Petit cours de dissection particulier [PV Ajité Saito]

C’était un magnifique après-midi de Printemps, avec un ciel clair et dégagé, irradiant le Seireitei de ses doux rayons de Soleil, à la joie des Shinigamis qui avaient pu prendre leur journée de repos. Ceux-ci profitaient du Soleil avec promenades, sport, bronzette et bien d’autres manières de se détendre. Néanmoins, dans un laboratoire de la 12ème Division, dans une salle isolée du monde extérieur et peu éclairée, l’un d’eux échappait à la règle. Kurotsuchi Mayuri, capitaine de la 12ème Division, et second directeur du Centre de recherche et de Développement. Aujourd’hui, comme à son habitude et au dépend de son jour de congé autorisé, le scientifique mégalo avait l’intention de « travailler ». Enfin, ce mot est bien ambigu, car jusqu’à preuve du contraire, Mayuri a toujours considéré ses études et ses expériences comme la passion de sa vie. Il y prenait plaisir, et y consacrait sa vie entière, bien qu’on le lui reproche parfois, certains lui conseillant de se détendre plus souvent. Quel bande d’imbéciles ! Cela semblait-il si compliqué pour eux de comprendre que son calme et sa joie de vivre reposait uniquement sur les sciences ? Et puis, franchement, Mayuri n’avait pas le temps pour ces futilités, telle que jeux ou sorties dépaysantes, du moins, tant que cela ne lui apportait aucun intérêt. Il était bien occupé par ses dernières recherches, et aujourd’hui en particulier, il avait enfin programmé la dissection de son plus précieux cobaye actuellement, soit le corps figé de Szayel Aporro, ex-Octava Espada. Oh oui ! Quel cas intéressant que cet Arrancar tordu par la folie, et aux mille et une caractéristiques physiques hors du commun… Un véritable coffre à trésors ! Le capitaine de la 12ème Division, avant d’organiser cette opération, avait pris soin de faire tous les tests et expériences qui devaient précéder la dissection, ne pouvant être réalisé ensuite, vu l’état du corps. Penser à tout ce qu’il pourrait découvrir dans cette être extraordinaire extasier au plus haut point Kurotsuchi, et ça s’annonçait comme son plus grand bonheur de la journée… Du moins, avant qu’on lui délivre un ordre de premier augure, qui consistait à « prendre un élève sous son aile ».

Lorsque l’Administration prononça ces derniers mots, Mayuri rentra dans une colère noire, bien qu’il sût la cacher… Du moins, un minimum. Mais en voyant le scientifique mégalo faire une crise de nerfs, on s’empressa de lui expliquer plus précisément la chose : Kurotsuchi devra donc obligatoirement exécuter sa dissection aux côtés de l’un de ses officiers, afin de lui apprendre les règles de l’art, au cas où cet officier devrait le faire à son tour, dans un futur lointain. Enseigner à l’un de ses subordonnées sa science, en outre, et cela durant un projet de haute importance. Le directeur du Centre de Recherche resta bien visiblement renfrogné, mais le fait de savoir que l’élève en question serait son 3ème siège, Ajité Saito, le calma suffisamment pour qu’il accepte l’ordre sans contredire. Bien sûr, sa déception était immense de ne pouvoir faire cette opération tant attendu, sans avoir un idiot de plus sur le dos, Nemu lui causant déjà assez de problèmes. Mais d’un autre côté, c’était à l’un des meilleurs éléments de sa Division à qui il allait apprendre les ficelles du métier, et qui s’était démontré plutôt pertinent durant l’examen, bien que Mayuri ne sache pas grand-chose sur lui pour le moment, ne le connaissant que de visage et de nom. Il était vrai que le fameux capitaine n’accordait pas beaucoup d’attention à ses subordonnées, sauf dans le but, peut-être, de les utiliser comme des objets, et que par conséquent, il ne savait pas grand-chose d’eux. Eh bien, eh bien… Cette séance de dissection permettra sûrement à Mayuri de mieux connaître son troisième siège, afin de savoir s’il lui présentera une quelconque utilité virant du domaine scientifique, en espérant seulement que cet idiot s’intéressait aux sciences. Tiens donc, évidemment, qu’il s’y intéressait ! En aucun cas Kurotsuchi ne supporterait de gâcher son opération pour expliquer sa science à un insouciant complètement désintéressé du sujet ! A cette vue, ce serait la porte directe, ordre ou pas, et afin de ne pas avoir de problèmes, le capitaine de la Douzième Division signalera éventuellement que son subordonné fut irrespectueux envers lui, raison fausse mais valable pour l’expulser de ce cours particulier. Néanmoins, si ce Saito se montrait coopératif et intéressé, en retour, Mayuri n’aurait d’autres choix que de lui expliquer convenablement ses talents scientifiques, cela allait de soit.

