen. Ce genre de gibier se faisait rare, mais N’noitra n’était pas non plus spécialement exigeant : il pouvait très bien se taper les restes d’Aizen-sama, ou même du réchauffé. Et au pire, quand il n’avait strictement rien à se mettre sous la dent – ou autre chose – il lui restait Tesla. Ou son autre fraccion, arrivée depuis peu, Yorel.

Ce dernier devait encore dormir dans une des chambres attenantes. Les passions et les hobby de N’noitra se lisaient aisément sur les murs de ses appartements : un lit énorme, des canapés généreux, une sensation de confort moelleux et doux, des moquettes et tapis épais, une salle de bains spacieuse et une cuisine ridiculement petite. Ouais, même si son occupation préférée restait la baston, le sexe était également un bon défouloir. Une drogue bien moins efficace que l’adrénaline lâchée en plein combat, mais quand même non négligeable. Cette débauche, couplée au désespoir de la Quinta Espada, devenue son allégorie, donnaient un aspect tout à fait original au lieu : on pouvait y découvrir dans chaque armoire et tiroir, des objets à usage clairement sexuel, et d’autres qu’on imaginait facilement détournables de leur usage premier. Le sexe, c’était ce qu’il restait à N’noitra en temps de paix. Aizen tolérait ça parce qu’après tout, valait mieux ça qu’un fou se promenant et attaquant tout le monde autour de lui. Et d’ailleurs, Aizen se foutait éperdument de la vie sexuelle de ses Espada !

Parfois, Szayel-Aporro, le seul autre Espada un peu proche de N’noitra, participait aux soirées qu’il organisait. Parfois, pas tout le temps. Et franchement, depuis que Yorel était là, Szayel évitait les lieux. Tesla… était quant à lui soulagé. Ce qu’il faisait de ses journées était un mystère, et n’intéressait pas N’noitra de toute façon.

« Yoreeeeel !!! T’es où sale con !? »

Façon n’noitresque de dire ‘bonjour’. L’Espada balaya la pièce des yeux, attendant de voir sa chose débouler de telle ou telle pièce. Il n’avait qu’une envie, en fait, c’était recommencer ce qu’ils avaient fait hier, recommencer mais en pire, en bien pire. Ca n’avait pas été assez intense, assez violent, assez sanglant. N’noitra, c’était le désespoir, la fuite en avant, la surenchère jusqu’à l’overdose. C’était toujours faire plus pour oublier mieux, jusqu’à oublier de façon définitive. Parce qu’après un shoot, que ce soit de combat ou de cul, on retombe, on réfléchit, on pense, on déprime et on pense qu’à un truc : oublier. Oublier tout ça. Et on recommence, jusqu’au coma.

Et là qu’il n’avait rien à faire de sa journée, il savait sur qui il allait passer ses nerfs. Il savait avec qui il allait se noyer, et il allait pouvoir oublier. Si seulement ce foutu Yorel sortait de sa cachette ! N’noitra n’avait pas de préférence sexuelle, si c’est ce que vous vous demandez. Les nanas, c’est bon qu’à se soumettre à lui, c’est des objets trop facilement brisables. Au moins, il savait que Yorel résisterait pendant un paquet de temps avant de se casser définitivement. Alors, c’était lui qu’il attendait, debout, nu, près d’un lit qui ne faisait que réclamer à nouveau sa présence.

Yorel dormait bien sagement dans sa chambre, il y avait passé sa soirée avec une demoiselle Arracar, un reste d'Aizen qu'il avait pu attraper avant que son Espada vienne la casser. Il essayait de garder ses jouets en état lui et il ouvrit doucement les yeux sur un nouveau jour, il ne voulait pas du tout se lever et il remarqua que sa petite victime s'était échappée. Il eut un petit soupir et se leva doucement, s'étirant à montrant à ce nouveau jour son petit postérieur de Fraccion. Il repensait à son nouveau "job" et il se disait qu'il avait dû faire pas mal d'erreur, la preuve, l'Octava n'osait plus venir et s'était un peu à cause de lui, il ne savait plus pourquoi précisément mais il se rappelait que cet Espada lui avait donné de l'alcool ou une drogue et il avait peut-être sous-estimer la force brute du Fraccion, peut-être que l'Espada aux cheveux roses se baladait maintenant en chaise roulante dans ses quartiers. Qu'est-ce que vous voulez, quand il est dans un état second, c'est comme pendant un combat, il ne se contrôle plus et il devient comme celui qu'il considérait comme son "maitre" : il cassait facilement ses jouets et surement que si l'Octava n'était pas un Espada, il aurait été casser tout simplement. Il eut un petit sourire en pensant à cet Espada et gigota dans tout les sens en se disant qu'il le battait sur le plan de la force physique alors ses théories sur les faiblesses sur ce bigleux était bel et bien vérifié, même si il aurait voulu le vérifier d'une façon autre que celle-là. Il repensait par après à l'autre Fraccion de N'noitra, Tesla, il ne savait pas où il était passé et cette fois, il était sur qu'il n'y était pour rien. Il passa un doigt sur sa lèvre inférieur, tentant de se souvenir si il avait pu le traumatiser ou le blesser pendant l'une des soirée de son Espada mais non, il n'y avait aucune trace de ça dans ses souvenirs et cela voulait dire qu'il y a de grande chance pour que Yorel ne soit pas coupable de ses escapades. Il y repensait, il devait faire le boulot de Tesla à sa place puisque le petit filou avait encore une fois filait et il soupira en y repensant, il n'avait pas beaucoup de chance avec cet allié-là, c'était un peu un traite sur ce coup.

Il pensait à son borgne de maitre et puis entendu sa douce voix, visiblement il le cherchait et il avait toujours cette façon de dire bonjour, mais Yorel l'appréciait comme ça, il avait choisi d'être son Fraccion et chaque jour, il se félicitait de ce choix mais quand il entendu l'Espada, il se rendu compte qu'il était encore dans sa chambre, il avait perdu quelque chose ou avait fait une connerie du genre qui demander l'aide de son Fraccion? Peu importe, il n'avait pas à discuter à cet ordre dissimulé discrètement dans la question matinale de N'noitra et il se tourna vers Locura qui était prêt de son lit. Il eut un petit sourire en voyant par les mouvements des dents de son arme qu'elle dormait encore - oui, le zanpakuto de Yorel est fort étrange mais les explications, c'est pas pour tout de suite -.

- J'arrive N'noitra-sama !


Il se dépêcha d'aller le rejoindre dans sa chambre et eut une vue qu'il avoua agréable, et en se rendant compte qu'il pensait ça de la vue, il eut un peu de rouge qui arriva pour lui colorer les joues et il détourna le regard, gêné de voire comme ça son supérieur nu devant lui. Il n'était pas spécialement attiré par les hommes mais N'noitra, c'était quelque chose de différent, c'était son Espada. Enfin... Il se comprenait.

