Combat paranormal [pv Tsukane, Kentai, Nichol]

Se promenant, comme à son habitude, en quête d’un nouveau dortoir, sa liste secrète actuel se voyant ces temps ci conséquemment réduite sous l’influence de ses congénères, l’arrancar aux pupilles argentées fut légèrement surpris de la nouvelle que venait transmettre l’un des sous fifres du big brother de Las Noches à savoir Aizen Sosuke. Une attaque ennemie ? Comment ça ? Par ou ? Pour quelle raison ? Combien ? D’après les informations rapportées, le nombre d’assaillants ainsi que leurs motifs d’attaques restait inconnu même si une hypothèse avait été fondée par les hauts dignitaires de l’armée. Cet assaut pouvait en effet se traduire par une sorte de mission sauvetage visant à récupérer un certain Byakuya Kuchiki. Kuchiki ? Etrangement, ce nom inspira une certaine familiarité au sein du Privaron Espada 102. Bizarre, il ne se souvenait pourtant point avoir rencontré un quelconque shinigami au cours de son existence, encore moins un haut gradé de cette armée anti-Hollow.

Mais oui ! D’un coup le flash apparut dans l’esprit naïf de Genesis. L’oreiller ! L’Octava Espada ! Le lit ! Le plateau repas ! Le bonnet de nuit ! Le prisonnier Shinigami ! La veilleuse ! Kuchiki ! La couverture ! Les blessures ! Le drap ! La rencontre ! Tout était à présent clair dans l’esprit du Candide bien que parasité par quelques pensées propre à lui soulignant bien son attachement à la paresse. Il le connaissait ! Bon dieu, comment avait-il pu oublier si facilement un être qui avait su réveiller sa curiosité ? C’était tout bonnement impardonnable. Ecoutant entre autre le messager sans ne vraiment n’en avoir l’air, bien trop occupé à se remémorer son bref passage dans cette cellule démoniaque, il put tout de même comprendre que l’on attendait de lui de repousser les envahisseurs … QUOI ? Lui qui juste qu’à présent avait presque réussit à se faire oublier de ses compagnons étant devenu inactif comme pas possible, il se voyait à présent embarqué dans une guerre en première ligne ? Un destin bien ironique en prenant en compte le fait qu’il était déjà mort une fois dans une situation similaire.

Comprenant néanmoins qu’il aurait encore moins de chances d’en ressortir indemne en ignorant l’ordre, la sentence envers des traitres se trouvant être particulièrement sévère voir même mortel, l’ex Segunda Espada pris son courage à deux mains, se décidant enfin après vingt bonnes minutes de réflexions à défendre le palais pâle. Devant se rendre dans le désert de l’Hueco Mundo pour recevoir l’armée entière tout en étant à peine épaulé d’une poignée d’alliés si bien sur on pouvait les considérer comme tels. Non, ces compagnons d’armes étaient plutôt comparables à une meute de loups affamés attendant impatiemment que leurs proies ne sortent de leurs cachettes. Il n’y avait dans cette mentalité pas l’once d’une quelconque idée de solidarité témoignant bien de l’individualité des troupes de l’Hueco Mundo.

Sans même qu’il n’eut le temps de s’en rendre compte, la panique s’étant immanquablement accumulée dans la chair de l’ancien numéro deux, il avait déjà perdu toutes traces de sens de l’orientation le mettant à nouveau dans une situation peu enviable. En effet, comme l’on pouvait s’en douter, étant à présent totalement perdu dans un bâtiment qu’il parcourait depuis des décennies, il était maintenant inéluctable qu’il se voit à l’avenir subir les foudres de l’empereur pour son absence dans la bataille. Son petit cœur ne pouvant supporter une telle dose de pression, le résultat final se trouva une fois de plus être fatalement prévisible. Effectivement, ce fut en pleine course que le jeunot s’écroula au beau milieu d’un couloir écrasant son visage contre le mur se trouvant à sa droite. Dormant à point fermé, encore une fois, l’on pu dire sans ne craindre d’être erroné dans les suppositions, que la chance l’avait encore une fois quitté à moins que ce ne soit le contraire. En effet des tremblements de plus un plus intenses se firent sentir au niveau du mur ou l’arrancar à la chevelure grisâtre se tenait. C’est alors qu’une explosion quelque peu conséquente se manifesta à l’endroit même ou il se tenait le propulsant contre le mur d’en face. Se voyant subir le plus terrible des réveils imaginables, Genesis Salvador, le visage en sang, se retourna vers ce qui pouvait dorénavant se faire appeler un gros trou mural. Les gouttes de transpirations se mélangeant à son sang, la peur pu être perceptible dans ses prunelles d’argents. Dans l’incapacité de comprendre d’où venait cette terrible secousse, l’arrancar se releva pour se diriger vers ce qu’il pensait être de simples passants demandant d’une façon bien inconsciente et détendu :


