Sauvetage en force [Toto ; Granulé ; Zzz]

Il était enfin l'heure. Capitaines et Lieutenants dont le devoir était de sauver l'honorable Kuchiki Taisho se réunirent au Portail menant tout droit à Karakura, la ville au nombre incalculable de Reaitsu. Hisagi considérait ce lieu comme d'un champs de guerre, que les épées Elitistes du Hueco Mundo empiétaient de leurs pas impurs à chacune de leurs excursions. Le moment était donc venu de mettre un terme à cette dispute qui ne regardait plus qu'eux, et non les humains dont le sort dépendait du Gotei 13, principalement. S'il fallait donc sauver le Kuchiki taisho, cela revenait à donner du crédit à leur alliance, à leur force, ce que tout Espada ne pouvait tenter comprendre. Bien qu'ils appataient les Capitaines par le biais d'un stratagème efficace tout en restant déloyal, ils n'en étaient pas moins dépourvus de coeur et d'empathie.

Il dût apaiser la naissance de sa colère tant il n'appréciait l'injustice dont faisait preuve les Espada. Sans l'envie de vouloir suivre le même chemin que son précurseur, il ne pouvait néanmoins rester de marbre face aux méfaits de ces adversaires de taille. Silencieux au possible, il s'armait toujours d'un masque impénétrable où aucune expression n'y était lue si ce n'est une certaine sévérité qu'il arborait nuit et jour. Surtout en mission, il ne perdait son sérieux sous aucun pretexte. Il était donc heure pour partir, les effectifs ayant été reunis. Il se rangea du côté de Toshiro Taisho durant tout le trajet, le sachant au même titre que lui reservé et sérieux. Ce petit croisait continuellement des bras lorsqu'il s'immobilisait ou prenait part à une conversation.

Ils parvinrent jusqu'au lieudit. Seulement, quelques taishos ne durent pas s'arrêter en si bon chemin, et c'est sans attendre réellement les autres qu'il se lança dans sa mission qui, les jours précédents, lui avaient coutés mille et une inquiétudes. Combien de fois s'était-il demandé si la mort était définitivement venue le chercher.. s'ils arriveraient à temps. Deux jours de préparation tout de même ! Ils étaient assez préparés et entrainés pour lui porter secours. Ce n'était pas agir impulsivement que d'aller le repêcher dans le mauvais lac. Hisagi.. avait dejà perdu Tosen taisho.. qu'en serait-il s'il perdait son récent mentor cette fois-ci.. ? Est-ce que sa volonté de fer gagnerait à être connue ou serait perçue comme un vice ? car Insensible.. ? Il soupira durant son voyage, attirant sans doute quelques regards sur lui. Au bout d'un interminable moment, ils arrivèrent chez Urahara san. C'était le lien de transition entre Karakura et le Hueco Mundo. Passé le passage, il tomba avec Hitsugaya-Taisho sur des dunes blanches. Interloqué de voir pareil endroit, dont le paysage trahissait une certaine tristesse, Hisagi n'avait encore jamais vu le Hueco Mundo de ses propres yeux. Il s'élança donc vers ce qu'on pouvait appeler une bosse dans le lointain horizon. Il s'agissait naturellement de Las Noches..

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Tantôt bleu, tantôt noire, parsemée de nuages plus ou moins blanc, c’est en levant les yeux vers ce si vaste tableau qui recouvre vos têtes d’ahuris que vous pourrez observer ce spectacle si particulier. L’étendue céleste… De jour ou de nuit, celle-ci varie au gré de ses envies, choisissant parfois un manteau de nuage pour sortir, préférant parfois sortir dénudée. Dénudée totalement ? Non, cela était bien rare. Une sphère lumineuse va toujours pour l’accompagner quel que soit le moment de la journée, ne la laissant jamais seule. Et à ce moment précis, ce sont de lourds nuages qui quittaient promptement le ciel sombre au-dessus de leurs têtes. La pâleur de l’astre lunaire flottant dans les airs n’apportait pas la moindre source de chaleur par sa présence, l’air frais en altitude se suffisant à lui-même.

La grande luminosité de l’astre solaire ne parvenait toujours pas à percer la vaste densité des bâtiments sombres amoncelés au-dessus de leurs têtes, l’air frais peinant lui-même à passer entre ces rues si exiguës. L’aura lumineuse n’avait guère décliné au cours des instants antérieurs, ignorant la scène qui se déroulait sous les yeux de l’astre solaire qui continuait encore et toujours sa course sans relâche. Laissant visible les fines particules en lévitation dans la pièce, notre cher antagoniste eut tout le loisir de poser son regard où bon lui semblait. Un regard clair et infini que nul ne saurait sans doute jamais décrire convenablement. Masqué par quelques mèches d’un blanc neigeux tombant en bataille devant son visage, la vue du nain connu se posa sur celui qui l’accompagnait. Un homme mince de grande taille, aussi silencieux que lui. Chose qui n’était pas pour lui déplaire, bien au contraire.