Quoiqu’il en soit, c’était cette après-midi même que se déroulait la dissection, et en vue de l’arrivé de son apprenti, Mayuri Kurotsuchi commença à préparer le corps et le matériel nécessaire pour l’opération. Du moins, par lui, il sous-entendait surtout que sa Vice Capitaine, Nemu Kurotsuchi, ferait le plus gros du travail pour lui. Bah, en tant que son assistante pour cette expérience, c’était sa mission ici, de faire tout le sale boulot, tandis que le Docteur Maboul s’extasiait à la découverte du corps. Ainsi, alors que Mayuri, assis face à son ordinateur, finalisait la face théorique de son projet, sa fille, pour sa part, installa au centre de la pièce la table de fixation, où sera déchiqueté le corps du pauvre Szayel, avec à côté plusieurs guéridons métalliques sur lesquels s’entrechoquaient différents outils de dissection, telle que des clous, des scalpels, des ciseaux, des pinces, et bien plus encore. Puis, suite à cela, Nemu transporta sur une sorte de lit roulant où se trouvait, allongé et immobile, le corps de Szayel Aporro. Celui-ci, toujours immobile, et « mort » sous l’effet de la potion de surhomme, continuait à fixer avec ses yeux abasourdis et souffrants droit devant lui. Nu, ses ailes repliés sur son corps, et avec quelques cicatrices ici et là ce dernier, le triste Espada fût déposé délicatement sur la table de dissection par Nemu, qui s’approcha ensuite de son Maître, l’air fière d’avoir exécuter les ordres de son père sans le moindre problème.

"Tout est fin prêt pour l’opération, Mayuri-sama."

"Excellent ! Ravi de voir que tu peut te montrer utile quand tu le souhaites, Nemu. Maintenant, il ne nous manque plus que l’apprenti pour débuter."

Le second Directeur du centre de Développement, en prononçant ses mots, n’avait pas détourné son regard de l’écran de l’ordinateur, et n’avait point non plus cessé de pianoter sur son clavier. Avec ses tresses bleues et son look « à la pharaon », Kurotsuchi avait la mine réjouie de l’enfant qui va ouvrir ses cadeaux d’anniversaire, impatient d’obtenir de résultats suite à cette dissection, qui semblait, d’après les derniers évènements, programmé pour se dérouler à merveille. Néanmoins, le scientifique mégalo ne se faisait pas d’illusions, et savait qu’il lui faudrait beaucoup de chance pour que son élève, Ajité Saito, ne vienne pas tout gâcher, et qu’il ne dérange en rien ses plans. Un être docile, habile et attentif serait vraiment adapté à la situation, mais cela se révélait sûrement de l’utopie, et Mayuri espérait qu’une partie de ces conditions seront remplies, et qu’au moins, son 3ème siège ne fasse pas trop de dégâts. Et puis, l’intérêt, dans cette situation, c’est qu’il pouvait facilement, si cela tournait au vinaigre, rétrograder cet insolent à un siège plus bas dans la hiérarchie, afin de se venger comme il se doit d’avoir vu sa dissection de l’année détruite ainsi. Oh, et en parlant du loup, on frappa à la porte, et ayant donné l’autorisation à haute et vive voix pour pénétrer ce lieu, il finît rapidement son travail sur l’ordinateur et tourna au bout de quelques minutes son regard vers le nouveau venu, qui était effectivement Ajité Saito. Il lui adressa la parole d’une voix claire et malicieuse.

"Oh, bonjour, Mister Saito. Vous arrivez pile à temps pour démarrer l’expérience. Vous vous sentez prêt à explorer les boyaux de notre second invité ici présent ?"

