Maison d'Ichigo

Encore une journée sans histoire… Cela faisait un mois que je vivais la vie d’un étudiant normal depuis mon retour du Hueco Monde. Si on excepté mes quelques rondes nocturne que j’effectuai pour éliminer un hollow ou deux menaçant les âmes errants encore de ce coté du miroir. Le clan d’Aizen semblait se tenir à carreau depuis leur dernier assaut massif qui avait été repoussé suite à l’apparition du Hell Gang. D’ailleurs je n’avais toujours aucune piste quant à cette étrange organisation qui semblait elle aussi attendre dans l’ombre. Mais soit, j’avais décidé de ne pas enquêter plus que ça. Après tout, les ennuis finiraient bien par arriver. Mon expérience m’avait démontré que les emmerdes débaroulaient toujours quand on ne les cherchait pas. Alors autant vivre ma vie le plus normalement possible en attendant les premières activités ennemies. Ainsi je n’avais pus raté un seul cours depuis ce mois passé. Les jours se suivaient et ne ressemblaient pas. Chaque jour apportait ses nouveaux ragots d’étudiants, des projets débiles de Kiego, quelques défilé de mode ringarde d’Ishida et ses capes et sans oublier les étranges expériences culinaires d’Inoue. Mais au milieu de tout ça, je devais bien l’avouer, il manquait quelque chose. La présence d’une amie aux goûts artistique étranges et au caractère bien trempé : Rukia. Un mois sans la voir… Ce n’était jamais arrivé avant. Même si ça m’arrachait les trips de le reconnaître, elle commençait à me manquer. Mais bon, je présumais que bientôt j’aurai de nouveau tout le loisir de me chamailler avec elle autant que faire se peut. La paix comme seul compagnon, j’avais quitter le lycée pour regagner la clinique Kurosaki. L’heure tardive à la quelle avait sonné la fin des cours, entama une fin de journée précoce.

Le soleil se couchait déjà, déversant ses derniers rayons orangés qui disparaîtraient sous peu à l’horizon. Ma grande taille me permit de laisser filtré mon regard au delà du mur du petit chemin que j’empruntai pour regagner mes quartiers. Mes prunelles noisettes rencontrèrent l’astre nocturne s’éclipsant et se gorgèrent de sa clarté qui fit briller mes iris aux éclats avant sa fin. J’étais habillé de l’uniforme de mon lycée : cette tenue grise comprenant pantalon et veste qui recouvrait une chemise blanche arborant l’écusson de mon école. Mon sac porté d’une main, était apposé contre mon dos et me voyant comme ça je ressemblait à tout les étudiants normaux qui peuplent cette terre. Si bien sur on excepté mon grand gabarit et la couleur remarquable de mes cheveux. D’ailleurs cette particularité m’avait attiré bien des ennuies avec les jeunes de mon age. Et une fois encore ; la stupidité et l’intolérance rencontrèrent ma route. Une embûche m’obligea a détourné mon regard du soleil passif… En effet, je venais de déboucher sur une petite place peu fréquentée à proximité de ma maison et sur celle-ci, une quinzaine de jeunes avait prit racine. Inutile d’être Pythie pour conclure le pourquoi de leur présence en ce lieu. La bande était composée de tête bien assez patibulaire pour les associer à leur nature de loubard. Des crêtes iriquoise, des tignasses colorées de teintes vives et agressives, et des fringues qui se voulaient intimidantes, les petits caïds ne payaient pas de mine, surtout avec les diverses armes blanches qu’ils tenaient si fervemment. Des chaînes, des couteaux, des poings américains, enfin il y avait de quoi faire mal. Lorsqu’ils me virent, ils se retournèrent vers moi tel un seul homme, leurs visages exprimant subitement une jubilation malsaine. Je soupirai en fermant les yeux face à tant de d’insistance idiote. Ces types n’apprendront jamais… Exaspérée, ma voix fut porteuse de cet état d’esprit, délivrant également une expression arrogante et confiance qui me collaient bien à la peau.

-« Vous n’avez toujours pas comprit que qu’importe votre nombre, des types comme vous n’ont aucune chance de me battre ? Vous étés désespérant. »

-« Ferme ta gueule Kurosaki Ichigo !! Aujourd’hui on va te faire ta fête ! Ta chance insolente va te quitter pour de bon ! » S’écria un gros type chauve qui s’avança d’un pas menaçant.

