| | Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] | |
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Kuchiki Byakuya • Snob-Modo | Roku Ban Tai Taisho | Empereur Blanc | Cerisier •
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| Sujet: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Dim 16 Mai - 18:53 | |
| M oelleux....ce fut le premier mot qui vint heurté sa conscience....suivit du mon absence....vide...entrave. Byakuya ne pouvait encore ouvrir les yeux, sous la fatigue intense qu'il éprouvait en son être et instinctivement il rechercha la présence de Senbonzakura, mais ce dernier ne semblait point lui répondre, délaissant le noble Roku ban tai taisho dans un vide des plus absolu. Cependant, son esprit cartésien se refusait à sombrer dans la peur, acceptant cette déroute, afin de mieux la comprendre. Sa langue vint humecter ses lèvres, alors que sa gorge lui parut douloureusement sèche. Sa tête lui faisait mal, et alors qu'il voulut lever sa main droite pour venir l'inspecter, il fut surprit de ne point pouvoir la mouvoir...Ni elle, ni même sa consoeur. Son flanc gauche lui fit atrocement mal, alors qu'il voulut se redresser sur son séant, et renonça en serrant les mâchoires. Le noble resta quelques instants allonger, tentant de retrouver un semblant de force pour dévoiler son regard, tandis que son esprit tentait de comprendre le pourquoi de tant de faiblesse de la part de son organisme. Certes, le combat était encore frais en ses souvenir. Il n'avait point achevé Ulquiorra...il lui avait offert son nom, avant de sombré dans l'épuisement...il l'avait vaincu. Mais pourquoi n'entendait il point Unohana??..ou un quelconque subordonné de cette dernière? Pourquoi rien ne semblait se mouvoir..pourquoi cette absence de reiatsu?...
Cette fois si, ses yeux se plissèrent sous l'effort constant de Byakuya, avant de s'ouvrir pleinement sur un univers plongé dans la nuit. Aussitôt son coeur se serra douloureusement en son être, et il due observer une respiration des plus lente pour ne point succomber à l'emprise de cette peur irraisonnée qu'était la claustrophobie. Seule une petite ouverture se trouvait à environs cinq mètre plus haut, ce qui apportait une bien faible lumière... Peut être était ce la nuit...cette même notion du temps, semblait lui échapper, alors que sa vue s'adaptait petit à petit à cette ambiance si tamisée et obscure. ce n'est que là qu'il constata les menottes à ses poignets, preuve irréfutable de sa condition de captif...Cela mit pourtant du temps en son esprit, pour qu'il l'assimile pleinement, alors que son visage ne semblait s'animé d'aucune émotion. Lentement il se redressa en position assise, en ignorant cette fois si la douleur en son flanc. Prudemment il éleva ses mains vers son visage et découvrit un pansement sur sa tempe, comprenant alors son mal de crâne, alors que sa chevelure tombait librement en son dos et sur son front...Il ne portait pas de haut, constatant par la même occasion le bandage qui enserrait sa taille. et son avant bras.
Soit.. tout semblait avoir une explication, mais point celle de ne plus ressentir son reiatsu..et le plus inquiétant fut le silence de son Zanpakutoh. Ses iris parcoururent la pièce avec rapidité, et ne dénotait rien si ce n'était le lit dans lequel il se trouvait, et cette chaise qui accompagnait un petit bureau...rien de bien reluisant, mais une cellule dorée.. si du moins c'était bien ce à quoi il songeait. il aperçut soudain sur le rebord de la couche son écharpe...Un peu surprit de se voir offrir le luxe de la garder, il s'en empara mais ne la positionna que partiellement sur son cou, car ses gestes étaient entraver par ses chaînes qui s'abreuvaient de son énergie spirituelle. La seule chose qui lui manquait......semblait de savoir où diable il se trouvait et pourquoi?... En sombrant ainsi dans l'inconscience, le Roku ban tai Taisho savait pertinemment que son sort d'entrave s'était rompu, et ainsi Ulquiorra aurait due lui porter le coup fatale..mais apparemment rien de cela n'avait été fait. Pensaient-t-ils, qu'il leur offrirait des informations ou être une monnaie d'échange.
C'était mal connaître le noble shinigami. Il n'allait certainement pas être des plus conciliant, et ne dévoilerait que difficilement ses failles. son corps frissonna malgré lui sous le froid qui sévissait un peu en cette pièce vide, alors qu'il tenta de reposer ses pieds sur le sol. Lentement il se mit sur ses appuies, et ses jambes tremblèrent un peu sous sa faiblesse... chose si peu apprécier de sa personne, alors qu'il tentait de garder un visage calme, et une respiration des plus lentes pour contrôler cette idée d'obscurité et d'enfermement. Il ne fit que quelques pas, avant qu'il ne se reposa sur ses mains contre le mur, l'absence d'énergie le gagnant et surtout sous la douleur qui lui martelait la tête en plus de son flanc meurtrie. Il allait s'effondrer, quand il sentit un reiatsu subvenir en sa direction, et que la porte commençait à s'ouvrir lentement dans un souffle plaintif. Le noble se retint par moult effort et observa avec un air plus ou moins indéchiffrable cette nouvelle arrivée. | |
| | | Kazumi Aoki • Fraccion de Grimmjow | Pot de colle •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Lun 17 Mai - 20:10 | |
| A Las Noches, les rumeurs courent vite. Presque aussi vite que Kazumi lorsqu’elle a l’intention de semer Grimmjow Jaggerjack, le Sexta Espada, après que celui-ci ait encore piqué une crise à l’égard de sa pauvre fraccion. Que c’est dur, d’être la fraccion d’un type aussi tordu, par moments. Mais fort heureusement pour la jeune fille, son maître semblait penser avec ses pieds, ce qui constituait un avantage certain : Il serait incapable de la retrouver avant un moment dans ce dédale dans fin qu’est le palais du seigneur Aizen. Sans s’en rendre compte, dans sa course infernale, elle était arrivée au niveau des quartiers, et pouvait donc ralentir le pas. Reprenant son souffle, quelques conversations entendues peu de temps auparavant lui revinrent en mémoire.
Les rumeurs disaient que le Cuarta Espada, Ulquiorra Schiffer, était venu à bout d’un capitaine du Gotei 13 récemment, et que celui-ci était désormais prisonnier ici, au Hueco Mondo. Mais dans tout ça, où est l’intérêt de garder un capitaine en otage ? Ils comptent s’en servir de monnaie d’échange ? Ces saletés de Shinigami sont incapables de quoi que ce soit tout seul, alors il est évident que cette bande de gêneurs vont se ramener en masse pour récupérer leur Taisho adoré. Auquel cas, il va encore y avoir une sacré pagaille et un tas de blessés à déplorer dans les deux camps. Ou surtout chez les Shinigami, en fait. Avec l’Espada au grand complet, que peuvent faire ces enquiquineurs en kimono ? Eux à qui il manque trois capitaines qui ont déserté, et un quatrième prisonnier des trois précédents ? Strictement rien, c’est certain, donc pas de quoi s’inquiéter. Mais tout de même, Ulquiorra aurait pu le tuer, à quoi bon s’encombrer d’un otage, quelqu’un d’aussi inutile ? Quelqu’un d’inutile…
« Et merde, il va finir par me déteindre dessus, l’autre ! » se lamenta l’Arrancar, manquant de trébucher. Et oui, à force de fréquenter Grimmjow Jaggerjack, dont elle était la fraccion, Kazumi Aoki commençait presque à penser comme lui. Lui qui n’avait pas le moindre respect à son égard et qui désirait probablement qu’elle crève pour arrêter de le gêner. Pour le Sexta, elle n’était qu’une gamine faiblarde et inutile, pour sûr. En même temps, il fallait bien avouer que ce n’était pas l’indulgence qui l’étouffait. Lui aussi, avait dû être un faiblard lorsqu’il venait d’être Arrancarisé. Mais inutile de demander un soupçon d’indulgence à un taré assoiffé de combat incapable de penser avec autre chose que ses pieds, la bataille serait perdue d’avance. Autant s’adapter, les autres options manquaient.
Finalement, elle arriva devant une porte qui retint son attention. Le reiatsu qui en émanait lui était inconnu, et assez peu perceptible, comme s’il avait été scellé. D’un geste assuré mais prudent, Kazumi ouvrit la porte, dont les gongs grinçaient, et referma ladite porte une fois à l’intérieur de la pièce. Son regard se porta sur un homme, à la chevelure ébène, qui avait l’air de s’être fait massacré puisqu’il portait des bandages assez spectaculaires, et il semblait qui plus est au bord de l’évanouissement. Qui plus est, c’était un Shinigami. Son reiatsu avait beau être faible, ça se sentait tout de suite, ce qui ne fit que renforcer l’hostilité de Kazumi à son égard. « Alors c’est ça, notre invité d’honneur ? Je suis déçue, là… » | |
| | | Kuchiki Byakuya • Snob-Modo | Roku Ban Tai Taisho | Empereur Blanc | Cerisier •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Mar 18 Mai - 4:41 | |
| Alors que le noble reprenait fermement ses appuies afin de ne point succomber à cette attraction devenue pesante pour son corps en convalescence. Son souffle était certes raccourcit en sa poitrine mais suffisamment silencieux pour ne pas trahir cette faiblesse qui le guettait à chaque instant. Son regard des plus ombrageux se porta sur cette porte, qui venait de s'ouvrir, pour n'observer qu'une ombre qui s'agrandissait jusqu'au mur d'en face...une apparence féminine et pour le moins emplie d'assurance. A cela, Byakuya se redressa pleinement de sa taille, et colla de manière presque imperceptible son dos contre le mur blanc et dépourvu de tout ornement, afin de s'offrir un soutient. Ses iris anthracite se firent totalement indéchiffrable, alors qu'il dénotait parfaitement maintenant la fraccion qui lui faisait face avec une mine des plus dégoûter à dire vrai. Mais ne l'était il point lui même vis à vis de lui même. être prisonnier alors qu'il avait honoré son adversaire, et en ne mourant point par le fer. Ce concept ne lui plaisait point du tout et n'entrait pas dans son code d'honneur.
C'est donc d'un visage totalement fermé et un air presque hautain qu'il accueillit sous un parfait silence cette hôtesse, bien que ses traits paraissaient trahir une certaine jeunesse par ses cheveux sombre qui lui tombaient de manière si éparse sur son front. Même s'il éprouvait une légère sensation de froid sur son torse totalement dépourvu de vêtement, le noble roku ban tai Taisho n'en démontrait rien, gardant pour lui ce mutisme, afin de mieux en apprendre sur ce qui allait advenir de cet emprisonnement, et surtout pour retenir un maximum de chose qui pourrait lui être utile pour une quelconque évasion, ou tenir une discussion l'amenant à comprendre les intentions de ses geôliers. Des êtres peu conventionnel s'il en était de son premier constat. Cette femme avait autant de manies que certaines de sa connaissance et en cela il ne savait point si cela serait un bon point pour lui même. Cependant il lui offrit un regard des plus glacials quand elle le démontra comme "ça" Telle une chose inepte. Ceci eut donc le don d'attiser sa fierté qui se trouvait déjà affliger de la morsure de la défaite. Son écharpe retombait un peu sur le côté du fait qu'il n'avait pu la placer correctement...ce Ginpakukazaharu..ce seul et unique symbole qu'il possédait désormais et qui signifiait encore son rang dans le monde extérieur.
Mais ici qu'était il si ce n'est l'hôte d'un endroit désertique dont il ne connaissait que peu de chose.. voila pourquoi un tel silence de sa part. Il se devait de l'apprendre afin de se préparer. Byakuya n'ignorait pas que tout ce qui se présentera devant lui ne sera pas de tout repos, tant physiquement que moralement, et qu'il se devra d'observer un mode de survie des plus appliqué. La seule difficulté actuelle, fut cette peur irrationnelle de ce noir, sans compter le vide qu'il éprouvait au fond de son esprit..cette absence qu'il s'était juré de ne plus ressentir depuis qu'il avait subit cette mise à pied. Voila une chose ben ironique....Une fait qui faillit faire naître sur son visage une faible contraction au niveau de ses lèvres..un rictus. A peine notre chef de clan avait il recouvrer ses fonctions qu'il se retrouvait à nouveau séparer de son Zanpakutoh....de celui qui jamais ne l'avait quitter jusque là. Le mois avait été long pour Byakuya, mais ici, qui savait combien de temps allait s'écouler avant qu'il ne retrouve Senbonzakura.