Avançant à vive vitesse, aucun seconde de ce temps si précieux ne leur échappait ; ils n’en avaient déjà que trop perdu. Pourquoi ? C’était la seule question qui importunait l’esprit du jeune glaçon à ce moment précis, alors que le vent sifflait toujours plus intensément à ses oreilles. Pourquoi avoir tant attendu ? Deux jours de trop à son goût. Il n’était pas genre d’homme à se jeter tête baissée dans une bataille, mais la préparation lui avait semblé durer une éternité. Durant ce temps, nul ne savait ce qu’il advenait du capitaine de la sixième division. Après la trahison d’Aizen et de ses acolytes, voilà maintenant que Byakuya se faisait enlever. Les raisons de cet enlèvement ? Tôshirô n’en avait pas la moindre idée, les informations à ce sujet étant plus que floues. Mais finalement, tout cela importait bien peu, l’essentiel étant ailleurs. Secourir le noble capitaine étant sans nul doute l’objectif premier, cela leur permettrait également d’obtenir de nombreuses informations sur les sbires du Hueco Mundo.

La traversée de Karakura au pas de course affolant, l’entrée fracassante chez Urahara pour emprunter son portail, le long voyage jusqu’au Hueco Mundo… Tout cela parut durer une éternité aux yeux du jeune capitaine. Les nombreuses pensées assaillant son esprit s’effacèrent durant quelques secondes, il fut surpris du tableau particulier qui s’offrit à ses yeux. Du sable et encore du sable… Du sable à perte de vue. Mais pas le sable ordinaire qu’un individu pouvait observer au détour d’un parc ou à la mer, non. Un sable des plus blancs. Du blanc à ne plus savoir où regarder pour poser ses yeux sur une autre couleur que celle-ci. Cette couleur si particulière donnait à ce désert une nostalgie et une mélancolie que peu de lieux avaient l’audace d’afficher. Mais ici, tout semblait n’être que de désespoir… Concentrant sa pensée sur tout autre chose, il suivit le corps l’accompagnant, celui-ci se mettant en mouvement. Levant son regard turquoise à l’horizon, une masse sombre se dessina au loin, chose qui ressemblait vaguement un palais, aussi blanc que le reste des lieux. Décidément un peu de couleur ne ferait pas de mal pour casser cette ambiance des plus mystérieuses.

Se déplaçant rapidement vers leurs objectifs, il jeta un rapide coup d’œil à Hisagi, le « nouvellement » promu. Si le Gotei 13 devait grossir ses rangs de capitaines avec des gradés, ils avaient sans nul doute fait le bon choix. Puissant, responsable, réfléchi et posé. Que demander de plus. Fallait-il encore espérer qu’il ne fasse pas de remake avec ce qui avait pu se passer avec Tôsen. Ce serait sûrement ce qui soucierait le plus le jeune homme, bien que son esprit et son corps seraient sans doute tournés vers tout autre chose. Il ne pourrait se résoudre à ne pas penser à cela. Finalement, cela ne faisait que de lui rappeler tout ce qu’il avait pu vivre avec Aizen. Aizen… ou plus particulièrement les séquelles indélébiles qu’il avait laissées derrière lui.

De longues secondes qui parurent durer une éternité s’écoulèrent une nouvelle fois, leurs pas les rapprochant toujours un peu plus de ce qui semblait être Las Noches et du captif que ces murs retenaient. Alors qu’il accélérait le pas, le jeune capitaine ne put s’empêcher de balayer l’environnement du regard, un élément le souciant trop pour le laisser en paix pour le moment. Cela faisait maintenant une bonne poignée de secondes qu’ils se déplaçaient à découverts dans cette immensité blanche, les murs du dit-palais s’agrandissant de secondes en secondes pour finalement se receler être plus imposant que ce à quoi s’attendait le jeune glaçon. Mais rien ne venait lui soulager cette sensation désagréable s’amplifiant toujours un peu plus alors que les murs semblaient à portée de main si l’on prenait la peine de la tendre au loin. D’ici quelques shunpos, ils y seraient et pourraient pénétrer dans la structure pâle. Cependant, ça ne collait pas… Finalement, il s’interrompit brusquement, posant ses sandales souples sur le sol granuleux du désert blanc, sa tenue imprimant le mouvement vers le palais avant de se stabiliser, immobile tout comme son possesseur. Son visage impassible, seules ses lèvres laissèrent échapper un fin filet de voix, tout juste audible.