-Euh pardon mais … Vous ne sauriez pas par hasard la cause de cette explosion ? Il parait que des shinigamis nous envahissent, j’espère que cela n’a rien à voir avec cette histoire … D’ailleurs c’est drôle mais vous leurs ressemblez beaucoup haha …

Se rendant finalement compte que ses deux interlocuteurs étaient en vérité deux de ces dieux de la mort, le premier réflexe fut de cacher son visage avec ses bras tout en chutant au sol se tenant encore une fois dans une position pathétique ou il mettait bien en valeur son infériorité vis-à-vis de ses opposants. Voulant repousser de loin les protagonistes face à lui en produisant de drôles de mouvements de poignées comme s’il tentait de repousser l’air, il dit d’une voix légèrement paniquée :

-Je suis un pacifiste ! Ne me faites pas de mal ! En plus je suis largement plus faible que vous alors ce serait de la triche si vous vous attaquiez à moi ! Surtout que vous êtes deux ! Alors laissez-moi partir s’il vous plait !

L’heure était grave, le capitaine le la 6e division était retenu au Hueco Mundo. Personne n’avait de nouvelle et notre jeune noble était très inquiet. Effectivement, Kuchiki-taisho était un model, un mentor et le Capitaine que Kentai admirait le plus. Chose qui était très étrange quand on savait à quel point les deux était différent. Bon certes, pas autant que l’ananas rouge qui servait de lieutenant de la division. Bref, l’ordre avait été donné et pour cette fois c’est Kentai qui en fût chargé. Seika et les autres avaient une autre mission urgente à exécuter, le jeune homme était donc très inquiet de connaître l’identité de son allier, surtout qu’on lui avait indiqué qu’il venait de la 11e division. Celle que l’on peut qualifier de bourrin, sans peur ni reproche. Mais dans se sens, il se sentait tout de même mieux qu’avec quelque un du genre d’Hanataro… C’est avec une certaine stupeur et un étonnement hors du commun, qu’il vu que cet allier n’était autre que la 4e siège de la 11e division, Kozuki Tsukane. Il la regarda un moment, mais ne dit rien. Gardant plutôt son air des plus blasé sur le visage. Non pas, parce qu’il l’était, son visage était fait ainsi et rien ne pouvait le changer. Bref, les voilà parti pour le Hueco Mundo.

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Le sable était blanc, le ciel noir et la lune pour seul éclairage des lieux. Le calme régnait en maître dans le désert blanc, sauf sans doute la voix de la 4e siège. Kentai et son air à du j’en ai déjà marre d’être ici, regardait la jeune femme de ses yeux bleus. Ne pas voler sa proie… Ne pas se mettre dans ses pattes… Kentai soupira et ne répondit pas. Il était clair qu’elle voulait de l’action… Soit, de toute façon, le jeune noble n’avait qu’une idée en tête, faire sortir son capitaine de là et de le ramener sain et sauf à la Soul Society. Donc, elle pouvait faire ce qu’elle voulait, du moment que cela ne retombé pas sur la tronche du jeune homme… Ils partirent donc en direction du palais blanc. La route fût longue, très longue, mais heureusement sans encombre, bien qu’ils se retrouvèrent devant une impasse… Enfin un gigantesque mur et pas une seule fenêtre ou porte à l’horizon.

Kentai chercha un moyen discret pour entrer, mais il entendit la voix de la jeune femme. Il la regarda… Non, elle n’allait tout de même pas… une boule d’énergie fonça droit vers le mur, formant une assez largue ouverture pour pouvoir entré à l’intérieur. Kentai regarda la jeune femme aux cheveux rouges, qui lui rappelèrent son lieutenant à cet instant même. Aussi discret l’un que l’autre… Ils ont sûrement eut affaire au même professeur à l’école des Shinigami. Bref, la jeune femme invita le jeune noble à entrer… Chose qu’il fut en soupirant légèrement. Prenant le manche de son Zanpakuto de sa main droite, il le dégaina avant d’entrer. Vu le bouquant que l’explosion avait fait, il faillait se douter qu’on les attendait de l’autre côté. Bref, il entra donc, la fumée commençait à se dissiper et il remarque une tâche sur le sol.