Il lui fallait procéder par étape..d'abord comprendre le sens même de sa survie, et ensuite trouver le moyen de préserver son reiatsu qui ne cessait d'être absorber. La suite ne serait que plus simple. Car l'ennemi n'allait tout de même pas croire, qu'il ne réagirait point....Il est vrai que le Roku ban tai Taisho était reconnu pour ne point agir impulsivement... mais il lui fallait reconnaitre un certain entêtement....il suffisait de demander à Ukitake, ou bien à Yoruichi. Tient d'ailleurs en songeant à cette dernière, si elle n'ignorait pas dans quel pétrin il se trouvait présentement, elle devait bien se gausser de cela et ne chercherait pas même à le retrouver si ce n'est pour lui faire un pied de nez. Refoulant cela au fond de son esprit, Byakuya retint un spasme de souffrance en son flanc alors que son bandage rougissait un peu sous le sang qui se manifestait à nouveau, mais jusque là rien d'important. - Je puis en dire de même envers ma geôlière. Sa voix semblai résolument atone, défiant toute impression de faiblesse en son maintient toujours aussi ferme, alors que son menton disparaissait un peu sous le pli de son écharpe. Immobile il restait attentif, alors que la sueur perlait un peu sur son front bien pâle, ignorant superbement cette fièvre bien trop envieuse. | |
| | | Kazumi Aoki • Fraccion de Grimmjow | Pot de colle •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Mer 19 Mai - 19:38 | |
| A entendre la façon de parler de ce fameux capitaine, réduit à l’état de prisonnier incapable de quoique que ce soit, Kazumi hésitait entre deux options. A savoir lui rire au nez, ce qui serait contraire à son attitude, ou alors lui apprendre à respecter ses geôliers qui désormais tenaient sa pitoyable vie entre leurs mains. De quel droit cet homme disait-il être déçu à la vue de la jeune fraccion ? En ce bas monde, son seul droit était de se taire et d’obéir au doigt et à l’œil à Aizen-sama et son armée d’Arrancar. Quand on voit son reiatsu se faire dévorer à petit feu par des menottes privant d’énergie spirituelle, se montrer arrogant relève du masochisme, voire de la tentative de suicide ; tout le monde sait qu’on ne provoque pas un Arrancar impunément. Mais vraiment, où Ulquiorra avait pu dénicher un type pareil… Rien que sa manière de parler, on le croirait tout droit sorti d’un roman du quinzième siècle, et au vingt-et-unième, la moitié de la population serait incapable de le comprendre à moins qu’il ne daigne s’abaisser à parler en langage courant. Oui, il était grand temps que quelqu’un lui dicte sa conduite… Les bras croisés sur sa poitrine, l’Arrancar avança lentement vers l’arrogant personnage qui lui faisait face, jusqu’à n’être qu’à deux pas de lui, et planta son regard dans le sien avant de lâcher d’une voix froide et autoritaire. « Ouvre bien grand tes oreilles, petit capitaine. Ici, ton grade, ton rang, tout ce qui peut te qualifier, on s’en moque comme de l’an quarante. T’es prisonnier, et t’es pas en position de répliquer quoi que ce soit. Alors tiens toi à carreaux si tu ne tiens pas à finir massacré. Pff, si ça tenait à moi, tu serais déjà mort… Saleté de Shinigami. » Kazumi soupira en prononçant ces mots. Pourquoi s’abaissait-t-elle à adresser la parole à cet espèce de déchet, au juste ? Pourquoi ne pas simplement lui refaire le portait et se barrer ni vu ni connu ? Non, ça serait du suicide, et quand on lui mettrait la main dessus à cause des traces résiduelles retrouvées de son reiatsu, on ne se contenterait pas de lui refaire le portrait. Il fallait absolument qu’elle le laisse indemne, et se contenter de lui taper dessus, ça serait s’abaisser à se comporter comme Grimmjow Jaggerjack – se comporter comme un être sans cervelle, en d’autres termes. Tandis que sa fraccion, elle, était dotée d’une certaine intelligence, et après avoir passé rapidement en revue les options qui s’offraient à elle, la meilleure était encore de le torturer mentalement. A ce moment là, ce Shinigami n’aurait pas subi la moindre violence, et donc on ne pourrait rien reprocher de répréhensible à Kazumi. C’était purement et simplement le meilleur compromis. Partir sans lui adresser davantage la parole serait pas mal non plus, mais après toutes les engueulades auxquelles elle avait eu droit depuis qu’elle était devenue une Arrancar, en faire baver à quelqu’un ne serait pas de refus. Son vis-à-vis tenait à peine sur ses deux jambes. Il avait beau vouloir dissimuler sa faiblesse – très certainement par fierté – elle était plus que perceptible, ce qui n’échappa pas à Kazumi, d’ailleurs plusieurs signes le trahissaient. Entre autres, la sueur qui commençait à se former sur son front, et on voyait bien qu’il souffrait derrière ses nombreux bandages. Encore une fois, pourquoi s’être donné la peine de le faire soigner… Le laisser mourir dans d’atroces souffrances, ça, c’aurait été bien mieux. Quoique, retenir un capitaine prisonnier au cœur d’un monde où chaque être veut sa peau, comme torture, ça pouvait être sympathique. Affichant un air supérieur face à ce pauvre prisonnier débordant d’orgueil, Aoki laissa émaner d’elle plus de reiatsu, comptait le faire plier. Peu importe, au vu de sa faiblesse actuelle, il ne pouvait aucunement luter face à une fraccion, en dépit de l’écart de force qu’il y aurait entre eux en temps normal.
« Alors, qu’est-ce qui se passe ? Me dis pas qu’un capitaine n’est pas en mesure de supporter le reiatsu d’une fraccion ? », dit-elle tout en lui jetant un regard noir. | |
| | | Kuchiki Byakuya • Snob-Modo | Roku Ban Tai Taisho | Empereur Blanc | Cerisier •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Jeu 20 Mai - 20:31 | |
| Voila bien une réplique qu'il attendait de sa part. Croyait-elle avoir à faire à un jeune sot, et qui plus est, inexpérimenté?......quelle naïveté. Ses iris insondables ne quittaient point Aoki, délaissant un faible éclat de fierté et de dédain parfaitement lisible. Même s'il ne se sentait pas encore remit de ses blessures, son esprit restait clair tout en refoulant cette fièvre envieuse. Adosser au mur, le maintient digne et hautain, le Roku ban tai Taisho ne bougeait point d'un centimètre, tandis que ses bras restaient le long de ses cuisses, oubliant les démangeaisons qui lui gagnaient les poignets. Seul un petit son ironique quitta ses lèvres, avant qu'il ne profère d'une voix parfaitement atone.
- Pensez vous me faire oublier qui je suis?
En effet, quand bien même il avait les pieds et les poings lié, il ne restait pas moins Kuchiki Byakuya, le vingt huitième du nom et chef d'une des plus grandes maisons. Il n'allait certainement pas l'oublier. C'était son héritage qu'il le veuille ou non, et comme on le lui avait rappeler par le passé. On en lui avait pas seulement laisser un code d'honneur...mais aussi une histoire, un amour, et une promesse. Byakuya était la mémoire vivante de bons nombres de traditions et de pratiques...comment oublier cela, alors que c'était gravé jusque dans les gènes. Comprenant qu'il était captif, il n'ignorait pas qu'il lui faudra prendre garde à ce qu'il devrait dire, et aussi user de tout ce qui lui restait comme capacité pour inspecter, et surtout apprendre à comprendre cet endroit afin de concocter un quelconque plan qui tienne la route. Apparemment sa geôlière n'appréciait guère son comportement, et se rapprocha encore de lui afin de se régaler de sa faiblesse. Même s'il y mettait du sien, les signes extérieur ne pouvaient tromper vis à vis de sa convalescence. Mais cela ne voulait point dire qu'il céderait quoi que ce soit à Aoki.
Cette dernière augmenta son reiatsu, et la souffle de notre chef de clan se retrouva plus restreint en son sein douloureux. Pourtant il usa de tout son self contrôle pour retenir un halètement...s'efforçant de garder une souffle certes court mais discret. Ses jambes en revanche ne purent tenir bien longtemps et il s'assit donc en tailleurs, refusant obstinément de se mettre à genou. Certainement pas devant cette impertinente qui se prenait pour la maîtresse de maison, alors qu'elle n'en avait nullement l'étoffe. Non, elle savourait simplement de sa prestance pour la lui imposer... La sueur perlait plus abondamment sur son front, alors que ses muscles se tendaient sous la pression et que ses membres pesaient de plus en plus sur son corps. Pourtant il garda la tête haute, se refusant de l'abaisser quoi qu'il advienne. Un visage ferme, impassible sous la marque d'un regard ombrageux et indéchiffrable.
- Vous n'obtiendrez rien de ma personne.
Ses paupières cillèrent un instant sur ses pupilles mais se retirèrent bien vite, signalent simplement la pression aussi faible soit elle qui lui imposait cette position assise. Ses doigts se crispèrent un peu sur le pan de son pantalon, alors que ses bandages rajoutaient à sa gène respiratoire. Pourtant il ne faillirait point. Cette fraccion était telle qu'une enfant face à un jouet... une chose qu'elle casserait pour son propre plaisir.. oui mais voila... il n'était point une poupée...car cette dernière ne pouvait guère causer ou résister. Une poupée n'a jamais apprit à gouverné, ni même apprit cette définition...Un leader était préparer à être sujet au enlèvement et au chantage...et de ce fait Byakuya ne sera certainement pas un morceau des plus facile pour celle qui pensait s'imposer à lui rien que par des remarques acerbes qui ne l'atteignaient point. Non, il faudra bien plus d'astuces.. | |
| | | Kazumi Aoki • Fraccion de Grimmjow | Pot de colle •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Lun 24 Mai - 20:15 | |
| [Post merdique, pas d'inspiration cette fois-ci.] Le comportement de ce maudit capitaine commençait à sérieusement taper sur les nerfs de la fraccion du Sexta. Lui faire oublier qui il était ? En premier lieu, elle ne savait pas qui il était, et ensuite, elle s’en moquait, mais à un point. Non, elle ne comptait pas lui faire oublier son identité ou quoi que ce soit de semblable. Ce qu’elle voulait, c’est qu’il souffre. Pour avoir osé essayer de la prendre de haut, pour oser l’affronter alors qu’il n’est pas en position de le faire. Pour lui montrer ce qu’il en coûte de s’en tirer vivant face à un Espada, et surtout quel est le prix à payer quand on ose s’incruster dans l’Hueco Mondo de la sorte. Il continuait à faire son fier, alors qu’il était visiblement au bord du malaise, tant il n’était pas en mesure de supporter l’énergie spirituelle de sa geôlière, qui, de son côté, jubilait de pouvoir martyriser un capitaine – presque – à sa guise. Naturellement, il lui était interdit de lui ôter la vie ; le Cuarta n’avait certainement pas pris la peine de le ramener pour rien. Lassée de l’attitude si hautaine de cet odieux personnage, Kazumi s’accroupit pour se retrouver à sa hauteur, et écrasa sans préavis son poing contre le mur, à quelques millimètres seulement de la tête du captif. Il lui avait fallu un véritable self-control pour ne pas lui écraser son poing en plein dans la gueule, la tentation était si grande. Bon nombre d’Arrancar s’en seraient donné à cœur joie et lui auraient refait le portrait avec une extrême violence. Reprenant son calme, Kazumi inspira longuement, chassant de son esprit cette envie de lui faire la peau, et préféra opter pour autre chose. Gardant son calme, lentement elle approcha sa main gauche du visage du noble, son autre main étant toujours encastrée dans le mur qu’elle avait fissuré d’un coup, et lui attrapa fermement le menton avant de planter son regard haineux dans le sien. L’évidence était là, cet homme était coriace, et elle ne parviendrait pas à l’avoir à l’usure, il fallait opter pour autre chose. Comme des menaces, par exemple. Quoiqu’il en soit, Aoki ne comptait pas moisir ici avec cet abruti de capitaine. Elle s’adressa donc à lui d’un ton des plus sérieux, doublé d’une certaine haine à son égard. « J’m’en fous d’obtenir quelque chose de toi ou pas. T’es un Shinigami, je veux que tu souffres. Si seulement je pouvais te tuer, si tu savais quel plaisir je prendrais à te torturer… » Sans plus attendre, sa main droite quitta le mur de béton pour saisir sa victime par la gorge, prenant grand soin de lentement resserrer ses phalanges autour de son cou, tout en se redressant. Sans même se charger de faire en sorte que ses pieds ne puissent plus toucher le sol, l’Arrancar le rejeta violemment contre le mur, toujours avec la ferme intention de bien lui faire comprendre qu’ici, il ne ferait pas la loi comme il pouvait la faire dans son pitoyable petit monde. Les Arrancar n’étaient pas les membres de sa division, n’était pas de son espèce, et depuis la nuit de temps une sempiternelle guerre opposait les deux camps, c’était comme ça. Elle soupira, avant d’adresser à nouveau la parole au prisonnier. « Si tu tiens tant que ça à crever, je peux demander à mon maître de venir t’achever. » | |
| | | Kuchiki Byakuya • Snob-Modo | Roku Ban Tai Taisho | Empereur Blanc | Cerisier •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Mar 25 Mai - 18:57 | |
| Observant la tête haute et fière malgré cette pression sur son être meurtri Byakuya ne semblait rien démontrer en ce qui concernait la soumission. Cette fraccion l’exacerbait de plus en plus au fond de lui-même. On lui avait apprit à endurer et surtout à ne jamais ce plaindre, aussi c’est ce qu’il ferait quoi qu’il advienne, alors qu’une main froide et ferme vint lui capturer le menton, afin que le noble puisse entrevoir ce regard aussi dur que le sien semblait neutre. L’aiguillon de la peur instinctive se manifesta à nouveau en son sein, et fut réprimander presque instantanément, par la raison. En cet instant, il n’y avait point de place pour l’irrationalité. Byakuya resta donc immobile, ne cherchant pas même à faire un seul mouvement afin de se soutirer de cette emprise. Si Aoki possédait la brutalité, il possédait l’indifférence. Si sa geôlière tempêtait, il plierait simplement tel le roseau face à la bourraque de vent, mais jamais il ne sera atteint. C’était là une chose qu’il avait apprit avec difficulté par le passé, et Yoruichi pouvait certainement en témoigner.
Le coup parti rapidement et vint à peine soulever ses mèches sombres et à demi coller à son front brûlant, pour finir par s’abattre sur le mur qui lui avait jusque là servit d’appuie. Pensait-elle réellement l’impressionner par cela ? Une audace bien naïve en vérité, car ceci ne valait pas une once de ce que lui offrait parfois Zaraki dans ses beaux jours. Tient d’ailleurs ce dernier devait bien sourire sous cette cicatrice longiligne, ou bien fulminer de ce voir ravir son adversaire de toujours. Pour un peu il en aurait rit de manière très ironique, mais Byakuya n’était pas ainsi, préférant garder cela pour lui-même et être dédaigneux plutôt que de s’offrir une telle hilarité. Les mots proférés par Aoki le touchèrent à peine, en lui parlant d’un précepte des plus basiques qui soit. Qu’en avait-il à faire d’un tel concept, alors qu’il connaissait parfaitement sa condition. C’est sans doute pour cela que les lèvres du Roku ban tai Taisho restèrent une fois de plus closes, n’offrant que cette expression si dénudé de sentiments, et ces iris ombrageuse si neutre.