C’est trop facile…

Le désert était si grand prenant une immense place dans un des mondes parallèles. Il restait droit et calme mais par moment subissait quelques tempêtes. On ne peut le dompter tellement il est froid, silencieux et épais. Son seul compagnon semble être la petite boule ronde et lumineuse au centre du ciel noir et lugubre. Celle qui nous guide dans les profondeurs obscures, celle qui nous aide dans les ruelles sombres. Elle est souvent cachée par des nuages gris foncé puis réapparait, réconfortant son très vieil ami, le désert. Ce n’est nul un besoin, c’est juste une envie, envie de ne plus se sentir seule, envie de savoir ce qu’est un ami, envie de connaître la vie. Pourtant, un jour, tout ceci n’existera plus, la forêt, les montagnes, les rivières, le désert, la Lune, la Terre. Toutes ces choses qui constituent un monde sont en voie d’extinction, sachant qu’un jour viendrait la fin d’une vie comme la leur.

La fin du monde, l’Apocalypse, Grana n’y avait jamais pensé en ces temps troubles, lorsqu’un prisonnier s’échappe, aidé pour un Shinigami Traître. Ce n’était pas vraiment son problème, Aizen-sama s’en fichait un peu, mais le seigneur du Hueco Mundo savait que la Soul Society viendrait aider le Capitaine captif. Ce serait alors un bon moyen pour réaliser son projet, le rendant plus facile avec l’extermination de quelques capitaines parmi les dix restants. La criminalité régnait dans le mode de vie de l’Espada et de ses chefs, certains devenaient même fous du meurtre et tuaient sans cesse. D’autres évitaient de tuer, cela ne leur servaient à rien d’arracher une vie si elle n’entravait pas les desseins du Roi Aizen. Grana, lui, n’a assassiné que par demande de son maître et ce ne fut que dans de rares cas qu’il put déchirer son âme. D’ailleurs, en ce moment, il se demandait ce que cela faisait d’arracher la vie à une âme déjà morte pour détruire la sienne ?

Une dizaine d’apparitions d’énergies spirituelles, faibles et puissantes, sortirent l’Amagi de ses pensées. Elles foulaient le sol du Seigneur Aizen et, du haut de la plus grande tour de Las Noches, Grana apercevait ses compagnons Espada courir vers l’envahisseur. Lui, restait tranquillement sur le pic de la région, attendant un combattant, ayant la paresse de se diriger vers les lieux de la bataille. Un Cero jaune très puissant vint avertir l’arrivée de Nnoitra dans la bataille. Tandis que la Septima Espada stagnait à sa place, assis tranquillement comme un bébé qui joue dans son coin, deux énergies spirituelles assez puissantes se rapprochèrent à grande vitesse. Bientôt arrivées aux portes, elles commençaient à devenir plus précises, l’une était plus forte que l’autre, mais la différence n’était pas bien grande. De ce fait, l’Espada sauta de ses hauteurs et vint atterrir à une distance raisonnable et pourtant assez proche de ses ennemis. Les deux Shinigami, Capitaines d’ailleurs, stoppèrent leur course pour se tenir droit devant leur potentiel adversaire.

L’un était petit et maigre, il semblait avoir l’âge de dix ans, bien jeune pour être un capitaine. Ses cheveux, de couleur argentée, reflétait un aspect sage et droit, d’un homme qui aurait des milliers d’années. Il avait l’air jeune mais pourtant c’est de lui qu’émanait la plus grande puissance, qui aurait pensé cela ? L’apparence est parfois trompeuse … Tandis que l’autre, moins puissant mais plus grand, plus musclé, plus vieux, avait l’air énervé. Ses cheveux en bataille châtains, ses formes tout à faite surprenantes, feraient de lui un adversaire très redoutable, seulement, il semblerait qu’en lui se cache une petite fissure qui laisse une grande vide. Seulement, si Grana venait à se battre contre ces deux là, il aurait sûrement un problème de force.

Alors observant toujours ces deux énergumènes, il se demandait ce qu’il pourrait faire, les retenir le temps que du renfort arrive ? Ou alors en laisser passer pour pouvoir tuer l’autre ? Seulement, retenir les deux pourrait lui coûter la vie et se battre contre un seul, pourrait lui coûter la vie aussi, de part sa prochaine punition pour avoir laissé un Capitaine partir. Mais bon, il y avait d’autres Espada dans Las Noches, il y avait aussi Tousen et Gin. La vie de Grana dépendait uniquement de ses choix, aussi lâches soient-ils, seulement, il décida de s’occuper d’un seul Capitaine, ne craignant pas pour sa vie, voulant seulement faciliter le but ultime de son maître, Aizen, le seigneur du Hueco Mundo. Alors, tentant un dernier coup avant le vrai combat, il pointa un index sur chaque tête, dont une légère boule verte se créait et dans un shunpo, il se tint juste devant les deux personnes, à une distance adéquate pour éviter les sabres. Les deux lasers partirent à toute vitesse de son doigt pour se plonger dans chaque tête, seulement, les deux capitaines esquivèrent, partant chacun de leur côté. A présent, Grana était au milieu des deux combattants et d’une voix faible, il demanda aux deux autres protagonistes :

- Dites-moi chers Capitaines ? Lequel d’entre vous, veut-il mourir en premier ?