- Les ennemis commencent… Souffla-t-il pour lui-même.

La chose était donc allongé sur le sol et demander clémence aux Shinigamis… Kentai haussa un sourcil en le regardant légèrement de haut. Puis, Tsukane en femme dominatrice, mit son pied sur le dos de la chose pleurante à leurs pieds. La jeune femme avait l’air de demander au jeune noble ce qu’on allait bien faire de ça… Kentai se mit accroupi devant le visage de la chose et appuya de son doigt sur son front, avec un air blasé et cherchant à savoir ce que c’est… Logique en même temps, c’est la première fois qu’il voit ce genre d’individu… Puis, sans vraiment savoir pourquoi, le visage de Seika apparut et elle lui dit « Idiot, qu’est-ce que tu attends, dégomme le… tue le… C’est ton ennemi… Reste pas planté là, allez bouge toi le cul… » Bref, les choses que Seika pouvait lui dire dans ce genre de situation. Il regarda la rousse et lui dit d’une voix douce.

- Fais en ce que tu souhaites, mon bute étant de sauver le capitaine… Pendant que tu t’occupes de lui, je vais essayer de le localiser…

Ce qui voulait dire en gros, occupe toi de lui et sûrement des autres, pendant que j’incante le sort de liaison n°58 et que je trouve Kuchiki-Taisho. De toute façon, la mission était ainsi et connaissant les deux énergumènes, ça ne pouvait pas se passer autrement. Kentai était l’opposé de Tsu, il n’aimait pas se battre, contrairement à elle.

Etant à présent complètement terrifié, complètement affolé, complètement terrorisé, complètement horrifié, complètement effrayé, complètement épouvanté comme pourrait l’être un insignifiant petit lapin nain face à son cruel prédateur, Genesis Salvador demeurait immobile, pétrifié, inerte face aux deux protagonistes envahissant les lieux. Les gentils débarquent ! Les gentils débarquent ! Les gentils débarquent ! Il était maintenant venu l’heure pour les méchants de trépasser fasse au force du bien, le jeunot n’en avait que trop conscience. Roman, pièce de théâtre film, c’était partout pareil, le bien l’emportait toujours sur le mal au final, cela ne devait pas être bien différent dans la réalité, tout du moins c’était ce que pensait le jeune Candide tremblotant inlassablement jusqu’aux doigts de pieds. Pathétique, misérable, insignifiant, voilà ce qu’il était ! Un être dépourvu de toutes combativité n’aillant pas même le courage d’affronter ses démons devenant par la même occasion un héros tragique mais il n’en était et n’en serait rien …

Incapable de fuir son impitoyable destin, ce fut sans broncher qu’il se laissa marcher dessus par ce qui pouvait être qualifiable de damoiselle. Tragiquement impuissant sous la dominance de cette femelle téméraire, le Privaron Espada 102 s’écroula sous le poids de la propriétaire de ce pied masqué d’une sandale ayant les chaussettes encore imprégnés du sable mélancolique de l’Hueco Mundo pénétrant alors dans l’uniforme de l’arrancar lui inspirant des sensations peu agréables. Incapable de se désentraver du tyran à moins que son incapacité à se mouvoir puisse également se justifier par son manque de volonté, de motivation, de répondant, voilà maintenant que le deuxième personnage ne lui attribua une petite pichenette sur le front. Que cherchait-il à faire en agissant de la sorte ? Décidemment … Humains, Shinigamis, arrancars … Genesis ne comprenait personne, il était seul, dans son monde, se démarquant par son extravagance, celle-ci ayant aussi pour effet secondaire de le rendre incompris d’autrui … Il était du point de vue des autres, incompréhensibles et c’était réciproque !

