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 La boucherie héroïque [pv kuna, barragan, kyoraku]

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Ulquiorra Schiffer
• La Cuarta Espada | Chauve qui sourit pas | Balai•
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Ulquiorra Schiffer


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MessageSujet: La boucherie héroïque [pv kuna, barragan, kyoraku]   La boucherie héroïque [pv kuna, barragan, kyoraku] Icon_minitimeVen 8 Jan - 21:13

Avançant, marchant, rampant sur le sable argenté de l’Hueco Mundo même si bien sur le dernier terme utilisé pour désigner le mode de déplacement de la Cuarta Espada, n’était pour votre plus grand malheur … point d’actualité … Ulquiorra Schiffer était bien décidé à retourner au palais après la dure journée qu’il avait eu à entreprendre. En tout cas suffisamment intensive pour qu’il n’ait même plus la force de faire l’usage d’un quelconque, vulgaire, insignifiant petit Sonido basique l’obligeant à positionner, placer, diriger un pied devant l’autre à un rythme continue, lent, régulier lui permettant de franchir quelques dizaines de mètres en l’espace de quelques minutes rendant inéluctablement la scène se prêtant au regard de ces fichus lecteurs, s’imaginant sans doute dans leurs esprits tout un film avec pour unique moyen de transports des mots placés l’un à côtés de l’autres, tout bonnement pathétiquement ennuyeuse … Pathétique ? Il semblerait que ce mot corresponde parfaitement à la situation présente. En effet, rien au monde ne faisait plus pitié qu’un arrancar dont le nom figurait parmi les meilleurs de l’Hueco Mundo aillant tout d’abord affronté des déchets si faibles que le simple fait d’avoir croisé le fer avec ces minables était une insulte pour sa personne, ensuite le cas ou il s’était pris une raclée quasiment instantanée par un capitaine de division et enfin la conclusion ou l’espada numéro quatre fut pris en pitié par un simple arrancar qui ne put se résoudre à achever un individu si pathétique …

Enfin dire qu’il était la « chose » la plus pathétique dans l’univers restait tout de même un bien grand mot. Effectivement, la base de ce pathos si utilisé par la plupart des écrivains dramatiques étaient passés maître dans l’art d’imprégner la tristesse au sein même du lecteur par le biais de stratégie si tellement simples qu’elles fonctionnent à tout les coups. Vous restez pessimistes à cette idée ? Il est pourtant bien simple de faire pleurer n’importe qui. Il suffit tout simplement de faire en sorte que les cibles parfaites tels que les enfants, les femmes, les vieillards qui ne peuvent irréversiblement point se défendre d’une quelconque menace se voient massacrés, torturés, humiliés sans ne pouvoir rien faire créant de suite dans le cœur de l’observateur de se désastre un sentiment d’injustice à l’égard de la victime. Sans compter le fait que ces pauvres personnes plongés dans la souffrance auront souvent tendance à de suite abandonner les différenciant bien du héros tragique destiné à un destin fatal qui ne baissant pas les armes et combattant jusqu’à sa toute fin. Une mère morte tout comme son bébé est une chose qui nous attristera mais que dire d’une scène ou le bébé est encore vivant et qu’il tente de réanimer sa mère morte, là qui ne verserait pas une larme. Pillage, viole, tromperie, génocides seront souvent le théâtre de ces scènes tout simplement déplorables.


La différence ici était que ce n’était pas un bébé qui était remis en cause mais plutôt un chauve qui ne sourit pas se trouvant maintenant dans un état les plus pathétiques. Regardez donc cet Espada quasiment au dessus de tout le monde utiliser toute son énergie pour juste poser un pied devant l’autre. N’est ce pas minable, ridicule, absurde ? Oui je sais je porte un certain plaisir à dénigrer d’une manière les plus méprisante le personnage que j’incarne le comparant de suite à une sous merde. De toute façon, chacun sa façon de jouer, je ne vous critique pas que je sache ! D’ailleurs, alors que ce pauvre crétin d’émo trainait inlassablement les pieds au sol, il remarqua en levant légèrement ses pupilles d’émeraudes que la lune toujours si pâle du désert pâle de ce monde pâle qu’elle semblait un peu plus lointaine que d’habitude. Ce concentrant intensément sur ce phénomène peu commun, après un certain temps de réflexion, l’arrancar aux yeux de chats se rendit compte que cet effet d’optique n’avait pour unique justification que sa vue diminué par ses blessures encore bien présente rendant son entourage vaguement flou. Ressentant subitement un soudain vertige, Ulquiorra Schiffer perdit l’espace d’un court instant l’équilibre mais se rattrapa tout de même au dernier moment en plaçant sa jambe gauche rapidement devant lui pour éviter de ne se fracasser le crâne face au sol poussiéreux ce qui n’arrangerait pas ces affaires.