Rires s’en suivirent, rires provenant de l’Arrancar, qui était étrangement excité à l’idée de pouvoir se battre avec des Capitaines. Ce ne serait certainement pas une partie de plaisir mais cela pourrait concevoir un réel bonheur chez l’Espada. Même si, dans un coin de son esprit, caché et enfouit, un désir d’être aidé par n’importe qui commençait à ressurgir, une habitude provenant de son ancienne vie, une habitude humaine. Au loin, il entendait les sabres se cogner entre eux, les bruits d’explosions dus aux attaques d’énergie spirituelle, il entendait les cris de douleur et la Mort, se rapprocher à grands pas de lui. Dans sa tête, il voulait crier : « Vas-t-en ! », mais il aurait paru fou devant ses ennemis, qui le regardait déjà bizarrement. Alors, sans plus attendre, il dégaina son sabre, sans le toucher, voyant son fourreau se désintégrer, puis le chopa en l’air si rapidement, comme le maître de Kung-fu qui attrape une mouche en plein vol, et le combat commença.

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Enfin à terre...

Les adversaires venaient enfin de tomber sous les coups de l'ancien capitaine. Il avait fait usages de grandes techniques pour pouvoir les battre, ce qu'il avait réussit, difficilement mais à présent c'était fait. L'aveugle santé pas mal de reatsu autour de lui, les combats faisaient rage, mais plusieurs avaient l'air de disparaître. Étrange. Leurs énergies spirituelles ne s'éteignaient pas, mais s'en allaient, en direction de l'hueco mundo. Des arrancars retournaient donc en arrière, mais pourquoi ? Tôsen ne pouvait pas les voir , donc il devait faire preuve de jugeote. Il rangea son zanpakutô dans son fourreau et s'en alla. Il tomba en route, sur un arrancar, qui apparemment était au sol, pratiquement mort, tôsen le prit par le col et le soulevant d'une main lui demanda. Pourquoi certain de nous repartent ? Blessé, l'arrancar avait grand mal à répondre, il murmura seulement à l'oreille de tôsen qui le relâcha immédiatement pour courir en direction d'un garganta. Apparemment, la cuarta aurait fait prisonnier le capitaine kuchiki. L'aveugle était réellement impressionné, même lui ne savait pas si il avait la force de battre byakuya. Mais bon, voilà à quoi servait les espadas. En tout cas, la soul society allait tout faire pour récupérer le shinigami, il était hors de question que ça se passe de cette manière, voilà pourquoi tôsen se rendait lui aussi dans l'hueco mundo pour surement un nouvel affrontement, après tout il n'avait subis pratiquement aucun dégât contre ses adversaires précédents.

Il arriva donc dans l'hueco mundo, ici tout était calme, cela changeait du monde des humains ou tout le monde se déchirait, ici on pouvait menait un combat comme il le fallait. De plus, tôsen à peine arriver dans son monde adoptif, avait sentit le reatsu de trois personnes, dont deux shinigamis qui l'intéressaient énormément. Il utilisa plusieurs shumpos pour se rendre à cette endroit, lorsqu'il arriva il eu confirmation de ce qu'il pensait. Ces deux shinigamis étaient deux capitaines de division, deux personnes très intéressantes, que tôsen avait très bien connu. Hitsugaya tôshiro, et shuuhei hisagi, son ancien lieutenant. Tôsen ne souhaitait plus perdre de temps et à présent, il était au point de non retour, il fallait les tuer, et cela le plus rapidement possible, ils n'étaient pas à prendre à la légère, surtout le capitaine hitsugaya. L'ancien capitaine recula de quelques pas et pris la parole.

C'est ici que tout va ce terminé, amagi prend le taisho aux cheveux blancs, et toi et moi hisagi allons combattre ensembles .