Le silence s’installant lentement mais progressivement, l’ancien Espada numéro deux cessa subitement de larmoyer, de trembler, de gesticuler se rendant finalement compte que ces deux envahisseurs n’étaient point si puissant qu’ils ne le paraissaient, ils héritaient même d’un Reiatsu relativement faible après une courte analyse de leur énergie spirituelle. Aillant récupéré son calme sans pour autant se soustraire de l’emprise de la rousse démoniaque, l’arrancar aux prunelles argentées put comprendre dans les mots du bonhomme aux pichenettes qu’ils étaient effectivement venus afin de sauver le capitaine retenu captif dans le bâtiment. Se souvenant donc presque instinctivement de ses devoirs après avoir entendu le nom de « Kuchiki », Genesis se ressouvenu des risques encourus dans le cas ou il laissait passer les ennemis sans n’opposer l’ombre d’une résistance. Et puis ça n’avait rien à voir ! Ils comptaient lui piquer son attraction ? L’homme qui avait su attiser son attention ? Comme s’il allait laisser passer ça ! Libérant sur ces pensées une majeur partie de son Reiatsu, Genesis attrapa le mollet de la dominatrice avant de ne le repousser un peu plus loin afin de ne pouvoir se relever convenablement. Les paupières closes, un sourire amical se dessina sur son visage à l’encontre de ses interlocuteurs. Rangeant la main gauche dans la poche tout en se grattant la nuque avec sa compère, le dos légèrement cassé en deux, l’arrancar dit finalement d’un ton légèrement gêné :

- Mmh … Pour finir, je viens de me souvenir que je ne pouvais pas vous laisser aller plus loin … Cependant, je dois avouer que régler les problèmes en faisant usage de la force n’est vraiment pas mon truc. Est-il envisageable de vous convaincre de rebrousser chemin ou c’est impossible ?

Ces mots exprimés avec un certain embarras, malgré le fait qu’il entretienne une posture, une dégaine, une allure relativement décontractée, insouciante, naïve, son esprit demeurait néanmoins à son plus haut niveau d’alerte se préparant inconsciemment à toutes éventualités aussi bien diplomatiques, qu’hostiles bien que la seconde option soit dans le cas de figure présent beaucoup plus crédible. Seigneur … Fasse que ce jour ne soit point le dernier … Amen …

Kentai se releva et se mit un peu à l’écart de sa collègue et de son nouveau « jouer ». N’attendant pas une seconde, il commença l’incantation du sort de Kido de liaison. Bien, qu’il fût vite stoppé dans sa démarche. La rousse venait de lui voler au dessus de la tête et il se retrouva entre les deux combattants. Il soupira et se prit l’arrête de son nez, il ne pourrait rien faire. Il regarda les deux personnes et fît un pas en arrière, histoire de n’être plus dans leur passage. Il fixa l’arrancar et l’écouta, il ne voulait pas ce battre et proposer de partir… PARTIR ? SANS LE TAISHO !! Hors de question !! Il était venu ici pour le libérer et il ne repartira pas sans lui. Surtout qu’il se prendrait les foudres de Seika s’il lui disait qu’il s’était enfuit. Elle le tuerait sûrement, pire elle le torturerait. Kentai voyait déjà la tête de la jeune femme. Cela lui donna des frissons dans le dos, rien qu’à l’imaginer. Bref, il regarda l’arrancar et lui de sa voix des plus calmes et détendus qu’il soit.

« - Nous ne pouvons repartir ainsi. Je suppose que vous avez des ordres, mais nous aussi et nous ne pouvons faire autrement. Donc en d’autres termes, nous ne repartirons pas sans le Capitaine. »

Voilà qui était clair net et précis, le jeune shinigami ne partirait pas sans son capitaine et même s’il devait en laisser la vie. De toute façon dans l’un ou l’autre cas, il la perdrait, alors autant servir à quelque chose dans cette bataille. Mais bon, à première vue, le jeune homme était plutôt une sorte de boulet qu’autre chose. Il n’avait pas vraiment sa place dans se combat. De plus, les shinigamis n’avaient pas l’habitude de se battre à deux. C’est donc pour cela, que le 4e siège de la 6e division fit un shunpo pour atterrir derrière la rousse. Ainsi, ils pouvaient donner libre cour à leur combat. Le jeune homme quant à lui, chercha un endroit plutôt calme pour son incantation et surtout qu’on ne le gêne pas.

