L'arrivée à la 9ème Division (PV : Wonsul d'Ongil)

Le soleil venait de se lever hautement dans la région du Seireitei. Les oiseaux chantaient avec envie et si bien que l’on pourrait les écouter sans cesse. D’autres animaux, tels les chats ou les cerfs dormaient encore en cette douce matinée de printemps. Les arbres restaient éveiller toute la nuit afin de protéger la forêt, de la sauvegarder. D’anciens écrits racontent même que ces êtres faits de bois ont protégé le Seireitei tout entier contre une menace envahissante. Les jeunes d’aujourd’hui se disent que ce n’est qu’une légende ou alors la menace n’était surement qu’une invasion de rongeurs affamés. Nul ne le sait mais tout le monde s’en fiche, les enfants, les femmes, les hommes, les vieux et même les serviteurs et protecteurs des deux mondes parallèles, les Shinigamis. Il n’aspire à n’aider que ceux qui sont en danger de mort le plus souvent et ne pense pas aux démunis qui ont faim, même si la faim ne devrait pas tirailler nos ventres. Quelles choses paradoxales que celles-là ! Nous pourrions mourir non de faim mais de blessure à cause de la faim, cela fait réfléchir mais, tout le monde trouvera bien une solution pour survivre à ce monde impitoyable qu’est le Seireitei. Et aujourd’hui, tout le monde vit avec cette terrible peur que de mourir une première ou deuxième fois selon les cas les plus rares. Et maintenant, tout le monde, enfant ou adulte, pille, vole mais n’achète pas et cela fait le malheur de beaucoup de commerçants. Mais je crois que je m’écarte du sujet, je vais vous raconter son histoire à la Soul Society, celle de Turisutan Sennin !

Aujourd’hui, pour le jeune shinigami, c’était son jour le plus spécial depuis qu’il avait reçu son zanpakuto, Muchitsurugi. Il était 7H00 du matin et il n’avait pas réussit à dormir de la nuit tellement il était excité et c’est suffisamment compréhensible. Dans cinq heures, à midi pile, l’heure où le soleil est à son zénith dans le ciel, il serait officiellement Shinigami d’une des prestigieuses divisions. Il ne savait pas encore laquelle était-ce et priait pour que cela soit la 6ème Division. Il était charmé par la classe et la beauté de son Capitaine, Byakuya Kuchiki. Le célèbre chef de famille noble, Kuchiki. Qui plus est, son zanpakuto apparaissait comme l’un des plus puissants de l’histoire. Senbonsakura, un zanpakuto qui, quand il est appelé par son utilisateur, se désintègre en mille petites lames qui sous l'effet de la lumière ressemblent à des pétales de fleurs de cerisier d'où l'attaque tire son nom. Ces mille lames sont chacune un zanpakuto à part entière et qui possèdent leurs propres âmes. Turisutan en savait long sur ce sujet-là et personne ne pouvait le contredire. Il aimait ses façons de penser et d’arpenter les choses. Il adorait aussi étudier les zanpakuto d’autres Shinigamis, même s’il ferait mieux de bien connaître le sien. Par contre, une seule division ne plairait pas au nouveau Shinigami, la 11ème Division. C’est la Division que l’on surnomme la plus forte. Pourquoi ? Car depuis des générations et des générations, un Kenpachi prend la place de capitaine de cette Division afin de la gouverner lorsqu’un autre Kenpachi viendra. Maintenant, c’est surement le plus terrible et le plus fort des Kenpachi qui dirige la 11 ème Division : Zaraki Kenpachi. Un seul détail peut prouver sa valeur sur un champ de bataille : il ne connaît pas le nom de son zanpakuto, par conséquent, il n’a ni Shikai, ni Bankai et est devenu puissant seulement car il croit en ses capacités et ne prend son zanpakuto que pour un simple sabre. Aussi il sous-estime ses ennemis, Kenpachi se bat avec des clochettes dans les cheveux indiquant sa position, un bandeau à l'œil qui dévore son énergie, et en ne tenant son zanpakuto qu'avec une seule main créant ainsi trois handicaps pour combattre. Turisutan, là encore, était fier de ce qu’il savait et ses précieuses informations lui serviraient pour de futurs combats funestes.