Spoiler:

Quelques pas, quelques regards alentours, tous deux ne pouvaient se permettre que de ça en attendant que le plus grave arrive. Dans leur sérieux, les deux hommes s’harmonisaient même si leur apparence différait complètement, et pour cause.. la couleur de cheveux, de peau, de yeux.. rien n’était pareil. Hisagi portait le haori à la manière d’un Shunsui tandis que Toshiro était en possession d’un haori sans manche. Le caractère, en revanche, se rapprochait naturellement de l’un et de l’autre, et bien que le brun respectait plus que necessaire chaque Capitaine du Gotei 13, Hitsugaya Taisho était à ses yeux une connaissance qu’il souhaitait voir évoluer comme étant son ami. C’était à se demander si la mission allait justement aider dans cette direction.. mais l’homme ne se rejouissait en aucun cas d’aller se battre contre des monstres, des âmes corrompues que les Shinigamis avaient le devoir d’exterminer pour le bien de l’humanité. Après, l’on se demande pour quelles raison ils agissaient en tant que juges, et tuaient au nom d’on ne sait quelle entité simplement parce que les Hollows jouaient le rôle des méchants inconsciemment. Mais pour Hisagi Shuuhei, l’intérêt ici n’était pas en premier lieu de punir ces êtres abjects dont le monde se serait probablement bien passé, même s’il fallait un équilibre constant entre le mal et le bien, mais plus en rapport avec son sauvetage, à savoir récupérer Kuchiki Byakuya.

Il prêta désormais attention au repli de son homologue qui semblait avoir flairé un mauvais coup.. Effectivement, tout était trop calme et un piège pouvait à tout moment se tendre devant eux pour les engloutir d’un seul coup. Qui sait… La seule chose qui leur fut concrète semblait être l’arrivée miraculeuse d’un être qui ramena avec lui une attaque des plus basiques. Le brun agrandit des yeux sous l’effroi de l’action dont la velocité allait jusqu’à lui échapper, tandis qu’il se dégagea du coté opposé à Toshiro qui, il en était certain, s’était volatilisé en même temps que lui. Pour une entrée en matière, c’était réussi. La poussière engendrée par l’impact sur le sable blanc brouilla un instant la vue du brun ténébreux, tandis qu’il se remit sur pied non sans difficulté, un peu sonné par cette approche originale, mais non plus galante. Il ne porta pas un seul regard sur son acolyte qu’il savait en bon état au vue de sa grande expérience, comparé à celle d’Hisagi qui, même s’il jouissait une très bonne réputation au sein du Gotei13, n’en était pas moins le cadet de tous les capitaines. Il tenta tant bien que mal d’apercevoir le responsable de cette technique parmi l’épaisse poussière servant de barrage pour les yeux. De toute évidence, sa signature spirituelle lui rappela directement celle d’un Arrancar, quant à savoir s’il était de l’Espada et si son niveau égalait le sien.. il était difficile d’en juger.

Un rapide coup d’œil sur ce qui allait être probablement leur ennemi, lui en disait peu sur le personnage. Tous sourcils froncés, il se demanda quoi faire, à savoir s’il devait attaquer le premier ou laisser les honneurs à son camarade. Mais il semblerait que finalement, un quatrième protagoniste vienne agrémenter l’échange. Il tiqua légèrement, peu assuré de pouvoir sauver Kuchiki Taisho en temps et en heure. Tousen Taisho était en ces lieux, avec eux. Evidemment, Hisagi s’était attendu à le rencontrer, mais pas aussi succinctement.. ! Son sang se mit à bouillir tandis qu’il fusilla du regard l’homme qui osait se montrer, fier, devant eux. Dans un commun accord, il était pour combattre Tousen.. même s’il n’attendait pas vraiment de gagner dans ce genre de combat, mais ne montrer combien il avait eu tort de se rebeller pour sa soit disant justice.

- Faisons comme ca.

Calme. Tout était bien trop calme. Ni le vent, ni la pluie, ni même le soleil ne venaient gâcher ce tableau mystique qui s’étendait à perte de vue devant leurs yeux ébahis, nullement habitués à ce genre de scènes particulières. Les fins granulés de sable semblaient s’écraser sous la pression de leur pas pressés, roulant les uns sur les autres ne se souciant nullement d’enfouir leurs voisins proches. Cette sorte de « pureté » des lieux créait un paradoxe on ne peut plus mitigé, surtout lorsque l’on savait quels genres de créatures logeaient en ces contrées pâles. Déchirant le ciel d’un noir des plus ténébreux, seule et brillante, fière et hautaine à la fois, la lune dissipait les sombres couleurs nocturnes, illuminant de sa clarté légendaire les dunes déjà d’une pâleur extrême.