Il n’était pas fort loin du dit combat, mais assez pour ne pas se prendre un coup disons sans faire exprès, ça serait trop bête. Bref, il rangea son zanpakuto dans son fourreau et dessina les symboles sur le sol blanc de Las Noches et commença à chercher le reiatsu de son capitaine. Cela n’était pas chose facile, surtout qu’il avait sans aucun doute été affaibli. Quelques minutes plus tard, il le trouva enfin. Mais bon, il fallait encore trouver la position exacte, surtout que le palais était comme un labyrinthe géant et que le capitaine n’avait pas l’air d’être seul. Kentai ne connaissait pas l’énergie spirituelle des deux autres personnes, il fallait donc faire vite, le capitaine était peut être en danger. Tournant son regard vers la rousse, il soupira légèrement. Ça n’allait pas finir aussi vite que prévu apparemment.

« - Et bien… tu as trouvé ta place toi… déjà entrain de laver le sol du palais… »

Kentai leva le regard vers la voix qui venait de son dos. Un autre arrancar ou on ne sait quoi, ce tenait devant lui avec un sourire moqueur sur les lèvres. C’était quoi encore que ça ? Ils s’étaient donné le mot ? Ou l’autre avait déjà appelé du renfort ? Bref, le jeune homme se releva et essuya quelque peu son hakama. Il regarda la chose droit dans les yeux, enfin se qui lui servait pour voir. La chose ressemblait à une sorte d’humain mélangé à une espèce d’animal encore inconnu. Le jeune homme passa une main sur son menton en scrutant de haut en bas la chose devant lui. Puis, il mit se main derrière la tête et frotta doucement ses cheveux en répondant d’une voix toujours aussi calme et apaisante.

« - Désolé de vous décevoir, mais je n’ai pas envie de me battre. Peut être la femme derrière serait ravie de vous expédier en enfer. Prenez donc un ticket, je pense que ça va durer un moment. »

La chose rigola et n’attendit pas vraiment la fin du « discourt » du jeune homme et se jeta lame en main. Son attaque visé les pieds de Kentai, celui-ci sauta pour l’éviter et soupira légèrement, tenant son fourreau de la main gauche, son autre main sur l’arrête de son nez. Franchement, c’est choses ne comprenait vraiment rien. De plus cela se voyait comme le nez en pleins milieu de la figure, que le 4e siège était nettement pour fort que lui. L’arrancar n’en finissait pas et attaqué toujours le jeune homme, visant la tête, le bras, le torse de Kentai. Celui-ci en avait vraiment marre d’être là et se résigna enfin à sortir sa lame. Quand il faut y aller, faut y aller…

Observant de ses prunelles grisâtres timides la shinigami à la chevelure de feu qu’il venait tout juste de repousser d’une manière peu galante de son dos, un soupçon de surprise put être distinguable sur son petit minois. S’attendant à la réponse pure et dure de son geste par un gros coup de poing sur le nez, ou encore par un gros coup de sabre dans le torse, ou alors par un gros coup de kido sur l’intégralité du corps … Outch ! Ces simples pensées suffisaient à lui donner la nausée … Les organes se crispant d’une manière peu relaxante, choppant une nausée passagère, devenant subitement légèrement pâle, il fut néanmoins agréablement surpris de constater que ses craintes n’étaient rien de plus que le fruit du dur labeur de son imagination. Comme quoi « ennemi » ne rimait pas forcément avec « brute épaisse ». Enfin bon, dans la logique d’une histoire ou gentils et méchants étaient en oppositions, les barbares se réunissaient généralement dans le camp des pas beaux, pas gentils, pas malins. Quoi de plus normal que d’être confronté à des ennemis sains, équilibrés et réfléchis à partir du moment que l’on faisait parti du camp des crasseux ?

Quoique … Encore une fois il avait pensé trop vite … Sentant comme une pulsion meurtrière guidant la main de la jeune femme vers la garde de son Zanpakutoh, le pire était déjà à prévoir … C’est alors qu’elle émit l’hypothèse que quitte à détruire des murs, autant le faire chez soit … En effet, cette théorie tenait la route. Néanmoins, le jeune Candide put ressentir comme un sens caché dans cette phrase. Mais qu’était-il ? Fixant le vide tout en se grattant le menton, le jeune vieillard réfléchit intensément la question bien que l’effort intellectuel, se trouvant quelque peu conséquent, éveilla dans ses gestes ce qui pouvait être comparable à un léger bâillement. Non ! Ce n’était pas le moment de replonger dans les bras de Morphée ! Se donnant une petit claque sur la joue droite afin de garder conscience, le sang qu’il put observer au creux de sa paume lui indiqua seulement maintenant des flots écarlates s’écoulant sur sa figure. Ce phénomène devait sans doute être du à l’explosion de tout à l’heure bien que ce détail n’apportait que peu d’importances à la situation actuel.

