Un traître et un Démon (Pv : Hara Naoki)

Hitoshi venait de se lever, il ne savait pas quelle heure il était, puisque dans le Hueco Mundo il faisait tout le temps nuit. Donc, il était impossible de savoir grâce au soleil l’heure qu’il était. Mais cela lui importait peu. Il se fichait totalement de l’heure qu’il était car il n’avait rien à faire. Il se fichait de la reconstruction des structures du Hueco Mundo qui avaient étés détruits quand les membres du Hellgang étaient venus tout saccager. Bien évidement, Hitoshi avait juste été informé de ce qui c’était passé puisqu’il était encore à la Soul Society à ce moment là. Bien évidement, il n’était là que par intérêt et pour servir Aizen, il se moquait totalement de ce qu’il pouvait arriver aux autres et de ce qu’ils allaient faire. D’ailleurs, il comptait aller tuer certains arrancars pour s’entraîner. Bien évidement, il n’aurait pas de mal à les tuer et que cela ne serait sûrement qu’un petit amuse bouche le temps d’aller dans la forêt de Menos. Il partit donc en direction de la forêt de Menos, et là, il se rendit compte qu’il avait oublié une chose, une chose très importante à laquelle il ne pensait plus du tout et qui lui permettrait de survivre. Il avait oublié Kaname, son zanpakuto, une chose qu’une personne comme lui qui était un ancien shinigami ne devait jamais oublier ou alors, il était sûr et certain de mourir. Il fit donc demi-tour pour aller chercher cet objet si important à ses yeux. Il ne pouvait se permettre de se promener sans zanpakuto sachant qu’il était nouveau, les arrancars ne le connaissaient sûrement pas et donc l’attaquerais et sans zanpakuto, il serait mort directement sans pouvoir se défendre. Il fallait donc à tout prix qu’il soit de retour à Las Noches avant que des arrancars lui tombent dessus. Bien sûr, il pouvait se défendre avec des techniques de Kido, mais il n’était pas un expert là-dedans, il était bien moins fort qu’au zanpakuto. Il arriva à Las Noches, et, les gardes qu’il avait déjà vu quand il était arrivé pour la première fois il y avait quelques semaines le laissèrent entrer. Quand il avait franchit les deux grandes portes, il savait qu’il n’avait plus beaucoup de chemin à faire pour arriver jusqu’à sa chambre. Alors, il s’empressa d’y aller pour récupérer Kaname et pouvoir enfin aller s’entraîner en tuant quelques petits arrancars qui ne servaient à rien. Une fois Kaname dans les mains, il fit le chemin inverse qu’il avait déjà fait deux fois. Une fois pour aller chercher des arrancars et la seconde fois en sens inverse pour retourner à Las Noches et récupérer son zanpakuto : Kaname. Il l’avait à peine récupéré qu’il repartait déjà en direction du désert. En fait, il avait complètement oublié que les arrancars étaient plus forts que les Menos. Vu que les arrancars étaient des hollows ayant enlevés leur masque. Donc il était sûr qu’ils étaient bien plus forts que des Menos. Etant donné que les arrancars étaient plus forts que les Menos il décidait d’aller directement dans la forêt des Menos avant d’aller s’amuser à tuer des arrancars qui n’étaient pas du tout utiles pour Aizen. Alors, il changea de direction pour aller dans la forêt des Menos. Une fois entré, il ne remarquait rien de normal. Il n’y avait personne, même pas un seul Menos. Alors, que normalement cette forêt devait en être pleine à craquer il n’y avait pas le moindre Menos en vu, que ce soit des Gillians ou des Adjuchas qui étaient quand même beaucoup plus rares que les Gillians. Mais aucun d’entre eux n’étaient là. Hitoshi parti donc faire un tour dans la forêt pour obtenir des réponses sur le fait qu’il n’y avait aucun Menos. En parcourant la forêt, il ne trouva plus d’arbre à un moment. Il se posa donc et réfléchit, jusqu’à ce qu’il sente l’énergie spirituelle d’un Menos. Seulement, quand le Menos arriva, il se trouvait qu’il n’y en avait pas qu’un. Il était des dizaines. Hitoshi n’avait plus le choix de reculer ou non. Il devait combattre. Il sorti donc Kaname et dit sa phrase favorite.