Effectivement, quoi de plus idiot que de ne perdre connaissance une seconde fois dans le désert infini du monde vide faisant de lui de nouveau une cible tout bonnement facile une seconde fois même si conscient, il n’est pas beaucoup plus en sécurité pour la simple et bonne raison qu’il tenait à peine sur ses jambes. Justement, en reparlant d’handicapes si visible, n’était-il pas une bonne idée que d’oublier un peu la douleur en se remémorant ce qu’il s’était passé en ce jour peu banal ? Bien évidemment, vous l’aurez sans doute parfaitement saisit mais cette question est rhétorique, je ne vous laisse donc pas le choix, donc contentez vous de subir … Dire que ce jour qui avait pourtant si bien débuté avait finit comme ça. Cette mission de la part de l’empereur Aizen-sama de façade pourtant si commune qui consistait à se rendre dans le monde réel dans le but d’exterminer ce petit groupe de résistance humaine communément connu sous le nom de « Hell Gang ». Ce petit groupe humain qui avait semble t’il intervenu lors de la grande bataille opposant directement le seireitei à l’Espada obligeant les deux camps à se replier. D’ailleurs, cette petite information n’était pas pour déplaire au Cuarta Espada qui pensait pouvoir enfin se trouver un adversaire à sa mesure mais il ne put qu’être déçut par ses opposants qui n’avaient même pas pu l’infliger ne serait ce qu’une infime égratignure ou encore de ne l’obliger à dégainer son sabre. L’un d’entre eux était un parfait idiot aillant surement oublié de remettre à un débit normal son volume qui était si démentiel qu’il avait eu le don de briser les tympans de l’Espada numéro quatre. D’après ses souvenirs, son nom n’était autre que Sloth même s’il n’en était pas certain, son pouvoir résidait dans une sorte de bague le changeant en boîte de conserve censée incarner un certain Belphégor le rapprochant un peu plus au rang de pur déchet non recyclable. L’autre par contre, était déjà un peu plus calme et subtil dans son propos, il se faisait appeler George Lupin, un drôle de nom me direz vous. Sa capacité à lui était tout comme son congénère de faire appelle à son démon qui n’était autre que l’avarice et de se dévoiler sous la forme de clown cassant inéluctablement tout l’effet.


Ce combat ne fut pas bien compliqué, un bala, un cero ainsi qu’un Gran Rey Cero avait suffit à mettre hors d’état de nuire ces deux déchets n’aillant même pas été capable à faire en sorte que l’espada ne dégaine son sabre ou encore de ne tenir au moins cinq minutes mais ces petits détails étaient semble t’il des objectifs totalement inaccessible pour eux, c’était vraisemblablement absurde. Fatigué de n’avoir eu à faire si peu d’efforts, il fut le premier à rentrer dans le palais blanc ce qui fut le résultat de sa perte. A ce moment ses compagnons devaient sans doute avoir pris du laxatif pour prendre autant de temps à abattre de tels faiblards à moins qu’ils ne jouent avec la nourriture, ça n’aurait été guère étonnant au vue de leurs mentalités. Cependant, cette preuve d’immaturité, de puérilité, de tout ce que vous voulez avez été la cause de l’intrusion d’un capitaine venant tout droit du seireitei n’ayant personne pour venir l’intercepter mis à part la Cuarta Espada qui bien sur ne tarda pas à se montrer et à engager les hostilités. Malheureusement, malgré tout les efforts qu’avait put fournir l’arrancar au casque de samouraï à moitié brisé ce capitaine se révélant comme être le capitaine de la treizième division Ukitake Juchiro avait acquis un avantage certain tout au long de la confrontation obligeant le perdant à ne sortir ses dernières cartes. Cependant, rien ne s’était avérait efficace, il n’eut pour unique récompense que de se voir quasiment anéantir par un sort surpuissant de kido alors qu’il était en mode Segunda Etapa. La plupart de ses organes atteints, sa régénération s’était dévoilée comme parfaitement inutile signant sa honteuse défaite. Déjà pleinement déshonoré, Ulquiorra eut l’immense chance de ne ressentir un peu plus se sentiment de mal-être lorsqu’il fut épargné par son vis-à-vis probablement pris de pitié pour sa personne même si une fois qu’il perdit connaissance, tout remords étaient d’hors et déjà parfaitement inutiles.