Il redressa la tête, abordant un sourire et se calmant, même si il tremblait un peu suite à la vue, ce n'était pas de la peur... C'était autre chose. Le rougissement partit bien vite et le Fraccion se contentait de regarder au dessus de la ceinture de l'Espada, c'est à dire qu'il dû lever la tête parce que ce dernier était quand même vachement grand, il fallait l'avouer. Et si il regardait en dessous de la ceinture, il pouvait se dire que cette règle s'effectuait partout et ça le gênait que plus mais il arrivait à garder un minimum son calme.

- V-Vous m'avez appelé N'noitra-sama... ?


Il se gratta la joue, perdant son sourire et dirigeant son regard autre part pour se changer les idées. Il ne voulait pas que son maitre pense qu'il lui faisait de l'effet, il ne voulait pas avoir de problème avec lui. Ce n'était qu'un chien et un chien ne devait pas s'exciter en voyant quelqu'un d'une race autre que la sienne. Même si en vérité il était tout deux Arrancars, il se rabaissait car il ne voulait pas que N'noitra pense qu'il voudrait lui faire de l'ombre et de plus, ça l'aidait à rester calme dans des moments comme celui-la...

N’noitra semblait hors de lui, et ce dès le matin. Rien d’étonnant, il haïssait le simple fait de se lever, et maudissait le monde d’exister et de le forcer à se lever. A se lever pour quoi faire d’abord ? Rien. Que dalle. Ce monde était vide, et la seule chose à faire, mis à part s’agiter dans tous les sens en combattant et en espérant crever, c’était se saouler et baiser. Se saouler, depuis qu’Aizen avait restreint les vivres, c’était plutôt difficile. Par contre, pour baiser on avait besoin de rien. Du moins en théorie. N’noitra s’était quant à lui depuis longtemps équipé pour ce genre de sauteries… sans mauvais jeu de mots.

Bref, la seule chose que voulait pou l’instant la Quinta Espada, c’était sa Fraccion récemment intégrée, Yorel Ruelliem. Il appela donc ce dernier, sans mâcher ses mots – pourquoi le ferait-il ? – et il lui tardait déjà de le voir apparaître. Heureusement pour le petit chien qu’il était, Yorel apparut rapidement, et nu qui plus est. Bon point pour lui.

« Non j’ai appelé ta mère ! Abruti ! »

Il aimait être comme ça avec sa fraccion, façon lâche mais efficace d’asseoir sa domination sur un être qu’il considère – et qui se considère lui-même – comme inférieur. Lentement, l’Espada s’avança vers Yorel, se dressant fièrement devant lui, de toute sa hauteur. Autant dire que vu les proportions, il devenait difficile pour la pauvre Fraccion de regarder N’noitra dans les yeux. Enfin dans l’œil. D’ailleurs ce dernier semblait porter son bandeau de borgne même pour dormir… Il n’aimait pas vraiment qu’on voie son trou, apparemment. Ni l’autre d’ailleurs.

Bref, N’noitra attrapa avec violence et brusquerie Yorel, tout ça pour le jeter à travers la pièce jusque dans le lit derrière lui, le faisant passer à travers les tentures, en déchirant à moitié une ou deux au passage. Normalement, Yorel ne devrait pas en pâtir trop, le lit était confortable, le matelas épais et moelleux, les coussins et les draps étant en nombre suffisant. D’ailleurs, ces derniers étaient faits d’une sorte de soie noire, un matériau qu’on aurait pensé trop raffiné et trop beau pour le confier à un personnage comme N’noitra. Mais il avait ses petits caprices, et il était facile d’imaginer qu’il avait pu ravir ça à un de ses compatriotes Arrancar, à grands coups de Santa Teresa dans la gueule. Cette dernière était d’ailleurs accrochée sur le mur, témoin muet de tout ce qu’il pouvait se passer dans la chambre de l’Espada.

Ce dernier ayant jeté sa Fraccion sur le lit, alla vite la rejoindre. Un lit, c’était pas fait pour être quitté trop longtemps. Cinq minutes c’était bien assez ! Rampant sur le matelas, froissant sous ses mouvements le doux tissu, il vint se poser pile au-dessus de Yorel, posant une main conquérante sur son torse nu, juste avant de prendre possession de ses lèvres avec une violence peu commune, presque comme s’il voulait lui aspirer la vie en l’embrassant. Yorel était sa chose, et si N’noitra voulait se le faire dès le matin, il n’avait d’autre choix que d’accepter. Et c’est exactement ce que la Quinta Espada voulait. Sa main se fit plus audacieuse, griffant plus qu’elle ne caressait la peau sous elle, venant s’emparer des parties intimes de Yorel qu’elle massa d’une façon aussi obscène et lente qu’excitante. Les lèvres de N’noitra quittèrent alors la bouche de sa Fraccion pour venir lui mordiller le cou, et le lobe d’oreille. Ainsi allongé au-dessus de lui, il se sentait tout-puissant, le dominant de toute sa prestance… Le pouvoir… C’est bien l’aphrodisiaque le plus fort au monde.

Déjà haletant, et l’œil mi-clos, N’noitra se serra contre Yorel, se frottant à lui de manière sensuelle, lui agrippant les hanches pour le sentir contre lui, à lui. Puis, soudainement, il se redressa, dominant de toute sa superbe Yorel, et s’avança à califourchon sur lui, jusqu’à ce que sa bouche soit exactement en face d’un objet bien connu à la saveur particulière.

« Suce ! »

Pas besoin de faire un dessin, l’ordre de N’noitra était tout à fait clair. Ce dernier s’accrocha alors à l’une des nombreuses chaînes descendant du plafond, s’y appuyant pour rester bien droit au-dessus de Yorel, qui, espérons-le, commençait un ouvrage où N’noitra savait qu’il était passé maître Ou pas.

Il était vachement vulgaire ce matin, c'était comme tout les matins et pour dire vrai, si il n'était pas comme ça, ronchon dès le matin, ce ne serait pas lui et Yorel ne l'apprécierait surement pas autant. Il ne savait pas pourquoi il appréciait ce genre de chose, c'était complètement contre ses principes. Il aimait bien quand il lui parlait comme ça, même si il voulait se montrer fier, devant lui, il était prêt à se rabaisser parce qu'il était inférieur, c'était vrai et au fond, c'était comme ça qu'il voulait que ça soit, il ne voulait pas être le dominateur dans cette histoire. N'noitra en avait plus l'allure que lui et il en avait la force, l'envie. Yorel ressemblait juste à une frêle jeune fille, cachant un peu ses parties intimes car il s'imaginait des choses qui lui faisait de l'effet et il ne voulait pas que son supérieur le voit, même si les chiens ne devaient pas avoir honte, il ne pouvait pas s'en empêcher. Il cacha donc une partie de son corps qui était déjà un peu plus ferme, il se mordait la lèvre inférieur en l'entendant lui parler ainsi. On aurait pu croire qu'il lui en voulait de l'avoir fait attendre, mais ce n'était pas le cas, c'était juste son excitation qu'il voulait dissimuler et il espérait quand se mordant ainsi la lèvre inférieur, ça partirait vite mais ça n'eut que l'effet contraire et il ne pouvait rien n'y faire.