« Kankou, Kaname »

Alors, Hitoshi savait qu’il pouvait faire ce qu’il voulait de son zanpakuto. Il n’hésita pas une seconde et lança une de ses techniques. Le Shougeki Tanpa. Alors, plusieurs ondes de chocs se déplacèrent en direction des Menos. Alors, tout les Menos éclatèrent. Après près de une heure de combat contre beaucoup de Menos, Hitoshi décidait de retourner dans le désert pour aller finir son entrainement avec les arrancars.

Une fois dans le désert, il se retourna car un bruit l’avait dérangé. Il aperçut alors une personne.

« Mais, qui êtes-vous ? »

Il attendait une réponse, et savait qu’une personne qu’il ne connaissait pas dans le Hueco Mundo ne pouvait pas être un traître de la Soul Society, un Espada ou un Fraccion.

Cette forêt... de grands arbres aux teintes de cendres, s'élevant presque sans fin vers l'inconnu. Ou pas, car des cimes de leurs branches, ils soutenaient, de façon inexplicable, l'entièreté du désert blanc du Hueco Mundo. Et ici habitait le plus bas des rangs des hollows tant soit peu évolués: les Gillians. Cette forêt depuis la nuit des temps a servi de terre d'exil et de camp de concentration pour les faibles, tandis que les forts, jouissants de leurs pouvoirs déraisonné, arpentaient dans la liberté infinie du désert, traquant avec plus grande facilité des proies plus fortes, progressant sans restreinte dans l'évolution des âmes, jusqu'à, avec de la patience, de l'instinct de survie, et une grande part de chance, le niveau ultime de l'âme déchue, ou bien, depuis peu de temps, emprunter les chemins obscurs du dévoilement, de laisser tomber le masque et de servir en tant que créatures hybrides, fausse imitation des corps et des us et coutumes humaines, le seigneur Aizen, qui complotait dans son coin nul ne sait quel stratagème, dans l'unique but d'obtenir la clé du roi, instrument ultime de l'usurpation du pouvoir divin.

Ces pensées on ne peu plus mornes et froides dominaient Hara Naoki alors qu'il arpentait entre les troncs dénudés de vie et les racines noueuses qui rendaient le terrain traître. Il ne s'agissait pas là de commentaires dépressifs, chose qui n'arrive qu'aux âmes humaines et apparentées, ceux qui n'ont pas reçu cette ultime et terrible révélation dont il fut témoin. Non, il ne s'agissait que de constatations, vide de toute appréciation, empreints d'une logique implacable et glaciale alors qu'il rôdait parmi les ombres. Naoki ne commentait jamais. Du moins, il ne l'a jamais fait depuis ce tragique évènement d'il y a 30 ans environs, où en un éclair de lucidité, il avait comprit à quel point l'arbitraire injuste régnait dans ce monde et dans les cœurs, les tordant tous deux à sa guise, emmenant la nature loin de l'équilibre a laquelle elle était destinée depuis le début... Non, plus jamais de commentaires. "Commences à commenter, et tu verras les choses en fonction de tes désirs. Vois-les tel, et tu les considérera en fonction de tes intérêts seul. Agit en fonction de tes seuls intérêts, et tu ajoutes ton poids au levier qui tente de faire basculer ce monde dans la folle incohérence." C'est ce que Naoki avait apprit suite à sa désertion. Depuis lors, la seule chose qui prime et vaille la peine d'être conçue, perçue, et usée, c'est l'analyse sans jugement, l'analyse scientifique et implacable, la logique froide qui est celle innée en tout âtre vivant. L'instinct, guide de la survie de l'être dans la place et le rôle que Mère Nature lui a accordé. Oui, Naoki ne se fiait qu'à son instinct, celui qui observe le terrain, voit les pièges, calcule intelligemment, et ne se contente que du strict nécessaire. Pour peu, on aurait pu croire un tel état celui d'une bête. Mais qu'est-ce qu'une bête, sinon tout être qui agit selon les moyens qui lui ont été accordé? Est-ce une si mauvaise chose? Non, elle n'est pas mauvaise. Ni bonne d'ailleurs. Elle est, ni plus ni moins.