Pour finir, à son réveil, l’Espada numéro quatre put se rendre compte qu’il avait été pris en pitié une fois de plus par un certain Angelo Mikel, un arrancar passant par là pourrissant un peu plus sa journée. Le tout se résumant à une conversation tout bonnement ennuyeuse, se noyant dans l’absurdité la plus totale motivant la Chauve Souris à accélérer suffisamment sa régénération pour pouvoir décamper le plus vite possible de ce drôle d’endroit ou il avait même faillit être pris pour repas par un adjuchas. Voilà en quoi résumait la situation abjecte de l’arrancar qui continua à marcher jusqu’à n’être qu’à quelques kilomètres de Las Noches. Tous ses efforts avaient enfin payés ce qui n’était pas pour le déplaire même s’il ne serait point étonné de rencontrer la sentence de la mort pour toutes ses défaites en franchissant le seuil du palais. Maintenant à quelques mètres de l’entrée du bâtiment, Ulquiorra allez enfin savoir ce qui allait advenir de lui-même si tout ceci n’importait que très peu pour lui …


Alors qu’il approchait à grand pas de l’imprenable forteresse de l’Hueco Mundo qui s’était vu conquérir par une poignée d’humain il y a de ça seulement quelque jour, aucunes présences hostiles ne s’était fait sentir. Ces camarades n’étaient toujours pas revenus de leurs missions ? Si tel était le cas qu’elle pitié de n’avoir à user d’autant de temps à ces déchets du Hell Gang alors que lui avait eu le temps d’en exterminer deux, de retourner dans le monde vide, d’affronter un capitaine, de perdre connaissance, de discuter avec un autre arrancar et enfin de revenir à pied. Non tout cela n’était en aucun cas possible, faisant parti de l’Espada depuis maintenant un certain temps, Ulquiorra Schiffer était d’hors et déjà parfaitement conscient de la puissance de celle-ci. Il y avait donc bien plus de chances qu’Aizen soit détrôné par ce vieux sénile de Barragan Luisenbarn que ses congénères soient encore en mission à Karakura. Dans ce cas que pouvaient-ils bien faire ? Pas possible, avaient-ils été affectés à une autre mission, connaissant le caractère quelque peu sadique du maître de ces lieux, cela ne serait guère étonnant. Ou alors ils étaient tous en repos, se promenant sans but au sein du palais blanc sans n’avoir de quelconques objectifs ni raison quant à l’accomplissement de leur action.

S’embêtant à se torturer l’esprit de savoir si un quelconque individu était présent derrière les murs, la Cuarta Espada était à présent face à l’entrée de Las Noches. Déposant un dernier regard sur les dunes de sables, les arbres morts fait de quartz, et enfin le ciel éternellement sombre de l’Hueco Mundo sans compter ce croissant de lune régnant sur le monde mélancolique, l’arrancar aux pupilles d’émeraudes fit un dernier effort pour entrer dans Las Noches se retrouvant subitement à l’intérieur du palais bien différent de ce qui se présentait à l’extérieur de dôme. Effectivement, contrairement à ce qui se passait dehors présentant un monde privé de tout signe de vie si ce n’est que la présence de monstre masqué s’entredévorant entre eux, en ces lieux, le jour semblait être omniprésent comme si le soleil n’allait jamais se décidé à cesser d’éclairer le sable de lueur jaune avec en plus de cela un ciel des plus clairs de couleur bleu. Oui cette atmosphère était très proche du monde des humains. L’unique grosse différence que l’on pouvait installer entre ces deux mondes était que dans l’un, pollution, bruit, population obtempérez 24h/24 tandis que dans l’autre, le calme, la pureté de l’air offrait aux arrancars dénué de tout sentiments un environnement paisible, sain, presque divin. En effet, avant l’arrivée de ce Shinigami maintenant comparable à un dieu, la simple idée de recevoir un temps soit peu de soleil dans ce monde habité uniquement d’Hollows sanguinaires en quête d’âme humaines en vue de satisfaire leurs besoins gustatifs était inéluctablement perçut comme utopique.