Quoi qu’en dise cette fraccion, elle voulait obtenir quelque chose de lui…ce n’était point des paroles, certes, mais ses cris et sa souffrance. Mais cela non plus il n’était pas prêt à les lui offrir. Un son des plus continu et discret se manifestait derrière sa personne, juste au niveau de l’impacte…une fissure qui s’effritait lentement. Leurs regards ne se quittaient plus un seul instant, et le noble pouvait aisément ressentir le souffle désagréable de Aoki lui chatouiller le visage, tandis qu’il transpirait de plus en plus, et que son souffle se sentait de plus en plus contraint en sa poitrine meurtrie. C’est alors que sa geôlière l’agrippa par le cou et resserra lentement son étreinte, comme pour savourer ce moment. L’étau était un véritable supplice, car son souffle n’en fut que plus restreint encore, obligeant Byakuya à lutter pour ne pas sombrer dans l’inconscience qui le guettait telle un félin au devant de sa proie. Son esprit voulait s’emballer, mais une fois encore il parvint à le rappeler au calme et imposa à son cœur un rythme moins soutenu afin d’économiser ses forces. Il n’avait aucunement le droit de lâcher une parcelle de faiblesse.
Son corps fut repoussé avec violence contre la paroi et le Roku ban tai Taisho due serrer les dents afin de ne laisser aucune plainte en sortir, alors que tous ses muscles criaient en sa chaire. Le sang se mit à teindre ses bandages, alors qu’un spasme de douleur le parcourut de tout son long, alors qu’il reprenait un peu appuie sur le sol, le souffle douloureusement coupé. Un voile noir vint au devant de sa vision… avant de disparaitre sous un effort de volonté. Ses bras démunis de tout vêtement, se tendirent en tremblant un peu, afin de l’aider à se redresser en position assise, délaissant vis-à-vis de Aoki un visage a nouveau emplit d’impassibilité, malgré la sueur, et un regard un peu plus brillant. Avertir son maître, qu’est ce que cela changerait en sa condition ? Rien absolument rien, si ce n’est attendre, attendre de voir ce qu’on attendait de lui et de trouver le moyen de se tirer de là. Byakuya n’était point un être de patience…et il n’allait certainement pas rester ici les bras ballants.
- Ton plaisir m’indiffère, tout autant que tes manières. Tu n’as de puissance que ta lâcheté, car tu as sans doute un certain complexe d’infériorité à combler.
Sa voix semblait des plus controlée mais le chef de clan ne pu cependant pas empêcher ce goût de fer envahir sa bouche, et ce sang s’écouler le long de ses commissures.
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| | | Kazumi Aoki • Fraccion de Grimmjow | Pot de colle •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Mer 26 Mai - 11:28 | |
| Ce capitaine de pacotille était bien téméraire, ou alors était-il simplement stupide, Kazumi n’aurait su le déterminer. Il ne cessait de rétorquer de manière insolente, hautaine, sûre de lui ; alors qu’en opposition à son mental il y avait son physique qui le trahissait fortement. L’écoulement de son sang sous ses nombreux bandages avait repris, ses membres tremblaient, la sueur n’avait de cesse de perler à son front. Et il osait encore tenir tête à Aoki, qui si elle le voulait pouvait lui infliger les pires tortures physiques, et ce jusqu’à ce que mort s’en suive. Après tout, pourquoi s’acharner, elle ne tirerait rien de lui ; Pas même un cri de douleur. Inutile de perdre davantage son temps ici, elle se trouverait bien une autre occupation dans l’Hueco Mondo, comme essayer de comprendre pourquoi Grimmjow Jaggerjack ne peut pas la voir en peinture alors qu’elle est tout de même sa fidèle et dévouée fraccion ; Malgré leur première rencontre qui fut pour le moins tumultueuse. Ou alors elle pourrait se rendre à Karakura et martyriser quelques pauvres humains sans défense, et avec un peu de chance casser du Shinigami au passage. Quelque chose de distrayant, en somme. Tandis que torturer mentalement un capitaine de division – ou du moins essayer – ne l’amenait à rien à part à s’énerver toute seule. Surtout qu’elle l’avait certainement assez amoché comme ça, en faisant se re-ouvrir ses plaies qui avaient à peine commencé leur cicatrisation. Si elle ne calmait pas ses envies de meurtre à son égard, les ennuis lui tomberaient dessus en masse. Ce qu’elle ne souhaitait pas, bien entendu. Kazumi Aoki s’en serait probablement tenu à ça, et serait repartie comme elle était venue, si le misérable captif n’avait pas encore eu l’audace de la rabaisser. Alors comme ça, elle était lâche ? Souffrait d’un complexe d’infériorité ? Parce qu’évidemment, lui, capitaine, était bien placé pour évoquer le sujet. Le seul auquel il pouvait se sentir inférieur, c’était le vieux croûton dont elle avait déjà vaguement entendu parler. S’il était à la place de la fraccion du Sexta, il la ramènerait largement moins. Evidemment, comment peut-on se sentir supérieur quand on a un maître tel que Grimmjow Jaggerjack ? Par moments, elle aurait préféré se couper les deux jambes plutôt que de le rencontrer, et rien que d’y repenser, un léger frisson parcourait encore sa colonne vertébrale. Ce jour là, elle avait eu le loisir de voir la mort de près. De trop près à son goût, en tout cas. C’est pourquoi depuis elle se tenait à carreaux vis-à-vis de son maître : Pour ne plus jamais être confrontée à une telle situation. On a beau dire, les Espada peuvent vraiment se montrer redoutables, sous tout point de vue. Quoiqu’il en soit, il fallait qu’elle quitte la cellule au plus vite, sans quoi Ulquiorra Schiffer retrouverait son prisonnier V.I.P déchiqueté et méconnaissable. Et le laisser la voir s’en aller, ça, oui, il aurait pu le qualifier de lâche. C’est pourquoi Kazumi resserra son étreinte autour du cou de celui qui l’agaçait tant, au point de lui couper la respiration, de le faire se sentir aussi mal qu’elle a pu se sentir lorsqu’elle avait rencontré le Sexta Espada en plein désert. Sauf que Kazumi voulait que ce capitaine ait plus mal encore. Après tout, il n’avait qu’à pas parler de complexe d’infériorité, ce qui lui arrivait dorénavant n’était donc que de sa faute, à lui. Evidemment, elle allait lui laisser la vie sauve. Ce étranglement n’avait pour but que de lui faire perdre connaissance, ni plus ni moins. « Peut être bien que je suis lâche, mais vous, les Shinigami, vous vous croyez mieux ? Incapables de mener une mission à bien tout seuls, obligés de se déplacer par petits groupes. Toi et tes maudits congénères, vous êtes rien qu’une bande de froussards, de faiblards. Jamais ton camp ne viendra à bout d’Aizen-sama, tiens toi le pour dit. » Se doutant que l’évanouissement du capitaine n’était pas bien loin, elle poursuivit sur une note plus ironique, où il fallait comprendre le sens caché de ses mots, ou plutôt l’inverse de ses dires. « Dors bien, Shinigami. » | |
| | | Kuchiki Byakuya • Snob-Modo | Roku Ban Tai Taisho | Empereur Blanc | Cerisier •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Mer 26 Mai - 18:28 | |
| L’étreinte se resserra un peu plus en sa gorge, et le sang commençait à batter furieusement à ses oreilles, alors que ce goût de fer et de sang emplissait sa bouche. Ses mâchoires se contractèrent malgré lui, s’efforçant à contracter son cou afin de ne pas succomber au manque d’air. Ses poumons lui brûlaient la poitrine, et augmenta du même coup cette douleur qu’il éprouvait à son flan droit. Le sang s’écoulait lentement, tâchant de rouge ses bandages sali par le sol, alors que tout le haut de son être tremblait de sueur et de spasme de souffrance. Une sensation intense qui semblait vouloir transcender Byakuya qui pourtant ne pouvait pas même crier sous cette volonté de fer, que de ne rien céder. Galvanisé par son désir intense de vivre qui s’éveillait en lui, le noble Kuchiki éleva ses mains et les plaquèrent sur l’avant bras de Aoki et serra autant qu’il le pouvait pour se retirer de son étreinte. Jamais il ne courberait, pas même sous cette fièvre, pas même sous cette absence de force et ces blessures.
Ses yeux ombrageux se tintèrent de brume et se révulsaient un peu sous l’absence d’air qui n’avait de cesse de vouloir aiguiser cet aiguillon de la peur au plus profond de son esprit. Mais ce dernier si cartésien qui soit le repoussait encore, alors que sa poigne se relâchait lentement mais surement sur ce bras féminin tendu. Son corps meurtri eut un soubresaut, alors que les ténèbres voilèrent sa vision, et murèrent son souffle…ses lèvres s’entrouvrirent bêtement comme pour happer de l’air, avant que son visage ne dodeline sur le côté droit, offrant son profil blême et sa bouche bleuit par le manque d’oxygène. Ses bras retombèrent nonchalamment alors que sa chevelure démunie de toute coiffe retombait négligemment sur son dos et son épaule. L’inconscience avait répondu pour lui…un silence..rien que cela, tel était son due envers ses ennemis, un silence qui braverait toute les violences et qui n’entraverait pas son honneur ni les informations qu’il ne donnera jamais.
Un silence que même son zanpakutoh lui offrait. Une absence qu’il s’était promit de ne jamais plus faire subir à Senbonzakura. Ils étaient un, et à nouveau on les avait séparé, mais pas seulement cela, on les avait privé de leur raison même. Car pouvait on être un shinigami sans son zanpakutoh et sans sa maîtrise de puissance..Elle même semblait creuse et ne lui répondait plus sous le joug de ces menottes qui entaillaient un peu ses poignets. Tout ne semblait que noir et oppression autour de lui. Pas un cerisier, pas un souffle de vent, pas même une sensation de présence….Seuls ses souvenirs survinrent…La réminiscence de son intronisation au sein de son clan, les visages graves et sévères des anciens au moment de la cérémonie…Les regards prometteurs et qui vouaient tout leurs espoirs en lui. En ce jeune chef qui allait devenir capitaine de Division. La fierté de son grand père lorsqu’il ne s’emportait plus si facilement…le souvenir de ce jardin qu’il aimait parcourir avec Hisana, son sourire et la chaleur de ses bras quand la nuit, il se glissait en sa chambre pour dormir avec elle.
Même Yoruichi passa furtivement, tel un éclair qui zébrait les ténèbres..et son rire tintait fortement à ses oreilles, comme lui ordonnant de ne pas mourir. Tient….elle ne viendrait pas plutôt pour lui rappeler qu’il ne l’avait toujours pas attrapé au jeu du chat ? Cela restait plausible, et pourtant cela n’avait pas d’importance. Pourquoi mourrait-il ? Il n’en avait absolument pas le droit, car jamais Hisana ne le lui pardonnerait, et Rukia devait l’attendre. Sous ses pieds une petite flaque de sang se formait alors que l’esprit du Roku ban tai Taisho continuait son périple parmi ses réminiscences, refusant de se reconnecter à la réalité, car ici, il ne faisait point froid, mais cotonneux et doux. Son corps ne pesait plus rien et la fièvre n’était plus aussi oppressante. Les blessures semblait avoir disparut et surtout, le souffle ne lui manquait plus.
Mais dans la réalité des choses, son cœur se mettait à battre de moins en moins vite comme près à s’arrêter, alors que tout le poids de ce corps inerte semblait vouloir se reposer sur Aoki, qui sans doute devait éprouver une certaine satisfaction au devant de ce résultat. Les secondes précieuses s’écoulaient pour lui comme pour cette fraccion, car si jamais Byakuya mourrait suite à ses plaies rouvertes et cet absence d’air, il était bien difficile de croire qu’elle s’en sortirait indemne alors que tout son Reiatsu débordait de la pièce.
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| | | Genesis Salvador • Privaron Espada 102 | El Muerte | Ex-Secunda espada | Endormi des bacs a sables •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Sam 29 Mai - 23:58 | |
| Sprintant, courant, trottinant, marchant, le Privaron Espada 102 entreprit une avancée de plus en plus lente et hésitante jusqu’à ce qu’il ne s’arrête totalement. Une question vint alors se fixer dans son petit esprit de mollusque immobile. Que voulait-il faire déjà ? Boulette bien à l’image de l’ex-Segunda qui s’efforça du mieux qu’il pouvait de remettre ses idées en place. Tout ce qu’il avait gardé de sa journée n’était que la brève rencontre qu’il avait eu la joie de faire avec le bon samaritain Ezeckiel alias l’Octava Espada. Cependant, l’arrancar aux pupilles d’argents avait la conviction d’oublier un élément crucial, d’une partie de l’histoire qui avait eu le don de le mettre hors de lui le motivant à quitter les coulisses du Scientifique qui lui proposait pourtant de dormir sur un magnifique hamac. Dix secondes, trente minutes, une heure à ne faire que se gratter sa chevelure lisse, soyeuse et bien coiffée, Genesis finit tout de même par abandonner ou du moins, il était inéluctable que le pauvre petit arrancar tout jeune, tout vieux, tout beau, tout moche, tout cool, tout bizarre, tout contradictoire ne sois capable de vaincre sa paresse.