L'ennui et la solitude. Tels sont les deux mots qui caractérisent les dernières vingt quatre heures de notre cher Ajité Saito. Non pas qu'il y ai eu des rebondissement intéressants tel qu'une petite fête avec les membres de la famille Saito dans leur demeure mais Molochia était très calme, voir trop calme par rapport à ses habitudes.
Et oui, même si les sifflements interminables et peu orthodoxes du serpent pouvait agacer au plus haut point des êtres dont la morale est aussi proche que celui d'un bisounours fusionné à un Toupoutou dans un monde de paix et d'harmonie, ce n'était pas le cas de notre cher assassin de la haute noblesse aux méthodes ragoûtante et peu convenable pour sa classe d'ailleurs mais, après tout, la classe importe peu quand on aime faire quelque chose de particulier. Et puis, dans la mort d'autrui, il trouvait une raison de se réjouir de sa vie de faucheur d'âme, chose des plus plaisantes en tout point. Il est vrai que pour une personne qui voit le troisième siège en tant que petit noble un peu trop fier de ses capacités et de ses talents de scientifiques n'aurait pas tord: c'est exactement se qu'il veut que l'on croit de lui, une couverture idéal pour un tueur en série que le Gotei 13 n'a toujours pas réussit à coincer (et dont aucun de ses crimes n'est remonté jusqu'à eux par ailleurs). Intérieurement, il en tiré une petite fierté qu'il partageait avec son serpent de zanpakutoh et le fait de penser à son sabre lui rappela une triste vérité : il n'a toujours pas parlé depuis sa dernière petite virée nocturne.

Flash Back

Maka Shishio, une femme mure du soixante cinquième district du Rukongai. Dirigeante d'un petit commerce pour les âmes errantes de ce quartier mal famé, apparemment très polie et généreuse mais qui, en réalité, exploiter de jeunes femmes formant un réseau de prostitutions des plus dévalorisants envers les âmes femelles. Ajité est très attiré par les exploiteurs et salaud en tout genre qui exploite la faiblesse des jeunes femmes et n'hésite donc pas à leur rendre une petite visite si les propos sont fondés.
Il fit donc son enquête, surveillant la gérante lors de ses moments libres, dissimulant au maximum sa pression spirituelle le rendant complètement invisible dans le décors, tenue de pauvre de Rukongai et cheveux délabrés à l'appui pour renforcer son insertion et sa récolte d'indices qui, après deux jours de surveillances, finirent par le convaincre que les propos et ragots à son sujet sont fondés et que, par la même occasion, elle rentrait dans les cordes de son code, le principe même de la sécurité et de la sûreté lors d'un choix ou de la méthode à utiliser pour la mort de celui ci.


Trois règles importantes donc mais elles ne sont pas les seules. Énormément de règles constituent le code du parfait petit tueur, celui que les meilleurs assassins devraient avoir constamment sur eux. Dommage, le seul à utiliser ce code est le troisième siège de la douzième division et il le fait dans la joie et la bonne humeur.
Le magasin en lui même correspondait au lieu du crime parfait. Le genre d'endroit où l'on peut découper des gens sans être espionné ou harcelé par des petits gêneurs qui n'y connaissent rien en l'art du meurtre sans grand bain de sang. Ainsi donc, dans une tenue discrète et sans faire le moindre bruit dans la pénombre de cette nuit sans lune, le noble au passe temps douteux s'aventura dans le lieu de son prochain méfait, seringue de morphine à haute dose dans sa main droite, cherchant sa future victime dans cet endroit sombre.
Elle était là, assise devant un petit autel, priant certainement un dieu de la débauche pour une femme sans morale qui oblige d'autres membres de son espèce à vendre leurs corps afin qu'elle puisse gagner un peu plus de thunes. Un être pourri que l'on ne va pas regretter de voir disparaître dans le néant, emporté par une nouvelle mort. Si on juge du fait que seul les âmes bonnes sont envoyés dans la Soul Society, alors le Rukongai devait pourrir celle ci à force d'y habituer pendant un long moment. Cela ne dérangeait donc pas le meurtrier de s'y attaqué, il en voyait même une très grande utilité. Il s'avança doucement vers la dame mûre devant l'autel à prier, s'abaissant à son niveau et la piquant dans son cou, permettant à la morphine de prendre effet spontanément sans trace de lutte.