C’est probablement pour cette raison qu’Aizen Sosuke était maintenant considéré comme un dieu après avoir transformé un simple rêve en une réalité bien présente même si elle ne reste qu’illusoire. Après tout, ce ciel bleu n’était rien d’autre que superficiel, un simple plafond modifié on ne sait comment. Mais tout le monde sans exceptions n’avaient put regarder cette création totalement superficiel sans ne dégager un quelconque sentiment de stupéfaction. Il ne fallait pas non plus oublier que la plupart des Hollows, Gillians, Adjuchas, Vastolords n’avaient put avoir la chance de ne voir un tel ciel que depuis le temps ou ils étaient encore vivants ce qui remonte bien sur à de nombreux siècles, millénaires, décennies. Ce dieu de la mort avait incontestablement choisit le meilleur chemin pour obtenir la confiance de ses éternels ennemis, même s’il avait atteint le stade supérieur en parvenant à prendre leurs commandement. Si ce n’était que ça, mais en plus il se donnait la peine d’offrir un peu plus de pouvoir encore à ses soldats déjà pratiquement imbattable pour certains à l’aide de l’Hogyoku qui était semblable à l’outil du seigneur pour les plus fanatiques. Cet homme maintenant intouchable dont la puissance n’était plus à prouver avait même réussit à organiser une sinistre guerre face aux Shinigamis même si cette partie était bien moins glorieuses que ses précédentes actions. Comme quoi les pertes assez conséquentes des effectifs lors des batailles souvent victorieuses pour les ennemis avaient de quoi créer le doute chez les partisans du Shinigami traître mais qui pourrait oser s’y opposer en étant parfaitement conscient de la puissance incomparable de cet homme.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Ulquiorra avait décidé de le suivre car cette même puissance pouvait éclairer tout être conforté par l’absence de toute peur chez cette personne alors que les créatures de ce monde étaient nés dans celle-ci, rien ne pouvait égalés un individu de cette trempe. Mais qu’importe le fait de se tracasser à réfléchir de savoir le comment du pourquoi de la présence d’un Shinigami au poste de dieu suprême de l’Hueco Mundo. De toute façon rien ne pouvait changer les choses à présent donc à quoi bon tenter de savoir si les événements qui se sont récemment déroulés étaient une bonne chose ou non. Ressentant encore de fortes douleurs aux niveaux de ses organes, la Cuarta Espada, après l’observation d’une telle étendue de paysage, se décida tout de même à le quitter pour enfin se rendre à l’infirmerie pour, comme vous avez put le deviner, soigner ses blessures peu légères. Marchant toujours aussi lentement, quittant le ciel superficiel pour enfin se retrouver dans les sombres couloirs habituels de Las Noches, l’Espada numéro quatre arriva devant la porte ou figurait derrière la salle ou l’on avait l’habitude de soigner les blessures de quelconques blessés. La différence aujourd’hui était que c’était sa personne qui occupait le rôle du patient ce qui n’était pas terrible. D’un petit geste de poignée, Ulquiorra tourna la poignée pour ensuite se présenter devant quelques Hollows arrancarisé spécialisés dans le soin. Ceux-ci furent particulièrement surpris de voir entrer la Cuarta Espada réputé pour être le seul arrancar bénéficiant de la régénération instantanée. Après un court instant de silence, ils finirent tout de même par demander :

-Ulquiorra-sama, que vous est-il arrivé ?

Croisant son regard avec les deux congénères qui se tenaient debout face à lui, ces déchets qui s’écroulerait immédiatement si l’espada venait à laissait s’échapper ne serait ce qu’un fragment de son reiatsu même à l’état ridicule auquel il se prêtait se décida à détourner son visage vers la gauche pour ensuite fermer les paupières. Il finit par répondre en prenant bien soin de conserver sa voix naturellement froide et dénuée de tout sentiment :

-Cela ne vous concerne en rien. Je vais me reposer ici j’espère que ça ne vous dérange pas.

Ne s’attendant bien sur point à recevoir une quelconque objection, Ulquiorra Schiffer s’installa sur un des lits prévu à cet effet en optant tout d’abord pour une position assise, les coudes sur les genoux pendant quelques secondes pour ensuite s’allonger sur le dos. Dans une telle position, il ne put faire bien sur que fixer inlassablement le plafond lui permettant de détecter tout les défauts se présentant dans celui-ci. N’ayant plus même la force de communiquer, sa vue s’assombrit petit à petit jusqu’à ce qu’il ferme complètement les paupières le plongeant fatalement dans l’obscurité la plus complète le faisant lentement transporter dans les pensées les plus sombres possibles. Se suivit après un long repos accélérant de ce fait sa vitesse de regénération.