Interrompant le rythme accéléré de ses pas qui ne bifurquaient vers d’autres voies que celle de l’édifice blanc se dessinant à l’horizon, le jeune capitaine prit ce que l’on pouvait prendre pour une légère pause. Mais le connaissant un tant soit peu, nombreux sont qui affirmeraient le contraire. Ce n’était pas un court voyage de la sorte qui allait le fatiguer aussi rapidement, loin de là. Malgré sa carrure particulièrement juvénile comme certains aimaient à lui rappeler, il n’en restait pas moins un shinigami ayant atteint les hautes sphères du Gotei 13 plus rapidement que la normale. Même si à ses yeux, cela ne lui importait que peu du moment qu’il pouvait atteindre ses objectifs et protéger les êtres chers à ses yeux. Balayant de son regard azur intense l’environnement les entourant, il ne put s’empêcher de s’attarder sur ces dunes blanches, cette lune blanche entourée de noir et ces murs blancs se dressant fièrement, les narguant presque de leur hauteur. Finalement, le coup fourré arriva plus vite que prévu, et ce, avec un coup presque trop prévisible pour un arrancar. Relâchée par son créateur vers les deux anges de la mort, ils n’eurent aucune difficulté à voir venir le coup, esquivant tout aussi naturellement. Le responsable de tout ceci n’était nul autre que celui se tenant à quelques mètres devant à en entendre la voix qui s’élevait. Qui désirait mourir ici en premier ? Quelle question dénuée d’intérêt !

Soupirant presque en entendant une énième fois ce genre de réflexion n’apportant souvent rien de bon, un autre phénomène de foire attira l’attention de notre cher pépin trois pommes glacées. C’était … ! La pression spirituelle qui venait plus ou moins d’apparaître dans la zone de combat n’était en aucun cas inconnue au jeune shinigami, au point d’être archivée dans le placard dangereux. Traître également. Tout comme aveugle et puissant. Le traître fidèle à Aizen venait de débarquer sur l’esplanade, n’ayant visiblement pas dans l’idée de rester à observer le spectacle de son trône masqué dans les mensonges et sa belle idée de justice… Tôshirô n’avait jamais vraiment pu lire en Tôsen, ne sachant jamais vraiment à quoi s’attendre avec un tel énergumène, leur dernière rencontre n’ayant pas mené à grand-chose si ce n’était à l’état critique d’une Matsumoto bien secouée. Laissant de côté ce genre de réflexion qui ne lui seraient jamais utiles pour le combat à venir, le jeune homme planta son regard sur celui qu’il allait affronter. Du moins, c’est ce qu’il pensait… La voix sourde du traître s’élevant dans l’air ambiant, il fut légèrement étonné de le voir choisir Hisagi comme adversaire, malgré les traits imperturbables qui demeuraient sur son visage. Alors comme ça il préférait fuir et régler quelques comptes avec Shuuhei ? Notre jeune protagoniste n’avait aucune idée sur ce qui pouvait bien traverser l’esprit du nouvellement promu à ce moment même, mais une seule chose était sûre : rien n’affirmait ou ne confirmait totalement la confiance retrouvée d’Hisagi. Et encore moins le fait qu’il soit prêt ou non à affronter son ancien capitaine aussi rapidement ! Tôshirô en doutait quelque peu, mais la confiance était de mise, et c’était le genre de confiance aveugle qu’il plaçait en ceux qui avait le courage de l’accompagner à long terme.

Laissant les deux hommes conclure leur combat d’un commun accord, Tôshirô ne perdit pas une seule seconde, disparaissant l’espace d’un instant. Si jamais le combat d’Hisagi venait à mal tourner, il se devrait d’intervenir, mais pour se faire, il devait clôturer son combat avant que les gros soucis ne pointent le bout de leur nez trop près d’ici. Se glissant dans le dos du jeune arrancar à l’aide du shunpo, il monta sa lame en un coup ascendant, visant son adversaire. Rien ne servait d’attendre le signal de départ du combat plus longtemps. Le fourreau visible quelques secondes plus tôt sur son dos venait de s’éclipser. Avouer qu’il venait de briser en éclat sous la libération d’énergie du jeune capitaine alors qu’il dégainait Hyôrinmaru serait sûrement plus exact. Entrouvrant les lèvres juste assez pour laisser passer quelques mots froids à l’égard de son antagoniste, il planta son regard sur son visage aux traits bien dessinés.

Jû Bantai Taisho, Hitsugaya Tôshirô.