-« Ho ? Vous pensez que la dizaine de fois précédente n’était que de la chance ? Bien. Cette fois je vais essayer de me mettre à votre niveau. Je ne me servirai pas de mon bras droit. »

Lui répondis-je en adorant un sourire narquois alors que mes prunelles chocolat les narguèrent tous autant qu’ils sont. Je ne savais même plus pourquoi ils s’en prenaient à moi cette bande d’abrutis. Sûrement à cause de ma réputation ou un autre truc infondés, mais bon s’ils cherchaient les coups, je répondrais à leurs attentes. C’est le seul langage qu’ils comprennent après tout. Je callai mon bras droit dans mon dos, sérieux quant à l’handicap que je m’imposer face à eux 15. Qu’importe, même sans mon poing le plus fort, je ne ferai qu’une bouchée d’eux. Depuis quelques mois, depuis que j’avais endossé l’uniforme de shinigami : mon âme avait connu une forte montée en puissance au fil des mes péripéties et avec elle, même mon corps humain avait bénéficié d’une force nouvelle. Une force de surhomme, sans nul doute. Ceci dit, le gang se jeta sur moi, beuglant à tut tête diverse insultes et autre promesse de mort.

-« Yosh. C’est parti pour une nouvelle leçon ! »

Déclarai-je sur un ton énergie avant de me jeter moi aussi dans le mêlée. Ma vitesse insaisissable fut un obstacle infranchissable pour eux. J’évitais tout leurs coups avec une agilité et des réflexes de félin. Par contre eux, ne parvenaient pas a esquivé mon poing gauche qui leur distribuait uppercuts et coup bien frappé. Sans oublier mes kicks qui les envoyèrent valser dans le décor. Et dans un certain recourt, ma tête fut utile pour assommer quelques agresseurs trop sur d’eux : un bon coup de boule pour les calmer ! Deux minutes plus tard, après moult cris et dents explosés, touts mes rétracteurs étaient étalés sur le sol, calmé une nouvelle fois par mes soins. Je n’insistai pas plus et repris mon chemin sans prendre la peine de les contourner. Je marchais sur leurs corps meurtris comme sur des paillasses pour avancer tout droits. Je les reverrait certainement bientôt, après tout leur bêtises n’avait d’égale que leur faiblesse.
Le reste du chemin se passa sans autre désagrément. La petite clinque familiale était à présent face à moi. Je poussai la porte du jardin avant pour gagner le perron et une fois n’est pas coutume le traditionnel « bienvenue » de mon tarée de père m’accueillit derrière la porte.

-« Okaeri ! ICHIGOOOOO !!! »

Le vieux sauta les pieds joints pour shooter mon visage. Son coup éculé, ça faisait un bail que j’avais apprit à l’éviter. Faisant un pas de coté, j’abatis mon poing sur la face de mon stupide géniteur lorsque ce dernier passa devant moi en vol plané. Son corps regagna bien vite la terre ferme, tandis qu’il déclarait une fois de plus sa traditionnelle tirade sans queue ni tête.

-« Bien joué Ichigo ! Papa est fier de toi ! Je n’ai plus rien à t’apprendre désormais. »

Je ne prêtai même plus attention à ce petit show qui était devenu une sorte de tradition. Sans lui répondre, je gagnai le salon sans décrocher un sourire, le train-train quotidien rien de plus. Pourtant quelque chose changea dans la routine familiale. En effet, Yuzzu débaroula dans la pièce avec un grand sourire qui montait jusqu’au oreilles. Certes avait l’habitude d’être souriante, mais à ce point… C’était un peu poussé.

-« Okaeri onii-san ! »

La voix douce et chaleureuse de ma petite sœur était toujours aussi plaisante à entendre. Pourtant son ton changea bien vite du tout au tout, et çe pour une raison que j’ignorai.

-« Ichi-ni !!! Tu t’es encore battu sur le chemin de l’école ?! »

Sa voix monta dans les aigus et elle me regardait en tirant une moue digne d’une mère mécontente. Elle me maternait trop dés fois… Mais je ne comprenais pas comment elle avait deviné. Néanmoins je ne tardais pas de comprendre ce qui m’avait trahit, lorsque ma petite sœur pointa un doigt indigné sur une tache de sang marquant mon col. Ce n’était pas mon sang car je saignais pas, mais celui d’un des demeurés que j’avais écrasé tout à l’heure.