Et maintenant il était 10 heures. Le futur Shinigami d’une des Divisions allait faire son entrer dans la Soul Society et dans l’histoire, sûrement. Il pouvait d’hors et déjà se préparer et il repensait à cette nuit de totale pensée envers sa future Division. Mais il sera le Shinigami d’une des Division, le 3ème Siège à ce qu’il avait appris et il l’avait décidé ce matin en se levant. En posant le pied par terre il ferait partit d’une de ces Divisions. Si on lui avait mal parlé de sa Division, il serait en colère, si on dénigrait sa Division, il serait fâché. Il pense que changer ce qui est susceptible de nous mettre en colère ou pas, comme ce genre de choses, cela s’appelle « l’évolution des sentiments ».

Alors aujourd’hui, il ferait partit d’un clan qui s’appelle le Gotei 13 et sera heureux de pouvoir aides ses amis et camarades dans leurs quêtes de quelconques pouvoirs ou idées ingénieuses ou complètement puérils. Alors soudain, un messager de la Soul Society vint se poster devant la porte de la chambre d’étudiant de Turisutan. Il frappa et le jeune shinigami lui fit signe d’entrer puis le salua. L’homme lui récita mot pour mot ce que dit surement le Capitaine Commandant, Yamamoto Genryuusai. Il disait que désormais, Turisutan Sennin, jeune garçon aux cheveux argentées et au regard d’acier, deviendrait Shinigami de la 9ème Division. Le rendez-vous avec le vice-Capitaine aura lieu à midi pile et les affaires de Turisutan seront délogées dans la soirée. Le Shinigami, arrivant en plein milieu d’année devra se présenter à tous ses camarades et commençait à avoir un peu le stress. Mais le plus important c’était d’être à l’heure, poli et rencontrer le Lieutenant, Wonsul d’Ongil. D’après les apparences, l’ont croirait avoir à faire à une femme, mais en réalité c’est un homme, dur et virile, malgré les cheveux …
Il était alors 12h00 et Turisutan se trouvait devant la chambre du Lieutenant, qui était surement ici. Il était assez calme à présent, mais il ne fallait pas s’exalter et ainsi, avec la paume de sa main droite, d’avant en arrière, il se caressa lentement la tête, comme gêné et il s’annonça à son futur vice-Capitaine.

Ongil-Fukutaisho, je suis Turisutan Sennin. Le Gotei 13 m’a intégré à la 9ème Division et j’en suis très honoré alors je suis venu me présenter à vous.

L'arrivée à la 9ème Division (PV : Wonsul d'Ongil) Wonrelax

L'aube était des plus rougeoyante sur les toitures de la neuvième Division, et cette dernière fut admiré par le nouvel Kyu Ban Tai Fukutaisho, Wonsul D'Ongil. Ce dernier était assit sur les tuiles des bâtiments de repos, et fixait intensément ce ciel si enclin à une journée des plus fastes. L'air était frai cependant, mais bien moins que la veille, où Le noble D'Ongil avait due se battre contre son supérieur, avant d'être promu. Tout ceci n'avait été qu'un test, mais il avait été que peu décelable sous les remises en questions promulguées d'Hisagi, ainsi que de l'expression de ses assauts. Ce vent et cette pluie avait laisser quelques traces en son corps, car il ressentait quelques démangeaisons en sa gorge. Cela était ironique d'ailleurs, pour qu'un être des sable se retrouve avec un mal de gorge. Ses yeux se voilèrent lentement, laissant son esprit se repaitre de cet instant , à la fois unique et cyclique.