Il se fit attraper par l'Espada, se faisant jeter comme si il n'était rien. Il avait eu un réflexe à ce moment là, parvenant à attraper le poignet de N'noitra quand il le prit mais ne le tenu pas assez fort et s'envola quand même à travers la pièce pour s'écraser contre un lit moelleux. Il s'allongea, se frottant une jambe contre l'autre et regardant l'Espada, se mordant encore la lèvre inférieur avec les rougeurs qu'il lui revenait au niveau des joues, ses mains cachant ses parties intimes une nouvelle fois.

N'noitra semblait bien impatient et il venu sur le lit rejoindre sa Fraccion qui le regarda avancer, n'osant plus faire de geste et retrouvant ses lèvres sur les siennes. Il était brutal mais il ne lui en voulait pas, il ne pouvait pas lui en vouloir. Il alla jusqu'à prendre le menton de son supérieur pour l'obliger d'ouvrir la bouche afin d'aller chercher sa langue avec la sienne pour pouvoir jouer avec la sienne, profitant d'un petit moment qu'on aurait pu qualifié de romantique, le seul moment de romantique qu'il aurait surement avec son supérieur dans son lit. Ce n'était qu'un objet, ce n'était pas quelqu'un que N'noitra appréciait, juste un objet et c'est ce qu'il voulait pour l'instant, être l'objet de son maitre pendant quelques heures.

L'Espada rompit le baiser, s'avançant pour lui présenter un objet qui faisait peur à la Fraccion, il ne savait pas du temps comme s'y prendre mais il allait faire un effort. Il avait vu bien assez de demoiselle à l'œuvre et il allait essayer de faire comme elle. D'un côté, il était dégouté de faire ce genre de chose à un homme, de l'autre, il était honoré que N'noitra vienne lui demander ce genre de chose. Il lui donna l'ordre, indiquant clairement ce qu'il voulait et il allait s'appliquer du mieux qu'il pouvait, prenant le membre de l'homme aux cheveux noirs et commençant à faire des va et viens, parcourant son bas ventre sur son bas ventre, descendant et puis remontant le long du membre de son supérieur avant de prendre le début de son membre en bouche et faire des va et viens plus rapide, faisant quelques va et viens avec la bouche. Il levait les yeux pour regarder son supérieur et voire si il faisait bien, quelques fois, il sortait pour respirer, accélérant les va et viens avec sa main et donnant de rapide coup de langue sur l'extrémité de l'objet que N'noitra lui avait présenté quelques instants plus tôt...

N’noitra au réveil, c’est jamais beau à voir. Ni à entendre d’ailleurs. Il avait immédiatement appelé Yorel, sa chose, son petit objet rien qu’à lui, pour lui faire subir dès le matin – bien que ce soit tout à fait relatif vu l’heure à laquelle N’noitra se levait – ses pulsions et ses désirs les plus violents et inavouables. C’est ainsi que le petit arrancar tout mimi fut violemment projeté sur le lit circulaire et ô combien original de la Quinta Espada, et se retrouva, avant même d’avoir pu y réfléchir, en-dessous de lui, dominé par un N’noitra dont les mèches de cheveux venaient lui taquiner le visage.

Un baiser, aussi violent que le reste de ce qu’il se passerait dans cette pièce, et N’noitra passait déjà aux choses sérieuses. Toujours à califourchon au-dessus de sa chère victime consentante – ou presque – il s’avança pour lui montrer tout le bien qu’il pensait de lui… Du moins pour l’instant. Il y avait encore pas mal de boulot à Yorel, histoire de mettre N’noitra bien ‘en forme’. Peu importe l’expérience passée de l’arrancar, il se devait de répondre aux attentes de son supérieur hiérarchique, et ce même si cela concernait ce genre de choses. Et d’après ce qu’il pouvait en dire, il n’était pas si mauvais. N’noitra le sentait hésitant, débutant, mais ce n’était pas trop grave : il savait être efficace. Et puis, poser son regard sur cette scène suffisait à émoustiller assez N’noitra pour rendre le dégré de maîtrise de Yorel négligeable.

Quelques minutes plus tard, oui, seulement quelques petites minutes, N’noitra pris les cheveux de Yorel dans sa main, les tirant avec plus ou moins de brusquerie, et l’écarta. Apparemment, l’arrancar avait tout à fait obéi aux ordres de son supérieur. En effet, la Quinta Espada arborait désormais un membre aussi fièrement dressé que lui, qui était à genoux sur le lit, un peu en retrait.

« Tesla ! »

A peine avait-il prononcé ce nom que Tesla en personne apparut, en filigrane derrière les tentures. Ce dernier n’allait pas participer – N’noitra le trouvait trop mou, que ce soit physiquement ou mentalement – mais apportait quelques accessoires. Tout d’abord, la laisse que la Quinta affectionnait tant, un petit couteau bien aiguisé et… un autre objet, plutôt incongru. Une arrancarette, toute jeune semblait-il, et ligotée comme un poulet qu’on s’apprête à vider. Mais elle, on allait pas la vider, non, juste la remplir.

« Aller casse-toi ! »

Façon nnoitresque de dire ‘merci, tu peux disposer’. Tesla était habitué, alors il ne dit rien et s’éclipsa, laissant son maître avec sa chose et son déjeuner. Oui, car N’noitra avait gardé comme habitude de bouffer du hollow – ou de l’arrancar, en l’occurrence – et là il avait les crocs. Il allongea l’arrancarette à côté de Yorel, peu impressionné par le fait qu’elle se débatte : elle était liée trop étroitement pour qu’elle puisse s’échapper de toute façon. Et elle aurait été directement maîtrisée par la Quinta. N’noitra n’avait pas le 5e rang pour rien non plus ! Ce dernier regarda Yorel, lui montrant son repas de son œil :

« Tu manges avec moi… je suppose ? »

Ce genre d’honneur qui n’en était pas un était un des nombreux passe-temps de N’noitra. Il s’amusait de la réaction de Yorel ou Tesla, quand il leur proposait ce genre de trucs. Néanmoins, dans cette situation, il valait mieux ne pas refuser. Evidemment, l’arrancarette n’était pas sourde, et paniqua en entendant ça. Faisant trop de bruit à son goût, N’noitra la frappa soudainement, et lui arracha son masque avec une facilité déconcertante, la faisant hurler de plus belle. C’était pas forcément mieux qu’avant, mais maintenant elle avait une raison de crier. Et puis c’était marrant.

N’noitra n’attendit pas plus longtemps. Il déchira les vêtements de la fille, aidé par son couteau, et peu importe s’il la blessait, elle était là pour ça de toute façon. N’y tenant plus, il s’enfonça en elle, sans pourtant lui porter un seul regard. Bien sûr, elle hurlait, mais on commençait à être habitué. Non, ce que regardait N’noitra de son œil mi-clos, à la lueur brûlante du plaisir, c’était Yorel.