-« Raaah il faut la laver tout de suite ou le sang va s’incruster ! Tu devrais prendre plus de soin de son uniforme scolaire ! »

Rajouta-elle, contrariée. Ceci dit, elle enleva ma veste sans me demander mon avis pour ensuite déboutonner ma chemise. J’étais assez mal à l’aise sur le coup. Elle me traitait vraiment comme un gosse. Mais bon, je la laissai faire de temps à autre. Après tout elle se donnait vraiment du mal pour la famille en exécutant toutes les corvées. Il était normal qu’elle décide de prendre les devant et s’imposer quand elle le jugeait nécessaire. Ainsi quelques secondes après, elle fit glisser ma chemise pour s’en emparer et partit directement vers la buanderie en grommelant. Et voila que je me retrouvais torse nu dans mon salon… Vraiment… Muscles secs et tracés, abdos en tablette de chocolat et pectoraux développés, depuis que j’étais devenu shinigami, ma musculature avait doublé. Je n’avais rien de disgracieux a caché, mais me balader comme ça c’était pas mon truc…


*Je ferai mieux d’aller me prendre une nouvelle chemise dans ma chambre.*

Bon en même temps j’étais chez moi, donc ce n’était pas bien grave si je restais comme ça mais j’aimais avoir quelque chose sur le dos. Les vêtements sérés étaient d’ailleurs ma grande préférence. C’est comme ça que je me sentais le mieux. Je montai à présent les escaliers quatre à quatre pour poser pied dans le couloir. Puis je poussai la deuxième porte à droite pour gagner ma chambre. Et là… je tombai dénué ! Abasourdi même ! Faut dire que je m’attendais à tous sauf à ça !

-« RUKIA ?! »

M’exclamai-je, mon visage me cachant nullement ma surprise. Elle était assis a dessiner sur mon bureau, comme si de rien n’était… Ca me fit un choc de la voir réapparaître si soudainement et à une place familière...

Elle ne changera décidément jamais. Impulsive, imprévisible et pleine de vie… Mais surtout un caractère de cochon ! Et j’en fis encore les frais dès l’instant de nos retrouvailles. Pour des amis ordinaires, un bonjour poli et quelques banalités échangées auraient conclu cet instant, mais pas pour nous. Notre amitié était une chose inimitable. Contrairement à bien des relations, nous nous montrions tel que nous étions, sans fausse modestie ni hypocrisie. Je n’avais pas caché ma surprise, interpellant Rukia avec une forte intonation à faire trembler les murs. Elle avait été prise de court par mon arrivé bruyant et impromptu, tout comme moi j’avais été surpris de la revoir à un moment ou je ne l’attendais absolument pas. Et pour répondre au sursaut que je lui eu provoqué, la brune me balança un de mes cahier traînant sur mon bureau. Et attention, ce n’était pas un lancé vaguement exécuté ! Non non, la petite peste avait visé ma tête ! J’eu juste le temps d’écarquiller les yeux, que le bouquin fit un rapide gros plan pour finir par éclipser totalement ma vision et conclure par une bruit sourd caractéristique d’un coup bien sentit en pleine face ! *Spaaf*

J’avais adopté une posture assez singulière : bras pendant en arc, jambes fléchies et doigts écartés et sans oublier l’épais cahier collait contre ma tête… Je ne payais pas de mine ainsi prostrée. Lorsque le livret se décida enfin a rejoindre le sol éconduit par la gravité terrestre, la marque de passage de ce dernier était clairement visible sur les traits de mon visage : une belle emprunte rouge rectangulaire illuminé ma face. Celle-ci en plus d’être à présent haute en couleur, était figé dans une expression de débilité évoquait pas mon incompréhension ; regards paumé, frôlant le comique et sourire nerveux complétant le tout. Puis rapidement, une grosse veine se forma à ma tempe droite, grossissant à vue d’œil tandis qu’un rictus agacé faisait frémir mes lèvres… Et répondant aussi vivement qu’elle le fit précédemment, mes premiers mot à son égard furent aussi bien choisit que le sien : virulents et coléreux…