*Il est plus facile d'être terrifié par un ennemi que l'on admire.*

Cela martela ses pensées avec une image, une réminiscence...le visage de son supérieur, cet homme qui lui avait fait éprouver la peur . Certes une sensation qu'il avait appris à connaître et à maîtriser, mais oui en effet, sous l'admiration naissante qu'il ressentait pour Hisagi Taisho, avait faillit le terrifier, ce jour là. Ses facultés avaient été mises à mal ce jour là. En cela, un faible sourire vint éclairer le visage si calme de notre jeune shinigami. Ses pupilles clair réapparurent sur ses traits juvéniles, témoignant de la tranquillité qui régnait en lui même. Ce ne fut que lorsque l'astre du jour dépassa la tour de guet, que Wonsul se redressa sur ses appuies, et rattrapa d'une main agile, Ghanima qui jusque là se reposait sur ses genoux. Il la fixa à son flanc gauche puis d'un shunpo, il quitta enfin son perchoir, pour se diriger en son propre bureau. Ce matin il y avait pas mal de dossiers à classer et à soumettre pour plus tard dans la journée à son taisho.

Les heures s'écoulaient sans qu'une seule fois, le noble Fukutaisho ne daigne lever son visage de la paperasse ordonnée sur son bureau. Cette dernière lui paraissait d'ailleurs bien plus conséquente que celle qui avait envahit son ancien bureau. Enfin peut être n'était ce qu'une impression. Sa gestuelle était des plus simples et des plus calculées sur la surface plane et granuleuse du papier. Le pinceau parfaitement maintenu entre ses doigts, tandis que son autre main retenait le pan de sa manche, afin de ne point entraver son travail. Sa nuque se roidissait quelque peu au file du labeur administratif, et ce n'est que lorsque les onze heures sonnèrent, qu'enfin, Wonsul redressa le nez, concédant le passage de sa main gauche sur sa nuque, afin de se délasser. Lentement il reposa son instrument d'écriture sur son socle, et quitta définitivement sa chaise. Le soleil était bien haut maintenant, et la chaleur un peu plus conviviale comparé à l'aube. Le noble D'Ongil se racla la gorge pour la énième fois, puis décida d'aller prendre une pause en ses quartiers, songeant que ce soir, il ne s'en retournerait point en sa demeure contrairement à la veille. Alors qu'il regagnait sa chambre attitrée, Wonsul repensait encore à la mine désabusé et défaite de sa soeur, malgré le protocole, lorsqu'il l'avait vu arrivé, couvert de boue et trempé jusqu'aux os. Il avait même put lire en son regard un regain de colère au devant d'une telle arrivée, qui plus est tardive. S'en était suivit une longue discussion avec les anciens et son père, dans la salle du conseil, afin de les mettre au courant de cette promotion nullement attendu.

De sa dextre, Wonsul repoussa la porte de sa chambre de repos, et la referma derrière lui. L'intérieur était sobre, et l'espace bien plus restreint que celle de sa propre maison, chose qui ne lui était qu'égale. Le noble s'assit sur son futon, non s'en avoir glisser à ses côtés son zanpakutoh. Par la suite, il retira d'une boîte taillé dans du bois d'ébène une longue pipe qu'il alluma avec élégance, et tout en reposant sa tête contre le mur, il en savoura quelques volutes, délaissant son esprit vagabonder un peu, entendant simplement le sifflement caractéristique des mouvements de Ghanima sur le sable du Sareer. Le souffle chaud et aride du vent, se fit ressentir sur ses joue, alors que ses yeux se cachèrent sous ses paupières. Le crissement du sable se fit plus net, et son corps lui parut assit sur une surface plus mouvante et chaude. Mais alors qu'il allait ouvrir la bouche pour appeler Ghanima, ses oreilles perçurent dans la réalité, comme un bruit court et mate, comme si l'on venait de frapper à sa porte. Wonsul détourna son attention sur cette dernière, avant de déposer sa pipe sur le côté, et reprit ses appuies pour aller ouvrir. Sous ces yeux clair, se présentait donc Turisutan Sennin, apparemment nouvellement recruté au sein de la neuvième Division, il avait d'ailleurs entrevu son dossier ce matin. De sa voix tranquille et presque atone, le noble fukutaisho se fit entendre en guise de réponse.