Tesla était devenu un professionnel du rabattage. L’arrancarette n’était pas vierge, mais au moins le service de préparation était efficace : elle avait été ligotée avec les mains dans le dos, et les genoux repliés contre sa poitrine, ce qui laissait tout le champ libre à l’arrière. D’un geste de la tête, N’noitra désigna la fille à Yorel, et lui lança :

« Vas-y fais toi plaisir, y’a encore une place pour toi. »

Bah oui ! C’était l’avantage des nanas ça, on pouvait s’y ranger à plusieurs dedans. Par contre, N’noitra en avait sûrement un peu marre des mecs, alors il l’avait prise par devant. Libre à Yorel de venir le rejoindre ou pas… Mais déjà la fille saignait, du visage à cause de son masque désormais gisant un peu plus loin sur le lit, et à cause de la violence inouïe des assauts de N’noitra. Et ce n’était pas fini. Elle était là avant tout pour être bouffée : ce serait un carnage…

Yorel ne savait plus vraiment ce qu'il faisait, il se contentait de s'amuser avec sa langue sur le membre de l'Espada pour le mettre en forme comme il semblait le désirer tellement. Il essayait dès fois de tout prendre en bouche mais c'était une épreuve difficile et ses mains s'occupaient à exciter le reste de l'intimité de N'noitra qui semblait le trouver efficace vu que son membre devenait de plus en plus dure. Il prenait quelques fois le prépuce de l'Espada entre ses lèvres pour tirer un peu dessus, n'ayant pas vraiment peur de lui faire mal mais faisant quand même attention à ne pas trop exagérer sur la chose. En tout cas, Yorel aimait bien quand on lui faisait ça alors il avait comme ça dans sa tête un menu des choses qu'il aimait bien et qu'il imposait souvent à ses partenaires mais là, c'était lui le dominé et ça le changeait vraiment. Il continuait à utiliser son espace buccal pour satisfaire l'Espada et au bout de quelques minutes, il lui tira les cheveux pour qu'il arrête et Yorel partit de force, arrivant à conserver sa tête malgré la brusquerie de N'noitra.

Il entendu ensuite N'noitra appelé son autre Fraccion. Il ne savait pas vraiment ce qui se passa à ce moment là, il se sentait vide comme si son Espada avait marre de lui et qu'il allait voire si l'autre se débrouiller mieux. Il savait que ce n'était qu'un objet au regard du borgne mais il avait quand même cette sensation, il se redressa un peu et déposa un petit bisous sur le ventre de l'Espada, toujours supérieur à lui en hauteur, un petit geste pour dire qu'il ne voulait pas partir mais après, il regarda sur le côté et remarqua que Tesla n'avait fait qu'apporter des accessoires et il sentit la pression partir quand la Quinta ordonna poliment à Tesla de partir. Il y réfléchissait et avait l'impression d'avoir chopé une connerie que les humains appellent : Syndrome de Stockholm, éprouvant de l'affection pour son "agresseur".

Il voyait l'accessoire féminin bien attaché, il n'aimait pas trop ce genre de chose. Il aimait bien que ses victimes se débattent, dans ce genre de situation. Mais il fallait avouer que c'était un plat fort appétisant exposé comme ça, mais vu comment la Quinta s'adressa à lui, ce n'était pas vraiment dans le même sens d'apétissant que Yorel qui lâcha simplement : "Avec plaisir, N'noitra-sama.".

Il y avait un peu de surprise sur le visage de la Fraccion mais il tenta de cacher cette chose. Il se contenta de regarder son supérieur y allait, il n'entendait que ces cris et il ne savait pas pourquoi, il appréciait de plus en plus ça et puis, il vu le masque de la femelle volée pour aller prêt de sa jambe. Il le prit, hésita et puis passa doucement sa langue sur le sang qu'il y avait dessus, échangeant un regard désireux avec N'noitra qui s'occupait déjà de la demoiselle, lui ayant fait une plaie sur le ventre. Il y avait déjà du sang sur les draps mais la Fraccion n'y prêta pas beaucoup d'attention.

Il venu rapidement quand il lui indiqua qu'il y avait encore de la place. Il se mit en position de façon d'être confortablement mit quand même. N'noitra avait perdu l'habitude avec les devants, Yorel avec les derrières. La Fraccion rentra son membre rapidement, ne pouvant pas faire autrement sinon il allait directement sortir vu les mouvements de bassin qu'elle faisait à cause des assauts de l'Espada. Il s'accrocha à ses hanches, tenant ses liens comme pour un rodéo et essayant de synchroniser ses coups avec le borgne. Il finit par mordre dans l'épaule de la demoiselle, laissant une plaie saignante. Il léchait ce sang qui coulait sur le dos auquel il était face et continuait les va et viens en tirant sur les cheveux de la fille avec une main qu'il avait libéré.

L’heure du carnage avait sonné. N’noitra avait récupéré une proie rabattue par son cher et tendre Tesla, et s’apprêtait à la déguster en charmante compagnie. Après avoir rapidement et non sans dommages effeuillé l’arrancarette, la Quinta Espada n’attendit pas pour la prendre violemment, peu soucieux de savoir si elle avait mal. De toute façon, elle souffrirait, c’était clair, puisqu’elle était le petit-déjeuner de N’noitra et de sa chose, nommée Yorel. Ce dernier rejoignit son maître, et ne tarda pas à se prendre au jeu, mordant en premier la pauvre victime, dont les cris emplissaient la pièce. Un peu agacé par ce bruit d’ailleurs, N’noitra lui fourra un bout du drap dans la bouche, le maintenant fermement d’une main autoritaire. On l’entendait déjà moins là, c’était cool. Puis, il se décida enfin à l’attaquer pour de bon.

N’noitra se pencha sur elle, s’accrochant aux liens, tout comme Yorel, et croqua un bon morceau dans son flanc. L’appétit vient en mangeant, et cet adage est vrai, car plus les minutes s’écoulaient et plus l’Espada se faisait vorace avec ses dents, et intense avec sa queue. Voyons les choses du bon côté : à la vitesse où il allait, le glouton, le calvaire de la fille ne durerait pas trois heures. Clairement. A vrai dire, elle mourut si vite que N’noitra n’eut même pas le temps de la remplir comme il faut. Il n’était pas nécrophile non plus. Une fois qu’elle eut totalement cessé de bouger, il lui retira le drap, tout comme il se retirait, et regarda Yorel :

« J’ai plus faim, j’vais me doucher. T’as qu’à venir. »

Evidemment, N’noitra n’oublia pas un détail de la scène précédente : la laisse. En vérité, il s’agissait d’un collier de cuir attaché à une chaîne, qui était amovible. Il prit le temps – parce que ça l’amusait en fait – de passer le collier autour du cou de Yorel, avant de sortir de l’immense lit pout aller dans la non moins immense salle de bains. Le cadavre de l’arrancarette resterait encore un peu sur le lit. Elle n’allait pas s’échapper hein ! Ahahaha !

Après avoir mangé le matin, c’était normal d’aller se doucher. N’noitra entra dans la cabine aux dimensions respectables – environ deux mètres sur deux – et enclencha l’eau. Un banc avait été aménagé dans la pierre de la douche pour pouvoir s’asseoir, mais pour l’instant, N’noitra préférait rester debout. Et vu la taille de l’Espada, évidemment, l’eau descendait directement d’un pommeau situé à un bon deux mètres cinquante ou soixante de haut… De quoi venir frapper avec force la peau dure de l’Espada, qui avait encore le barreau d’ailleurs. Bah, la fille était morte trop vite je vous dis !