Un sacré défaut qu’il avait là. Peut être qu’une consultation chez un médecin, un psychanalyste, un psychologue dans une clinique, un hôpital, un asile lui permettrait de surmonter ses problèmes neuronigologique. Cette maladie peu répandu ou plutôt cette maladie que seul ce petit personnage semblait souffrir dans ce monde fait uniquement de sable pâle était pour lui ce qui gâchait irrévocablement sa vie facilement jugeable insignifiante. Se lamentant encore et encore faisant de lui, l’espace d’un instant le plus grand des pessimistes, la vue d’un lit d’apparence si luxueux se prêtant à son regard enfantin vint donner un coup de pompe à son pessimisme pour ne laisser ressortir que son côté optimiste. Inutile de préciser qu’il plongea littéralement dessus pour n’y passer à travers bouffant le sable au passage. Ce ne fut qu’après dix minutes de « recrachage » de la litière titanesque d’un chat sans doute immense lui aussi que l’ex Espada numéro deux ne se confronta à la dur réalité des choses en comprenant un peu trop tard qu’il venait d’être confronté à un cruel mirage.
Chose quelque peu fréquente dans un désert direz vous … Même s’il était scientifiquement impossible d’en rencontrer un ici d’après la brillante analyse ennuyeuse d’Ishida le philosophe humaniste, mais n’oublions pas que notre jeune héros est un cas totalement à part. Comme le ferait un ridicule gamin face à son jouet cassé, Genesis Salvador vit des larmes s’écouler le long de sa joue jusqu’à ne pousser des hurlements. S’écrasant la tête dans le sol sableux afin de dissiper sa tristesse mais aussi d’atténuer le son de ses pleurs, tout ce qui obtenu ne fut que de mélanger ses larmes au sable. D’une logique tout aussi implacable que le mirage, des grains de sables faisant office de peinture aux prunelles ne pouvaient déboucher qu’à une issue, un picotement horrible de ces mêmes yeux donnant plus d’intensité encore à la douleur ainsi qu’aux pleurs pathétiques de la machine à tuer. Contrairement à un individu normal qui aurait pris pas plus de dix minutes pour se remettre, l’arrancar à la chevelure argentée pris deux heures rien que pour purifier ses yeux encore vierges puis une heure de plus avant de ne se remettre de ses émotions étonnement extrêmes.
Tellement pathétique, le Privaron était néanmoins conscient de sa propre absurdité le rendant un peu moins bête mais cela ne se résumait à quasiment rien. Il ne faisait pas parti de ces personnages parfait tant envié par la population imparfaite. Sa simple position dans l’armée d’Aizen témoignait bien de sa faible valeur sans compter cette nuisance interne le poussant à toujours vouloir dormir l’empêchant de penser correctement et donc de déblatérer des paroles facilement récompensé par mille et une louanges. D’ailleurs, au fond de lui, il se foutait bien de cette ridicule hiérarchie classant la population selon son niveau culturelle, intellectuelle, … boursière, autoritaire. Il faisait plutôt parti des personnes vivant dans l’instant présent, ne se souciant point de toutes inutiles questions existentielles ou d’autres venaient gâcher leur vie entière afin d’y trouver une réponse sans succès. Ne pas réfléchir à l’avenir tout en ne se rattachant pas au passé était le meilleur moyen d’entreprendre une vie insouciante, naïve, sans aucuns soucis … Akunamatata ! (bon ok je sors).
N’ayant plus rien à faire, le jeune vieillard décida tout de même de partir en quête d’activité en commençant tout d’abord par faire une petite promenade. Tiens ! Et s’il retournait voir son nouvel ami ? Très bon idée lui répondit son subconscient entrainant une marche lentement folle vers les bâtiments du scientifique. Fort malheureusement, arrivée devant celui-ci, Genesis Salvador ne put que constater l’absence de l’Octava rendant plus lourd encore son ennui. C’est alors qu’il vu en bas un plateau avec un petit mot dessus. L’on put y lire « à donner au nouveau locataire dans la chambre *bip * » (petit censure afin de protéger la vie privée du client). Mmh, un mot de rappel ? Ezeckiel souffrait lui aussi de problèmes pour mémoriser une chose ? Pensant rendre service … ou plutôt espérant alléger son ennui, le Privaron Espada 102 se rendit vers la pièce indiqué. Une fois arrivé devant la porte, l’instinct de politesse le poussa à toquer dans la porte juste avant de n’entrer en poussant très lentement la porte afin de n’ajouter un certain suspens à la scène si monotone qu’elle en deviendrait presque ennuyeuse.
Dévoilant aux yeux de tous, son visage éternellement blasé, les pupilles de celui-ci ne purent passer à côté de l’état de « non-conscience » du client.
- Que se passe-t-il ici ? La surprise se transformant subitement en une forme de jalousie grandissante, Genesis Salvador ne put s’empêcher de venir s’approcher du type endormi pour n’ensuite ne le secouer violemment afin de le réveiller. Après tout, il était interdit de dormir devant quelqu’un qui avait envie de dormir, c’était … logique, non ? N’attendant pas de vérifier si son patient s’était éveillé ou non, l’ancien Espada numéro deux détourna son regard pour n’apercevoir une drôle de demoiselle aux cheveux de poulpes.
-Euh madame, il y a quelqu’un qui a mis de la peinture sur vos cheveux… Vous êtes l’aide soignante de ce bonhomme ?
Mais sinon, qui était le bonhomme en question ? L’absence de masque brisé ne voulait dire qu’une chose, ce n’était pas un arrancar. Mais alors qu’était-il ? Un humain ? Un shinigami ? Mais n’étaient-ils pas les pires ennemis des hollows ? Tellement incompréhensible.
-D’ailleurs, c’est qui ce type ? Qu’est ce qu’il fait là ?
Dit le parfait Candide de cette histoire.
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| | | Kazumi Aoki • Fraccion de Grimmjow | Pot de colle •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Dim 30 Mai - 16:07 | |
| Quand le capitaine prisonnier perdit enfin conscience, la fraccion relâcha lentement la pression qu’elle exerçait sur la gorge du Shinigami, avant de le laisser s’effondrer au sol. Durant quelques minutes, elle s’adossa au mur et clôt les paupières, tâchant de retrouver son calme afin de ne pas l’achever. Quel inconscient, d’avoir osé invoquer un complexe d’infériorité pour expliquer les agissements de Kazumi. Jamais elle n’aurait rien reconnu face à lui, mais en effet, elle se sentait horriblement inférieure à une personne en particulier, à savoir l’Espada dont elle était la fraccion. Comment ne pas l’être ? Ses précédentes fraccions avaient peut être mieux vécu leur réduction en esclavage qu’elle, mais c’était si pénible de supporter cette condition. A chaque fois que quelque chose se passe mal, il faut que ce soit de sa faute ; et qu’elle supporte – ou plutôt subisse – la mauvaise humeur de la panthère. & faire office de souffre-douleur numéro 1 de la Sexta Espada, c’est pas tout les jours facile. La preuve, la pauvre fraccion venait de passer ses nerfs sur l’otage du Hueco Mondo, qui devait être dans un sale état, soit dit en passant. Les bras croisés sous sa poitrine, elle rouvrit les yeux lentement, et reporta son attention sur le corps inerte de celui qu’elle venait de martyriser. Celui-ci avait le teint légèrement bleuté, certainement à cause du manque d’oxygène dont il avait souffert, et ses bandages étaient teintés d’un rouge hémoglobine, encore humide. « Et merde, me voilà dans de beaux draps… » Marmonna la fraccion tout en observant ce corps meurtri à ses pieds. Alors qu’elle se demandait quelle excuse elle pourrait bien trouver pour expliquer sa conduite impardonnable, des coups retentirent à la porte. C’était bien le moment ! S’il s’agissait d’un Espada, elle était une fraccion morte, pour sûr ! Et si, pire encore, il s’agissait de Grimmjow, elle allait mourir dans d’atroces souffrances. Cependant… L’Arrancar qui passa la porte ne lui était pas familier, et, pour d’obscures raisons inconnues d’Aoki, il alla directement secouer le capitaine étendu au sol. La voilà lavée de tous soupçons ! Dorénavant, le reiatsu de ce type se trouvait aussi là, et avec un peu de chance, elle en ressortirait sans la moindre égratignure ! Il existait finalement une justice en ce bas monde. Qui plus est, cet Arrancar à la chevelure platine semblait plus que stupide, au vu de sa question. La fraccion se décolla du mur, et répondit le plus naturellement possible. « Non non, personne a touché mes cheveux… A vrai dire, je ne suis pas son aide soignante, je passais simplement dans le coin et en entrant, j’ai vu qu’il était dans un sale état. Au fait, je suis Kazumi Aoki, fraccion de Grimmjow Jaggerjack. » La seconde question lui posa déjà plus de difficultés. Qui était ce type ? En idiote qui se respecte, elle avait oublié de lui demander son identité avant de l’étrangler. Bien joué. Elle n’avait qu’à répéter les seuls détails dont elle avait connaissance, et trouver une feinte pour se barrer de cette cellule au plus vite. « Il me semble que c’est un capitaine du Gotei 13, qu’a ramené la Cuarta Espada suite à leur combat. Par contre, aucune idée de ce qu’il fait là. Et au vu de son état, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de lui demander la raison de sa présence ici… » Kazumi tâcha de feindre l’embarras face à son ignorance, en bonne manipulatrice. Manifestement, cet Arrancar n’était pas un génie, il y avait donc des chances qu’il ne fasse pas le lien entre la haine entre Shinigami et Hollow et l’état de ce capitaine à moitié mort qui se trouvait étendu sur le sol dur et froid de Las Noches. Discrètement, Aoki se rapprocha de la porte, prête à fuir à toute jambe en cas de besoin. | |
| | | Heyward Nichol • Shinigami-Traitre| Bourrin sans Coeur ni Cervelle •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Mer 2 Juin - 20:50 | |
| Nichol ouvrit doucement les yeux et la première chose qu’il vit fut le plafond de sa chambre/cellule à Las Noches. Le platine passa une main dans ses cheveux et fixa le vide, il repensait aux derniers évènement en date, c'est-à-dire, la guerre qui avait opposés trois camps dans Karakura même, détruisant une bonne partie de la ville, les humains en avaient payer le prix fort, mais ça, le traitre s’en fichait comme de son premier hakama. Le torse couvert de bandage, ainsi qu’une partie des bras, l’ex-yonseki avait pas mal dégusté durant son affrontement contre Tsukane et Sôjiro, Missena s’étant enfuie, saloperie, ça le privait de sa monnaie d’échange contre des informations sur son parasite hollow. C’est doucement que Nichol entreprit de se lever, ses blessures étant tout juste cicatrisée, surtout celles qu’avaient causées la rouquine, elle n’y allait jamais de mains morte, et ce foutu shikai qui aggravait les blessures.
Une fois redressé sur son lit, le platine regarda sa cellule, aussi vide qu’a l’accoutumée. Appuyant doucement contre une blessure particulièrement grave au niveau de la hanche droite, Nichol quitta son lit pour aller prendre son Zanpakuto, puis sortir de la cellule, allant prendre un peu l’air. Les mains en poches, la semi-momie shinigami s’avançait dans les couloirs de Las Noches, croisant de temps à autre des arrancars qui grommelait sur son passage, mais le traitre n’en avait rien à foutre, il pouvait tuer la plupart et amocher les autres, le reste, c’était ceux que l’ex-yonseki ne pouvait pas battre, enfin même, c’était dans son caractère et il se ferait latter à essayer, comme avec Grimmjow, son entraineur et accessoirement, ‘protecteur’.
Nichol tourna dans un couloir quelconque et entendit deux arrancar parler d’un prisonnier de haut rang parmi la Soul Society, capturer par Ulquiorra Schiffer, nul ne savait son nom, mais son grade, cela on le savait, un puissant taishô du Gotei treize. Le sang du traitre ne fit qu’un tour, et si…Non c’était impossible que le fameux prisonnier soit Kenpachi, quand bien même, l’ex-onzième allait vérifier cela de lui-même. Le traitre aux cheveux blancs fit donc demi-tour et repartit vers les cellules, après tout, sa chambre en était une, mais s’il n’avait pas entendu de nouveau arrivant, c’est qu’il devait dormir profondément après le combat acharné contre Sôjiro et Tsukane, enfin ses blessures étaient suffisante comme preuves pour voir que le combat avait été des plus acharnés.
La cellule ne fut pas dure à trouver, quelques éclats de voix provenaient de celle dans le fond du quartier d’emprisonnement, d’un pas lent il s’approcha et vit qu’il y avait du beau monde, tout d’abord la fraccion de Grimmjow, cette insupportable peste bleue, Kazumi Aoki. Puis un Arrancar que Nichol ne connaissait pas, enfin il ne les connaissait pas tous non plus et enfin, le prisonnier, Kuchiki Byakuya. Ainsi le plus noble et inflexible des capitaines s’était fait capturer par l’Espada de rang quatre, mais la le noble semblait dans les vapes. Le sujet de la conversation ayant échappé aux oreilles du platines, il ne pouvait savoir de quoi parlait les deux arrancars, cependant, connaissant la fraccion de la Sexta, aucun doute possible, c’était sa faute, en plus elle tentait de partir, mais n’avait pas vu le shinigami traitre, ce-dernier la repoussa d’un coup de pied l’envoyant contre le mur à l’opposé.
-Ou tu crois partir comme ça morve bleue ? tu va rester et assumer tes conneries.