Naoki avançait ainsi dans les recoins tortueux de la forêt des Menos. Il n'était qu'un nouvel arrivant, le dernier à l'heure actuelle à s'être joint aux forces du Hell Gang. Ainsi, il n'était que depuis peu au courant du raid dévastateur organisé par Nobungana Shuya sur le château de Las Noches, laissant le palais du Hueco Mundo en ruines. Mais malgré le carnage causé, le travail était loin d'être fini. Déjà, selon les estimations du gang, Aizen devait tenter de reformer ces troupes, et pour cela, il lui faudrait des nouveaux arrivants, de nouvelles recrues, tirées des amoncellement de Hollows dans le Hueco Mundo. Pour cela, deux lieux lui étaient particulièrement propices: les dunes géantes du désert blanc, abris pour des sortes de villages regroupant les Adjuchas trop égaux en puissance pour se dévorer mutuellement, ou ayant choisit la survie par le nombre, et accessoirement territoire de prédilection des terribles Vasto Lordes, les plus puissants Menos. Et la forêt des Menos, où la concentration forte de Gillians et petits Adjuchas lui permettraient de reconstituer sa chair à canon. L'ordre de mission était clair: il fallait au Hell Gang nettoyer ces zones de tout être suffisamment puissant pour devenir une menace une fois arrancarisé, et empêcher par là Aizen de tenir le choc du ravage de Las Noches. Alors qu'une équipe plus expérimentée et nombreuse s'attaquait aux recoins du désert, Naoki, dont les pouvoirs étaient plus adaptés à la traque et à l'assassina en lieux difficiles d'accès, fut envoyé nettoyer une bonne tranche de la forêt de tout Menos quelque peu puissant, et surtout les Adjuchas et autre Gillian qui paraîtrait anormal. Il avait accepté sans broncher sa tâche. Le chef, Nobungana (Naoki ne traitait jamais qui que ce soit avec quelconque titre, car cela reviendrait à exprimer un jugement sur leur personne), avait considéré les faits en tout état de cause, avec logiquement analysé la situation et envoyé à leurs tâches respectives les membres les plus adaptés à chaque facette du plan. En cela, Naoki sentait son âme résonner avec celle du leader du Hell Gang. Il était un fait que la réciproque avait 90% de chances de ne pas être vraie, mais Naoki n'avait cure de cela: c'était ainsi qu'il était, point final. On ne change pas ce pour quoi on a été taillé. Et le chef devait penser la même chose. Peut-être rectifierait-il enfin les choses, une fois dans la dimension du Roi...

- N'espère quand même pas trop de lui, Naoki! Une fois qu'il aura atteint son but, seulement alors connaitrons-nous sa vraie nature. A ce moment-là, tu devras faire le choix de ton allégeance envers lui, ou envers ta nature.

La voix était plus soufflée que parlée, si proche que Naoki en aurait sentit l'air contre son oreille, mais si ténue qu'elle semblait l'écho d'un écho sur un vaste col de montagne.

- Je le sais, Hebi-Kun, tu me l'as averti déjà, et tu sais que j'en prendrais compte.

Hebi-Kun, ou Meganehebi, de son vrai nom. Le seul être envers lequel naoki se permettait quelconque sentiment "commun". Il était, après tout, une part de lui-même, sans laquelle il serait mort depuis longtemps, un mentor qui l'a guidé dans le droit chemin, une force de la nature, douce mais implacable, un être sage et puissant qu'il admirait de pouvoir aussi justement et impartialement regarder le monde autour de lui. Un être qui faisait regretter, parfois, d'être humain. Mais trêve de discussions, Naoki avait un travail.

Naoki errait donc dans cette forêt, un but précis en tête: éliminer les Menos. Il s'attela à la tâche avec une précision et une analyse millimétrique, se fondant dans le bons angles, ses habits noirs au bordures de jaune doré, une alliance entre le costume traditionnel des shinigamis surmonté d'une cape longue et virevoltante, rendant ses formes difficiles à décrire, et dont les bordures jaunes, de même que les zones jaunes de son habit remplaçant l'habituel blanc, tendaient à faire penser à une sorte de feu-follet doré se glissant entre les arbres géants. Il usait de son pouvoir avec un dosage subtil, se réfrénant d'user plus que le nécessaire pour vaincre, tel un serpent calculant la dose de venin qu'il doit injecter, ses mouvements fluides et précis, ne cherchant aucunement le plaisir de la violence, mais l'achèvement rapide d'un processus naturel. Car malgré sa trahison, tuer des hollows était ce pourquoi, en partie, son pouvoir était taillé. malgré sa neutralité envers ces créatures qui se forment naturellement au sein du cosmos, il est de l'équilibre naturel des choses qu'un individu armé d'un zanpakuto limite leur nombre, comme un prédateur limite les proies. Il progressait à grande vitesse, nettoyant zone après zone, ne laissant pas la moindre trace de Gillian derrière lui. Malgré ses pouvoirs estimés seulement aux alentours d'un cinquième siège, tuer de tels créatures non arrancarisées était aisé pour lui.

