Un combat peut en cacher un autre.[Byakuya,Kanu et Tsukane]

Lorsque la poussière semblait retomber sur le sol devenu gravas et cratères, dévoilant une masse sombre , toujours debout et stable..Diantre....et pourtant en quoi était ce surprenant pour cet homme, que ce barbare...cet Ju ichi ban tai taisho... qui de toute son existence, usait d'un style très sonore et la nature morte. Leurs regards se croisaient pour une énième fois, l'un avait une lueur d'amusement intense, tandis que l'autre n'était que dégout sous les trait de l'indifférence. Bien que son attaque soit des mieux calculée, Zaraki s'élança de toute son impulsion bestiale afin de l'atteindre, en réduisant le plus rapidement possible cette distance qui les séparait. Le noble quand à lui avait reprit une pose de défense, laissant ses poumons happer l'air avec une avidité contrôlé. Son esprit était entièrement voué à ce combat, et il ne semblait plus s'interpeler pour le combat que se livraient leurs sièges. Le sang continuait d'entacher son haut d'uniforme, rendant sa texture moite et poisseuse contre sa peau. C'était certes désagréable mais futile. La douleur qui lui brulait l'épaule droite, était un excellent facteur de stimuli, malgré le fait que de soutenir Senbonzakura en sa main était devenu un peu plus difficile., tout de moins l'élever. Aucun signe de douleur ne se propageait sur ce visage si blême et placide, sous le carcan de sa chevelure de jais, emprisonné par son Kenseikaan. L'estafila sur sa poitrine était bien moins profonde que sa congénère et ne réprimait point sa respiration.

Une fraction de seconde plus tard, le colosse était sur lui, brandissant sa lame si redoutable suivit de son aura..Afin de ne point réitérer la même erreur que précédemment, et se contenta d'éviter en usant du shunpo. Cela ayant aussi pour but de lasser le capitaine de la 11e Division. En effet, à chacun de leurs coups ou parades, les répercutions s'accumulaient et les dégâts allaient bon train. Non pas que le chef de clan en avait assez de se battre ou qu'il ne voulait plus faire ravaler les paroles plus que outrageuse de Zaraki, mais il se devait à son devoir. Son regard anthracite se plissa imperceptiblement sous les esquives ...son adversaire était devenu un démon..un colosse sanguinaire recouvert par le sang...son sang. Ceci n'aurait jamais due être, et pourtant c'était par honneur qu'il lui avait répondu. Au loin, quelque part, gisait son propre haori, fendu en deux.

Il fallait qu'il regagne de la distance, mais la presion de Zaraki était si présente et intense que cela paraisait presque impenssable. Pourtant, cette fois si, tout en esquivant sans cesse les diverses offensives, Byakuya entrouvrit ses lèvres, et proféra d'une voix toute aussi monocorde qu'à l'ordinaire, en la direction de son adversaire si persistant :

- Bakudo no 81 : Dankū

Ceci n'était rien qu'un intermédiaire, mais ceci semblait impeccable pour bloquer une seconde son adversaire si corriace et si déchainé contre sa personne. Le noble reprit donc ses appuies un peu plus loin à environs quinze pas du capitaine de la onzième Division, et tandis son bras meurtrie et armé vers l'avant. Ses doigts se relâchèrent, afin de laissé s'échapper la garde de son sabre. Ce dernier glissa sur le sol, et sembla y disparaitre dans un remous de lumière, alors que la voix de son maître résonna enfin, atone et placide :

- Bankai

Le ciel s'assombrit quelque peu, alors que deux rangés de lames démesurées apparurent parallèlement à Byakuya. Puis comme dans un souffle elles s'étiolèrent sous la fausse apparences de pétales de cerisier, recouvrant l'espace de manière si dense qu'elles cachèrent presque nos deux protagonistes, aux yeux d'un quelconque observateur. Les pétales s'élevèrent encore plus haut, faisant apparaitre une multitude d'épées à l'apparence presque fantomatique et rosée...funeste présage et pourtant si magnifique spectacle... Et une fois de plus, alors que ces lames eurent finies de les encercler, la voix du noble Roku ban tai Taisho acheva enfin :

- Senkei Senbonzakura Kageyoshi

Plongés dans la nuit, seulement éclairés par ces épées aux allures phosphorescentes, sans cesse en rotation, nos deux adversaires se faisaient pleinement face. Tel qu'il l'avait prévu, de cette manière, plus aucun dégâts ne seraient perpétrés sur l'académie, qui était devenue leur terrain de lutte. Le noble tendit à nouveau la man, alors que son zanpakutoh s'y replaça fermement. Le chef de clan savait pertinemment que cela coutait à sa fierté de démontrer cela à cet homme, mais il se le devait. De ses yeux ombrageux, Byakuya détaillait l'allure ensanglantée de Zaraki, avant que sa bouche se mit à articuler quelque chose qui ressemblait comme une sommation:

- Devons nous continuer un tel combat si prohibé, pour que ta stupidité n'est d'égale que le sang qui te couvre?