Le traitre la fixait durement, bien qu’il n’était pas son supérieur ou rien s’y approchant, il pouvait se permettre de la traiter comme ça, après tout, qui se risquerait à casser le jouet actuel du Sexta Espada ? Personne excepter les Espada de rang supérieur et encore…Bref le platine se tourna vers l’autre arrancar, voyant s’il allait bouger ou pas, puis se dirigea vers sa propre cellule, prenant un seau et le remplissant d’eau glacée, ça lui rapellait l’arrivée de Missena, mais au diable les souvenirs, place à l’action. En revenant, Nichol balança toute la flotte au visage de Byakuya, histoire de le réveiller.
-Réveille toi Kuchiki, c’est pas l’heure de dormir.
Il n’avait aucune raison véritable de lui parler ou aucune chose à lui demander, juste par plaisir, oui par plaisir de pouvoir enfin se venger du Seireitei à travers lui, ce maudit gotei 13 qui l’avait abandonné à son sort il y a des mois de cela.
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| | | Kuchiki Byakuya • Snob-Modo | Roku Ban Tai Taisho | Empereur Blanc | Cerisier •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Jeu 3 Juin - 2:15 | |
| Plongé ainsi dans les limbes, le noble prisonnier ne ressentait plus cette pesanteur ni même cette souffrance, alors que son corps semblait s’enliser dans des ténèbres presque accueillant. Lentement, il s’enfonçait et bien que tout ceci ne fût que bienfait, Byakuya n’ignorait pas qu’il n’en était rien. Ses membres ainsi que ses muscles s’endormaient jusqu'à peu à peu disparaitre, voulant sans aucun doute se soustraire à son contrôle. Son corps semblait brisé, mais son esprit ne pouvait se résoudre à abandonner quoi que ce fût sous le joug de sa fierté. Ses pensées comme ses réminiscences n’avaient de cesse que de défiler au devant de sa vision, tantôt de manière fugace et incisives, tantôt plus imposante et plus insistantes encore. Comme un rappel envers ses devoirs et se qu’il était. Ces visages qu’il reconnaissait sans peine et qui le fixaient avec gravité et espoir. Il serait si simple de continuer à dériver et disparaitre… Ne plus ressentir cette douleur qui lui déchirait le flanc, ni cette fièvre envieuse de son esprit et de cette sensation d’absence envers son Zanpakutoh pour la seconde fois de son existence. Ce compagnon avec qui il n’avait jamais fait qu’un seul…Diable que ne donnerait-il point pour entendre encore sa voix, quand bien même il parlait trop. Etrangement une onomatopée des plus ironiques brisa le silence. Une tonalité qui sonnait cruellement à ses oreilles, car elle était sienne…Sa conscience lui faisait comprendre par là tout le ridicule de cette faiblesse soudaine.
Le Roku ban tai Taisho n’avait pas à s’abaisser ainsi, car il était un noble et en tant que tel, il se devait d’être parfait en toute circonstance même si proche du trépas. Mais ce n’était point encore son heure et le déshonneur n’était point en ses cordes. Il était un samouraï et non un simple manant. Il était Kuchiki Byakuya et non un roturier….un shinigami qui se devait à son devoir et à son clan…à sa sœur et envers tout ceux qui jusque là l’avait soutenu à leurs manières sans se soucier de sa façon de les repousser. Tout ceci faisait que mourir ne pouvait être une possibilité…cette nuit imposé paraissait maintenant comme un leurre totalement débusqué et déjoué, quand bien même ce qui l’attendait serait oppressant, il pliera comme le roseau dans le vent, mais jamais il ne se brisera, tel le chêne sous la tempête. Allongé sur le sol, face contre terre, dénudé de son haut, alors que son sang commençait à tacher ce sol blanchâtre, quelques spasmes se manifestèrent au niveau de ses doigts qui reposaient non loin de son visage caché par sa longue chevelure sombre qui voilait ses traits blêmis par la fièvre. Cependant le souffle semblait à nouveau normal, et ses lèvres avaient reprit quelques couleurs, tandis que des ecchymoses s’imposèrent autour de son cou, témoignant d’une tentative de strangulation. Son écharpe gisait non loin de lui, seule résidu de ce que Byakuya représentait en dehors de ses murs et de manière matériel.
Ces paupières lui paraissaient terriblement lourdes alors qu’il s’efforçait à recouvrer ses esprits et quelques brides de voix lui parvenaient à ses oreilles, mais son esprit ne survenait que difficilement à comprendre ces quelques mots…C’est alors qu’un liquide des plus froid entra directement en contact avec son visage et son dos du même coup, galvanisant ainsi son esprit et ses facultés. Ses iris ombrageux se dévoilèrent enfin de dessous ses paupières alors qu’il enregistrait une injonction envers sa personne… « Kuchiki »…On venait tout bonnement de l’appeler par son nom ? Ceci paraissait bien surprenant en un tel endroit, alors qu’il n’avait proféré cette information qu’à cet espada, à moins que ce dernier n’est divulgué son nom en guise de rapport ce qui semblait fort probable, car cette voix le noble ne la reconnaissait point. Lentement, alors que la douleur avait reprit ses droit sur son être meurtri, Byakuya prit appuie sur ses avant bras qui tremblèrent dangereusement, avant qu’il ne déplace le poids de son corps afin de se remettre sur son séant, en tailleurs. Ses mâchoires se contractèrent sous l’effort, mais pas un son ne quitta ses lèvres closes, alors que d’un regard fier, le Roku ban tai taisho pouvait jauger, nos trois autres protagonistes.
L’un paraissait un peu nigaud en sa posture, tandis que sa geôlière paraissait se remettre d’un coup porté par une tiers personne. Ses chaines se manifestèrent sous un son métallique alors qu’il plaçait simplement ses mains dénudées de tout gantelet dans le creux de ses jambes. Sa respiration semblait courte sous la gène qui lui causait ses plaies rouvertes et qi rougissaient un peu plus ses bandages. Pourtant rien ne semblait vouloir se refléter sur ce visage soudainement fermé et impassible. Ses yeux anthracite se posèrent un instant sur l’apparence du traitre à la chevelure blanche et hérissé qui tenait encore le seau entre ses mains. Ainsi donc c’est à lui qu’il devait cette fraicheur inattendue, tandis que ses cheveux détrempés le long de son dos. Quelques gouttes glissaient le long de ses traits, se mêlant à la sueur et à ce sang qui s’écoulait encore un peu de sa bouche. Sa gorge lui paraissait terriblement sèche, mais il se retenait toute fois de passer sa langue sur ses lèvres humidifiées, estimant que cela ne ferait qu’affirmer une faiblesse. Le noble Kuchiki voila quelques secondes son regard et continua de fixer Nichol avec attention…ce dernier ne paraissait point comme les deux autres, tout comme son reiatsu n’était point si semblable. Le maintient digne et fier qui lui coûtait néanmoins d’un point de vue physique, Byakuya prit enfin là parole.
- Tu n’es point l’un des leurs.
Sa voix n’était qu’un demi-murmure, mais cela paraissait parfaitement distinct et atone. Une affirmation plus qu’une question...un constat des plus facile à déduire. Ceci fit naître en son sein une sourde colère envers ce sentiment de trahison…rappelant encore la lame de Gin qui lui avait entaillé la chair, alors qu’il protégeait sa jeune sœur. Nichol sera certainement celui qui périra de sa lame, lorsqu’il aurait trouvé le moyen de quitter ce lieu maudit, et qui soulignait son amer défaite. Un traître qui se vendait à Aizen n’avait pas le mérite de poursuivre son existence. Mais peut être en sera-t- il autrement pour ces deux hommes…. | |
| | | Genesis Salvador • Privaron Espada 102 | El Muerte | Ex-Secunda espada | Endormi des bacs a sables •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Jeu 3 Juin - 11:28 | |
| Surprise, étonnement, stupéfaction, tels étaient les mots qui définissaient le mieux le Privaron ne croyant toujours pas ce qu’il venait d’entendre. La longue chevelure bien peignée n’était en aucunes façons peintes d’un quelconque artifice ? Etait ce là la couleur naturelle de ces cheveux ? Si tel était le cas, on n’arrêtait pas le progrès. Jusqu’ou s’arrêtera cette fichue évolution de l’homme ? A la base, nous avions commencé notre périple avec une apparence de macaque, aujourd’hui nous faisons face à d’étranges individus aux cheveux d’azur. Demain, ce sera quoi ? Des vieillards qui auront toujours l’apparence de jeune adolescent d’à peine 16 ans ? Mais quel stupidité de prévoir une condition sur laquelle il était lui-même confronté. C’est que toute cette histoire ne le rajeunissait pas. Avec plus de 700 ans, la logique voudrait sans doute qu’il ait acquis une expérience à toute épreuve, qu’il pense comme le plus misanthrope des ermites, qu’ils soit passé maître dans toutes les disciplines, qu’il soit imprégné de toutes les connaissances que possédait ce vaste monde.
Au fond, le petit Genesis n’en était pas loin de cet idéal. Après tout il était pourvu à présent d’une expérience monstrueuse dans l’art du sommeil, il se tenait effectivement à l’écart de la société tel l’ermite, il était également passé maître dans l’art de paraître stupide, impuissant, naïf, et pour conclure, il était l’unique personnage à connaître toutes les cachettes de Las Noches pour somnoler dans la plus grande des tranquillités imaginables. Vous l’aurez surement constaté, mais Genesis était loin du profil du sage ne commettant aucunes erreurs. Il était d’ailleurs fort probable qu’il en ait fait une nouvelle en venant secouer se pauvre protagoniste. La vue du sang recouvrant la majeure partie du corps de ce shinigami venait le conforter dans son idée. D’ailleurs, manque de chance, cette fillette aux cheveux de poulpes ne semblait avoir aucunes connaissances en médecine. Etait-elle aussi inutile que l’ex-Espada ?
Fraccion de la Sexta Espada ? Oh elle était donc la subalterne de la nouvelle génération d’Espada. Quel dommage pour cette Aoki de ne point pouvoir bénéficier de la joie de la liberté. Enfin bon, il ne devait pas être bien méchant ce Grimmjow Jaggerjack dont le petit Genesis venait tout juste d’en apprendre le nom. Il fallait dire qu’il faisait toujours partie des personnes à être les dernières à se tenir informé des différentes actualités de ce monde. Alors que Genesis Salvador ne cessait de rabâcher sur son inutilité, la vue d’un poulpe se mangeant le mur vint réveiller l’ancien numéro deux. Que se passait-il ? Qui était ce personnage à l’apparence ni trop jeune ni trop vieux adoptant la même teinture de cheveux que le jeune paumé ? L’absence de masque venait l’informer de sa non-appartenance à la race des arrancars. Etait ce là un shinigami de plus ? Depuis quand y avait-il des Shinigamis se promenant librement dans l’enceinte des ennemis jurés des Shinigamis ?
Le coup du shinigami prisonnier passait encore, mais là, ça en deviendrait presque de la science fiction. Le fait qu’il explose contre le mur ce qu’il qualifiait de morve bleu voulait-il dire qu’il était venu dans cette pièce dans l’intention de démolir tous les arrancars présents ? Souhaitait-il venir sauver son congénère ? Si tel était le cas, Genesis Salvador était maintenant dans de beaux draps. C’est qu’il faisait parti des individus n’aimant pas tout ce qui se rapproche à la violence. Ne souhaitant en aucun cas se voir infliger des coups lui attribuant par la suite un nombre affolants de bosses, l’arrancar aux pupilles d’argents s’éloigna du type inconscient tout en protégeant sa tête avec ses bras. Quoi de plus fatigants que de se faire frapper dessus ? De toute façon, le Privaron Espada 102 trouverait bien une excuse sur son incapacité à arrêter cet intrus. Du genre, il dormait à ce moment là, c’était parfaitement cohérent.
Etonnement, ce type au regard si terrifiant rebroussa chemin avant de ne revenir avec un sot d’eau. Il ne pensait quand même pas que le point faible d’un arrancar était l’eau, si ? Se fut avec un regard légèrement blasé que l’ex-Segunda Espada n’observa le sujet en question venir asperger le bonhomme dans les vapes probablement pour le réveiller. Méthode plus efficace que les claques en effet. C’est alors que celui-ci prononça un nom tout en voulant s’adresser au prisonnier. Kuchiki ? Etait ce là le nom de ce personnage mystérieux ? La petite douche aillant atteint son objectif primaire de sortir le shinigami de son état d’inconscience, ce même personnage pris un certain temps avant de ne se remettre de ses émotions inexistantes, du moins de façades. Ce fut avec surprise que Genesis ne l’entendit dire au nouvel arrivant qu’il n’est point des leurs. Par « leurs », il voulait sans doute dire « arrancar ». Sa capacité d’analyse était donc du même niveau que le petit arrancar à la chevelure grisâtre. Profitant du réveil de ce Kuchiki, le petit Genesis ne put s’empêcher de demander avec un visage privé de toutes connaissances :
-Vous saignez … Vous avez fait comment pour vous blesser en dormant ?
En effet, c’était la un phénomène que même l’éternel flemmard n’avait jamais rencontré dans son expérience de plus grand dormeur de l’univers. Se souvenant subitement la raison de sa venue, le jeune vieillard détourna son regard de l’outil qui le fascinait comme une coccinelle fascinerait un enfant insouciant pour ne se diriger vers le chariot avec lequel il était arrivé. Le rapprochant du captif, il retira le couvercle ovale cachant l’assiette de nourriture et dont le but devait de garder le plat au chaud puis observa de ses deux yeux affamés un magnifique sushi pour plat principal, des toasts de foie gras pour entrée et un succulent fondant au chocolat en guise de dessert. La tentation du Privaron était à son apogée, sa salive venait imprégner sa bouche à une quantité supérieure à la moyenne ne demandant qu’à réceptionner cette nourriture d’apparence si délicieuse. Son ventre en vint à gronder d’une telle façon à venir casser le silence si lourd qui s’était installé dans la pièce depuis un certain moment déjà. Résistant de toutes ses forces au désir de ne piquer le diner du shinigami, le Privaron Espada finit tout de même par dire en positionnant le chariot au côté du client :
-Vous êtes sur que vous en voulez ? J’ai entendu dire que le cuisinier était autrefois spécialisé dans les poisons et qu’il en teste toujours sur les plats qu’il prépare.