Bref, il profita d’être encore seul sous la douche pour se laver les cheveux, et le haut du corps. Le reste serait plus intéressant à laver une fois que Yorel l’aurait rejoint. Oui, en ce moment, il ne savait pas trop pourquoi, N’noitra voulait faire plein de trucs avec Yorel. C’était sa chose à lui, son truc, son nounours, son passe-temps, son doudou. Il s’en servirait sûrement jusqu’à le casser, même si on pouvait dire, au vu de ce qu’il faisait subir à ses autres jouets, qu’il prenait soin de Yorel. Il n’était même pas encore blessé ! Ô miracle !

Une fois ses cheveux lavés, N’noitra décida de se poser sur le banc, assis avec la tête penchée en arrière, appuyé contre le mur. Et lentement, ses mains glissèrent vers le bas, empoignant son membre, et commençant à le caresser doucement. Ce n’était pas vraiment pour se finir que N’noitra faisait ça, mais plutôt pour éviter que les efforts de Yorel ne finissent comme un soufflé raté. Il attendait simplement que sa chose vienne le rejoindre pour continuer là où ils s’étaient arrêtés : pas de sa faute s’il avait eu faim…

Il se retrouvait avec un cadavre sur le bras, l'Esapada était parti et il avait tellement joué avec la demoiselle qui ses liens s'étaient brisés. Ils n'étaient plus que deux dans le lit, un seul si on ne compte que ceux encore en vie. Yorel avait la demoiselle dans les bras, elle s'était fait manger de tout les côtés et son sang se rependait sur la Fraccion qui ne semblait pas être traumatisé. Il la regarda, elle avait ses yeux ouverts et semblait être un peu plus paisible. Il ne savait pas ce qui le dérangeait le plus, c'était ce petit sourire vainqueur, celui d'une demoiselle ne souffrant plus ou bien le fait qu'elle ne hurlait plus. C'était une scène assez gore et surement que voire le manque de réaction de la part de Yorel pouvait faire peur mais c'était un Fraccion, un Arrancar, en plus, il n'était pas du genre à pleurer la mort d'un inconnu. Il la laissa glisser le long de son corps avant que sa carcasse ne s'écrase sur le matelas. Il regarda son corps, il y avait beaucoup de sang et il avait l'air choqué, il ne savait pas pourquoi, cette vue, il ne l'aimait pas. Il regarda la demoiselle, plongeant sa main dans une plaie pour arracher un morceau important de chair. Il laissa le morceau sur le côté, ce n'était pas pour lui.

* Ça fera plaisir à Locura. *


Il se redressa, laissant la défunte sur le lit et toucha sa laisse qu'il avait autour du cou en abordant un petit sourire. Il repensa au mot de l'Espada, il ne lui avait pas vraiment ordonné de venir, du moins, il n'avait pas comprit ça comme ça, sinon il aurait été plus agressif. Il allait quand même venir, il devait se prendre une petite douche quand même, il avait du sang partout sur son corps et même dans les cheveux.

Il alla dans la salle de bain, rentrant dans la cabine de la douche et voyant N'noitra assis sur le banc. Yorel le regardait avec un peu de tendresse dans le regard, sans rougir mais espérant qu'il ne pouvait pas lire dans ses yeux. L'eau frappait son hierro, enlevant le sang qu'il avait sur lui, il passa sa main dans ses cheveux pour enlever ce qu'il y avait dedans et regarda l'Espada qui semblait se maintenir en forme. Il le regarda, comme pour lui demander ce qu'il devait faire mais il décida de prendre un peu d'initiative, même si N'noitra avait un peu marre des mecs.

Il prit ses poignets et les éloigna du membre qu'il prit en main, tournant le dos au borgne et s'asseyant doucement sur lui, serrant les dents fortement car c'était la première fois qu'il avait quelque chose qui lui rentrait dans le derrière. Il parvenu au bout d'une dizaine de seconde à le rentrer complètement et laissa pousser un petit soupir de douleur, une larme coulant le long de sa joue mais ça ne se remarquait pas à cause de l'eau qui coulait par le pommeau. Il commença des va et viens assez lent, prenant toute la longueur du membre et puis, accéléra et fermant les yeux et laissa sortir des petits gémissements de douleur sortir d'entre ses lèvres~

Alors qu’il était là, dans sa douche, N’noitra n’avait aucun doute quant à Yorel : ce dernier viendrait, ce n’était pas possible autrement. Alors en attendant, il entretenait ce qu’il n’avait pu achever tout à l’heure, la fille n’ayant pas été assez endurante. C’est alors qu’il entra, trempé de sang. En le voyant, N’noitra ne put s’empêcher de le trouver désirable, surtout ainsi teinté de pourpre. Ses mains continuaient donc de s’activer, alors que Yorel se débarrassait des dernières traces laissées par l’arrancarette.

Ce qui surprit vraiment l’Espada, c’est quand Yorel s’avança vers lui, avec douceur. Il lui écarta les poignets de son membre, l’empêchant ainsi de continuer à se toucher. Et là où N’noitra penserait qu’il ferait comme tout à l’heure et utiliserait sa langue… Yorel vint directement s’empaler sur lui. Avec un peu de brutalité, atténuée par N’noitra. Oui oui vous avez bien lu. N’noitra, une fois la surprise passée, reprit le contrôle de ses mains pour les poser sur les hanches de Yorel, et l’empêcher de venir trop rapidement et trop brusquement se caler sur lui.

« T’es encore meilleur que ce que je pensais… »

Heureusement que N’noitra en avait vu d’autre, sinon il aurait été capable de jouir simplement en se sentant entrer en Yorel, désormais plus lentement et avec plus de douceur. L’Espada fut donc en mesure de se contrôler et de se retenir, posant une main sur le torse de Yorel comme pour l’inviter à se serrer contre lui. Ainsi positionné, N’noitra put lui dévorer le cou à loisir… au sens figuré cette fois !!! Non, non, il n’allait pas manger son cher esclave comme un vulgaire gibier de bas étage. C’était un charmant animal de compagnie, quelque chose qui peu à peu, devenait précieux aux yeux de N’noitra. Quelque chose qui lui faisait oublier le désespoir dans lequel il se noyait depuis trop longtemps déjà.

Mais ne vous méprenez pas, il ne s’agissait pas d’amour. C’était quelque chose de plus primitif et bestial, quelque chose de profondément plus hollow. Et en parlant de profondeur, N’noitra était désormais totalement entré en Yorel, qui semblait s’efforcer de ne pas montrer sa douleur. Ca c’est un vrai mec ! L’Espada continuait donc à lui déposer des baisers dans le cou, tout en lui caressant le torse, le ventre, et le membre. Il reste quelques secondes comme ça, sans bouger, pour que Yorel s’habitue à sa présence. Ce n’était pas vraiment ce qu’on conseillait aux jeunes vierges que de se pointer et de s’empaler directement et sans préparation sur ce genre d’objets durs, et N’noitra le savait. Ca le ferait chier que, blessé, Yorel ne puisse être utilisable pendant quelques jours… Alors il en prenait soin, oui.