- D'Ongil Fukutaisho, je vous prie. Je ne pensais pas qu'il faille vous présenter à moi durant mon heure de pause, mais puis que vous êtes ici, il n'est pas la peine que je vous ordonne de passer plus tard.

Wonsul n'aimait guère que l'on écorche son nom, mais il ne le montrait que de manière très implicite sous ses traits juvéniles et implacablement calme. Il avait parfaitement perçut la tension qui habitait Sennin, par le simple geste qu'il porta à l'arrière de son crâne, aussi il fit l'effort de poursuivre, sans la moindre remontrance.

- Maintenant que les présentations dues au protocole sont faites, qu'elle est donc votre requête en ma personne?

Turisutan attendait sagement derrière la porte. Son souffle semblait assez lent et il respirait mal. Ses lèvres étaient légèrement sèches et il les mouillait pour s’occuper le temps que le lieutenant lui adresse la parole. Son cœur battait la chamade, il était arrivé si promptement que le vice-capitaine n’attendait pas encore sa venue. Le jeune Sennin se présentait avec amabilité seulement, son tic assez atypique semblait un peu casser l’ambiance. Il souriait, bien que gêné et désorienté, et son attitude paraissait agacer le vice-capitaine qui fixait la jeune recrue du regard. La tension qui sortait de cette pièce semait le trouble chez Turisutan, il sentait bien qu’il passait pour une sorte d’esprit inférieur. Seulement il espérait que sa place ne soit remise en cause à cause de ce qu’il prenait pour un incident fâcheux. Oui, le jeune Sennin n’était certainement pas très futé bien qu’en général il soit sérieux. Il ne savait pas trop ce qui était juste une blague ou alors une situation bien sérieuse.

Alors le vice-capitaine regarda encore plus intensément le « jeune » Shinigami avec ses yeux bleus ? Le lieutenant était difficile à cerner, bien que physiquement que mentalement. Avec ses longs cheveux blonds, il ressemblait à un être proche de l’homme, dont Turisutan en faisait souvent une erreur de jugement. Cet organisme identique à celui de l’homme, détenant néanmoins quelques rondeurs de plus. Oui c’est bien la femme, et malheureusement pour le jeune Sennin, il avait mal géré sa rencontre avec D’Ongil-Fukutaisho. Il pensait, à cause de son esprit assez simple et naïf, que son lieutenant était une femme. Ce n’était pas sa faute, seulement, avez-vous déjà vu un homme aux cheveux longs et blonds avec le visage d’une femme ? Bien que cela ne le dérangeais pas, la personne pris la parole après que le jeune Sennin ne se soit présenté :

- Maintenant que les présentations dues au protocole sont faites, qu'elle est donc votre requête en ma personne?

Cette phrase installa le doute chez Turisutan mais il ne se posa pas de questions, pour lui c’était bien une femme. Seulement il pensait à beaucoup de choses du style « elle est drôlement musclée pour une femme » ou alors « Où est-ce qu’elle est sa poitrine ? Elle n’a pas eut de chance ». Oui c’était vraiment un esprit naïf et qui plus est, il semblait connaître beaucoup de chose sur l’anatomie féminine. Pouvait-on penser qu’un gamin shinigami avait autant de connaissance sur un sujet qu’il n’avait jamais exploré ? On suppose que non, pourtant Turisutan est l’exception qui confirme la règle : c’était un pervers né ! Pourtant il n’avait jamais d’idée si malsaine que ça et ne pensait qu’à ce qui l’entourait. Aussi quelque chose d’autre lui semblait étrange : la voix du lieutenant. Suivant sa logique, il pensait qu’une femme avait une voix douce alors que « celle-ci » détient une voix assez lourde, grave. Bien que le Fukutaisho soit en réalité un homme, Turisutan n’arrivait pas à s’enlever cette idée de la tête et il commit l’erreur de poser la question :

- Qu’on se le dise maintenant D’Ongil-Fukutaisho, vous êtes bien une femme hein ? Non pas que je ne respecte pas les femmes mais, il y a quelque chose qui cloche chez vous, un je ne sais quoi qui ferait que vous soyez un homme. Biensur c’est impossible n’est ce pas, vous êtes une femme c’est sûr, n’est ce pas ?