Le lieu, la victime, voici donc venu le temps de l'amusement.
Après avoir prit soin de fixer le corps dénudé de sa victime (il n'aime pas tacher les vêtements: ça peut toujours servir) sur la table de la cuisine, il prépara les instruments de fuites: serviette humide et sacs poubelles pour se débarrasser des vêtements et objets qui pourrait le trahir comme un vase brisé ou une chose qu'il aurait touché malencontreusement durant son petit jeu. Une fois tout cela préparé, il prit soin de fermer toutes les issues, fenêtres et autres échappatoire qui peuvent permettre à quelqu'un de rentrer ou à un son de s'échapper. En parlant de son, les propos de Molochia se faisait de plus en plus danses, rapides et très rythmique. Ce son de la mort, proche d'un son d'extase dans les songes du noble. Sans autre forme de procès, il planta Molochia dans le corps de Maka avant de pousser un soupir de soulagement suivi d'un rire proche de la hyène et de l'homme dont la folie le pousse à dire n'importe quoi.

Fin du flash back

Depuis, Molochia n'avait plus rien dit et, chose des plus étonnante, le fait que Ajité allait assister à un découpage d'arrancars n'avait pas l'air d'éveiller de nouvelles envies auprès du serpent démoniaque. Un arrancar est tout de même un homme au niveau physique, la sensation de la mort à son égard doit donc être similaire selon les pensées du noble et, donc, ce petit stage devait être des plus intéressant surtout quand on est plusieurs pour jouer avec.
En effet, Mayuri Kurotsuchi, son capitaine et supérieur hiérarchique, devait prendre un élève pour son nouveau jouet: l'arrancar dénommé Szayel Apporo Grantz (ou cheveux roses pour les intimes de ce jouet). Selon le rapport de Kurotsuchi sur l'espada, il disposerait de facultés de combats intéressantes, pouvant certainement être exploités si on en découvre le secret et, comme tout bon scientifique ou expert dans certaines matière, Ajité aimait chercher les éléments des mystères que comporter la science.
Affûté pour l'occasion d'une blouse de travail et de ses cheveux lissés et attaché, il toqua à la porte, attendant une réponse de la part du capitaine ou de sa fille, Nemu Kurotsuchi. Une fois que l'accord lui fût donné, il entra dans la salle, le regard posé sur son capitaine avant de regarder celui de la dépouille de Szayel. Quel être pitoyable avec ces ailes bizarroïdes si on peut appeler cela des ailes. Enfin, la beauté n'est pas présente partout, il faut avouer que les membres de la douzième division ne sont pas non plus des beautés physiques ou morales (à l'exception de Nemu peut être mais bon) et que, dans la science, les choses ignobles sont généralement les plus drôles et les plus intéressantes.
Son capitaine le regarda, le salua et lui posa cette question fort ragoûtante pour des êtres qui n'aime pas la charcuterie. Manque de pot, Ajité aime le découpage des gens et la recherche par dessus tout. Après avoir donc montré son respect envers Mayuri-sama, il prit la parole, sur un air nonchalant et avec un certain amusement.

'' Il m'est rare ces temps ci de ne pas étudier autre chose que les Gigais que nous essayons d'améliorer depuis quelques temps. Je suis donc ravi de pouvoir vous assister dans cette tache, Kurotsuchi taisho. ''

Il prit une paire de gants en latex qui se trouvait sur la table la plus proche, salua Nemu par la même occasion et se mit à coté de son capitaine, attendant de le voir à l'oeuvre.

Mayuri avait toujours aimé la dissection. Depuis ses débuts de scientifique, il y avait trouvé une passion qui restera en lui le restant de sa longue vie, et, de plus, il était excellent dans ce domaine, le champion des champions. Peut-être même supérieur à Kisuke Urahara ! Ses impressionnantes capacités n’étaient pas sans rapport avec cet ordre récent de prendre un élève, Kurotsuchi étant sans doute le plus apte à exécuter ce travail. Ainsi, bien qu’énervé au plus haut point, il ne fut pas du tout surpris d’une telle mission, et si son élève se montrait intéressé, il allait de son honneur de scientifique qu’il lui apprenne un maximum de choses. Mais pourquoi la dissection plus qu’autre chose dans les sciences, alors ? C’était simple. Le capitaine mégalo trouvait juste cette étape bien plus intéressante que les autres, car en explorant ces corps mystérieux c’est là qu’il avait le plus de chances de faire des découvertes extraordinaires. Des mystères de la Science à résoudre, qui le questionnera jusqu’à dans son sommeil, et qu’il essaiera de résoudre à tout prix. En effet, la résolution de ces mystères était également très agréable pour son ego surdimensionné, mais il préférait largement découvrir un mystère qu’y trouver une solution. Lorsqu’il avait à faire à des énigmes de ce genre, la curiosité de Mayuri était à son comble. Il avait alors une véritable raison de faire ses recherches, et il s’extasiait à l’idée de trouver ces secrets si finement dissimulés. Alors que lorsqu’il trouvait la réponse à ses questions, l’intérêt disparaissait au bout d’un moment, et le Capitaine de la 12ème Division tombait alors dans une certaine lassitude qui demandait avec insistance à être détruite. C’était pour ces raisons que Kurotsuchi privilégiait la dissection au reste, et qu’il s’y était spécialisé, en parallèle avec l’invention bien sûr, et qu’il espérait que cet Ajité Saito ne gâcherait pas son plaisir. Celui-ci était enfin arrivé, et se présenta respectueusement à lui, avant de répondre d’un air amusé.