S’essuyant les plaies avec le manche de son accoutrement sans ne se soucier des tâches que cela faisait sur celui-ci, son attention s’égara progressivement de son opposante jusqu’à ce que celle-ci ne se re-manifeste dans son esprit au moment ou elle reprit la parole. Oups … Heureusement que la rousse n’avait pas profité de ce faible instant d’inattention pour venir écourter la durée de vie du Privaron Espada 102, cette manœuvre aurait très bien put le mettre dans de beaux draps. Ce simple détail était encore une preuve incontestable de sa faible vigilance. Il n’était pas l’éternel rêveur de Las Noches pour rien au fond. Cheveux blancs ? Caractère à la con ? Des tonnes de longues cicatrices ? Pourquoi diable ces simples mots venaient guider l’arrancar à la chevelure d’argent vers l’une de ses connaissances ? Dirigeant ses pupilles en direction de l’hémisphère gauche de son cerveau, signe qu’il était sur une piste, c’est alors qu’un flash vint le frapper ! Mais oui ! Il avait déjà rencontré un personnage correspondant à ces critères ! Donnant un léger coup de point au creux de sa paume dans le but de montrer qu’il avait trouvé une réponse et qu’il en était fier, il put dire d’une voix amicale et naïve :

-Vous parlez de Nichol ? En effet je l’ai rencontré il n’y a pas très longtemps avec Aoki eeeeet … Euuuuh … Il s’appelle comment déjà ? … Ah oui ! Kuchiki !

Que de souvenirs, bien que cette scène ne se soit pas passée il y a bien longtemps, Genesis n’avait eu dans sa longue vie que de rare moment ou il avait pu se forger des liens avec d’autres personnes bien que ceux-ci soient quelque peu faibles. Bon, cette journée avait été également marquée par la violence ainsi que la haine, l’ex Segunda Espada n’en avait gardé que les bons côtés. Laissant une courte pause après sa courte prise de parole, le jeunot se rapprocha de la rousse sans ne dégager l’once d’une aura meurtrière ou combattive pour n’ensuite ne lui serrer amicalement la main avant de ne reprendre avec le même sourire enfantin tout en portant cette fois son regard vers la rousse :

-Vous êtes une amie de Nichol ? Je me présente Genesis Salvador, enchanté de vous connaître madame … Vous vous appelez comment ?

Se ressouvenant soudainement qu’il était bel et bien confronté à une intruse, sa peur instinctive se manifesta par un rapide bond en arrière s’achevant sur l’atterrissage sur un des gravas aillant pour conséquence de provoquer chez l’arrancar un déséquilibre suffisamment important pour que celui-ci ne s’écrase au nouveau au sol. Se relevant après cinq petites, Genesis Salvador anima sa main d’une telle façon à symboliser un grand stop tout en ayant les genoux fléchit avant de ne rajouter en fixant son interlocutrice avec un faux air sévère :


-Attention, cela ne change rien au fait qu’il vous faudra me passer sur le corps pour aller plus loin !

Regardant du coin de l’œil que l’un de ses congénères l’avait rejoint pour l’épauler, une sensation illusoire de soulagement s’installa dans sa chair. Ils étaient maintenant à deux contre deux … C’était mieux que rien bien qu’il préférerait ne pas combattre du tout.

Son Zanpakuto en main, les yeux fermés, on entendait pas vraiment ses pas sur le sol du palais. Bien qu’il sautait de plus en plus haut et de plus en plus rapidement, le 4e siège avait suivit les conseilles de son capitaine. Être rapide, souple et se fondre pour surprendre l’adversaire. Bon, il était claire que depuis le début, le petit groupe avait fait vraiment tout le contraire. Enfin, c’était en réalité de la faute de la jeune femme, mais on l’excusera, la 11e division était réputé pour être des bourrins dénués d’intelligence. Bref, l’heure n’était pas vraiment à discuter sur un tel point, d’autant plus que la 6e siège se ferait un malin plaisir de s’énerver pour de bon et on ne sait jamais, si l’envie lui prenait d’attaquer son allier du moment. Pas que cela soit quelque chose que Kentai redoutait, loin de là. Mais s’il commençait à se battre entre eux, ils n’étaient pas prêt de partir de ce lieu.