Turisutan commençait à suer tellement qu’il était gêne et Wonsul regardait le jeune Shinigami avec une sorte de haine qui s’amplifiait seconde après seconde. Le Sennin semblait désemparé face à cette situation imprévue, il savait qu’il avait dit une bêtise mais laquelle ? Cette personne, ce garçon était vraiment niais et avait l’air de sortir du quartier le plus perdu du Seireitei et du Rukongai. Tandis qu’il ne comprenait toujours pas pourquoi le lieutenant s’énervait, il mit en place son tic habituel dans des situations difficiles : sa main sur son crâne en train de le frotter et un sourire assez dadais. A présent il attendait l’action de D’Ongil-Fukutaisho en espérant qu’elle ne sera pas trop douloureuse.

[Désolé j'ai déménagé mais ma connection internet n'a pas suivi ^^']

Le jeune Fukutaisho, observait toujours de ses yeux clairs cet homme nouvellement présenté. En son regard il ne se lisait rien de moins que de la simple patience, ne dévoilant nullement un quelconque sentiment d’intrigue. Pourtant, plus Turisutan s’évertuait à expliquer les raisons de sa présence en ses quartiers de repos, et plus il se demandait si cela n’était point une blague de mauvais goût. En effet, par le passer il était fréquent que certains ignares se méprennent sur sa véritable sexualité, mais cela n’avait jamais été aussi mal….proféré, si bien que cela en devenait presque une insulte envers sa personne. Son troisième siège, lui semblait même certifier que quelque chose chez lui clochait…devait il comprendre que sa façon de voir les choses et le fait de vouloir suivre son sentier d’or était une lubie des plus mal venues ou bien encore une facétie. De quoi en quelque sorte attiser en notre D’Ongil une certaine frustration qui pourtant ne s’affichait point sur ses traits encore bien juvéniles.

Ses doigts se crispèrent légèrement sur le chambranle de la porte, mais rien de bien cernable à moins que le jeune Sennin ne soit un fin observateur. Ses paupières se plissèrent un instant, dénotant sur son visage un air des plus calmes, bien que l’irritation le gagnait de plus en plus. D’autant que son subordonné paraissait des plus sots en se grattant le crâne, au devant de sa question fortement déplacée. Sa main se détacha enfin de son emprise et sa voix se fit enfin entendre, certes posée, mais un peu plus sèche que d’ordinaire, ce qui n’était point habituel de sa part.

-Je crains fort que vos yeux ne savent point observer, ou bien que certains de la Division vous est mal informé sur ma personne. Je ne suis point une femme, mais bel et bien un homme, et je couperai la langue à quiconque en douterait encore. Me suis-je bien fait comprendre ?

Tout en paroles sa bouche exerça une certaine moue, presque désinvolte, trahissant son agacement envers tout ce cinéma, bien qu’ils fussent seuls sur les lieux. Hisagi Taisho ne semblait point présent et grand bien lui face, car Wonsul n’aimait point montrer qu’il pouvait perdre son sang froid de cette manière…au devant d’un discours aussi futile, mais O combien blessant pour lui-même. Venant d’une famille noble, les gens qui l’entouraient n’osaient point soulever cette finesse de visage bien trop appuyé qui lui venait de sa mère, et qui portait à faire croire qu’il était la jumelle de sa sœur…Mais que nenni, ce jeune passionné des déserts, était bel et bien un homme dont la ligne de conduite pouvait sembler bien étrange. Même son taisho semblait s’y perdre parfois, comme le jour où il voulut tester ses capacités afin de voir s’il pourrait exercer cette fonction qui était sienne désormais.