Lâchant un petit mensonge afin de ne se remplir l’estomac, l’ancien numéro deux fit une petite pause pour n’enchainer ensuite :
-Je peux toujours gouter pour m’assurer de la qualité des aliments si vous voulez.
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| | | Kazumi Aoki • Fraccion de Grimmjow | Pot de colle •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Dim 6 Juin - 16:51 | |
| Observant l’Arrancar à la chevelure platine du coin de l’œil, Kazumi ne cherchait qu’une seule chose : Trouver le moment propice pour se barrer de cette cellule, se faire oublier deux ou trois jours, & se retrouver lavée de tout soupçon grâce aux traces du reiatsu du nouvel arrivant sur le corps du capitaine. Suffisamment agacée par les humeurs de Grimmjow, largement trop fréquentes à son goût, elle préférait ne pas s’attirer sa colère ou celle de quelqu’un d’autre pour avoir à moitié tué un otage. Si cette histoire remontait aux oreilles de l’Espada, pour sûr, elle passerait un très sale quart d’heure. Certes, cela lui était déjà arrivé par le passé, elle en était sortie sans trop de dommages, mais si elle avait l’occasion d’éviter ça, elle l’éviterait. Pour l’heure, deux options s’offraient à elle. La première étant de fuir, la seconde étant d’assommer le platine avec un objet contondant – pourquoi pas le fourreau de Cisne ? Hésitant, elle resta au niveau de la porte, et ne sentit pas un autre reiatsu s’approcher, trop absorbée par ses pensées & par son instinct de survie surdéveloppé. Cependant, un coup de pied la ramena à la réalité, de même que le mur opposé qu’elle se prit de plein fouet. Son regard bleuté lançant des éclairs, elle se retourna en se massant douloureusement la nuque, avant de hurler sur l’abruti qui avait osé lui taper dessus alors qu’elle n’était même pas en garde. Abruti répondant au nom de Nichol Heyward, qui d’autre. « Sale con, d’où tu me fous des coups ? » Evidemment, le con en question la fixait d’un air autoritaire. Comme s’il avait une quelconque autorité sur elle. Quel abruti. De jours en jours, il l’insupportait davantage. Il n’était que le « toutou » de Grimmjow, et il se permettait de la traiter comme une moins que rien. Pire que ça, il se permettait de la traiter comme Grimmjow la traitait, chose qu’elle ne laisserait jamais passer. Tôt ou tard, elle se vengerait de lui, cet idiot pensant qu’il est capable de subsister au milieu de ses éternels ennemis. Après tout, elle avait bien assommé un capitaine, alors pourquoi pas un vulgaire Shinigami comme Nichol ? Certes, celui-ci n’était pas dans le même état piteux que son congénère, mais ça pouvait se faire. Il suffisait d’attendre le moment opportun. Trop occupée à pester contre lui et à chercher un plan pour lui faire fermer sa grande gueule, la vision du seau d’eau volant au visage du capitaine la tira une nouvelle fois de ses songes. S’il parlait, elle était fichue. Elle lança donc un regard sombre dont elle avait le secret à ce dénommé Kuchiki, qui connotait un message clair et concis. « Tu parles, je te tue ». Quoiqu’il en soit, le traître la soupçonnait déjà, il ne restait donc qu’à faire face à cette situation stupide. Autant rejeter la faute sur l’Arrancar qui avait secoué Kuchiki, avec beaucoup de chance ça passerait. Dit Arrancar qui maintenant essayait de se nourrir avec le repas du captif. Naturellement, la fraccion du Sexta s’en moquait, puisque son principal souci était cet idiot de Shinigami renégat. Être la fraccion de Grimmjow Jaggerjack était déjà suffisamment douloureux, et physiquement, et moralement, de ce fait ce n’est pas un pitoyable Shinigami qui allait lui dicter sa conduite. D’un pas assuré, elle s’avança vers lui, le fixant avec haine, comme souvent, trop souvent ces derniers temps. « Je vais où je veux, & j’ai rien de répréhensible à assumer. Adresse toi plutôt à l’idiot là-bas. & essaye même plus de me dire ce que je dois faire ! » Les insultes fusaient, les nerfs de la jeune fille se retrouvant mis à rude épreuve avec de pareils incapables. Sans qu’elle ne s’en rende compte, la gifle était partie d’elle-même. Que ce soit envers ses congénères ou ses ennemis héréditaires, c’était toujours pareil. Se retrouvant dévastée par la colère, l’humiliation, et une série d’autres sentiments tout aussi négatifs, l’énervement prenait le dessus sur tout. C’était systématiquement la même histoire. N’étant pas une adepte des prises de bec, la fraccion préféra faire un pas en direction du couloir, puis un second, espérant que le traître, peut être sonné par la gifle (On peut rêver, non ?) ne réalise pas tout de suite qu’elle fuyait la situation. Mais c’était plus fort qu’elle, il y avait des jours comme ça où elle ne pouvait pas le voir en peinture. Ce sale traître, qui pouvait tout de permettre sans jamais rien craindre, tandis que Kazumi devait peser le pour & le contre du moindre de ses actes, tant elle craignait les retombées en cas d’erreur. Ca la rongeait. Que Grimmjow puisse préférer son éternel ennemi à sa propre fraccion, aussi faible puisse-t-elle être. | |
| | | Heyward Nichol • Shinigami-Traitre| Bourrin sans Coeur ni Cervelle •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Mar 8 Juin - 18:18 | |
| Nichol regarda le noble prisonnier d’un air totalement neutre, se surprenant lui-même à contenir la sa haine et son désir de vengeance, en temps normal il l’aurait déjà massacré et au diable les retombée. Depuis quelque temps le platine arrivait à contrôler son impulsivité, était-ce les évènements depuis la découverte de ses sentiments pour une shinigami ? Ou encore ses entrainements violents contre Grimmjow qui lui ôtait toute trace de haine, tant elle était sollicitée pour survivre aux combats contre l’Espada. Jetant le seau désormais vide dans le coin de la pièce, l’eau ayant servie à réveiller Byakuya qui était dans les vapes, apparemment l’un des deux arrancars ici présent s’était amusé, et s’il devait se fier à ce qu’il savait, le traitre penchait pour Aoki, à ceci prêt qu’il ne connaissait pas l’autre arrancar à l’air endormit, peut être était-il pire que la bleue, qu’il adorait torturer les gens, qui sait ?
Le traitre ignora superbement Kazumi, après tout il la frappait s’il en avait envie, elle pouvait riposter, Nichol se ferait une joie de la combattre et de l’éliminer, Grimmjow ne l’en blâmera surement pas d’ailleurs, enfin bref, la c’était plutôt le Rokû ban tai taishô qui attirait l’attention du platine, ce dernier le fixait étrangement, puis finit par dire, que le traitre n’était point des leurs. Forcément, entre Arrancars et Shinigamis, il y a des différences très nettes, tout d’abords les trous de hollows, les morceaux de masque ensuite, sans parler des reiatsu totalement différents, puis bon, Nichol portait toujours son hakama noir, il n’avait fait que changer de camp, pas d’uniforme, de plus il avait déjà les cheveux blancs, ça ferait trop de blanc.
-T’as l’œil Kuchiki…En effet j’suis pas un arrancar, j’suis un de tes ex-compagnons d’armes…que vous avez laisser pourrir ici, tu verras c’est agréable de se sentir abandonné par les siens.
Nichol fut ensuite contraint d’écouter ce qu’avait à lui dire la Fraccion, ne faisant pas attention à ce que disait l’autre arrancar, le traitre n’avait même pas remarqué le plateau repas, c’est pour vous dire si le Kuchiki captait son attention. L’ex-yonseki s’en fichait pas mal de ce que pouvait faire la fraccion du sexta, mais elle ne devait pas non plus le prendre pour un con, il était sur que c’était elle qui avait attaquer le prisonnier, profitant de sa faiblesse, et il le lui aurait bien dit, si Kazumi ne lui avait pas coller une gifle avant de partir, ce n’était pas comme s’il l’avait sentie ou que sa fierté en avait prise un coup, mais le platine se contenta de soupirer, il se vengera plus tard, pour l’heure, seul Byakuya comptait. Nichol se tourna donc vers l’autre arrancar et le prisonnier, l’inconnu essayant de bouffer la nourriture du taishô, était-il stupide ? Ou prenait-il les gens pour des cons.
-J’sais pas qui tu es, mais s’ils avaient voulu le tuer, il ne l’aurait pas mit ici…je crois que sa bouffe est saine, de plus on a jamais empoisonné la mienne…T’es qui ? Le bourreau ?
Pas que ça l’intéressait, mais il ne voulait pas perdre une miette de la souffrance de Byakuya, le voir se détruire lentement, se sentant abandonné de tous, tout comme lui avait sentit sa volonté faillir, lorsqu’on lui disait que personne ne viendrait et qu’au fil des mois, Nichol le voyait, personne ne venait, pas pour un quatrième siège…peut être pour un taishô, mais cela, ce n’était pas gagner, oh que non et d’ici la, la torture mentale aura bien avancée. | |
| | | Kuchiki Byakuya • Snob-Modo | Roku Ban Tai Taisho | Empereur Blanc | Cerisier •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Mer 9 Juin - 14:10 | |
| Leau s’écoulait encore le long de son visage fermé, alors que la fièvre fit naître en son dos un frisson des plus désagréables et irrépressibles, alors que pas un mot de plus ne franchissait ses lèvres. Seul son regard offrant une neutralité déconcertante, voir même un certain dédain, observaient ses trois geôliers. Ses poignets lui semblaient plus engourdis encore, et en cela la douleur ne se faisait plus ressentir au niveau des jointures. Son souffle tentait de se faire régulier afin de canaliser toutes ses facultés malgré ses blessures rouvertes qui n’intéressaient personne mise à part cet arrancar au demeurant naïf. Ce dernier, ce rapprocha de sa personne tout en tenant un plateau que le noble remarqua enfin, et en dévoila le contenu. Des maies manifestement appétissant, notamment à ses yeux anthracites car en l’absence de reiatsu sa faim semblait imposante. C’est donc à cette vision que le Roku ban tai Taisho ferma ses paupières comme par dénie et moquerie. Il n’acceptera jamais la nourriture venant de l’ennemi, qu’elle soit saine ou non. Ou du moins point en leurs présences, cela ne serait que déshonneur, et Byakuya n’était point encore un être suffisamment brisé pour cela.
Les gouttes d’eau glissaient encore le long de son dos et de sa poitrine bandée, sur cette peau mise à nue et frissonnante malgré le noble Kuchiki, qui luttait contre cette fièvre presque enivrante, apportant avec elle des visions changeantes, alors qu’il décida enfin de rouvrir les yeux pour constater d’une voix un peu plus forte que précédemment et toujours aussi atone, alors qu’il ignora superbement le regard assassin de Aoki :
- Je n’ai nullement faim.
Byakuya ne fit aucun rapprochement à ses blessures car l’absurdité de la question n’en méritait nullement qu’il s’épuise à cela. Son souffle lui manquait déjà bien de trop, alors que ses muscles souffraient le martyre à le maintenir si droit en cette position assise, afin d’offrir à ses ennemis le fait qu’il restait maître de lui-même. Cependant oui son corps criait famine, mais son esprit saura le faire patienter. Pour le moment le noble Roku ban tai taisho ne concédera aucun loisir à ceux qui l’entouraient présentement. C’est alors que celui qu’il estimait comme différent, autrement dit Nichol, lui porta toute son attention en confirmant sa première remarque. C’était donc bel et bien un shinigami, et cet uniforme n’avait donc point été ravit à l’un des leurs…Les paroles de cet homme lui parurent empli de colère, une frustration des plus sourdes et longtemps caché envers ses semblables qui l’avaient délaissé. Quelle sottise.
Leurs regards se croisèrent et curieusement celui de Byakuya se fit plus dur, rompant ainsi cette neutralité déconcertante pour accentuer son mépris dédaigneux et fier. Vraiment….pensait il qu’on viendrait lui porter secoure ? Que l’on soit Taisho ou simple siège, un prisonnier n’avait pas à se reposer sur une telle illusion. Car c’était bel et bien cela. Pourquoi prendre le risque de perdre plus d’homme pour en récupérer un qui n’avait pas même été capable de mourir sur le champ de bataille ou d’en revenir vainqueur. Non le noble Roku ban tai Taisho n’était certainement pas du genre à vouloir qu’on le sauve, son orgueil en prendrait un sérieux coup. Il ne voulait point que Rukia se manifeste, ni même Renji ou même le Kyu ban tai Taisho. Non….C’était à lui de trouver la solution et de les rejoindre et il le fera. Sa bouche lui paraissait affreusement sèche tout comme sa gorge, et il ne pu retenir une quinte de toux subvenir à ses lèvres et mourir dans les airs. Les marques de strangulations devinrent plus nettes à son cou si pâle et dénudé de son écharpe qui gisait au sol non loin de lui. Sous cette action, la tête du noble se pencha un peu en avant, alors qu’il tentait de reprendre un souffle à nouveau plus régulier en refoulant cette envie irrépressible que de s’humecter les commissures pour s’offrir l’illusion de cette humidité tant désiré. D’autant que la fatigue s’accumulant à la fièvre le poussait un peu plus à chaque minute vers les bras de l’inconscience et du sommeil. Mais Byakuya ne devait point céder et il ne se priva point de répondre comme pour se donner une contenance :
- Parce que vous pensez que j’attends qui que ce soit venant de l’extérieur ? Cela serait indigne de ce que je suis.