Des secondes, des minutes, des heures passèrent et la Cuarta Espada était toujours en train de rêvasse sur mille et une choses. Plus aucunes pensées négatives ne venait troubler l’esprit inconscient de l’arrancar, plus aucunes douleurs, souffrances, blessures ne pouvait être ressenti, plus aucunes fatigues ne venait alourdir son corps. Il était dans l’état le plus agréable possible. Cependant, comme l’on pu se douter, tout ce qui est bon à une fin, Ulquiorra n’était point une exception. En effet, au fur et à mesure que le temps passait, ses paupières s’ouvrir lentement pour passer de l’obscur au lumineux, du sombre au clair, du noir au blanc. A son éveil, il redressa son torse pour ensuite appuyer sa paume contre son front. Ressentant encore un peu les effets de la fatigue, Ulquiorra Schiffer détourna son regard à droite à gauche, en haut en bas, devant, derrière pour se rendre compte qu’il était toujours présent dans l’infirmerie ce qui, en y réfléchissant quelques secondes, était parfaitement normal. De plus, les deux employés de travail étaient eux aussi toujours présent toujours en train d’étudier sur différent remède avec pou objectif de toujours faire mieux, de s’améliorer chaque jour un peu plus pour se rapprocher peu à peu de son idéal. Décidemment, cet « idéal » était réellement la drogue de tous scientifiques.

L’ex-Octava Espada Szayel Aporro en était l’exemple même. Aillant passé sa vie entière à rechercher la perfection, l’amélioration, il avait pu acquérir une science très avancé donc bien utile à Las Noches ainsi qu’à son armée mais c’était justement avec des idées si illusoires dans la tête qu’il se fit littéralement exterminer par un autre chercheur qui se révélait être un capitaine de division répondant au nom de Mayuri Kurotsuchi d’après ce qu’il avait pu entendre. Quelle ironie tout de même de voir toute sa philosophie vaincu par un individu occupant la même fonction que lui mais dans un autre monde. Lui qui avait du faire tant d’effort pour atteindre son objectif s’était fait battre à son propre jeu, c’était tout bonnement ridicule, absurde, pathétique. Il ne restait maintenant plus qu’à prier pour que l’Octava Espada actuel connu sous le nom d’Ezeckiel se montre plus apte à occuper un tel poste. Pour en revenir à nos moutons, l’arrancar aux yeux de chats qui brillent dans le noir se rendit compte que des soins avaient été effectués sur lui lors de son sommeil avec pour indice la présence plutôt importante de pansements sur son corps. Effectivement ce genre d’initiative allait sans doute accélérer son rétablissement mais était ce vraiment utile ? Ces simples subordonnés avaient-ils eues si pitié de l’état de leur supérieur qu’ils ne purent se résoudre à le laisser comme ça ? Ces petits agissements de façades gratifiantes passèrent pour l’Espada comme une insulte à son égard le réconfortant dans le déshonneur. Cependant aussi méprisables le geste avait-il pu paraître, le convalescent se contenta de rester de marbre le temps de bien retrouver un contrôle total sur son propre corps. D’ailleurs, l’un des toubibs finit tout de même par se rendre compte que son patient venait de reprendre conscience. Il se rapprocha alors de l’Espada avant de ne faire quelques tests pour voir si tout allé bien ce qui était une véritable plaie. Après avoir terminé d’achever la paperasse médical, l’hollow arrancarisé finit tout de même par dire :

-Votre santé s’est amélioré depuis l’autre jour Ulquiorra-sama mais vos blessures ne sont pas encore totalement guéris donc évitez toutes sortes de mouvements brus….blabla bla blablabla blabla … vous comprenez ? Aussi n’oubliez pas de prendre tout les jours… blablabla blablabla blablablabla bla …

N’aillant que faire de l’ordonnance d’un simple médecin, Ulquiorra Schiffer fit mine d’écouter même si son attention était plus porté sur une poussière trainant dans un petit coin de la pièce qui se montrait bien plus intéressante que la tirade de son interlocuteur bien plus bavard qu’il ne le paraissait. Comme quoi il ne fallait point se fier à l’apparence, l’habit ne fait pas le moine comme le dit le dicton, la situation actuelle en était l’exemple même. A la fin de ce long discours tout bonnement interminable, l’arrancar au teint aussi pâle que les murs du palais hocha légèrement la tête pour dire que oui il avait compris et qu’il n’avait pas besoin que l’on lui répète ce qu’il doit faire et ne pas faire. Malheureusement ces petits gestes pourtant bien compréhensible pour un cerveau en bon état ne suffirent pas à ce que cet arrancar ne se taise. Il enchaîna encore et encore jusqu’à en venir à un sujet de discussion quelque peu intéressant :

-Aussi j’ai faillit oublier mais le seigneur Aizen m’a demandé de vous faire passer un message. Il voulait que vous veniez le voir juste après que vous vous soyez réveillé.