Une fois ce temps d’adaptation nécessaire passé, N’noitra lâcha le membre de Yorel pour mieux le prendre pas les hanches. Il commença alors à le faire bouger sur lui, d’abord lentement, appréciant et savourant les sensations exquises que lui procurait cette position. Puis il devient plus rapide, bougeant les hanches pour amplifier ses mouvements, se sentant lentement partir :

« T’aimes ça, hein ? »

Lança-t-il d’un ton narquois à Yorel, alors qu’en réalité, la question se posait plus à lui-même qu’à l’arrancar devenu depuis peu sa Fraccion. Ouais, lui aussi il aimait ça, et il en voulait plus. Les minutes passaient, voyant la scène devenir de plus en plus passionnée et quelque part, violente aussi. Mais cette position frustrait un peu N’noitra. L’avantage d’être assis était qu’on se fatiguait moins vite, mais l’Espada voulait récupérer les rennes de la joute sexuelle. Il souleva donc Yorel et le remit debout. Il se releva ensuite, et le plaqua contre un mur en l’embrassant, écartant ses jambes pour se frayer un passage. Il posa même un des pieds de Yorel sur le banc, rendant sa position sûrement un peu plus confortable. Et sous la chaleur de l’eau, il se fondit de nouveau en lui, le prenant avec une douce fermeté et une tendre violence. Ses mouvements se firent plus rapidement violents, étant devenus plus amples avec cette nouvelle position. Et ainsi, N’noitra pouvait embrasser à loisir sa chose, jouant de sa langue démesurée avec celle de Yorel.

Yorel avait remarqué ce désir dans les yeux de l'Espada, il aimait donc tellement le sang, il allait s'en souvenir pour une prochaine fois, pour pouvoir revoir encore ce regard de la part du borgne, quitte à se mutiler lui-même pour étaler son propre sang sur son corps, si ça excitait N'noitra-sama, il était prêt à le faire et après tout, il n'allait pas en souffrir, du moins, en apparence, c'était un Arrancar, un guerrier, pas une tapette. Il avait cette ressemblance avec l'Espada, il n'était pas du genre guerrier avant de le connaitre, l'Espada l'avait changé, peut-être en mieux, peut-être en pire, mais Yorel était plus heureux maintenant, même si il se faisait traité comme un objet, il y avait N'noitra et c'était tout ce qui comptait, il comprenait pourquoi Tesla aimait tant son Espada, pourquoi malgré les insultes, il continuait à être son Fraccion. Mais en comprenant comme ça, il eut comme une jalousie qui naquit dans l'âme de Yorel, il voulait vaincre Tesla, être le préféré de la Quinta. Cela lui donnait des forces si il était fatigué, une chose à laquelle il penserait avant de s'en dormir avec un sourire. Il savait aussi que N'noitra aimait les gens fort, en partant de ce point de vue, Yorel allait s'entrainer au point de vaincre l'autre Fraccion, et si ce n'était pas assez pour que l'Espada l'aime, il ira jusqu'à surpasser ce borgne sur lequel il était assis à l'instant.

Il l'entendait dire qu'il était encore meilleur que dans son imaginaire, ce fut une petite victoire qui motiva Yorel à aller plus vite mais l'Espada lui maintenait les hanches, allant doucement et l'empêchant de se donner à fond. Il le sentait tendre avec lui, il était heureux de voire qu'il voulait prendre soit de lui, mais il comprit vite la raison et cela lui laissa un gout d'amertume, mais il comprenait alors il n'allait rien dire, surtout qu'il n'allait pas faire de remarque sur les manières de ce borgne, il se débrouillait très bien tout de même mais il avait l'impression d'être le seul à profiter...

Il sentait ses baisers dans son cou, ça lui faisait de l'effet et l'exciter d'avantage, il haletait de plus en plus sans comprendre pourquoi son corps semblait aimer ce qui était en train de lui arriver, était-ce parce que ça lui faisait mal, serait-il masochiste? N'noitra accéléra, lui demandant si il aimait ça; Yorel prit les cheveux noirs de l'Espada pour tirer sa tête vers la sienne et l'embrasser fougueusement, pour lui dire tout ce qui pensait de lui à l'instant. Les actes parlent mieux que les paroles, il espérait que ça soit vrai. Mais juste pour être sur que ce dernier comprenne bien, il essaya d'articuler malgré la douleur.

- O-Oui !



Il eut un changement de position et Yorel s'appuya sur le banc avec son pied pour que l'Espada n'aille pas trop loin, mettant ses bras autour du cou de la Quinta pour la même raison mais aussi pour mieux profiter des baisers. Il eut quelques minutes qui passèrent avant que Yorel ne se rende compte qu'il se retenait toujours, même si il semblait plus violent. Il sentait une espèce de pitié, il avait l'impression d'être sous-estimé, il avait l'habitude... Mais ici, c'était N'noitra qui le prenait -de pitié- et il ne trouva pas ça gentil ou même romantique comme il le faisait avant, il avait juste l'impression de le freiner. C'était lui la Fraccion, c'était le borgne l'Espada.

Il se serra contre son partenaire, donnant un puissant coup de rein pour le faire rentrer au plus profond de son être et recommença à plusieurs reprises, essayant de tenir la cadence qu'il venait de se fixer. Il jouait avec la langue de son Espada pour oublier la douleur mais il allait devoir récupérer la sienne pour pouvoir lui murmurer quelques choses, avec une voix étouffée à cause d'un mélange de plaisir et de douleur, avec de la tendresse par dessus, Yorel demanda avec un air dès lui gêné, prenant une teinte rouge et fermant les yeux parce qu'il ne voulait pas vouloir de dégout sur le visage de N'noitra :

- Arrêtez avec votre stupide pitié, j'suis pas aussi faible que ça! Allez y à fond, brisez-moi si il le faut mais y allez à fond!



Après ça, il alla enfuir sa tête dans le cou de l'Espada pour qu'il ne puisse le voire. Il avait honte de demander ça, il ne savait pas si il avait formulé correctement, il avait voulu faire en sorte de ne pas ressembler à une chienne en chaleur mais c'était un peu prêt ce qu'il était devenu dans les bras de cette grande tige qui n'était que l'Espada qu'il affectionnait tant...

Cette douche restera dans les annales, et sans mauvais jeu de mots. N’noitra ne s’était jamais aussi bien qu’alors qu’il prenait Yorel. Ou plutôt, qu’il venait se faire prendre sur lui. Cette position était facile pour l’Espada, mais également frustrante, c’est pourquoi il préféra rapidement en changer pour quelque chose de plus… dynamique. Cela dit, il restait tout à fait correct envers son Fraccion, ce qu’il ne sembla pas vraiment apprécier.

N’noitra fut surpris, et c’est un euphémisme. Oui, il aimait ça, il aimait le prendre, même sans violence, mais il ne s’était pas réellement rendu compte qu’il agissait par pitié pour Yorel. Il ne voulait pas le casser trop vite, son magnifique jouet, n’était-ce pas une raison tout à fait honorable de rester relativement calme ? Pour Yorel, non. Ce dernier semblait gêné et avait peur des représailles, alors qu’il exprimait un souhait tout à fait légitime à son Espada. Ce dernier se contenta de rester figé un instant, laissant le temps à sa chose de venir se blottir contre lui, avant de finalement se retirer de lui entièrement.

