[flashback]Science sans conscience...[Mayu]

Encore une journée de mauvais temps sur la Soul Society, et en particulier sur le Goteï 13, qui semblait maudit depuis quelques temps. On ignorait si c'était les dernières tensions liées à la guerre qui faisait ça, mais la météo n'était que lourde ou pluvieuse, m'étant particulièrement le morale de certains Shinigamis à zéro. néanmoins, il y avait certaines personnes qui échappaient à cela. C'était bien évidemment les membres du Bureau de Recherche et de Développement, qui, travaillant jour et nuit en intérieur, n'avait que rarement l'occasion de voir la lumière du jour, et n'étaient que très peu influencés par cela. A leur tête, se tenait bien sûr Kurotsuchi Mayuri, second directeur du centre, et Capitaine de la Douzieème Division, si connu pour sa folie scientifique et son sadisme impitoyable. Celui-ci se trouvait ce jour-là dans son bureau, tranquillement installée sur son siège, et lisait l'un de ses dossiers, parmi les dizaines qui traînaient sur son bureau, sa Vice-Capitaine Nemu se trouvant un peu plus loin, debout à côté de lui, attendant sagement les mains croisés devant elle que son supérieur et paternel finisse d'examiner les résultats de sa dernière expérience. Cette dernière avait eu lieue sur le sujet prédominant du moment pour Mayuri, l'ex-Octava Espada de ce cher Aizen, Szayell Aporro Grantz. Celui-ci avait plein de pouvoirs et d'affinités très intéressants pour Kurotsuchi, qui passait tout son temps depuis son retour du Hueco Mundo sur cela. Après d'innombrables examens et de nombreuses expériences sur ce corps attirant toute son attention, il avait pu en conclure que certains des pouvoirs de ce soi-disant scientifique étaient... Exploitables, et qu'avec un peu de chance, Mayuri pourrait s'emparer de l'un d'eux et l'utiliser à son profit. Pour cela, le Capitaine avait l'intention d'autopsier son cobaye, soit de le disséquer et de l'examiner manuellement "à l'intérieur". Rien que de penser à ce qui l'attendait, le scientifique mégalo était en extase. Avec ce pouvoir, il gagnerait en puissance, et une fois qu'il aura trouver les personnes assignées à son ambition, il pourra enfin le faire... Soudainement, Mayuri fut interrompu dans ses pensées par un bruit répétitif venant de la porte d'entrée. On frappait à la porte. Une voix assez aïgu à son goût s'éleva depuis cette dernière.

-Hum...Kurotsuchi Taisho, je vous apporte les papiers pour le transfert...

-Entrez donc...

Ayant dit cela d'une voix forte et blasé, comme toutes les fois où il allait devoir parler paperasses, Kurotsuchi Mayuri rangea rapidement son dossier dans un tiroir, afin de laisser à plus tard ce sujet, se concentrant sur ce nouveau, et que l'envoyé de la Onzième Division n'y jette pas de coups d'œil indiscrets. Le Shinigami fou n'avait (pour une fois) rien mis de compromettant dans ce dossier, mais n'aimait malgré tout pas que ce genre d'affaires s'ébruite quand même. Mayuri savait de quel transfert il s'agissait, sûrement celui de cet abruti incompétent dont le Capitaine Kenpachi Zaraki avait voulu se débarrasser, au grand bonheur du scientifique qui avait sauté sur l'occasion. Il était rare qu'on accepte d'être transféré dans sa division, mais apparemment, ce gars faisait partie des gens assez fous pour vouloir intégrer ses rangs. Kurotsuchi, lui, ne disait jamais non, pour la simple et bonne raison que contrairement aux autres Capitaines, il se fichait bien du niveau de ses subordonnés. Exception faîte des membres de son laboratoire nécessitant un niveau de recherche élevé, en ce qui concernait ses soldats, le Capitaine de la Douzième division n'avait de toute façon pas besoin d'excellents guerriers, étant donné la façon dont il utilisait ses subordonnées. La plus grande partie d'entre eux n'étaient que des larbins ou des sacrifices humains à ses yeux, certains n'étaient même que des futurs cobayes ! Seuls certains soldats, ceux qui lui plaisaient le plus, avait un rôle gratifiant, Mayuri les chargeant du domaine militaire de leur Division, tandis que lui se concentrait plus sur le côté scientifique. Quoiqu'il en était, cet idiot de la Onzième, ces êtres si barbares, lui servirait sûrement d'excellent homme de ménage, ce qui manquait à la Douzième Division ces derniers temps, hé hé hé...

Enfin, ce fut avec un certain étonnement que Mayuri vît entré le fameux envoyé du Capitaine Zaraki, à l'autre bout de la pièce, qui était à dire vrai UNE envoyée. Quelle surprise ! Les femmes étaient rares dans cette division de barbares et de machos abrutis. En plus, Kenpachi lui avait assuré qu'il enverrait un haut gradé d'au moins le 10ème Siège, ce qui assurait à Mayuri qu'elle avait une importance non quelconque dans son armée. A la fois belle et rebelle, le Capitaine perçut tout de suite en elle le comportement typique de sa division, et sentit à son reiatsu qu'elle était relativement puissante... C'était vraiment un cas très intéressant, qui ferait un excellent cobaye, hin,hin... Il était bien dommage que ce ne soit pas elle que Kenpachi veuille transférer, Kurotsuchi l'aurait accueilli avec beaucoup plus d'envie que l'autre bon à rien. M'enfin, il était clair que si elle était aussi intéressante qu'il y paraissait, l'autre chien enragé ne s'en débarrasserait pas aussi facilement, surtout qu'il n'était pas un exemple de machisme contrairement à une grande partie de ses subordonnées, mais ce n'était pas ce genre de futilités qui arrêtait en général un scientifique mégalo et ayant choisi une proie... Il allait sûrement chercher à en savoir plus sur cette fameuse Shinigami. La fixant sadiquement et d'un air perçant depuis son siège, Mayuri ne relâchait pas son regard de ceux de la nouvelle venue, avec un immense sourire démoniaque et avide aux lèvres. Finalement, il se détendit sur son siège et attira la Shinigami lui faisant face de s'avancer vers son bureau, faisant passer son regard sur les papiers qu'elle avait en main, concernant sûrement son affaire de transfert. Il s'adressa à elle de sa voix criarde et malicieuse, qui faisait de lui le psychopathe que beaucoup craignait.