''Il m'est rare ces temps ci de ne pas étudier autre chose que les Gigais que nous essayons d'améliorer depuis quelques temps. Je suis donc ravi de pouvoir vous assister dans cette tache, Kurotsuchi taisho.''

''Hinhinhin, je vois. Dans ce cas, commençons sans tarder l’expérience."

Le scientifique fou eut alors un grande sourire édenté « made by Mayuri », et se leva de son siège, se dirigeant vers la table d’opération, sans quitter néanmoins Ajité des yeux. Test oral réussi ! Sa réponse était à peu près celle qu’il attendait, une réponse enthousiaste et intéressé. Kurotsuchi n’avait plus maintenant qu’à voir son comportement durant la pratique. Par ailleurs, l’occurrence faîte des Gigais lui fît hausser les sourcils. Il était vrai que dans son organisation hebdomadaire, le Capitaine fou avait tendance à refiler le sale boulot, ennuyeux et secondaire, à ses subordonnées, tandis que lui s’appropriait les expériences les plus intéressantes. C’était plus fort que lui, il n’arrivait pas à se passionner ou à travailler sur ce qui n’avait aucun signe d’intérêt à ses yeux, surtout ce qu’il a déjà étudié auparavant. Les Gigais étaient un très bon exemple. Bien que très utiles aux Shinigamis, les étudier et les améliorer était d’un ennui inimaginable, pour n’importe quel scientifique, ce qui expliquait qu’il avait donner ce travail à quelques autres membres de sa Division, dont son Troisième Siège faisait partie. M’enfin, au moins une occasion de se faire pardonner de cette affreuse manie, la dissection étant beaucoup plus attrayante. Tandis que Nemu installait le corps de Szayel en position idéal pour la dissection, posant ses ailes le long de petits guéridons prévus pour cet effet, Mayuri regardait distraitement Ajité enfilait ses gants. Il avait l’allure d’un véritable scientifique en herbe, ce qui lui fit plaisir au plus haut poing. Sa dissection allait peut-être bien se passer finalement. Ayant enfiler des gants spécialement conçus pour ses ongles… Un peu bizarres, Kurotsuchi vérifia que sa Vice Capitaine avait fait de même, et se mît devant le torse du cobaye, un ciseau à la main, qu’il s’amusait à fermer et à ouvrir tout en se lançant dans un petit monologue explicatif, et en souriant malicieusement.

''Bien, bien, ne tardons plus… J’ignore ton niveau de connaissances, aussi rappellerais-je même les bases pour m’assurer qu’il n’y ait pas d’incidents contrevenants… Avant de commencer, tu dois bien savoir que la dissection est une opération qui demande précision, patience et délicatesse. Notre but étant de faire des découvertes fascinantes et non une boucherie d’Arrancar, il faudra garder le corps le plus propre possible. Ainsi, si nous venions à ouvrir un organe et ou une artère principale… Il y aura hémorragie, et notre terrain de travail sera inhibé de sang sale et inutilisable. Pour éviter cela, il faut être le plus prudent possible. Raison de plus, la composition de ce corps est quasi inconnue pour nous, et il est fort probable que l’emplacement des organes soit différent de celui de notre organisme. C’est un peu comme se battre sur un champ de bataille adversaire, totalement inconnu pour nous… Bien, cette prévention mise en place, d’après toi, où doit-on faire la première incision, et de quelle manière, pour débuter le plus convenablement possible l’expérience ?''