La Quinta Espada fit un pas en arrière, et contempla quelques secondes l’objet actuel de son désir. Il n’était pas mal, comme ça, offert et gêné, peut-être même un peu honteux mais toujours fier. N’noitra sourit de façon malsaine, comme il en avait la triste habitude, et arracha son bandeau qu’il avait omis de retirer.

« T’es sûr de ça petit !? Viens pas te plaindre après, j’te préviens… »

Et alors, sans plus aucun ménagement, N’noitra empoigna Yorel par l’épaule, et le retourna, face contre le mur. Si on veut bourriner, rien de tel que de prendre par derrière, et c’est bien que ce que N’noitra ferait. Sans attendre et sans être tendre, il s’enfonça de nouveau en lui, d’un coup rapide et sec, s’accrochant à ses hanches pour augmenter la vitesse. Et cette fois, pas de temps d’adaptation : il y alla franchement et directement, multipliant les assauts violents et rapides, cherchant toujours à aller au plus profond des choses.

Quelques secondes de ce traitement suffirent à Yorel pour commencer à saigner, n’ayant pas l’habitude de ce genre de choses, après tout. N’noitra ne s’en rendit pas compte, et de toute façon, s’en fichait royalement désormais. Il continuait simplement à bourriner sa chose, lui enfonçant ses ongles dans la chair tendre de ses hanches quasiment jusqu’au sang.

« C’est ça que t’aimes alors !? Hein !? T’en veux encore… Chienne ! »

Les mots de N’noitra devenaient de plus en plus crus, aussi durs que sa queue et que ses coups de butoir. Ses mains remontèrent le long du dos de Yorel, venant agripper le collier que l’Espada lui avait mis autour du cou il y a quelques minutes. Et lentement, il s’amusa à le serrer, étranglant ainsi sa victime, qu’il plaquait de plus en plus fort contre la paroi de la douche.

Yorel avait voulu que ce soit sale et sans pitié : ça l’était. Et pire encore : s’il avait voulu tester la résistance de N’noitra, il aurait une sacrée surprise. L’Espada n’était pas encore tout à fait blasée pour ne pas ressentir assez de plaisir pour jouir. N’noitra se libéra rapidement, sans se retirer, mais ne débanda pas, pas plus qu’il n’arrêta son labeur. Non, il continuait, serrant et desserrant le cou de Yorel – il n’allait pas le tuer non plus, sinon c’était pas drôle – se serrant contre lui comme pour affirmer sa présence et sa domination.

La Fraccion avait réussi un exploit. N’noitra ne savait plus vraiment où il était ni qui il était. Il se laissait aller totalement, frappant parfois les cuisses de Yorel, ou venant lui mordiller l’épaule. A ce stade, l’Espada ne savait même plus comment il s’appelait. Il n’était concentré que sur une chose : ce qu’il faisait actuellement. D’ailleurs, il s’amusait de temps en temps à caresser Yorel, se demandant combien de temps il tiendrait avant de se laisser aller à la jouissance, lui aussi.

Il s'était reculé suite à la demande et la Fraccion reposa enfin ses pieds à terre, haletant et s'appuyant le dos au mur, il baissa la tête, ne voulant pas croisé son regard, lui montrant ainsi qu'il était inférieur, il aimait bien cette infériorité par rapport à N'noitra. Lui qui était d'habitude un mâle dominant, à courir après les femelles, celui qu'on pourrait considérer comme un pervers, il avait l'impression d'avoir trouvé son idéal masculin, le seul homme qu'il allait autoriser à toucher son corps. Et mon dieu, quel homme, le bourrin de l'Espada, Yorel avait vraiment choisi la chose pour la première fois, il n'avait pas peur, du moins, plus maintenant. Il pouvait voire à travers une mèche l'air surprit de l'Espada, il était fier de lui avoir fait de l'effet, il ne savait pas si il lui avait fait peur, il était considéré comme un monstre par certains, il avait espéré que la Quinta soit différent, il sentit un pincement au cœur, baissant d'avantage la tête et se demandait si il devait partir ou pas, il attendait juste un ordre, une insulte, n'importe quoi mais il voulait avoir une réaction.

La réaction ne tarda pas à arriver et il releva la tête, cachant du mieux qu'il pouvait sa surprise et il fit un petit non de la tête quand il parla de se plaindre après. Après tout, c'était lui qui lui avait demandé alors il était prêt à en subir les conséquences. Il ne fit pas spécialement à ce qu'il avait dit avant, il l'avait dit petit mais il comprenait, c'est vrai qu'il y avait une différence de taille quand même importante entre les deux Arrancars mais il s'en moquait, il avait qu'à faire un petit saut pour l'embrasser, c'était peut-être la seule chose qui le gênait dans cette situation.
- On dirait que vous avez peur de me faire mal.


Il l'avait provoqué, se doutant qu'il allait s'en prendre pas mal suite à ça mais c'était un peu le but. Il se vu être retourné et pénétré rapidement par la suite, il s'appuya sur le mur, baissant la tête pour baisser le visage afin que l'Espada ne puisse pas voire la douleur sur ses traits, il ne voulait pas être traiter de faible, il se retenait et poussait juste des gémissements, mélange de plaisir et de douleur mais il y avait plus de plaisir, il était quand même un peu habitué depuis le début de la douche et l'eau qui coulait l'aider à faire mieux glisser le membre de l'Espada en lui, ça lui apaisait un peu sa souffrance mais quand même, il avait mal, très mal. Tellement mal qu'il en saignait et le sang aida d'avantage ce membre fièrement gonflé à glisser, les gémissements de la Fraccion devenant plus fort mais avec un peu plus de douleur cette fois.

Il sentit également ses ongles dans ses ongles, relevant la tête sous l'effet de la surprise, il allait se faire déchirer si ça continuait. Il lui posa une question crue et le diminua d'avantage, Yorel posa une main sur le bas ventre de l'Espada comme pour le retenir, pour le repousser, pensant que ça allait l'exciter d'avantage de voire sa victime se débattre. Il releva la tête vers l'Espada, se contentant de répondre par des gémissements qu'il ne parvenait pas à arrêter, surement qu'il n'allait plus avoir beaucoup de voix après.

Il voyait maintenant le trou de Hollow de son maitre, de celui qu'il commençait à chérir de plus en plus. Il voyait ce masque de Hollow autour et cela commençait à le refroidir pendant qu'il se posait des questions, retenant ces gémissements.

* Il ressemble tellement à un Hollow... *


Il y avait une espèce de mépris qui apparu dans le regard de Yorel mais qui parti pour laissait place à de la surprise quand l'Espada empoigna son collier pour le serrer, il remit sa tête en sa position de départ pour ne pas se faire briser la nuque et un filet de salive coula de sa bouche pendant que le viol était vraiment en train d'en devenir un, il repoussait vraiment son partenaire avec sa main, il semblait refuser qu'un Hollow rentre ainsi en lui. Il avait mal, même si son corps semblait apprécié la chose.