Alors qu'il nettoyait sa vingt-sixième zone très précisément, il sentit une présence approcher. Un autre être, différent d'un hollow. un Shinigami, au vu de la texture de reiatsu. S'il dérangeait les plans du Hell Gang maintenant, cela serait fâcheux pour eux, Aizen pouvant ensuite acquérir les moyens de sa revanche. Pour la survie du groupe, il devait disparaître, qu'il soit de la Soul Society ou d'Aizen. Naoki regarda autour de lui. malgré son grand nettoyage par le vide, plusieurs dizaines de Gillians restaient ici. Mieux valait ne pas être vu, alors la stratégie allait être de mise. Naoki n'aimait pas trop s'en servir, mais il le pouvait, et la situation le requérait:

Bakudo no ni jû roku : Kyakko

Une sensation de picotements et d'être serré dans un espace réduit envahit son corps alors que la magie dissimulait son reiatsu. Parfait, maintenant, pour les Gillians. Ils n'avaient plus le reiatsu de Naoki pour le repérer à distance, mais ils avaient des yeux. Il se chargea donc de courir en plein milieu du groupe, usant à l'occasion de Shunpôs. Les gillians, attirés comme des mouches sur un pot de confiture, se regroupèrent en masse. Une fois tous les gillians de la zone réunis, Naoki se cacha. A peine plus d'une minute plus tard, le nouvel arrivant se pointa devant eux. Un jeune homme, aux cheveux noirs, au regard dénué d'intérêt pour son entourage, au visage jeune, en habit de shinigami, et portant à la main un zanpakuto. Un Shinigami, en somme. Il ne perdit pas de temps face aux Menos et dégaina rapidement sa lame, libérant de suite son Shikaï:

"Kankou, Kaname"

Sa lame devint alors légèrement plus grande, et des pointes en dents de scie apparurent sur le coté tranchant. A la vue de comment il se battait face aux Menos, naoki conclut que son arme était de type sonique, projetant des ondes de chocs dans le but de démembrer ses adversaires. Un pouvoir de combat direct, polyvalent et utile face à tout type d'ennemi. Pour Naoki, cela pourrait être dangereux. Mais il ne pouvait le laisser entraver ses plans en occupant la zone, même s'il tuait des menos: de toute évidence, il n'était pas du hell gang, et il devait sans doute se douter déjà de quelque chose. Naoki relâcha donc sa protection de kidô, bondit de la branche en hauteur d'où il était perché et atterrit derrière le garçon dans un bruit léger de pas. Celui-ci se retourna vivement à ce son.

"Mais qui êtes-vous?"

Il ne t'es pas d'une grande utilité de savoir qui je suis, Shinigami. Connaître le nom de ton interlocuteur ne te sert que peu dans le dialogue ou le combat, et par la suite, il ne rend pour faux service que de reconnaitre cette personne et de la catégoriser, la juger. Quand à moi, connaître ton nom m'importe peu, mais tes intentions seraient utiles à savoir, ainsi je pourrait connaître si seules nos voix doivent se croiser, ou bien le fer de nos lames. Pour te convaincre, je suis disposé à dire ceci: mon but ici est strictement d'éliminer des Menos et des Adjuchas, ce à quoi je m'applique depuis un moment. Que cherches-tu ici, toi?

Naoki savait pertinemment que s'il révélait son affiliation de suite, il y aurait sans doute un inutile combat, ou pire, une stigmatisation de la part du Shinigami lui faisant face. Mieux valait éviter cela, et attendre sa réponse.