Soudain la lame de l’arrancar passa très prêt du jeune homme. Assez pour couper quelque peu la manche droite du kimono de Kentai. Mon dieu, Seika allait encore lui tombé dessus et l’engueuler pour n’avoir pas fait attention. Déjà qu’il avait esquivé l’ombrelle, il allait avoir de sacré remontrance. C’est sans doute à cette idée que le Shinigami stoppa tout mouvement et fixa amèrement l’arrancar devant lui. Une lueur rouge dans les yeux et le visage complètement fermé, on pouvait croire qu’il se moquait complètement de ce qui se tramé derrière lui, c’est-à-dire le combat de Tsukane. De toute façon elle était de la 11e division, non ? Il pointa sa lame devant la poitrine de son adversaire.

« - Hey ! Quel est ton nom Shinigami ? Je veux savoir qui léchera mes bottes quand je lui aurai foutu une bonne branlé…. » Demanda l’arrancar.

Kentai rendait toujours l’arrancar en face de lui, d’un air hautain, en réalité il luttait pour ne pas partir en fou rire interminable. Il croyait vraiment battre le 4e siège de la 6e division ? C’était une caméra caché ? Non mais franchement, les gens croient vraiment n’importe quoi de nos jours. Bref, il reprit ses esprits, du moins pour le moment, et dit d’une voix bien plus dure.

« - 4e siège de la 6e division, Kizukare Kentai et je serai ton dernier adversaire. Repose en paix Arrancar …. » Il se coupa légèrement le pouce et déposa une goûte de sang dans l’encoche prévu à cette effet. « Accepte mon sang, Ryuuketsu…. »

Sur ces mots, la lame du Zanpakuto devint fluide et aussi rouge que le sang. Le jeune homme lâcha un peu de reiatsu et attendit la transformation de son adversaire et qu’il daigne décliner son identité. Kentai souriait amèrement d’entendre que la créature en face de lui n’était qu’une privaron de bas étage, enfin avant de vois sa libération. L’arrancar ressemblait quelque peu à une sorte d’araignée géante, plus précisément à une sorte de mygale. Six pattes, des sortes de crocs, bref une sorte de chose qui vous répugne et cela même si vous aimez les arachnides.

Maintenant, il restait plus qu’une chose à notre jeune homme, choisir la bonne forme d’arme de son Zanpakuto. Dommage, il n’avait pas l’option chaussure ou Baygon. Réfléchissant bien, il avait tout de même une forme plutôt adéquate, son marteau était bien assez gros pour aplatir la bestiole. Voilà, son choix avait été fait, il n’y avait plus qu’à le faire apparaître… Mais l’arachnide n’avait pas vraiment envie d’attendre et fonça directement sur le 4e siège. Celui-ci sauta mais se prit tout de même une patte dans le torse, cela le projeta à quelques mètres de sa position initiale. Kentai encaissa tout de même pour revenir sur ses jambes sans trop de casse. Comment cette créature avait pris autant de force en si peu de temps ? En réfléchissant, sa libération devait en être pour beaucoup, tout comme Kentai.

« - Ryuukestu…. Kanazuchi… » Réussit-il à dire en sautant encore une fois.

Kentai n’avait rien comprit à ce qu’il se passait. D’une un mec au cheveux blanc était arrivé comme une fleure et informa qu’en plus la rouquine était enceinte ? C’est quoi cette connerie ? En plus de ça, les murs commençaient à vibré et à bougé tout seul. Très vite, il se rendit compte que tout les Shinigami étaient dans la même pièce. Tournant le regard quelque peu derrière lui, il vit son capitaine inerte. Ce foutant royalement de ce que les autres pouvaient en pensé, il se précipita vers lui. Bien sûr, la capitaine de la 4e division le rassura. Mais rien ni faisait, il était toujours aussi inquiet.

Puis une chose surprit tout le monde. Effectivement, un garganta s’ouvrit sans que personne ne l’actionne. Kentai regarda le trou noir, il n’avait pas réellement confiance. Mais c’était sans aucun doute une chance de sortir de cette endroit et de sauver son capitaine. Alors, il entra à l’intérieur, suppliant presque aux autres de venir. Le garganta se referma après le passage des Shinigami et le bout du chemin, n’était autre que Karakura.