Un fin soupir quitta enfin ses lèvres à demi closes, délaissant la frustration s’évacuer, du moins partiellement. Quelque part, c’est avec son sabre qu’il aurait voulu lui faire ravaler ses paroles, mais cela semblait, déplacé. Alors qu’une mèche vint se détacher de sa coiffe pour venir longer l’arrêt de son nez, le kyu ban tai fukutaisho entreprit alors de reprendre la parole, d’une voix plus posée :

-Ne venez point me faire croire, que c’est juste pour cela que vous venez empiéter sur mon temps de repos ? N’avez-vous donc point d’autres choses moins futiles que de débattre sur un sujet aussi trivial que celui-ci, car cela reviendrait à souligné votre sottise..

Ses yeux si clairs se firent très intenses pour le coup, ne laissant nul répit à Turisutan, dont il attendait presque des excuses. Il n’estimait pas à les lui réclamer, car c’était d’une évidence certaine, et Wonsul concédait que lui laisser l’opportunité de se rendre compte de son effronterie si grossière, serait plus magnanime que de l’occire sur le pas de sa porte. Oui un D’Ongil n’était que rarement violent, mais son honneur n’était pas à souiller aussi gratuitement, ne serait ce que par maladresse. Alors soit il s’excusait de lui-même sans un seul rappel, où bien Wonsul se devra de lui rappeler ses manières et peut être en venir à lui faire subir un entrainement des plus rudes et ce offert par sa propre personne, sacrifiant donc par la même occasion son temps de pose et son simple plaisir que de fumer savamment sa pipe. Il semblerait….qu’en ce jour rien ne soit si simple envers lui et que la tranquillité ne sera point de mise.

- Auriez-vous peur de perdre votre langue?

Fini-t-il par lâcher à nouveau, retenant un soupir d’impatience.

Des paroles dures et sèches venaient de sortir de la bouche du jeune Fukutaisho. De son air niet, le jeune Sennin, passa directement à une position sérieuse. En effet, après le discours de son « chef », il se trouva fort vexé, tout le monde peut faire des erreurs. Turisutan connaissait assez la famille de Wonsul D’Ongil : c’était un parti noble de basse catégorie selon lui. Même si le haut prestige du vice-capitaine semblait être touché par les paroles du troisième siège, son nom de famille ne lui donnait pas pour autant le droit de s’adresser à un être comme cela. Notre héros trouvait cette attitude révoltante et assez perfide : ce dialogue résonnait en lui comme une sorte de provocation et il se devait de répondre intelligemment. Alors il réfléchissait un peu, laissant un blanc et ouvrit la bouche pour s’exprimer :

- Je suis désolé si j’ai tâché votre blason seulement, vous n’avez qu’à vous couper les cheveux si l’on vous confond autant que cela avec une personne du sexe opposé. Si vous vous posez d’autres questions sur ma venue, j’ai décidé de vous rendre visite pour me faire une idée de la puissance de mon supérieur. Un déchet à la seconde place d’une division ferait plutôt tâche dans le paysage n’est ce pas ? Je ne vous considère pas comme un déchet mais j’aimerais m’assurer de votre force.

Désormais il se représentait comme un symbole majestueux de la sagesse, seulement il semblait un peu trop vantard. Son grade de troisième siège ne voulait rien dire de sa force, comme l’exemple de Madarame Ikkaku mais il devait se soumettre aux ordres de ses supérieurs, bien que cela ne lui plaise pas trop. Il avait un siège satisfaisant mais il voulait viser un peu plus haut et un problème risquerait de bloquer ses avancements. Le Fukutaisho était un homme fort normalement et lui prendre sa place ne serait pas de tout repos pour le jeune homme que l’on qualifiait de génie même si ses progressions étaient plus lentes que la normale. Cet état était surement dû à sa mort puis à sa venue dans le Seireitei.