Il se baissa la tête, retenant des gémissements qu'il ne pouvait plus retenir. Il se passa quelque chose dans sa tête, il repensait à ce qu'il avait vécu avec N'noitra, se tapant même un flash back. Reprenant du plaisir.

* Ce n'est pas un Hollow... C'est ... *


Il sentit la semence de son supérieur se répandre en lui, lui arrachant un immense gémissement qui le fit se redresser, mettant son dos contre son torse et mettant ses bras autour de son cou comme il pouvait. Il semblait être vraiment un extase, cela se prouvant par le fait qu'il se relâcha dans un hurlement de jouissance.

* ... Mon Espada *

Son Espada hein ? Heureusement que ce genre de petit nom restait bien caché dans la tête de Yorel, parce que N’noitra n’en était pas du tout friand. Il l’aurait sûrement bouffé lui-même si sa Fraccion s’était mise à l’appeler ainsi. Pas parce qu’il n’aimait pas ces attentions, mais plutôt parce qu’il sentait qu’il les aimait peut-être. Et ça, c’était craignos. Mais heureusement, comme on le disait plus haut, Yorel n’avait strictement rien dit, et N’noitra n’avait pas le don de lire dans les pensées. Il continuait donc indifféremment son œuvre, peu importe si Yorel se débattait avec plus ou moins de conviction. Hé, c’est qu’on aurait presque dit un viol là ! Pourtant, n’était-ce pas Yorel lui-même qui était venu s’empaler gaiement sur ‘son’ Espada ? C’était à n’y rien comprendre, et d’ailleurs, N’noitra ne cherchait même pas à comprendre.

Il comprit simplement qu’après de longues minutes à s’activer comme un fou furieux, lui-même et Yorel jouirent quasiment en même temps. Bon, ce n’était pas une raison pour s’arrêter, alors l’Espada continua, mais de façon peut-être un peu moins violente. Et il continua jusqu’à s’épancher une deuxième fois, avant de se retirer et de finir de se laver.

Pour Yorel, pas un regard, pas une parole. A croire qu’il n’existait même plus. N’noitra avait conscience qu’il en avaìt déjà trop donné à sa Fraccion, et semblait se rattraper maintenant que leurs ébats s’étaient éteints. Il était redevenu froid, distant et détaché, comme si toute la scène n’avait tout simplement pas eu lieu. Ne pas lui adresser la parole, c’était aussi un moyen de ne pas répondre à ses provocations. ‘Avoir peur de lui faire mal’, hein ? N’noitra savait trop bien à quel point c’était vrai, et il refusait d’admettre qu’il avait fait subir à Yorel tout ce qu’il détestait qu’on lui fasse subir : il lui avait jeté sa pitié à la figure. Ressembler à Neliel, dans un moment pareil… Ca lui retournait les tripes, lui donnait envie de vomir, et envie de tout casser autour de lui. Mais étrangement, en apparence, N’noitra semblait des plus calmes.

Finalement, l’Espada sortit de la douche, attrapa une serviette qu’il enroula autour de sa taille, avant de se sécher avec une autre. Il poursuivait son rituel en ignorant royalement Yorel qu’il avait laissé sous l’eau chaude, libre désormais de pouvoir se laver tranquillement. Une fois plutôt bien séché, N’noitra lâcha sa serviette – celle qu’il avait en main – et garda celle autour de sa taille. Il quitta alors la salle de bains pour revenir à sa chambre.

« Ah ouais putain… »

Il avait un peu zappé les restes de son déjeuner, en fait. Il hurla alors le nom de Tesla, qui apparut et nettoya tout ça en quelques secondes, jetant la dépouille par la fenêtre, et prenant les draps pour aller les laver. Quelle fée du logis ce Tesla ! Quant à N’noitra, il avait récupéré la chaîne de la laisse de Yorel, et s’était avachi dans un canapé en attendant que ce dernier ne revienne lui demander un susucre.

Il s'était accroché pour ne pas hurler une seconde fois, sentant N'noitra indifférent et il finit sa course à genoux dans la douche, tout seul. Il n'entendait plus rien de la bouche de l'Espada, même plus son regard et l'entendu partir. Il sentait une espèce de pitié, mais ça ne l'atteignait plus vraiment, du moins, en apparence. Il resta donc sous sa douche, se redressant et se lavant sans bruit, il avait une étrange sensation de vide. Il n'avait même pas envie de pleurer, il passait doucement ses doigts sur son collier et resta sans bouger. C'était le collier que l'Espada lui avait mit, ça le laissait rêveur, c'était une sorte de cadeau à ses yeux mais il y réfléchissait, baissant les yeux et le détachant lentement pour l'avoir en main et mieux le regarder. C'était une sensation étrange, un mélange de dégout et d'amour, il n'aimait pas trop cette sensation et il resta là, immobile, à regarder ce collier alors que l'eau frappait son hierro. Il ne savait pas quoi dire ou penser, il se sentait juste bête, inutile ou tout ce que quelqu'un devrait sentir dans un cas pareil, il ressemblait à un humain et il comprenait un peu mieux ceux-ci. Il avait l'impression de se rapprocher des Shinigami, d'un côté, ça le dégoutait, de l'autre, ça le rendait fort. Un Arrancar était un Hollow ayant des pouvoirs de Shinigami, par logique, si il s'en rapproche, il a plus de pouvoir. C'était la logique de Yorel.

Il sortit de la douche, restant dans cette salle de bain sans se sécher ou autre. Il sortit d'un pas lent, voyant l'Espada allongé sur un canapé, il ne le regarda même pas. L'air était froid et c'était comme si il avait peur de s'approcher du borgne, il restait donc à une distance où ce dernier ne pourrait l'atteindre. Il s'inclina en signe d'éternel respect, le respect qu'un Fraccion devait avoir pour son Espada. Disant d'une voix neutre, vide de sentiment, tellement inexpressif que ça faisait penser à un robot.

- Je pense qu'il est temps que je me retire, N'noitra-sama.


Il disparu subitement, un bruit de claquement de fouet. Il y avait quelques gouttes de sang qui allèrent jusqu'à la chambre de la Fraccion mais il n'y avait qu'un lit. Pas de vêtement ni de Zanpakuto. Comme trace de lui dans la chambre de N'noitra, il y avait un bout de chair mise de côté qu'il avait préparé pour Locura mais qu'il avait oublié de prendre dans son départ précipité.
~
Dans le désert blanc et nocturne du Hueco Mundo, déjà assez loin du Las Noches. Yorel courait le plus vite qu'il pouvait pour s'éloigner, Locura sur le dos et il y avait un silence inhabituel et ce fut le Zanpakuto, ou plutôt la partie de conscience de Yorel qu'il y avait dedans qui prit la parole.

* ... Qu'est-ce qu'il te voulait ? *
* Ça ne t'intéresse pas, j'te connais assez. *
* ... Répond-moi Yorel, tu sais que je déteste ne pas comprendre. *
* ... *
* Qu'est-ce qu'il te voulait ? *
* Rien... Absolument rien ... *
~
Dans les appartements de N'noitra, Yorel avait oublié de fermer l'eau qui continuait à couler sur un petit collier qui était sur le sol de la cabine.