Hitoshi ne savait pas qu’il était, mais sont interlocuteur était une personne très étrange. Quel était ce manque d’éducation de ne pas se présenter ? Une chose était sûre et certaine maintenant, il n’était pas avec lui vu le faire qu’il soumette le fait qu’Hitoshi serait son adversaire. Hitoshi avait toujours Kaname dans la main en shikai. Seulement, il le rangea. Il ne savait pas pourquoi mais il avait confiance en cet homme. En le regardant de la tête au pied, il aperçut à sa main une bague. Au début, il ne soupçonnait pas le fait que son adversaire pourrait être un ennemi assez dangereux. Bien évidement, Hitoshi assez tête en l’ai n’avait pas remarqué que son adversaire possédait un zanpakuto. Mais alors qu’il regardait une seconde fois de la tête aux pieds l’intrus du Hueco Mundo il l’avait enfin remarqué le zanpakuto.

- Ah ! Mais t’es un shinigami ! Que viens-tu faire ici ? Le Hueco Mundo n’est pas pour les lâches de shinigami ! En plus, tu es mal tombé. Je suis nouveau dans l’armée du seigneur Aizen donc quand je lui apporterais ton cadavre, je vais être très bien monté dans son estime ! Aller, viens donc te battre !

Hitoshi savait qui était son adversaire maintenant. Il savait aussi ce qu’il voulait, et ce qu’il voulait, c’était la victoire. Comme il l’avait dit, il était sûr et certain de remonter dans l’estime d’Aizen s’il ramenait la dépouille d’un shinigami. C’est alors qu’il se souvint de son tout premier combat en temps que shinigami.

Flashback :

C’était un jour d’été, d’hiver, d’automne ou de printemps. A vrai dire, personne ne pouvait réellement le savoir puisqu’à la Soul Society il faisait toujours beau et le ciel était toujours ensoleillé. Alors, on pouvait entendre les cris de joue de certaines personnes qui raisonnaient. Puis, entre deux cris, un bruit strident éclatait, comme ci une personne claquait deux casseroles de cuisines ensemble. Sauf que le bruit était beaucoup plus fort. Quand on approchait de l’endroit d’où venaient les cris et du même endroit les bruits qui ne cessaient de se faire entendre dans tout le Seireitei, on pouvait voir qu’en fait, il y avait deux hommes qui se battaient. L’un d’entre eux, était un jeune garçon très maigre, tout blanc qui ne montrait aucune émotion bien qu’il soit blessé et qu’il ne tienne pratiquement plus debout. Pourtant, il continuait de combattre si jamais il abandonnait, il était sûr d’être la risée de tout le Seireitei. Alors, il se relevait tant bien que pour lutter contre son adversaire. Son adversaire, quant à lui était un homme beaucoup plus grand, plus musclé et qui n’était pas blessé mis à part une petite coupure sur la joue gauche. Evidement, cet homme devait être beaucoup mieux entrainé que l’autre garçon tout maigre. Ils continuaient quand même tout deux se battre et de faire s’entrechoquer les deux zanpakutos. Alors, on entendit deux personnes qui parlaient à voix basse.

« Ce petit, là Zakagi. Hitoshi Zakagi…il n’a aucune chance contre le quatrième siège de la onzième division.

- Tu ne sais pas, regarde il saigne de partout mais pourtant il continu de se battre. Ah ! Ils sont quand même résistants les gens de la neuvième division.

- La neuvième division ? Mais non ! Il est le 5ème siège de la 5ème division !

Alors, Hitoshi qui n’avait pas du tout changé depuis qu’il était un jeune shinigami, ce releva. Il ne voulait pas perdre. Il ne pouvait pas perdre. Il regarda sa lame, et ne savait pas si ce qu’il allait faire était bien ou mal mais il fallait qu’il le fasse pour pouvoir gagner.

- Kankou, Kaname.