C’était une question de rhétorique, bien sûr. Comme-ci Mayuri ignorait une seconde cela. C’était juste une question afin de tester le savoir d’Ajité dans le domaine, et afin de l’imprégner dans le sujet, plutôt que de le laisser bêtement regarder. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme, dixit Rabelais, un humain auquel Kurotsuchi aurait volontiers voler le cerveau s’il n’était pas si décomposé aujourd’hui. Il était vrai qu’après tout, qu’impliquer son élève dans son enseignement, lui faire comprendre les choses, et non le lui apprendre par cœur tel une oie qu’on gave de nourriture, était très réfléchi quand on veut que son disciple puisse assurer son avenir avec logique et savoir. Cela était important pour instruire quelqu’un, et comme le Capitaine de la 12ème Division avait promis d’enseigner la dissection à son apprenti le mieux qu’il pouvait si celui-ci était intéressé, il n’avait pas d’autres choix que d’honorer cet engagement en s’y donnant à fond. Ainsi, il attendît patiemment une réponse d’Ajité, afin d’avoir une idée précise du « débutant » auquel il aurait à faire.

[RP assez moyen, pas mal de blabla, mais j'espère que ça te plaira quand même ^^]

Szayel Apporo Grantz, octova espada autrefois sous les ordres du traître Aizen Sosuke. Un adversaire puissant selon les ragots à son sujet concernant son combat avec le vice capitaine Abarai mais, fort heureusement, ce fût le capitaine Kurotsuchi qui le captura pour donner ce nouveau jouet à la science. Et la science s'est se montrer reconnaissante devant un si beau cadeau.
Même si le terme Vivisection serait plus approprié devant ce cas, la dissection de ce pauvre espada n'allait pas tarder à débuter en vue des préparatifs dont la vice capitaine s'occupait, notamment le fait de gérer ces ailes plus que gênante dans ce cas. Un corps nu sur une table froide ne peut attendre qu'une seule chose: une lame finement préparé pour le mettre à nu, laissant exprimer son coté psychopathe habituel et, qui plus est, autorisé par le Gotei 13. Pourquoi se priver alors? Ajité garda cependant un air calme, relativement neutre pendant que le capitaine de la douzième division se préparé. Il ne put s'empêcher de poser son regard sur l'ongle aux proportions étranges que son capitaine disposait son ses majeurs, se demandant comme un tel élément de son anatomie ne pouvait pas le gêner lors d'opérations délicates comme celle ci?
Son capitaine se rapprocha donc de Szayel, à l'inverse de Nemu qui s'éloigna pour ne pas gêner son père lors de ce travail distrayant pour les deux scientifiques. D'ailleurs, Mayuri prit les paroles, sourire malicieux sur ces lèvres:

''Bien,bien,ne tardons plus... J'ignore ton niveau de connaissances, aussi rappellerais je même les bases pour m'assurer qu'ils n'y ai pas d'incidents contrevenant... Avant de commencer, tu dois bien savoir que la dissection est une opération qui demande précision, patience et délicatesse. '' Sur ces mots, Ajité ne put s'empêcher de sourire intérieurement et sentit même un soupir amusé de Molochia, son zanpakutoh et passager noir. '' Notre but étant de faire des découvertes et non une boucherie d'arrancar, il faudra garder le corps le plus propre possible. Ainsi, si nous venions à ouvrir un organe ou une artère principale... Il y aura hémorragie, et notre terrain de travail sera inhibé de sang sale et inutilisable.''
Le sang, liquide rougeâtre qui circule dans le corps de chaque être vivant. La soif que peut engendré ce breuvage peut créer des êtres barbares tel que les shinigamis de la onzième division ou, dans un autre registre, des assassins de la nuit soucieux du détail. Ainsi, comme tout bon tueur en série qui se respecte, Ajité connaît l'importance de ne pas tacher une pièce pendant son moment à lui. Il cessa de rêvasser et se concentra sur le reste des paroles de son capitaine.
'' Pour éviter cela, il faut être le plus prudent possible. Raison de plus, la composition de ce corps est quasiment inconnue pour nous, et il est fort probable que l'emplacement des organes soit différent de celui de notre organisme. C'est un peu comme se battre sur un champ de bataille adverse, totalement inconnu pour nous ...Bien, cette prévention mise en place, d'après toi, où doit-on faire la première incision, et de quelle manière, pour débuter le plus convenablement possible l'expérience? ''