-« BAKA-RUKIA !! Fait comme font tout les gens sains d’esprit lorsqu’il débarque chez quelqu’un : PREVIENT à l’avance ! Ca t’évitera peut-être d’accueillir ton ôte à coup de livre dans la gueule ! »

Vraiment inimitable qu’était tout cela… Je n’étais pas réellement en colère bien sur. Juste un coup de chaud, suivant mes instinct sans aucune gène face à mon amie, tout comme elle. On était toujours franc l’un l’autre, du moins sur certain point de notre personnalité car il est parfois des choses qu’on ne comprend pas nous même et qui nous trouble au plus profond de notre être. De ces choses il n’était pas facile d’en parler et personnellement je les mettais toujours de coté, par orgueil mal placée ou simplement par incompréhension. Bien sur nos interactions ne duraient jamais bien longtemps et étaient toujours bonne enfant. Niveau puérilité, dans certains cas, on avait du mal à se départager. Ainsi elle continua sur un ton plus propice à la conversation après avoir prit quelque chose sur le bureau. Quoi ? Je l’ignorais. Peut-être un de ses fameux dessins ? Qu’importe, pour le moment, j’étais à l’écoute de ses nouvelles et je n’étais pas de ceux qui mettaient leur nez dans les affaires qui ne les concernaient pas. Elle m’indiqua qu’elle avait obtenus une autorisation de son frère et de son capitaine pour gagner le monde des humains jusqu’à ce qu’elle soit rappelée. Elle était en mission et désignait pour m’assister dans la défense de Karakura. Une bonne nouvelle, je devais l’admettre. Elle finit par un simple sourire, chaleureux comme elle en avait le secret. Mes nuits d’insomnies à chasser les hollows reprenaient apparemment. Mon agitation concernant le projectile mal venu, se dissipa en même temps que son sourire me fut servit. Je me frottais mon visage marqué, prenant un air feignant la résignation en acquiescant ses propos.

-« Okay, la chasse intensive aux hollow reprends..»

Je n’avais pas chaumé durant son absence non plus, mais inutile de s’étendre le dessus. Je fis alors volte-face direction un tiroir prés de mon lit. Et c’est tout ?! Après tout ce temps qu’on ne s’était pas vu, c’est tout ce que je trouvais à dire ? Cette phrase banale centrée sur notre travail et qui n’avait marqué aucun engouement, sans même un sourire ? Hé bien je n’étais pas quelqu’un de très expressif à ce niveau là il faut dire. C’est ma façon d’être, prendre ces choses là de manière détachée. J’ouvris le tiroir, ce dernier contenant plusieurs chemises, t-shirt et autres hauts pliés soigneusement. Il ne fallait pas oublier que je me baladais toujours torse nu et bien que Rukia avait l’habitude de me voir comme ça, je n’étais pas spécialement à l’aise ainsi présenté. En plus si mon père me voyait dans une telle situation, il irait encore s’imaginer des choses ce vieux pervers. Voila pourquoi j’enfilais le premier t-shirt à porté : Séré et coloré de ton gris de bleu. Ceci enfin sur mes épaules, un murmure adressé à Rukia s’échappa d’entre mes lèvres.

-« Je suis content de te revoir, Rukia. »

C’était sorti de lui-même, mais dit si faiblement qu’il n’était pas sur qu’elle l’ait entendu et qu’importe. Je me raclais vivement la gorge, comme pour me prévenir d’une éventuelle gêne qui pourrait m’assaillir inopinément. Je passai immédiatement à autre chose, sans m’étendre davantage. Comme pour omettre ceci au plus vite, j’enchaînai en ouvrant mon placard, là ou Rukia avait prit ses quartiers. Je n’avais touché à rien durant son absence, tout était resté tel quel.

-« Tu es sur de toujours vouloir dormir là dedans ? Tu peux prendre la chambre de Yuzu si tu veux. Ca ne la dérange pas. »

Je n’avais jamais comprit pourquoi Rukia préfère dormir la dedans pour être franc et c’est pourquoi, pour une énième fois, je lui posai la question, même si je connaissais la réponse.