Alors, des motifs en dents de scie se formèrent sur son zanpakuto. Le cercle que les spectateurs du combat avaient formé s’agrandit puisque tout les gens avaient reculés. Hitoshi n’hésitait plus, il prit Kaname fermement, serrant le pommeau du plus fort qu’il pouvait et fonçant sur son adversaire, il lança une petite onde de choc qui frappa légèrement son adversaire.
Voyant que son adversaire ne sentait rien pour une petite onde de choc, il concentra beaucoup de reiatsu pour lancer une onde de choc. Au moment où il pouvait lancer son attaque, un homme arriva. Il agrippa rapidement Hitoshi et parti avec lui a une vitesse si rapide que les kimonos de shinigamis des autres personnes voletèrent. Cet homme devait être extrêmement fort et rapide pour faire cela. Une fois arrêtés, Hitoshi découvrit qui était l’homme qui l’avait attrapé. Il ne connaissait pas cet homme, mais il voyait très bien qu’il portait un kimono de capitaine. Puis, regardant plus haut, il découvrit des cheveux blancs et un visage sévère. Puis, descendant vers le bas du corps, il voyait un numéro, un numéro que n’importe qui le voyait savait alors qui était la personne qui se trouvait en face de lui. Ce numéro était le numéro soixante neuf. En effet, il s’agissait de Muguruma Kensei, le capitaine de la neuvième division. Il savait que s’il se trouvait en face d’un capitaine c’était que soit tout ce qu’il allait lui dire était bien, soit tout était mauvais pour Hitoshi. Alors, il prit la parole :

- Bien, tu dois savoir qui je suis, ton capitaine, Hirako Shinji m’a demandé de venir de chercher.

- Mais pourquoi ? Vous ne voulez pas me laisser finir mon combat ? Ou bine vous ne voulez pas me laisser mourir ? Après tout, je ne suis d’aucune utilité. Laissez-moi y retourner s’il vous plait. Je suis le cinquième siège de la cinquième division, je ne peux pas perdre contre le neuvième siège de la onzième division.

- Pourtant si, tu n’es pas assez entrainé. Lui il s’entrain tout le temps, c’est ce qu’ils font tout le temps. Ils ne font rien d’autre donc je ne te laisserais pas passer.

- Mais…Je suis un cinquième siège ! Je ne peux pas perdre je vous dis ! Puis si je suis un cinquième siège c’est pour ma force non ?

- Tu es un jeune shinigami. Tu as été choisi pour être cinquième siège parce que tu as le potentiel, tu n’as pas encore la force.

- Mais alors, je suis inutile ? Je ne sers à rien pour le moment ?

- C’est vrai, mais quand toutes tes forces seront toutes développées, tu pourrais avoir la puissance d’un troisième siège. Tu seras alors plus qu’utile.

- Donc, pour commencer à développer mes pouvoirs, il faut que je le batte !

Hitoshi se préparait à partir quand tout à coup, Aizen apparut. Alors, quand il commença à parti, Kensei le rattrapa et l’assoma.

Fin du Flashback

Hitoshi revenait à lui, Il voyait encore son adversaire qui n’avait pas bougé, apparemment il avait était absent juste quelques secondes. Il fit donc un pas en avant vers son adversaire, une chose était sûre, il avait beaucoup augmenté en puissance depuis son tout premier combat. Il se souvenait comme si cela était hier, il aurait aimé revoir son ancien capitaine une fois de plus ainsi que Muguruma Kensei. Il n’avait toujours pas lancé son shikai, et espérait ne pas avoir à s’en servir car cela voudrait dire que son adversaire était assez fort pour tuer des arrancars et donc arriver jusqu’au palais d’Aizen. Seulement il était sûr d’une chose, c’était qu’il ne vaincrait jamais un seul fraccion et aucun espada, il n’aurait aucune chance contre eux.

Etrange... Très étrange... en cet instant, seul ce mot, dans l'esprit de Naoki, parvenait à cerner le shinigami devant lui. Etrange... cela semblait le seul mot qui pouvait d'une manière ou d'une autre englober tant soit peu son être. malheureusement, il s'agissait là d'un terme très général, bien trop pour que Naoki puisse correctement analyser son potentiel adversaire. Car autant qu'on puisse dire sur sa sauvagerie, l'attaque brutale du serpent n'est que tromperie. Jamais il ne charge à l'aveuglette, toujours analysant, calculant, en toute impartialité et en pesant le pour et le contre, chaque détail de sa proie que ses sens lui permettent de percevoir. Un serpent, face à un adversaire trop gros, fuit toujours, excepté dans les cas où l'intérêt et l'enjeu est sa propre survie. En cela, Naoki se rapprochait beaucoup du serpent, animal qui d'ailleurs, était aussi le totem de sa chère arme. Celle-ci susurrait à nouveau, d'ailleurs. Comme à son habitude, Naoki ne voila pas son esprit aux paroles, mais au contraire l'ouvrit plus, cherchant à tout prix à connaitre la parole de son zanpakuto sur la situation. Il était noble et sage. Il incarnait la nature, et savait juger. A lui, Naoki peut faire confiance. Il lui fallait l'écouter:

- Prends ton temps, Naoki, prends ton temps. Cet individu est déjà trompé par tes paroles. Regardes: le voilà qui range son arme, qui baisse sa garde. Ne l'attaque pas, ne le charge pas, analyses-le, jusqu'au moindre détail...