Une question rhétorique, un moyen de le tester sur le sujet. Pourquoi un grand scientifique demanderait à un petit jeune la manière de commencer cette autopsie alors qu'il sait que, au fond de lui, la seule chose qu'il souhaite serait de découper son ancien adversaire en découvrant quelques informations et nouveautés intéressantes? Cette question n'allait pas aider à résoudre celle de son capitaine mais, dans un sens, elle semblait juste: rare sont les professeur à demander l'avis de leurs élèves devant un si beau spectacle que celui d'un corps nu attendant la paire de ciseau sous la peau. Le troisième siège de la douzième division se rapprocha de Mayuri, fixant le corps et l'analysant d'abord dans son esprit. Selon le communiqué concernant les espadas vaincus par les shinigamis au Hueco Mundo, Szayel Apporo disposait d'un physique semblable à celui d'un papillon lors de sa Ressurection, chose qu'il pouvait constater vu ses ailes. Son organisme pouvait donc s'apparenter à celui de l'homme et du papillon. L'ennui avec l'insecte en question concerne son anatomie: il n'y a pas à proprement parlé d'organes sanguin dans celui ci et, pourtant, Szayel saigne vu la blessure qu'il avait sur sa main droite, prouvant donc l'existence du système sanguin humain. Le seul point commun entre les deux espèce en question: les organes se situent dans l'abdomen pour l'insecte, abdomen aussi présent chez l'être humain, endroit où se situe le gros des intestins chez l'humain. On peut donc supposer cette caractéristique vérifiée chez l'arrancar. Mais quelque soit la composition de ses organes, il va falloir retirer la peau gênante avant tout, résultat des course, il faut donc faire une incision qui suivra le long de la colonne vertébrale avant de faire la même chose le long des bras.
Un petit sourire se dessina sur le visage du jeune homme, pensant avoir trouvé la solution et ne perdant rien à le dire. Molochia avait l'air d'accord avec son raisonnement qui plus est, le rendant pratiquement sûr concernant son hypothèse.

'' Je ne suis pas sur mais, étant donné que le physique d'un arrancar ressemble visuellement au notre et qu'il dispose d'un système sanguin similaire vu la manière dont les saignements sont présenté, je pense qu'il faudrait s'y prendre comme lors d'une dissection habituelle sur un cobaye ordinaire. On réalise une boutonnière dans la peau de notre cobaye, légèrement en dessous de l'abdomen, un peu au dessus de la position supposé des organes génitaux internes du cobaye. On remonte ainsi doucement, sans enfoncer la lame trop profondément au risque de provoquer un saignement ou la perte d'un organe jusqu'au cou de Szayel. Une fois la peau rabattue, les muscles se montreront à nous ainsi que les différents organes de notre invité. Même si sa libération ressemble à un papillon, je ne pense pas que l'ensemble de ses organes se situent dans l'abdomen de Szayel Apporo, de plus, cela serait vraiment étrange mais aussi fascinant de découvrir que chaque Arrancar disposerait du métabolisme de l'espèce dont son hollow était inspiré. ''

Il regarda le capitaine, voulant connaître la réaction de celui ci par rapport à son explication. Certes, il n'a pas expliqué la manière dont il est arrivé à ce raisonnement mais il ne pense pas que celui ci soit faux, étant donné qu'il respecte la règle de l'autopsie animale qu'on lui avait enseigner à l'académie. Cela remonte à quelques années et, il faut l'avouer, si il ne démembré pas des gens pour son plaisir personnel et pour apaiser son passager noir, il n'aurait certainement pas sût répondre à la question de Kurotsuchi-Taisho et, certainement, cela ne l'aurait guère plu. La création de gigai ne permet pas l'autopsie, étant donné que ce sont eux qui les crée donc ils n'ont que très peu de surprises. Bien sur, il peut être intéressant de regarder le corps artificiel d'un autre scientifique histoire de voir les grandes différences entre les deux oeuvres de deux collègues mais rien de bien jouissif contrairement au découpage d'un être vivant. Il sourit à nouveau puis finit par attendre la réponse de son capitaine, sous le regard de celui ci et de la vice capitaine toujours présente en ce lieu où la science règne en maitre.