Oui une faiblesse inavouable qui n’avait point encore effleuré l’esprit du noble chef de clan. Il rompit le contact visuel quelques secondes en cachant ses iris anthracites sous ses paupières devenues plus lourdes et retint un vacillement sur le côté. Il était épuisé, et ses blessures l’engourdissaient totalement. Pourtant toute sa volonté criait d’elle-même que jamais il ne sera brisé, du moins pas par eux…pas par des être inférieurs. Il était Kuchiki Byakuya, le 28e du nom, et Roku ban tai Taisho, point un simple shinigami. En tant que tel jamais il ne devra s’offrir le loisir de l’espérance illusoire, et se devra de s’en tirer seul. Son cœur se fit plus froid en son sein, lorsqu’il réalisa encore une fois l’absence de son allié le plus sûr…Senbonzakura….il avait besoin de le retrouver, et de le soutirer des mains de ces êtres. Personne n’avait le droit de porter la main sur son zanpakutoh hormis le So taisho lui-même. N’avait il point promit de ne jamais plus être séparer de lui ?
- Ne crois pas me brisé par ta propre lâcheté.
Une fois de plus Byakuya faillit vaciller sur le côté, mais parvint à ce maintenir parfaitement droit en ne déviant point son regard si dur de celui qui fut Shinigami. Il acceptait sa condition, mais ce n'était pas pour autant qu'il ne se battrait point jusqu'au bout, car telle était sa conduite à adopter. Ne jamais courber l'échine, car cela reviendrait à rejeter ce pourquoi il était. Le goût du sang résidait encore en sa bouche, mais le dégoût ressentit en resta muet en son être éprouvé.
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| | | Genesis Salvador • Privaron Espada 102 | El Muerte | Ex-Secunda espada | Endormi des bacs a sables •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Mer 9 Juin - 19:43 | |
| Mettant en place toutes sortes de stratagèmes afin de ne satisfaire les grondements agaçants de son estomac, ce fut avec une certaines surprises que l’arrancar remarqua l’humeur meurtrière de la fraccion du Sexta Espada. Oui, il était surpris, comme s’il n’y avait aucunes raisons de s’énerver en ne faisant que s’écraser contre un mur, du moins c’était ce que pensais le jeune arrancar, par conséquent, il avait forcément tort. Les insultes se déversaient à une quantité peu négligeable jusqu’à ne rendre l’atmosphère plus lourde qu’elle ne l’était déjà. Cependant un détail vint surprendre le Privaron. Lors du passage ou elle le désignait d’idiot ce qui n’était pas une information erronée après réflexion, Genesis put comprendre qu’elle l’accusé de l’état médiocre du captif, il en était même certain, il n’était pas si stupide. Impossible, ce ne pouvait être lui, ce Kuchiki était déjà dans cet état à son arrivée même s’il n’était pas à exclure qu’il soit responsable d’un aggravement de ses blessures due à diverses méthode de réveil quelque peu brutal.
Mais bon dieu, que recherchait-elle en l’accusant ainsi tout en sachant que ce n’était pas lui le coupable ? Mais … avant son arrivée, elle était seul à seul avec le prisonnier si ses souvenirs étaient bons. De plus cette tête de poulpe jouait trop sur la défensive. Etait-il possible … que ce soit-elle la coupable ?!!! Mais oui ! Il était connu que les hollows normaux n’aimaient pas les shinigami, donc un tel comportement pouvait très bien les conduire à une forme de vengeance lorsque l’un de ces dieux de la morts étaient retenus captif ici. Décidément, pensant avoir résolu l’affaire avec classe et intelligence, il était loin d’imaginer qu’il était le seul à avoir saisit cette information si évidente. C’est alors que l’accusé ne donna une gifle au nouveau arrivant qui, étonnement, n’y fit même pas attention. Il devait sans doute avoir l’habitude de se prendre des râteaux par la gente féminine pour se montrer si indifférent face aux claques pourtant très douloureuses. C’est qu’elle devait l’avoir vraiment mal pris le coup de pied de tout à l’heure, elle était bien rancunière dis donc.
Observant avec calme et attention tout en attendant la réponse du shinigami vis-à-vis de son repas, c’est alors que le « giflé » pris la parole. L’ex-Segunda Espada put percevoir, en bon observateur, que ce protagoniste semblait souffrir d’une certaine forme d’injustice souvent déclencheur d’un sentiment très répandu au monde à savoir la colère. Une bien triste personne au demeurant qui semblait souffrir d’un certain abandon. Un phénomène bien fréquent dans une guerre de cette ampleur. Juste au moment ou le Privaron 102 commençait à avoir légèrement mal pour ce shinigami, celui-ci vint démolir en l’espace de quelques instants tout les efforts qu’il avait fournit pour ne manger ne serait ce qu’une bouchée de ce met délicieux.
-Idiot ! Idiot ! Idiot ! Parle moins fort, il va t’entendre sinon !
Parlant sans n’avoir l’impression d’être entendu du type convalescent se trouvant pourtant juste à côté de lui, son interlocuteur finit tout de même par lui demander son nom tout en le qualifiant de bourreau, du moins ça restait une question qui ne devait point être prise au premier degré.
-Qui je suis ? Euuh … et bien on a l’habitude de m’appeler Genesis donc tu peux en faire de même. Après, je suis juste un simple Privaron venant apporter le repas de ce monsieur ici présent. Et toi, qui es tu ? Qu’est ce que tu fais ici ?
Finalement, le Shinigami finit tout de même par répondre à cette question. La surprise fut surtout de constater la positivité de cette réponse. Non, pas possible, comment refuser un plat si succulent ? Il ne l’avait tout de même pas crut, ce serait vraiment le dernier des idiots, ou l’avant derniers vu que c’était sa personne qui occupait cette place actuellement. Rapprochant son visage de celui du captif afin de mieux l’analyser, d’un geste rapide et précis, il toucha du bout de son index droit le front de ce drôle de personnage tout en recouvrant son propre front de son autre main afin de ne comparer les températures. Retirant avant de ne risquer de ne recevoir une baffe ou encore de se faire mordre son outil de mesure du crâne de son patient, il était clair qu’il avait de la fièvre. Ceci fait bien sur après les diverses prises de paroles du bonhomme, Genesis tendit l’assiette de foie gras du chariot au captif dans le but que celui-ci ne le prenne et ne le déguste pour ensuite ne lui dire en gardant une expression légèrement blasé :
-Tu dis ne pas avoir faim, mais ton corps prouve le contraire. Tu peux manger, ça va pas te faire du mal, au contraire … On ne cherche pas à t’engraisser pour te dévorer après tu sais …
Une façon bien délicate de traiter un prisonnier, surtout venant d’un arrancar après tout. Mais pour le jeune vieillard aux pupilles grisâtres, cette personne portait l’étiquette « invité ». Il était donc logique de s’occuper du mieux possible de ces mêmes invités. Surtout qu’il était dans l’état actuel des choses la source de « distraction » de l’ancien Segunda Espada qui n’avait pas croisé de shinigamis depuis maintenant un petit bout de temps. Il devait donc faire très attention à l’état de ce personnage si fascinant pour pouvoir en profiter le maximum, c’était indéniable. Cependant, alors qu'il était totalement concentré sur les deux protagonistes, le petit Privaron remarqua, à en juger la trajectoire de la fraccion, qu'elle était mathématiquement sur le point de quitter la pièce. Mais alors, cela voulait-il dire qu'il se retrouverait seul face à deux terrifiants shinigami ? Sentant une peur puérile prendre le dessus sur son corps, Genesis Salvador interpella Aoki de sa voix pleurnicharde :
-Nooon, ne pars pas ! Ne me laisse pas tout seul avec ces brutes ! Je m'en fous que t'essaye de me mettre dans le caca, je suis même disposé à t'offrir ... mon oreiller préfèré ! Donc reste s'il te plait ...
Toutes ces paroles pleines d'émotions mais néanmoins dites sans ne bouger un muscle, l'ancien Segunda Espada laissa à ses interlocuteurs, une image bien pathétique de lui. Enfin bon, il n'était pas à une ou deux auto-humilations près.
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| | | Heyward Nichol • Shinigami-Traitre| Bourrin sans Coeur ni Cervelle •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Jeu 1 Juil - 16:40 | |
| Quelle ironie, ha oui mais quel magnifique cadeau que le destin apportait la sur un plateau à Nichol, un taishô du gotei treize, et pas n’importe lequel, Kuchiki Byakuya, l’un des plus inflexibles, si pas le plus, celui aussi qui fait partie des quatre grandes familles noble dans le Seireitei. Il était la, torse nu avec seulement son écharpe en piteux état, le hakama et des menottes dévoreuse de reiatsu, cela arracha une pensée à Nichol à lui, on ne lui avait jamais mise ces entraves, cela était somme toute logique, l’ex-onzième n’avait pas la puissance pour défaire ne serait-ce qu’une des plus faibles élites de Las Noches, alors s’échapper…bref le temps n’était pas à la nostalgie, il fallait profiter de l’instant présent, c'est-à-dire, le noble taishô qui était tout prêt à subir la torture mentale, petit jeux auquel Nichol ne se serait jamais cru y prendre un certain plaisir.
Puis enfin l’espèce d’arrancar endormit se manifesta en demandant au traitre de faire moins de bruit, apparemment il voulait piquer la part de bouffe de Byakuya, ho bien sur, il pouvait le faire, ce n’était pas Nichol qui irait contre ça, au contraire, priver le nobliau de bouffe ne serait pas la pire des choses qu’il pourrait arriver à Byakuya, de toute manière, le prisonnier certifia qu’il n’avait pas faim. L’arrancar se présenta finalement comme Génésis et apparemment room service, bon rien que ça ? Ha non, il voulait aussi savoir qui était l’ex-yonseki, apparemment, il n’était pas d’ici le Génésis, car bon nombre de personne résidant à Las Noches, savait que la Sexta Espada s’était trouvée un shinigami en guise d’esclave jouet et on en passe, pareil qu’une Fraccion, mais dans le genre ou Grimmjow espérait quelque chose de son toutou.
-Heyward Nichol. Le jouet de la sexta espada…j’étais venu rendre visite à un ex-collègue.
Il termina sa phrase en regardant Byakuya, ce dernier voulait garder un air noble et impassible, comme si rien ne l’atteignait, même ici. Génésis partit stopper Aoki, ou du moins essayer de la retenir dans la cellule, après avoir tenté de convaincre le prisonnier qu’il pouvait manger sans risque, ce qui ne semblait pas fonctionner, d’ailleurs, le taishô captif se permit d’ajouté qu’il n’attendait aucune aide venant du Seireitei, foutaise ! Ils allaient surement venir l’aider, Byakuya n’était pas seulement dirigeant d’une division, il était aussi chef de clan et avait beaucoup de personne autours de lui, qui risqueraient leurs vie pour la sienne. Enfoiré, oui à ce moment la, le platine éprouvait comme une petite jalousie, même si ce n’était pas prêt d’arriver à un point ou il envierait le noble pour ses relations avec d’autres shinigami, même s’il demeurait froid et hautain.
Puis vint ensuite ce que n’aurait jamais du dire Byakuya, traiter Nichol de lâche, ce n’était pas la première fois qu’on le traitait ainsi, Hisagi Shuuhei l’avait aussi traité de lâche, si quelque chose pouvait mettre le traitre hors de lui, c’était bien de se faire traiter de lâche. Prémices de sa colères, ses poings se serrèrent, sa mâchoire se crispa, ses yeux s’injectèrent de sang et puis tout partit en vrille, le platine referma une de ses mains sur une des pièce de viandes présente sur le chariot et saisissant le visage du prisonnier avec son autre mains, le força à ouvrir la bouche pour qu’il mange la viande, il réitéra l’opération plusieurs fois, s’en fichant de la bouffe qui tombait à coté, une fois finit l’ex-onzième repoussa le taishô au sol violemment et pointa sur lui un index accusateur.
-T’es qui pour me traiter de lâche ? Tu ne peux même pas imaginer ce que cela fait d’être seul au monde ! Abandonné de tous, toi tu es constamment entourer de tes précieux amis, tu ne comprends rien à ma douleur, et tu ose me reprocher d’avoir choisit de vivre pour moi, plutôt que de mourir pour ceux qui ne m’appréciait pas ! Tout le monde te crois réfléchit, mais en fait tu n’es qu’un imbécile qui se voile sans arrêt la face, comme tu voile tes yeux de tes paupières à chaque discussion.
Se retenant de tabasser le prisonnier le traitre se recula un instant vers la sortie, écoutant ce qu’aurai éventuellement à répondre le captif et s’en alla ensuite, si Nichol restait dans cette pièce plus longtemps, il tuerait Byakuya et ça serait sa fête, autant dire qu’il ne crèverait pas pour ce noble détestable.