En temps normal, Naoki postulait que parler par l'esprit était contre-nature: l'esprit n'est pas un outil fait pour la parole. De fait, il préférait toujours répondre à voix haute. Mais ici, un potentiel ennemi se trouvait devant lui. Hors de question donc de lui laisser quelque once d'information sur lui-même. Il opta donc malgré lui pour la réponse mentale:

- J'agis selon la sagesse que tu m'enseignes, Hebi-Kun. Mais ne pourrions-nous pas craindre qu'il ne nous analyse de même. Vois son visage vide. Il ne transparaît aucune émotion. Et si lui-même calcules?

- Si lui même calcules, es-tu certain qu'il puisse se servir de la réponse contre toi? Nul ne le sais, et il ne faut pas entraver ses chances certaines pour éviter un risque probable. De plus il n'a pas qu'un visage pour parler. Il a rangé sa lame, une grande erreur. Mais si tu charges maintenant, il la dégainera à nouveau, sans que tu sois plus sage de sa personne. Attends Naoki, attends... ton tour viendra.

Et Hebi-kun avait raison, plus que raison même. Après tout, Meganehebi était un être plus conscient et éveillé que ne le serait jamais Naoki. Toutes choses considérées, il serait dans les intérêts de Naoki de lui obéir. Et après tout, il est vrai qu'une proie passive n'attire jamais le croc du serpent...

Naoki observa donc. Longuement, analysant chaque détail du corps de son adversaire, lisant son visage et ses gestes. Il semblait, et cela surprit quelque peu Naoki, en confiance. Lui aussi observait, mais plus rapidement, hâtivement, sans bien prêter attention aux détails. Puis, Naoki vit son regard se poser su Meganehebi.

- Ah ! Mais t’es un shinigami ! Que viens-tu faire ici ? Le Hueco Mundo n’est pas pour les lâches de shinigami ! En plus, tu es mal tombé. Je suis nouveau dans l’armée du seigneur Aizen donc quand je lui apporterais ton cadavre, je vais être très bien monté dans son estime ! Aller, viens donc te battre !

Naoki se tendit intérieurement. Un Shinigami! Son interlocuteur semblait rattacher ce terme à la Soul Society. Non pas que ceci fut une insulte pour Naoki, qui ne répondait qu'aux injures faites sur son arme. Mais cet adversaire le stigmatisait, le classifiait arbitrairement dans une catégorie à laquelle il n'appartenait pas, selon une logique propre et dénué de toute nature. Et ce n'est jamais une chose plaisante que d'être jugé! De par cette simple réplique, son interlocuteur avait brisé toute possibilité que Naoki lui accorde clémence, et lui-même confirmait l'inéluctabilité du combat à venir, en le provoquant.

Mais quelque chose clochait. Si Naoki interprétait correctement les dires de son adversaire, celui-ci semblait ne pas se considérer lui-même comme Shinigami. Alors que logiquement tout menait à le placer inévitablement dans cette classe, il semblait rejeter l'idée d'une telle chose. Information en apparence anodine, mais qui pour Naoki était très importante: si le shinigami niait sa nature, il ne pourrait réellement se battre avec tous les moyens qui lui seraient normalement à disposition. Il serait donc plus faible que d'habitude. Mais cela était inhabituel. Du peu qu'il savait, même les trois shinigamis à la tête de Las Noches ne niaient pas le fait qu'ils en étaient. Etrange... Etrange...

Et maintenant, le voilà qui semblait détacher son regard. De toute évidence, cet ennemi semblait prit dans quelque souvenir ou déjà-vu, devant Naoki. Il était donc, à cet instant complètement passif. Mais, fidèle à sa nature, Naoki n'en profita pas, attendant de combattre un adversaire qu'il comprendrait jusqu'au plus profond de son âme. Il attendit donc. Patiemment. Immobile. Impassible. Analysant.