Alors il se mouilla légèrement les lèvres, observa attentivement son supérieur à la chevelure blonde et il se demandait ce qu’il pensait. L’Homme est un être si instable et difficile à calmer selon les situations, cependant, la colère provient de sa stupidité à tomber dans les pièges et à boire les paroles de gens malhonnêtes. Cela lui rappelait ses dix premières années après sa mort, il vivait pressé par la peur et par le désespoir. Il voyait sa famille oublier son visage et son nom années après années. Puis un jour vint au monde son petit frère, il grandit et eut des enfants à son tour pour avoir des enfants à leur tour. Ses parents moururent pendant ce temps, il en pleurait et n’avait plus aucune raison de vivre sur Terre. Et enfin il fit la rencontre d’une personne qui le trompa et son histoire commença.

Cette histoire date de quarante ans à présent et Turisutan garde toujours ces souvenirs dans sa tête même si cela doit lui torturer l’esprit. Il n’était qu’un pauvre Shinigami, petit et chétif, doué au sabre mais assez médiocre dans l’art du kido et du bakudo, seulement il se débrouillait assez bien en hakuda, l’art du corps à corps à mains nues. Il allait, peut être, dans un avenir lointain, devenir un prochain capitaine grâce à des techniques de corps à corps de haut niveau qui lui donnera l’honneur de pouvoir ressembler à la sublime Shihouin Yoruichi, la reine de la vitesse. Mais il n’était pas encore arrivé à ce stade de la compétition, en effet, il n’était encore que troisième siège de la neuvième division et la réalité lui tomba dessus.

Il pensait de plus en plus lorsqu’il arriva à une conclusion, il devait se battre face à son supérieur, Wonsul D’Ongil, Kyu Ban Tai Fukutaisho. Alors il prenait lentement la garde de son épée, mais surement. Son épée, posée au niveau de son bassin, perpendiculaire à sa colonne vertébrale, était assez petite mais se composait de deux lames parfaitement de même longueur. Puis le pommeau de son épée était bleu par endroit et blanc, d’autre part, sa garde avait une forme carrée, remplie de symbole ressemblant à des hiéroglyphes. Alors doucement, il la dégaina, ouvrant la bouche en même temps et expliqua avec un ton des plus provocateurs :

- Je pense qu’il est temps de mieux vous évaluer ainsi que mes propres capacités n’est ce pas, Wonsul-Fukutaisho ?

Le jeune shinigami savait pourtant bien qu’écorcher son nom semblait être une irritation pour son supérieur mais il ne put s’empêcher de le titiller jusqu’à ce qu’il n’explose. Et alors dans un élan de vitesse, Turisutan Sennin se précipita vers Wonsul D’Ongil.

Les propos tenus par Wonsul n'étaient pourtant pas si mal justifié, alors qu'il gardait un parfait contrôle de sa personne, éprouvant en son sein une colère des plus sourde...grandissante. Le fait qu'on le prenne pour une femme était une habitude, bien que comme dit précédemment, jamais cela n'avait été soumit aussi maladroitement...où plutôt comme argument afin de le faire sortir de ses gongs. Chose bien étrange lorsque l'on savait que le jeune Kyu ban tai Fukutaisho était du genre fort calme et nullement à la recherche du mépris. Enfin... c'est sous un parfait silence, qu'il écouta un peu plus Turisutan, qui semblait s'embourber un peu plus dans la fourberie...car s'en était bien une pour insister aussi lourdement. A croire qu'il cherchait un prétexte, pour qu'il cède enfin. Mais à quel fin? Celui de trépasser pour avoir sottement provoquer le courroux d'une personne aussi impassible que Wonsul?