-… Je vois.

En quoi l’empereur de Las Noches aurait-il besoin de la Cuarta Espada, était ce pour savoir ce qu’il s’était passé pendant son absence ? Ou bien voudrait-il tout simplement lui attribuer une mission de plus ? A moins qu’il ne veuille tout simplement prendre le thé avec pour lui éviter de ne se sentir trop seul mais tout ceci était irréversiblement impossible et cette fatalité était loin d’être une mauvaise chose. Tout en s’imaginant ce qu’il allait advenir dans les prochaines minutes pour lui permettre de ne point se retrouver surpris au moment voulut, le quatrième Espada quitta son lit, mis les mains dans ses poches pour enfin se diriger vers l’antre du Shinigami exilé. Le tout se résuma à une bonne centaine de pas pour enfin arriver au lieu voulut à savoir une immense porte bien à la réputation de la pièce la plus importante de Las Noches.

-C’est Ulquiorra, j’entre.

Aillant sorti les mots magiques pour intégrer la salle du trône, la porte s’ouvrit lentement mais surement laissant à Ulquiorra le soin de voir ce qui pouvait bien s’y trouver. Ce fut dans une stupéfaction à peine remarquable de façade que la Cuarta Espada aperçut la Segunda Espada aux côtés d’Aizen. Ce vieux sénile en surpoids, à la barbe datant depuis maintenant le moyen-âge sans compter sa couronne ridicule détesté plus que tout le fait qu’un Shinigami ait volé sa place de « dieu de l’Hueco Mundo » donc pourquoi diable était-il présent ici même. De plus, Aizen Sosuke devait bien savoir que ce Barragan n’était en aucun cas fidèle à sa personne. Pas possible … Aurait-il décidé d’envoyer les deux éléments gênant en mission suicide ? L’un pour être impie et l’autre pour avoir connue la défaite. Ceci ne paraissait pas si illogique que ça mais si son destin devait se résumer à ça, après la honte, le déshonneur, le désespoir qu’il venait de subir, son avenir ne lui importait à présent que peut d’importance. Sur ces pensées funestes, il s’avança lentement vers ses deux vis-à-vis gardant une allure normale, lente, avec une petite dose de classe, le tout résumant bien son entrée en scène habituel. Arrivé face aux deux protagonistes, Ulquiorra Schiffer laissa son hôte présenter ce qu’il avait à dire :

-Bonjour Ulquiorra, si je t’ai appelé aujourd’hui, c’est pour te donner une mission de grande importance à Karakura. Une fois que vous serez arrivés à destinations, votre rôle sera de me faire un rapport détaillé des effectifs présents dans le monde des humains. Tu l’as sans doute compris mais Barragan et toi feraient équipe pour mener à bien cette mission.

La Cuarta Espada ne s’était effectivement pas trompé, il allait bel et bien devoir faire un duo avec l’Espada numéro deux ce qui risquait de promettre. D’un côté figurait un arrancar des plus calmes, patients, pessimiste, de l’autre un roi déchu, arrogant, bavard, faisant tout pour récupérer sa place ce qui bien sur n’arriverait jamais. Cela coulait de source mais ce pauvre vieillard était piqué par l’illusion de sa propre puissance ce qui allait inéluctablement finir par causer sa propre pertes un jour probablement très proche. Cette combinaison était loin de s’accorder. Après tout, des personnalités si opposés ne pouvait que produire un phénomène de rejet poussant les deux personnages à se la jouer solo. Oui cette mission allait promettre c’était un fait.