-Bien le bonjour, chère envoyée de la Onzième Division. Bien, montrez-moi donc ces fameux papiers de transfert, que l'on règle cela rapidement.

Kurotsuchi Mayuri fixa la jeune femme s'approcher de son bureau, d'un regard perçant et machiavélique, le Capitaine de la Douzième Division ne cherchant nullement à cacher son intérêt et son observation du corps de la Shinigami, toujours avec ce sourire diabolique au visage. La fille aurait bien pu mal le prendre, cela ne tenait de toute façon pas des soucis du scientifique mégalo. Rien que par son rang, il n’avait rien à craindre d’une mauvaise réaction de son interlocutrice, tout simplement parce qu’il s’agissait d’une simple officière alors qu’il était pour sa part capitaine de sa Division. Ainsi, quoique Mayuri fasse de dérangeant, il restait en règle, du moment qu’il ne s’en prenait pas physiquement à elle, ce qui lui coûterait, de toute façon, la colère peu recommandable de son collègue Kenpachi Zaraki. Il pouvait donc la fixer, l’observer, lui poser des questions sur elle dans un cadre plus ou moins professionnel, Mayuri resterait de toute façon en droit, mieux encore, la femme de la Onzième Division se devait de répondre, sinon quoi ce serait elle qui serait en tort. C’était, ça, la magie de la hiérarchie… Et encore, il ne s’agissait même pas d’une fille de sa division, dans ce dernier cas, cela aurait été encore pire pour elle… Quoiqu’il en fut, le scientifique mégalo était tout pris d’intérêt par cette inconnue, se disant qu’il pourrait aisément la disséquer et l’examiner le jour J… Comme tous les autres Shinigamis ayant un tant soit peu d’intérêt d’ailleurs. Il restait encore à savoir si elle était aussi intéressante intérieurement que par ses apparences, son reiatsu et son mental. Kurotsuchi prît tranquillement et doucement le dossier que l’envoyée avait posé sur sa table et l’ouvrît, prenant enfin la peine de détacher son regard de celui de la Shinigami, et lui répondît d’une voix lasse et criarde.

-Bien sûr que je le souhaite, sinon vous ne serez pas ici, voyons… Et puis, c’est toujours un plaisir d’accueillir un nouvel élément dans notre division.

C’était d’un air bien évidemment amusé que le Directeur du Centre avait prononcé cette dernière phrase, et se dît qu’il aurait également pu répondre négativement voir méchamment à son interlocutrice afin de bien la pourfendre et l’enfoncer encore plus qu’un de ses regards perçants. M’enfin, elle s’était présenté avec respect, et avait fait sa demande d’une politesse peu sincère mais fort convenable, et pour cela, Mayuri voulait bien se comportait en «　gentleman　». Examinant le dossier dans les grandes lignes, le Capitaine de la Douzième Division ne voyait pour l’instant aucune erreur, bien malgré la préconisation qu’avait faite l’envoyée de la Onzième Division, et y retrouvait tous les éléments administratifs nécessaires au transfert. Un vrai travail de professionnel, chose étonnante venant d’une Division de barbares telle que celle de Kenpachi, comme toi tout est possible en ce bas monde. La preuve en est que la femme qui lui faisait était d’un respect et d’un travail exemplaires, malgré le tempérament fougueux et rebelle qui ressortait de ses yeux. Par ailleurs, celle-ci se comportait fort convenablement avec le Capitaine, ce qui l’étonnait un peu… Il ne lui fallut que peu de temps pour comprendre qu’elle ne gardait que les apparences, et que comme tout le monde quasiment, elle éprouvait une méfiance et une haine sans bornes pour le scientifique mégalo. Cela ne gênait de toute façon pas l’intéressé, trop habitué à cela, et savant se contenter d’un comportement hypocrite et respectueux. Relevant ses yeux du dossier, Mayuri reposa ces derniers sur ceux de la Shinigami, s’adressant à elle d’une voix calme patiente montrant clairement qu’il allait prendre tout son temps.

-Vous dîtes que vous n’avez pas fait ce dossier, n’est-ce pas ? C’est assez embêtant, car logiquement, il me faut une preuve de votre origine de la Onzième Division, en général l’une de vos signatures dans le dossier montrant son authenticité. Pour plus de sécurité, j’aimerais que vous décliniez votre identité ainsi que quelques informations importantes vous concernant, telles que votre grade. J’irais ainsi les vérifier pour plus de sécurité.

Excuse bidon, bien sûr. Du moins, cette loi existait vraiment, mais était très zélé et avait peu d’importance, les gens se faisant souvent confiance. Par ailleurs, les seules personnes à l’utiliser étaient des gens comme Kurotsuchi qui cherchait de bons prétextes pour que leur interlocuteur décline leur identité. Le scientifique mégalo n’avait déjà presque plus d’intérêt pour le dossier, voulant désormais en savoir plus sur cette mystérieuse fille.



[Désolé pour la merdicité du post, pas beaucoup d'inspiration ._.]