N’attendant pas de voir si son coup ferait mouche, il usa d’un nouveau shunpo, se déplaçant cette fois-ci sur le flanc gauche de son adversaire, une longue chaine se terminant par un croissant de lune faisant son apparition à l’extrémité de son pommeau. L’air devenait plus que frais, il abaissa sa lame en direction du visage de l’arrancar, visant par la même occasion l’épaule. Alors que son regard se posait sur son opposant du jour, une pensée se dirigea vers le « jeune » combattant qui n’aurait pas à livrer un combat des plus simples, sans doute parmi les plus ardus de sa longue vie…

Le vent soufflait encore et encore, laissant les bribes du temps s’échapper entre ceux qui veulent les attraper. Il y a une cinquantaine d’années, Grana mourrait, laissant derrière lui tout ce qu’il aurait pu être et tout ce qu’il aurait pu faire naître. Il gardait en souvenir ses 25 années de plaisirs, d’humiliations, de vie. 25 ans qui n’auraient jamais du arriver à leur terme, c’est la vie, mais pas un seul père devrait enterrer son propre fils. Pourtant, pour le père Amagi, il en fut ainsi, laissant son fils à toute sorte de monstres spirituels, tels que les Hollows, pourritures du Hueco Mundo. Mais pourtant, de cette même race, naquît un nouveau Grana, encore plus puissant et plus utile que le dernier. Il gardait tout de même de la rancune envers les Shinigamis, pour ne pas l’avoir sauvé lorsqu’il vivait à l’état de simple âme spirituelle, c’est cela qu’il défendra aujourd’hui.

Le jeune Capitaine, aussi petit que son arme l’est, se précipitait dans la bataille face à l’Espada, seulement parce que l’on lui avait ordonné. Ayant déjà dégainé son zanpakutō, ainsi que son adversaire l’ayant fait une seconde après, il parait les coups de ce-dernier. Il bloqua le premier coup du Capitaine qui s’était rapidement glissé dans son dos, voulant sans doute porter un coup fatal, en vain. Sa main droite au niveau de son épaule, laissant son épée dans son dos, pour arrêter la lame ennemie, se releva rapidement pour parer d’autres coups. Leurs regards se croisèrent, laissant échapper, de la part du Capitaine, son nom et son rang au sein de sa division. Puis, part le flanc gauche de Grana, il attaqua, tentant de viser l’épaule et le visage. Pour éviter ce coup, l’Espada, mit son épée parallèle à son visage, s’aidant de la paume de sa main gauche, pour la soutenir face à la lame adversaire. Puis, il recula dans un Sonido bruyant, à quelques mètres, voyant une chaîne, semble-t-il, dangereuse.

C’était maintenant qu’il devait se décider … Dire son nom, le faire connaître à son adversaire. Il n’avait pas compris ce petit rituel entre combattants. Un prénom reste un prénom, c’est un sigle oral qui permet de se différencier les uns des autres, mais le dire à un combattant adverse, n’avait pas grande utilité. Se battre, c’était une solution à quelques problèmes, mais évoquer son nom dans une bataille, ne servait à rien. Mais bon, Grana préférait ne pas connaître son adversaire, c’était un principe de base, qu’il s’efforçait de respecter, c’était son Code. Entretenir un lien par le nom avec son adversaire, c’est découvrir qu’il y aurait pu avoir une affinité entre eux et donc, il y aurait une difficulté à remplir ce travail. Seulement, chacun se bat pour son maître, les Arrancars pour Aizen-sama et les Shinigamis pour le Seireitei. Aussi, respecter son adversaire, est une chose primordiale, ne pas le sous-estimer fait de soi un être sage. Alors doucement, même si la paresse s’emparait rapidement de lui pour ne pas dire son nom, il leva la mèche droite de ses cheveux, pour laisser passer un numéro, le 7, et il déclara alors :

-Septima Espada : Amagi Grana …

Cela commençait … Un lien s’était créé entre les deux protagonistes, ce qui rendait plus difficile la tâche que lui avait confiée Aizen-sama. Alors, il décida de laisser s’échapper la bête noire qui se cachait en lui, ce monstre, ce Hollow. Pour ne plus avoir de sentiment, tuer sans retenu, gardant tout de même son ingéniosité et son intelligence propice à un serviteur du Seigneur Aizen. Il pourrait enfin se battre avec toute sa puissance, libérant ses pensées les plus noires, les plus obscures. C’est un effet qui le garderait en vie et l’aiderait à devenir plus fort, pour enfin s’élever au rang de Primera, bien que cela ne soit pas le plus grand rang de l’Espada. Alors, ses yeux cachés par l’ombre de ses cheveux, Grana se déplaça avec fluidité, croyant qu’il bougeait au ralenti. Il fit un léger pas vers sa droite, puis utilisa un Sonido, puis un autre, puis encore un, tournant autour de son adversaire et augmentant sa vitesse de plus en plus. Il tournait, atteignant les cinquante Sonido à présent, puis se mouvait rapidement encore et encore. Tout en se concentrant sur son poing, en train de le charger d’énergie spirituelle, il approchait des cents Sonido. Au quatre-vingt dix-neuvième, il se rapprocha vivement de son adversaire le frôlant, baissant légèrement sa vitesse. Et puis accélérant tout d’un coup, de tout son possible, atteignant la plus grande vitesse qu’il ait pu atteindre et puis, il arriva en hauteur, au niveau du crâne de son adversaire, pour le frapper de toute ses forces avec ce poing chargé d’énergie

- Los 101 Templarios !!!