Dans une situation pour le moins peu banale, Ulquiorra Schiffer ne cessa de dévisager son partenaire sachant de voir à quoi il pouvait bien penser. Ne demandez pas pourquoi il agissait de la sorte, ce genre de réflexe était généralement le passe-temps préféré de ce pauvre arrancar peu ordinaire même dans ce monde quelque peu unique qu’étais l’Hueco Mundo. C’était que ce monde vide était un lieu des plus diversifié, il y avait de tout c’était indiscutable. Des chatons bleus aussi agressif qu’un ridicule petit chiwawa, des gros gorilles bruyant n’ayant pour unique passion que de se faire tabasser encore et encore inlassablement, de gros flemmard tout bonnement inutile ayant deux corps pour le prix d’un, une tête de bocal aux mille visages, un cannibale aux cheveux roses rigolant autant qu’une hyène sans compter sa voix de péda.., une blondasse à gros lolos amatrice du strep tease notamment lors de sa phase de libération, une face ratatinée offrant son amour au premier venu, un cyclope aussi musclé qu’un vulgaire cure dent possédant un certain complexe d’infériorité envers les femmes et enfin le vieux sénile se trouvant juste devant lui. Décidemment, il y avait de quoi plaire les Shinigami parmi l’espada. Va savoir, peut être bien que chacune de ces bêtes de foires possédaient leur double du côté des capitaines du Gotei treize au Seireitei. Ce serait effectivement assez drôle d’être confronté à une telle situation même pour la Cuarta Espada n’honorant aucunes blagues de son majestueux sourire pour le moment encore inconnu de la surface de la terre.

Tentant de se retirer de l’esprit les visages si grotesques de ses camarades, l’Espada numéro quatre posa son regard vers l’empereur de Las Noches en gardant bien évidemment son visage neutre, froid, immobile pour ensuite accepter la requête et conclure le tout avec l’habituel courbette pour témoigner la fidélité qui portait à son égard. De toute façon, rien d’autre n’avait de réels significations dans l’Hueco Mundo mis à part cet homme si mystérieux qui parvenait par on ne sait quel stratagème à réussir de faire en sorte que l’éternel désintéressé porte son attention sur sa personne. Aillant préalablement rempli toutes les petites formalités habituels avec succès, l’arrancar aux pupilles d’émeraudes se retourna, remis les mains dans ses poches pour enfin reporter toute son attention sur le personnage qui allait l’accompagner aujourd’hui. Pourquoi diable devait-il faire équipe avec un quelconque individu ? Cette mission de reconnaissance aurait pourtant pu être parfaitement mise à bien à lui tout seul. Tout ceci ne lui aurait posé aucuns problèmes ça coulait de source. Après l’on pouvait bien sur revenir sur l’hypothèse de la mission suicide, mais même si c’était d’Aizen que l’on parlait, qu’aurait-il à gagner à supprimer ainsi deux de ses combattants au risque de perdre un sérieux avantage dans les combats à venir ? Non il devait sans aucun doute envoyer une unité de choc pour justement minimiser les chances de perdre si bêtement deux pièces de son échiquier.

C’était réellement intentionné de sa part mais cette petite précaution était-elle véritablement utile ? Grâce à sa faculté à montrer ce qu’il pouvait avoir vu lors de ses différentes missions en s’arrachant l’œil sans n’oublier de le briser permettant à son entourage de voir ce qu’il s’est passé en se contentant de respirer la poussière maintenant éparpillé dans la pièce, avec un tel travail, Ulquiorra n’avait qu’à occuper le rôle de spectateur. Les images qu’il avait « enregistré » pouvait alors immédiatement être étudié lui enlevant un travail supplémentaire de décrire avec ses mots ce qu’il avait vu ce qui était quelque peu avantageux. Ce type de capacité devait sans aucun doute être très envié de ce dieu de la paresse qu’était la Primera Espada Coyote Starrk qui lui par contre, devait offrir un rapport bien détaillé l’obligeant à se fatiguer un peu plus encore après avoir du accomplir un travail déjà bien épuisant en lui-même. S’il possédait un caractère similaire à ce retardé de Grimmjow Jaggerjack, bien sur qu’il n’hésitera pas à enfoncer le couteau dans la plaie en le narguant encore et encore mais Ulquiorra avait malheureusement bien trop de dignité, d’amour propre, d’honneur, de maturité, d’intelligence, de respect pour agir de la sorte. La Cuarta Espada en venait presque à se demander si cet idiot de Sexta Espada était muni d’un quelconque cerveau, toute cette affaire demeuré un mystère qui allait probablement le rester encore fort longtemps, c’était pathétiquement pathétique.

