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 Coagulation & lèvre noire - Le commencement

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Roxann Makeri
• Membre du Hell Gang | Mammon
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Roxann Makeri


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MessageSujet: Coagulation & lèvre noire - Le commencement   Coagulation & lèvre noire - Le commencement Icon_minitimeLun 15 Fév - 3:31

Coagulation & lèvre noire - Le commencement Black_10

Ϡ Chapitre 1 / Pt. 1 Ω
Die Menschen, die mit Verachtung zu sein, sogar wenn es auch...
(Celle qui regarde les humains avec mépris, même si elle en est une aussi...)

    -Ich glaube, ich weiß, was ich freue mich jetzt…
    (Je crois savoir ce que je recherche maintenant...)

    '# Adossée contre la tête de mon lit, le regard pensif et perdue dans mes propres pensées au plus profond de mon essence, je crois que je trouve enfin ma réelle motivation, celle qui me donne la force de me lever chaque matin, sachant l'enfer qui m'attendait à chaque fois que je traversais l'antre de mon block appartement, allant droit dans un monde inhospitalier sur le plan psychologique. Dans ce genre de situation, je parlais toujours en allemand à moi-même, ma langue maternelle qui était visiblement incompréhensible ici. Ma fois, j'insultais tous les autres dans cette langue, sachant qu'ils ne peuvent me comprendre, mais le tempérament que je prend d'habitude en offensant quelqu'un laissait douter que mes mots n'étaient guère sympathique envers ce dernier. Quand est-ce que je suis fine avec quelqu'un en dehors de la librairie? Jamais. Jamais est bien le seul mots que je connaisse qui n'ait qu'un seul et unique sens et jamais de sous-entendu. Jamais. Rien de mieux pour dire une absence absolu d'une chose, d'un manque permanent. Un mot que je commence de plus en plus à détester.

    '# Ais-je déjà eu un petit ami? Jamais. Je déteste cette réponse, mais c'est la réalité. Et c'est bien à ça que ma recherche s'est arrêtée alors que je sondais les tréfonds de mon âme. La motivation qui me lève chaque matin, c'est celle-là. Je cherche l'amour, la chose la plus importante dans le vie d'un être et qui m'a été en levé par ma gentillesse démesuré lors de mon enfance. Remplacée par ma méchanceté, celle-ci m'a prise le droit d'être aimé. Un droit qui, normalement, fait mourir qui que ce soit qui le perd. Qui peut vivre sans être aimée? Pas le simple amour dit amicale, mais le véritable amour, celui qui nous pousse à se rendre dans un lit, à se dévêtir et fait fusionné, formant pendant un moment, un homme et une femme afin de se compléter. Celui pour qui nous nous battons depuis la nuit des temps. Celui qu'on ne veut que j'aie. Celui qui est absent de ma vie.

    '# Réalisant que je n'avais jamais reçu d'amour de toute ma vie, j'éclatai en sanglots, pleurant sur mon triste sort, pleurant toute les larmes que je m'étais empêcher de verser depuis tant d'années, depuis que ma propre famille m'ait mise à la porte. J'étais pathétique à voir et c'était bien pourquoi on me rejète autant, pourquoi tout le monde se met contre moi, à l'unisson. Suis-je une martyre? Celle qui doit payé pour les autres, l'élues qui à été maudite? Maudite d'amour? Maudite de respect? Maudite de compassion? Je crois bien avoir déjà la réponse. Les mains dans mon visages et mes cheveux, mes larmes coulant sur mes joues en emportant mon maquillage sombre avec elles et tombant sur les pages de mon journal intime en détrempant celle-ci de leur substance aqueuse, tachant le papier du petit bouquin à la couverture noire. Il avait l'être d'un Death Note, comme celui dans le manga du même nom. En le lisant, on aurait l'impression d'en lire un sous une autre forme voyant le sombre texte qui s'étant sur chacune de ses pages. Mais non, c'est mon foutu journal intime où j'écris toute mes douleurs et mes rares joies. Il ne faudrait pas qu'un Death Note me tombe entre les mains, les conséquences serait terrible. Le titre que j'ai donnée à mon livre va comme suit : Koagulation & schwarzen Lippen (Coagulation & lèvres noires). «Coagulation» fait référence à mes cheveux de couleur rouge foncé et «lèvres noires» à ce qu'elles font référence. Ça me semble bien comme titre pour un journal intime. Un journal qui a déjà tombé entre les mains d'une fille trop émotive disposant d'une imagination trop grande. Cet oublie fait dans les toilettes du collège m'a mené à l'acquisition d'un suivit intensif de la psychologue de l'établissement. Cette fille m'a cru suicidaire et elle est aller voir de toute sa vitesse la psychologue. Mon nom n'est pas écrit dedans une seule fois, mais mon écriture et ma popularité mal placée ont suffit à ce qu'il retrouve son propriétaire et avec lui les spécialistes du comportement humain. Je ne suis pas humaine. Pas au sens figuré.