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| | | Kuchiki Byakuya • Snob-Modo | Roku Ban Tai Taisho | Empereur Blanc | Cerisier •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Ven 2 Juil - 2:13 | |
| Les yeux du noble ne cessaient d’observer Nichol, ce shinigami qui se croyait abandonné de tous. Dans un sens il comprenait sa colère et son mépris, mais cela ne lui rendait nullement honneur. Croyait-il que le Seireitei risquerait une troupe entière pour un simple Shinigami, alors que leurs forces se devaient de restés souder et indissociable ? Nous étions en temps de guerre, et Byakuya doutait fortement de la venu de quiconque maintenant. Non, ils viendront, mais certainement point en ce moment… si décisif. C’était au noble de démontrer sa ténacité à résister, et à survivre. Sans compter que sous ce visage si neutre et impassible se cachait l’âme d’un être fier et indomptable. Surement de par sa noblesse, mais aussi de son vécu. Le clan ne résistera pas longtemps à quémander l’aide du Gotei treize pour venir à son secours, cela il ne pouvait lui échapper, mais ce n’est pas pour autant que le Sotaisho coopéra de suite, le noble Roku ban tai Taisho comptait sur sa sagesse de ne rien faire à son encontre. Dans un sens cela ressemblerait à un déshonneur pour lui, mais il y avait plus. Byakuya ne voulait pas créer de faille dans les forces des Shinigamis, bien qu’il sache pertinemment que la Sixième Division ne devait point être sous son meilleur jour en son absence. Le plus étrange….fut cette pensée envers son subordonné direct, Renji. Il le voyait pleinement râler au devant de toute cette paperasse et s’en plaindre honteusement envers Rukia.
Pensées fugaces, réconfortante, et pourtant….il ne fallait point qu’il se laisse allé à cela. La fièvre revenait au grand galop en son esprit, et la sueur perlait un peu plus encore sur son front. Ses yeux se voilèrent quelques secondes encore, recherchant encore en lui la force de rester droit et inébranlable. Byakuya ne devait pas encore penser de manière si désespéré. Son corps avait faim, et le plat en face de sa personne ne l’aidait point à tenir front, quand bien même ce…Génésis ne semblait nullement antipathique, ils n’étaient point ses alliés, mais ses ennemis. Il détourna son visage de cette nourriture bien trop tentante et refoula se sentiment de faiblesse, avant de rétorquer d’une voix des plus atone, témoignant de la force qu’il observait encore, malgré ses blessures ouvertes à nouveau et ses liens qui entravaient son reiatsu.
- Pour me dévorer il faudrait d’abord que vous sachiez me briser, hors vous n’êtes pas aptes à le faire.
Il due reprendre son soufflé, car ce dernier semblait vouloir se retreindre douloureusement en sa poitrine, lui rappelant ses plaies qui souillaient les bandages. Ses iris gris se dévoilèrent pour se focaliser sur Nichol, alors que ce dernier ne se priva point de lui offrir le plus beau des sermons. Lâche.. oui il l’avait nommé ainsi car il avait succombé aux volontés de ses arrancars. Des amis??....uhm….si cet homme savait. Ce n’était point parce qu’il était le chef d’une des plus grandes familles, qu’il possédait de telle personne. Un leader était seul….quoi que…c’était là un constat qui démontrait sa mauvaise foi. N’avait il point apprit à être plus ouvert envers Rukia et Renji ? Hisagi ne lui devait il point quelque chose, alors qu’il était devenu son semblable ?...shunsui serait-il venu en sa demeure pour lui tenir compagnie si ce n’était point par amitié et soutient ? Byakuya fronça les sourcils car sa vue lui parue réduite..
- La solitude est ma plus précieuse compagne, Shinigami, et tu ne sais voir ce qu’il faut. La facilité même à la stagnation.
Oui cette solitude si poignante, celle qui lui rappelait sans cesse combien sa couche semblait froide. Toutes ces nuits où le noble Roku ban tai Taisho parcourait le Seireitei, seul…ne désirant voir personne ni parler. Oooh oui il la connaissait parfaitement cette compagne si affreusement fidèle, et ce n’était point se traître qui allait lui en faire la leçon. Son corps fut parcourut par de longs frissons, affirmant la douleur qui le tenait. Ses lèvres tremblèrent, alors qu’il ne restait plus que dans la pièce, Genesis et lui-même. Ses poumons semblèrent se libérer un peu sous l’absence de ces énergies spirituelles qui s’imposait à son être, mais Byakuya paraissait à bout de force…. Lentement ses épaules s’affaissèrent, et le noble s’échoua sur le flanc droit, les yeux fatigués, les cheveux collants et humides sur son front en sueur. Seul le contact froid de ce sol lui conférait un peu de fraicheur…seule et unique chose propice en cet endroit bien trop sombre, trop obscure pour son esprit craignant l’enfermement. C’était bien là une peur profonde, mais inavoué, personne ne le savait, et Byakuya luttait pour calmer son cerveau, appréciant au final cette fièvre qui l’empêchait de pleinement réaliser cet obscurité…cette phobie si indigne d’un noble et qui pourtant était sienne. Son souffle se fit haletant, accentuant la souffrance qui arpentait chacun de ses muscles et de ses nerfs. L’inconscience frappait à sa porte, mais il se refusait encore, car le noble ne se savait point seul…Pour le coup il regrettait de ne point être allongé sur ce lit et la douceur même précaire de cet oreiller qui tromperait un peu cette impression de captivité.
Les sons s'estompèrent peu à peu, ou se muèrent en des choses presque blessantes à ses oreilles, trop épuisant pour lutter, trop présent pour ne point l'accepter. Ses lèvres se murèrent dans un parfait silence, alors que ses entrailles réclamaient leur pitance. Byakuya avait grand faim et sa chair ne supportait plus ce manque de reiatsu. Cette puissance qu'il ne possédait plus, comme le réconfort d'entrer dans son monde intérieur. Oui vraiment Senbonzakura lui manquait, et il se sentait furieux de l'avoir une fois de plus soustrait à sa présence. Que pensait donc cet allié si précieux dorénavant, lui qui avait entendu sa détermination quand à ne jamais plus être séparer de lui. Ses mains enchaînées se crispèrent malgré lui, alors qu'il tenta de se redresser à nouveau en position assise, démontrant sa ténacité, bien que cela lui coûtait au niveau de ses blessures encore bien trop ressentes.
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| | | Genesis Salvador • Privaron Espada 102 | El Muerte | Ex-Secunda espada | Endormi des bacs a sables •
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| Sujet: Re: Prise de conscience en milieu hostile [PV Kazumi Aoki] Mer 7 Juil - 20:10 | |
| Après avoir affronté dieux et démons, rois et dictateurs, moines et hérétiques, chevaliers et barbares, nobles et paysans, papillons et araignées, bactéries et virus dans l’unique but que de reconquérir le cœur de la belle à la chevelure d’azur, ce fut dans la pire des fatalités qu’il ne put répondre à ses attentes se voyant happer dans une spirale des plus tragiques. D’une manière un peu plus réaliste, mais surtout moins épique, lyrique, baroque, après avoir usé d’un semblant d’effort visant à convaincre son congénère de rester dans la pièce ou deux terribles monstres étaient actuellement présents, l’unique résultat se présentant à sa triste personne n’était autre que l’attribution d’un vent magistral le laissant indubitablement sans voix. Comment avait-il pu échouer à sa quête ? Le fait de rester immobile, sans convictions, sans motivations, sans émotions avaient-ils suffi à rendre sa prise de parole totalement transparente ? Aux premiers abords, cela semblait couler de source. Seulement, comme l’on pouvait s’en douter, cette évidence l’était moins pour Genesis qui n’eut même pas le réflexe de venir rattraper Kazimir alias Kazumi Aoki dans les couloirs lui donnant la chance de donner un peu plus de poids à ses propos. Mais que voulez vous … Rome ne s’est pas fait en un jour … Même s’il serait peut être temps de remuer les artisans dans la petite tête du Privaron …
Bon après, cela ne changeait pas grand-chose à la situation. Même dans le cas ou la poulpe serait rester, le mieux qu’elle aurait pu faire aurait été de faire office de chair à canon jusqu’à extermination, l’ex Segunda Espada y serait passé juste après. Donc à quoi bon vouloir ainsi retarder la sentence ? Souhaitant assumer dignement sa peine, voyant que le lit était actuellement inoccupé, tel un héros, il y prit place, cette action lui permettant de réaliser son rêve à savoir trépasser dans un lit. Mais … Qu’avait-il donc fait pour voir son espérance de vie ainsi chuter ? Quelques minutes passèrent jusqu’à ce que l’information ne monte à son cerveau lui déballant haut et fort dans son for intérieur que ces deux monsieur n’avaient mathématiquement aucunes raisons de lui vouloir du mal et qu’il était donc libre de dormir sur ses deux oreilles. Ouf ! C’est qu’il finissait par attraper des sueurs froides le petit gars à cause de cette histoire. De qui venait-elle déjà ? Ah oui … C’est vrai … De lui … Un jour viendra ou il devra se remettre sérieusement en question sur sa capacité à résonner car il fallait avouer que ses dernières prestations intellectuelles laissaient à désirer.
Alors que les bonnes résolutions fusaient à son esprit (comme par exemple celle de devoir se reposer davantage afin d’améliorer ses capacités d’analyses réduisant son temps d’éveil à deux heures par jour ce qui est énorme contrairement aux apparences !), l’atmosphère de la situation déjà légèrement tendue depuis un certain moment déjà, elle explosa littéralement en l’espace de quelques secondes. En effet, le bonhomme qui s’était précédemment présenté comme le jouet préféré de Grimmjow autrement appelé Heyward Nichol était à partir de maintenant tout feu tout flamme. A peine le captif avait sorti quelques mots que l’autre Shinigami avait déjà attrapés à main nue, tel un guépard une partie de la nourriture présente sur le plateau repas juste avant de ne l’encastrer dans la bouche de son prochain. Une méthode quelque peu brutal mais étrangement bien plus efficace que celle du petit Privaron. La preuve ! A peine cinq secondes étaient passés que l’intégralité du mets avait été liquidé en direction de l’estomac du convalescent. Cet homme … Aurait-il fait des études dans le domaine de la restauration ? Le seul problème qu’il y avait à relever était le gaspillage plutôt conséquent du à la projection de bouffe autour de la cible.
Cependant, cela ne changeait rien au regard émerveillé, enfantin, naïf de l’arrancar aux pupilles argentées qui observait avec admiration le personnage qui avait réussi sans difficultés là ou lui avait échoué lamentablement. Bon après, l’on pouvait toujours montrer sa mauvaise foi en ajoutant que ce type à ce qu’on appelle la chance des débutants, ou encore qu’il a l’avantage de connaître les habitudes de sa victime … Mais ce n’était là que des détails dont le jeune vieillard s’abstenu de prendre en compte pour attribuer son modeste jugement envers Nichol. Un gaillard digne de respect. Malheureusement, l’ancien Espada numéro deux fut déçut de constater que cette petite démonstration n’était non pas une démonstration, mais une forme de défouloir sur le convalescent. Le ton, la violence gestuelle, les mots secs étaient tant d’indices venant conforter Genesis dans son idée.
Cet individu était donc une victime de plus de ce fléau connu sous le triste nom de « solitude ». Un mot qui portait beaucoup de signification et d’importance pour l’arrancar à la chevelure grisâtre qui en était atteint de plein fouet. Son existence même se fondant sur cette terrible malédiction. Ce n’était pas pour rien que le jeune personnage était aussi mauvais en termes de relations humaines. N’ayant jusqu’à ce jour eut personnes sur qui compter, personnes pour le soutenir, réconforter, motiver, personnes sur qui partager ses rêves, ses ambitions, ses émotions …Non, il n’existait dans ce bas monde aucun individu capable de le comprendre parfaitement lui à sa peine. Malgré la façade naïve, optimiste, sympathique que cet arrancar s’efforçait de garder intacte au contact d’autrui, il ne pouvait effacer cette souffrance gênante, atroce, invivable qui lui était propre depuis maintenant des décennies. Ce discours dit de la bouche d’un autre eut donc toutes les raisons de l’atteindre réduisant son sourire si Candide à un visage de mort tout en portant son regard désorienté vers le bas.
Au départ de cet homme qui avait su faire douter l’arrancar ce qui tenait de l’exploit, ne restait plus à présent dans la pièce que Genesis ainsi que le captif. Celui-ci se trouvait encore une fois être dans un état bien piteux. Une chose était claire, c’est que ce malheureux avait été bien amoché avant de n’arriver dans le palais. D’une galanterie à toute épreuve, ne pouvant supporter de voir quelqu’un de blessé souffrir le martyr devant ses yeux, le Privaron Espada 102 quitta sa place pour venir se rapprocher de son vis-à-vis. N’étant point Candidat au suicide, ce drôle de personnage n’oublia pas de demander :
-T’as vraiment pas l’air d’aller bien … Tu veux que je t’aide à te rendre dans ton lit ?
Voyant l’état de faiblesse total de son interlocuteur, le jeune vieillard pris les initiatives en prenant le bras du Shinigami pour n’ensuite le mettre au dessus de son épaule. Après avoir transporté Kuchiki à destination, voyage qui avait permis au petit Candide de se rendre bien compte de la souffrance qu’éprouvait cet individu, une envie d’altruisme se manifesta dans sa chair.
-T’as besoin de quelque chose ? Je ne suis pas spécialiste dans la matière, mais ayant quelques siècles d’expériences dans le domaine de l’observation de la médecine, je peux toujours essayer de jeter un coup d’œil à tes plaies…
Quelques minutes passèrent sans que l'ombre d'une réponse ne vienne égayer l'atmosphère. Vérifiant si son interlocuteur n'était pas mort, il constata sans trop d'étonnement que celui ci venait de perdre conscience. Il en profita pour venir refermer ses plaies, changer ses bandages ... Bref faire en sorte qu'il se réveille dans de bonnes conditions ... Une bien délicate attention pour un arrancar direz vous ... Mais c'était ainsi qu'était Genesis, un petit enfant d'esprit qui ne pouvait supporter de voir autrui souffrir. Ne souhaitant pas déranger davantage le captif, le Privaron quitta la pièce une fois sa tâche de pseudo docteur terminée. Il avait fait sa bonne action pour la journée ...
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