Tout ceci n’important que très peu d’importance pour sa personne, Ulquiorra Schiffer suivit la Segunda Espada qui avait pris l’initiative d’ouvrir un Garganta d’un souple mouvement de poignet pour se rendre dans le monde des humains. Avec la logique de laisser les personnes âgées passer d’abord, l’arrancar au casque de samouraï brisé en deux se mit en seconde position pour éviter de ne blesser le cœur fragile de son vis-à-vis. Une crise cardiaque ne serait pas terrible dans un rapport, il fallait donc mieux ne pas trop brusquer ce vieux roi qui allait surement piquer sa crise du troisième âge d’ici peu de temps s’il venait à croiser des ennemis. Le passage sombre, noir, obscur, ténébreux, apocalyptique, mélancolique, terrifiant, funeste, ténébreux, moche, sans aucune esthétique qu’offrait le Garganta était bel et bien à la réputation d’un passage utilisé par les méchants d’une histoire. Celui des gentils devait, sans n’avoir à débattre d’avantage sur la question, être blanc, pure, claire, lumineux, bien ordonnée, magnifique, vivant, divin. Après tout ce genre d’antithèse entre le mal et le bien était généralement un cas typique des histoires ou les gentils triomphent encore et toujours des méchants aussi puissants soient-ils. Cette logique implacable pour d’autre était tout naturellement désespérant pour la Cuarta Espada qui ferait tout son possible pour faire de ce monde un contre exemple des contes de fées extraordinaires ou le preux chevalier Ichigo Kurosaki venait délivrer des mains du terrible gardien Ulquiorra Schiffer la jolie princesse en détresse Orihime Inoue. Certes ils avaient gagné la première manche mais le terrible gardien n’allait pas tarder à reprendre sa revanche, c’était inéluctable.

Sur ces pensées quelque peu enfantine et absurde, Ulquiorra Schiffer et Barragan Luisenbarn finirent tout de même par atteindre la sortie de ce sombre chemin pour arriver à une altitude plutôt conséquente de la ville communément appelé « Karakura ». Cette ville qui était la plupart du temps le principal théâtre de tous les combats opposants les Hollows aux Shinigamis. C’était d’ailleurs assez étonnant de voir que cette même fourmilière humain ou plutôt déchetterie surdimensionné était en si bon état en supportant ainsi le poids de batailles toutes aussi impressionnantes les unes que les autres. Lors de la « conclusion » du moins ce qu’elle devait être, si les Shinigamis n’avaient pas pris soin de transporter la ville dans une autre dimension, la vue qui se prêterait actuellement à son regard constamment blasé ne serait assurément qu’un champ de ruine ou la vie, la joie, le rire n’aurait plus lieu d’être. Dans le cas actuel, tout ces mortels qui occupaient par dizaines, centaines, milliers les rues se comportaient naturellement, ne se doutant pas le moins du monde de la menace qui pouvait bien peser sur eux. Mais passons outre ces histoires absurdes pour nous re-concentrer sur le principal sujet qui consistait à déterminer les forces ennemies présentes dans Karakura. S’avançant pas à pas dans le vide, Ulquiorra Schiffer alias la Cuarta Espada se positionna cette fois en pôle position juste pour le plaisir d’avoir une meilleur vue sur l’ensemble du paysage. Quelques secondes passèrent avant que l’arrancar aux pupilles verdâtres n’utilise son Peskis afin de détecter toutes traces de Reiatsu. Tout comme pouvait effectivement le craindre Aizen Sosuke, mais le nombre d’ennemi potentiel avait de loin augmenté. Depuis toute la durée du trajet le numéro quatre ainsi que le numéro deux n’avaient pas échangé un seul mot rendant de suite la scène particulièrement ennuyeuse. Cependant aussi silencieux les deux protagonistes avaient put être, tout deux semblaient avoir parfaitement compris que certaines puissantes énergies spirituelles avaient remarqués la présence ce qui n’était guère étonnant au vue de l’intensité de leurs propres reiatsu tout simplement démentiel. Malgré le fait que la plupart les avaient déjà remarqués, aucuns d’entre eux n’avaient suffisamment de cran pour venir les défier ce qui en y repensant était tout à fait normal. Après tout qui voudrait ainsi raccourcir son espérance de vie d’une manière si idiote et absurde, ce raisonnement tenait la route. Malheureusement, deux personnages dont la puissance était quelque peu conséquente vinrent se mettre en mouvement vers leurs directions probablement pour engager le combat. Fermant un court instant les paupières sans doute par ennui de toujours devoir combattre à chaque mission donnée, la Cuarta Espada finit par murmurer :

-Ils arrivent …

De suite, deux silhouettes apparurent face aux deux arrancars se préparant bien évidemment au combat.




Dernière édition par Ulquiorra Schiffer le Dim 10 Jan - 15:25, édité 6 fois
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