Au bout de quelques secondes, l'ennemi sortit de sa "torpeur". Hara Naoki déduisit de son regard, plus illuminé qu'avant, que son souvenir qui avait donné une résolution plus forte. Cet ennemi serait donc sérieux. Naoki devrait donc faire de même, et ne laisser passer aucune chance. Il se devait de remplir sa mission. Mission qui avait pour but d'entraver Aizen. Ce Shinigami avait d'ailleurs cité qu'il était du coté de celui-ci. Naoki y réfléchit une seconde, et conclut bien vite que certes, il était envoyé pour tuer des Menos, mais cela était afin d'empêcher le seigneur de Las Noches de reconstituer ses troupes. Et dans ce schéma de pensée-là, trancher une jeune recrue, quand bien même elle serait Shinigami, entrait parfaitement dans le cadre de la mission. Naoki devait donc agir.

- Dans l'intérêt des lois naturelles, de ma mission et de l'ordre universel, je ne peux te laisser en vie plus longtemps, Shinigami inconnu. Tu t'es dit de la faction de Aizen, homme que je me dois d'entraver par ma tâche en cette forêt. Te voici, l'une de ses recrues nouvelles. Je ne peux t'ignorer, car tu viens de me prouver que te laisser en vie serait une erreur pour ma survie et la mission de mon groupe, le Hell Gang. Alors nos intérêts se rejoignent: toi, tu souhaites combattre, et moi, je dois le faire.

Sur ce, Naoki dégaina sa lame. Enfin, "dégainer" est un bien vaste terme, étant donné que sa lame ne comporte pas de fourreau, et est portée telle quelle, coincée dans son obi. Une belle arme, à la poignée très longue, se terminant en pointe affutée, telle un dard ou un croc; sa garde en forme de serpent lové sur lui-même, doré, et la lame élégante en gris sombre comme le plomb, courbe et courte, ornée de motifs clairs sur son plat. Sans hésiter, cette fois-ci, il fonça. Le visage impassible sans cri ou air aucun, il engagea le combat avec son adversaire. Son zanpakuto virevoltait, se mouvant dans l'air avec son manieur telle un binôme faisant une danse. Ridicule? Que nenni! Il est difficile d'imaginer les mouvements que la danse accorde aux combattant, la souplesse qu'elle offre pour une meilleure esquive, la dextérité qu'elle accorde pour un meilleur contournement des défenses, l'effort qu'elle développe, pour mieux asséner son coup. Naoki se battait sans ciller, le visage plat. Mais intérieurement, son esprit était axé dans une seule direction: éliminer l'obstacle à la mission. Reste à savoir si cela allait se produire comme prévu, si tant soit peu qu'il parvienne à ses fins...

[HRP : Je poste mon sujet même s'il est en cours car je ne suis pas sur mon ordinateur.]

Ca y était, il ne pouvait plus reculer ni dans aucun cas éviter le combat. Et de toute façon il n'en avait pas envie. Il voulait se battre pour enfin monter dans l'estime d'Aizen. Il savait très bien que pour le moment, il n'était pas grand chose au yeux d'Aizen. Alors, Hitoshi devait combattre. De toute manières, il le voulait. Il ne voulait aucunement d'une quelconque pitié de son adversaire. En fait, il voulait qu'il se donne à fond car Hitoshi aurait très bien put être de la onzième division tellement il aimait combattre. Il amait combattre car il voulait développer le potentiel dont lui avait parlé Muguruma Kensei lorsqu'il était encore à la Soul Society. A vrai dire, il aurait aimé revoir Kensei même si celui-ci était considéré par le Seireitei comme un hollow avec tout ses amis : Hirako Shinji, ancien capitaine d'Hitoshi, Sarugaki Hiyori qui était l'ancienne lieutenante de la douzième division, Kuna Mashiro qui était la l'ex lieutenante de Kensei, donc de la neuvième division, Rose qui était le capitaine de la troisième division, Aigawa Love qui était le capitaine de la septième division, Yadomaru Lisa l'ancienne lieutenante de la huitième division, et Ushoudo Hachigen l'ancien second de Tessai dans le corps spécial de Nécromancie. Tous avaient étés trahis par Aizen, mais cela ne dérangeait personne. Personne ne voulait entendre parler d'eux dans le Seireitei.