Il avait bien touché quelque chose, mais il ne savait pas bien ce que c’était, en tout cas il sentait encore l’énergie spirituelle de son adversaire. Cette force écrasante et pesante, juste un peu plus puissante que l’Espada, c’était bien un Capitaine, petit mais féroce. L’énergie spirituelle d’Aizen-Sama est au moins dix fois plus puissante, malgré le fait que Grana n’ait jamais senti la bourrasque provoquée par l’échappement de cette énergie. Alors, il espérait pouvoir ressentir ce pouvoir par l’intermédiaire du « jeune » Capitaine, mais tout d’abord il faut l’énerver, le provoquer. Regardant toujours l’immense bloc de fumée et le géant cratère de cinquante mètres de diamètre, provoqué par son poing, il réfléchissait à un procédé pour énerver son adversaire. Alors, en ricanant, il lui déclara :

- Toshiro-San, montrez-moi donc ce que vous savez faire !

Spoiler:

Le dénouement…

Le combat prenait une grande tournure, il allait enfin être face à son jeune ancien lieutenant. Hisagi, tôsen avait attendu cela depuis pas mal de temps, c’est dans cet espoir qu’il c’était lancé tête baisser lorsqu’il avait appris que la cuarta avait fait prisonnier le capitaine kuchiki. Cet idiot et petit insolant l’avait bien méritait, après tout, mais ce qui était encore mieux c’est que l’hueco mundo n’aurait à présent pas à se déplacer pour combattre la soul society, car la soul society venait d’elle-même. Il avait pendant des années tenté de faire grandir, changer le jeune hisagi, il voulait faire de lui un homme puissant et vaillant, capable de le suivre dans sa quête, mais il n’était finalement pas prêt pour cela. Aujourd’hui qu’il est capitaine, le jeune homme s’imagine assez puissant, assez fort pour arriver à bout d’une puissance aussi grande que tôsen. Idiot, seul la mort l’attendait, son destin était de venir ici, et de mourir des mains de son ancien capitaine, de son ancienne idole, de son ancien professeur. Il ne savait pas du tout comment était devenu le jeune homme, allait-il à nouveau tenter de le remettre dans le droit chemin, ou allait-il combattre comme un homme, sans sentiments, sans coeur, seulement pour son devoir. Tôsen doutait de cela, le jeune hisagi lorsqu’il était à ses côtés n’avait de cesse de douter, de se remettre en question pour un oui pour un non. Mais c’était tout de même un shinigami honorable, pourqu’il est eu le rôle de capitaine à la place de tôsen il avait du bien évolué et grandir.

Tôsen avait à plusieurs reprises rencontré le capitaine de la dixième division, le jeune capitaine hitsugaya, il n’avait à présent plu aucune envie de le combattre, il était inintéressant, mais très puissant, en le confiant en combat contre amagi, tôsen voulait en même temps
tester l’espada et éloigner hitsugaya pour pouvoir se tourner entièrement vers hisagi. Il n’avait jamais eu l’occasion de prendre connaissance des pouvoirs de cet espada étant donné qu’il était nouveau dans l’équipe, tôsen allait à présent en s’avoir plus sur celui-ci, tout en tentant une énième fois de maitrisait son adversaire. Il le sentait, hisagi avait l’air déterminait, mais il avait en lui tout de même un peut de peur, ce qui était normal, une personne sans aucune peur, tôsen n’en avait rencontrer qu’une fois et il n’y avait pas cru ses yeux, cette personne était zaraki kenpachi. Même dans le noir absolu du bankai de tôsen cet homme gardait son sang froid et son éternel sourire. Il lui fait parfois pensait à l’ancien capitaine ichimaru.

Tôsen sans dire un mot utilisa un shumpo pour s’éloigner de l’endroit où il était. Bien trop prêt du combat entre amagi et hitsugaya, il fallait que personne ne vienne le dérangeait, alors il s’éloigna très loin, dans le grand désert de l’hueco mundo. Une fois à cet endroit, il stoppa sa course et attendit l’arrivée de son adversaire. Celui-ci ne se fit pas attendre, il l’avait apparemment suivi tout le long de sa course, parfait, à présent tout d’eux pouvait débuter, kaname tira son arme de son fourreau et prit la parole.

Allons-y capitaine shuuheï.

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» Sarina ... Arrancar en force !