Comme de bien entendu, Rukia réfuta ma proposition prétextant le coté pratique de cette situation. Certes, le fait d'être dans la même pièce permettait une communication rapide en cas d'intervention nocturne a mené en urgence, donc je n'avais rien à y redire. Ma question si subite m'avait eu qu'un but. But auquel je décidais de ne plus remettre au fait de ma conscience. Pas pour le moment, remettre à plus tard certaine chose ou peut être à jamais, c'est un choix qui nous est propre... Soit, l'art de passer à autre chose était également une capacité appréciable. Kon pour cette fois, y mit coeur a participer. En effet la peluche avait élu domicile dans la placard de la noble jeune fille. Et comme de bien entendu, une fois n'est pas coutume, il se jeta visage le premier sur Rukia dès que ses paupière délivrèrent ses yeux de coton. Mais pourquoi s'obstinait-il à foncer tête baissée sur la poitrine de la shinigami ? Sa perversité guidait vraiment chacun de ses actes. Quelle pitié qu'était cette stupide peluche. Rukia se chargea de retenir l'importun dans le placard de façon très personnel. Inutile de prendre des gants avec lui après tout. je soupirai d'exaspération face à ce spectacle regrettable. Et alors que la tête du lion de coton s'agitait comme un damné prit dans la porte qui repoussait ses pulsions trop envahissantes, elle le repoussa totalement de l'autre coté, sans prêter attention aux supplication de l'animal pelucheux.

-"Il changera jamais celui-là."

Concluai-je en affichant une mine désolée. Pourtant au fond de moi, cela me faisait sourire intérieurement. Les jérémiades de Kon étaient quelque chose de tellement hors sujet, que le ridicule de la situation prêtée a rire. Une petite goutte d'eau dans ce monde agité qu'était le mien. Et bien que râlant parfois contre ce destin, je n'échangerai mon style de vie pour rien au monde. Une vie avec tant de facteurs "délurés" animait un rythme soutenu, plaisant et de plus de ce fait chaque moment de tranquillité était appréciable. Et surtout, ce style de vie m'avait été offert par Rukia. grâce à elle, je pouvais enfin être utile, vivre pour une cause servant un intérêt commun. C'est Rukia qui changea ma vie et c'est à elle que je dois tout. cela je ne l'oublierai jamais. Mais il n'est pas temps de se remémorer ces lignes de mon passé. Ma coéquipière reprit la parole pour revenir sur sa décision de rester dans son placard fétiche mais elle fut coupée dans son élan par son portable. Elle ne du même pas me dire quoi que ce soit pour que je comprenne la situation : un hollow était apparu à Karakura. Un nouveau travail pour l'équipe gardienne de la ville. Combien de fois n'avais-je pas déjà vécu cette situation par le passé. Brisant la quiétude de notre scène de train-train quotidiens, nous primes tout deux une expression sévère et sérieuse. Moi toujours mes sourcils froncés qui soutenaient un regard intense et franc, braquait droit sur les mirettes bleus azures de mon homologue. La vie d'innocents était en jeu ! Le temps de l'insouciance devait cesser pour faire place à la combativé et à nos valeur de shinigamis sur lesquelles nous avons juré de protéger chaque âme sur terre ! D'une voix déterminée et franche, Rukia m'invita a me joindre à elle. Une chose qu'elle ne devait même plus demander aujourd'hui. Nous sommes lié par un lien qui n'a nul besoin de paroles pour partager une compréhension quelconque. Ainsi j'opinai du chef avant de lui répondre d'une voix rauque :

-"Yosh !"

Joignant les actes à la parole, je me saisi de mon badge de shinigami remplaçant pour extraire mon âme. Celle-ci se démarqua de mon enveloppe charnelle, vêtu de mon uniforme de shinigami et de mon large zanpakutoh tenue en lanière dans mon dos. Mon corps dénué d'âme désormais, s'écroula sur mon lit. Il attendra bien sagement ici le retour de son propriétaire. J'ouvris ma fenêtre et je posai mon pied droit sur le rebord de celle-ci. Le vent frais de la nuit tombante caressa mon teint, emmenant mes cheveux dans une valse endiablée.

-"Je te suis Rukia !"

Unit sur un champ de bataille comme dans la routine, nos âmes guerrières s'engagèrent une fois de plus dans la noblesse de l'abnégation. Sauver une âme en mettant la sienne en jeu, tout simplement ! Nous primes donc le départ, sautant de toit en toit en poursuivant les derniers rayons d'un soleil agonisant.