Apparemment non, c'était pour tester sa puissance...Quand ce n'était point Hisagi taisho c'était donc ce troisième siège?...Cependant, le Kyu ban tai taisho avait toutes les raisons de ce monde pour avoir agit ainsi, car comment savoir sur qui reposer sa confiance, si l'on ne testait point la personne. Mais il ne semblait point à notre noble D'Ongil d'avoir des comptes à rendre avec Sennin. De surcroit...cet importun ignorait-il à ce point que les nobles portaient de longs cheveux étant donné que cela était signe de noblesse , voir même un attrait guerrier..et donc son honneur?... ce troisième siège n'était vraiment pas averti des coutumes. Enfin soit...cela n'était rien de plus qu'une provocation de plus...

*Kullwahad...mais c'est véritablement un jeune Wali que j'ai au devant de moi....*

Le noble fukutaisho commençait à maudire cette journée au vu de la tournure des évènements, d'autant qu'il sentit son corps se tendre sous la tension qui l'habitait petit à petit. Seul un léger froncement de sourcils démontra quelque peu sa frustration. Pour sûr Turisutan ne lui permettrait surement point de finir sa pause, et de savourer sa pipe. D'une respiration lente et silencieuse, Wonsul entreprit de retrouver son calme, délaissant un instant ses muscles afin qu'ils se décrispent. Cependant ses sens s'alertèrent quand son subordonné porta la main sur la garde de son zanpakutoh, tout en formulant sans autre forme de procès qu'il voulait un combat dès cet instant. Le noble ne bougea point d'un pouce, plantant son regard clair dans le sien, imperturbable, laissant simplement le vide en son esprit, bercé par un sifflement continu et caractéristique..Ghanima était présente en son monde intérieur..mais point à son flanc. Alors que Turitsutan le chargeait de sa lame, Wonsul usa d'un shunpo au dernier moment pour se retrouver en sa chambre attribuée, juste derrière lui. Il dérapa un peu sur le plancher ciré et récupéra prestement son zanpakutoh qui se trouvait au pied de sa couche, mais pourtant il ne le dévoila point de son fourreau. Il pointa un doigt en direction de cet impulsif, et concéda d'une voix un peu sombre, et pourtant fort calme :

- Bakudo no roku jû ichi : Riku Jyôkôrô

De sa phalange s'extirpèrent six piques de lumière jaune, qui se dirigèrent rapidement envers le troisième siège...Toujours pleinement attentif Wonsul reprit un peu la parole :

- Ma chevelure est un signe de ma noblesse et mon honneur en tant que shinigami, je ne vois point pourquoi je devrais me plier aux exigence d'une seule personne. Autrement dit toi. Ce méprendre est une chose, mais rechercher les prétextes pour arriver à un combat aussi inepte que stupide, me parais peu honorable.

D'autant qu'il était responsable de ce subordonné, étant donné la hiérarchie. Si jamais tout cela venait à véritablement mal tourné, il n'était pas certain qu'il ne subisse point le courroux d'Hisagi Taisho. Pas que cela lui faisait peur, mais Wonsul était un être soucieux du bon ordre des choses, et de faire sa tâche avec tact...et non avec si peu de réflexion.

Un jeune Wali … Ce terme que ne connaissait pas le troisième siège commençait à l’énerver mais le temps n’était plus aux longues et stupides paroles, le combat commençait. D’Ongil-Fukutaisho ouvrit la marque en utilisant un sort de Hado, un sort de niveau 60 bien difficile à esquiver seulement, grâce à son apprentissage à l’école, Turisutan savait quand et où apparaîtrait cette technique. Alors il fit un saut en l’air et ne tenta pas d’effectuer un stupide sort comme celui-ci. Mais il était énervé d’être pris pour un débutant, qui plus est, le Lieutenant de la neuvième division narguait le jeune Sennin. Lui qui était né dans le monde réel et qui était devenu assez fort pour prétendre à un rang plus que convenable. Il pensait qu’étant donné sa force, il arriverait à battre D’Ongil-Fukutaisho ! Alors Turisutan ouvrit la bouche et s’exclama :