    '# C'était en janvier de l'année de mon secondaire 3 au collège de Mashiba, ma pire année à Karakura. Quand je passais dans les couloirs, on murmurait à mon égard et souvent j'entendais la même chose... «Hé, c'est Dark, il paraît qu'elle voit un psy parce qu'elle serait suicidaire...», «Rien de surprenant», «Tiens, c'est elle qui veut s'ouvrir les veines...», «Hé Dark! On fait un pacte suicidaire en fin de semaine?»... En j'en passe un gros lot. J'étais étiquetée par ce terme maudit. Mais le plus drôle, c'est de je ne l'ais jamais été. Au grand jamais j'ai voulu mettre fin à mes jours. Serais-je masochiste? Non. Je suis endurante, rien de moins. J'assume ma situation, mais je m'en passerais bien. Toujours en train de sanglottée dans mon livre où les mots commençait à perdre leur lisibilité, je cesse alors de pleurée. J'ai vidée mes émotions de la journée. Et ça sera pareil demain. Je pleurai encore comme une idiote, adossée à la tête de mon lit...

    '# Fini de faire la pleurnicharde, je mise une veste et je sortie de mon appartement alors que le soleil de minuit éclairait le paysage nocturne. C'est fou comment j'aime la nuit, rêvant parfois de devenir une de ces créatures de la nuit se nourrissant que d'hémoglobine humaine pour poursuivre leur vie éternelle. J'aimerais bien vidée certaine personne de leur sang et les voir agoniser en voyant chaque millilitre de leur précieux sang passer de leur jugulaire à ma bouche grâce à ma pair de crocs démesurés. Mais ça, ça reste dans mon imaginaire et dans mon journal. Cette conne de psychologue ne savait pas comment lire mon œuvre, elle n'a pas vue qu'une histoire y était racontée avec des faits réelles, avec mes pensées du jour et mon opinion. Mes désires secrets devaient sortir de ma conscience, m'évitant de devenir folle, mais réellement folle. Marchant seule, j'observais le voisinage poursuivre leur petite vie normale, ignorant mon existence, ignorant toute la souffrance dont j'étais la victime. Cette souffrance faisait ma force, celle que j'utilise avec mon don. Ce don, celui qui m'a aider à devenir ce que je suis et qui fait en sorte que je sache les réelles perceptions à mon égard et m'évite ainsi de croire que quelqu'un s'intéresse à moi alors que ses intentions ne sont que pure mal. Un don qui m'a permis de sauver la vie d'une personne autrefois, mais qui en a fait mourir une et qui m'a valu l'expulsion de mon ancienne école avant la fin de l'année scolaire.

    '# Je ne veux pas revenir sur mon passé, il n'est que souffrance et il me suit partout. Rien à faire, je suis prisonnière de ce que je suis. Même si je partirais vivre sur une autre planète, il me suivrait et la même histoire se répéterait encore et encore. Tournant un coin de rue, j'aperçois la petite épicerie du coin. Entrant dans le commerce, je m'apprête à m'acheter la bouf de la semaine qui approche. Je n'aie que pu m'apprêter à faire l'achat, car la bande de chipie me croisa dans l'entrée. Une salve d'insulte bien chargé fut tirée contre moi, dépourvue de toute protection. Après, c'est en les regardant de haut que je leur répondis avec violence et froideur dans ma voix. Une belle phrase bien remplie des pires insultes que je connaisse dite en allemand leur fut balancée dans leur visage. Et pour foutre encore plus de merde, je leur fis la traduction. Par chance, étant une cliente régulière, le caissier prit ma défense juste avant que les chipies se misent à me ruer de coup. J'aimais les mettre en maudit quand elle me blessait terriblement. Je ne laissais pas paraitre, mais chacun de leur mot m'était comparable à une lame qui m'était donnée droit dans le corps sans hésitation. Néanmoins, cette mauvaise rencontre me valu un rabais sur mes achats. De retour chez moi, je me fis un bol de céréale que je dégusta devant mon écran plat payé avec mes économies. Demain je devais passer la journée à la librairie pour avoir suffisamment de salaire si je voulais pas m'endettée. Voyant ce que sont chacune de mes journées, je me dis encore que la vie ne me donne guerre de chance, sauf peut-être une excellente santé. Est-ce suffisant? Pour moi, non. J'aurai toujours ce besoin d'affection, de l'affection, c'est tout ce que je demande. Je voudrais bien un peu de respects, mais ça, ça dépend de chaque personne.

    ~ Coagulation & lèvre noire, le commencement est fait.
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