Elle avait sentit sa griffe pénétrer la chair de son ennemie, même si ce n'était qu'une blessure de surface. Un magnifique sillon rouge s'étirait sur la joue de l'autre, et le sourire de Tsukane faisait de même, entre le sadisme et le plaisir de voir du sang. La jeune fille lâcha la lance et atterrit un peu plus loin, se redressant immédiatement, prête à partir de nouveau à l'assaut. Elle déplia ses griffes et regarda son adversaire se remettre en place et pointer la pointe draconienne de sa lance dans ma direction. Un reiatsu brulant en émanait, purement agressif, tandis que la chaleur de son propre shikai englobait son bras et tambourinait dans ses tempes.

La rousse vit arriver sur elle des boules de feu, pendant que Kanu frappait le sol, celui-ci s'ouvrant en de longues tranchées enflammées qui se dirigeaient vers les pieds de la divisionnaire de l'achillée. Son adversaire finit par élever sa lance au ciel et invoqua trois dragons qui fondaient droit sur elle. La jeune fille profita de la fumée créée par ces attaques pour esquiver les boules de feu, se rapprochant au fur et à mesure de l'autre. Son uniforme brulait un peu plus, rongeant le bas de son hakama, des flammes caressant sa peau sans avoir le temps de la bruler, elle bougeait sans cesse. Seuls les dragons inquiétaient un peu...Elle arracha la manche gauche de son uniforme, et sauta, prenant soin de toujours rester dans le nuage de fumée. Elle posa le morceau de tissu sur ses griffes qu'elle avait ramené près de son épaule, chargea de reiatsu les fines lames d'argent et abattit violemment son bras, propulsant le morceau de son uniforme vers le ciel. Avec un peu de change cela attirerait l'attention des trois monstres de feu, juste le temps de régler son compte à Miss Gros-Seins.

Son capitaine semblait aussi s'amuser un peu, à en juger par les deux puissants reiatsu qui se dégageaient de la zone où ils se tenaient au début. Et vu la poussière ainsi que l'air terrorisé des académiciens, force est de parier qu'il devait avoir son sourire des grands jours. Elle tenait sa chance...La shinigami camoufla autant qu'elle le pouvait son reiatsu et se lança vers son ennemie à grande vitesse, même si elle restait plus lente que ceux qui utilisaient le shunpo. Pas le temps de faire dans la dentelle...Elle se jeta carrément sur Kanu, au contact, l'entrainant avec elle dans sa chute. Tsukane en profita pour lui décocher un puissant coup de pied dans le poignet pour lui faire lâcher sa lance. Elle les fit rouler au sol et passa en dessous de la brune, le dos contre le sol, appuyant ses griffes directement sur la gorge de son adversaire, les pointes entaillant à peine la peau, laissant échapper quelques fines gouttes de sang. Si jamais ses petits copains enflammées rappliquaient, Kanu ferait un excellent bouclier.

Et maintenant tu fais quoi?

Il me restait plus de de réaitsu enfin il m'en restait mais pas énormément , je sentais le réaitsu des capitaines m'écraser tandis que j'entendais l'explosion de mes techniques ,mes dragons furent occupés par un projectile venant du nuage de fumée fait par mes techniques. Mais avec une vitesse prodigieuse elle surgit du nuage , un rapide coup de pied sur mon poignet me faisant lâché mon précieux shikai , sans lui le réaitsu des capitaine m'écrasaient littéralement , l'adversaire passa sous moi et m'accrocha la gorge avec son shikai en forme de griffe.

Dans les cieux mes dragon arrivèrent sur la surface du terrain entourant moi et l'adversaire formant une véritable dôme de chaleur prêt à exploser sur nous deux , je fis un petit sourire à mon adversaire la renardant droit dans les yeux avec mon œil droit l'autre cacher par ma chevelure noir.Je savais que si je faisais exploser mes dragon cela occasionnerait une explosion qui allait certainement me tuer mais cela valait il la peine de se sacrifier pour gagner un combat ?

Je ne pensais pas , j'allais me battre jusqu'à à la fin mais surtout ne pas mourir , la première chose à faire serait de retirer c'est satané griffe sous mon coup et récupéré mon zanpakûto. Mais dans mon état je ne pouvais exécuté ses actions , j'allais peut-être perdre contre cette adversaire ? En tout cas j'allais restez là sur mes positions.

Soudain le ciel commençait peut à peut à s'assombrir , on ne distinguait qu'une lumière rose émanant du Bankai de mon taisho. Il avait donc décider de l'utiliser , j'espérais que cela n'arrivais si il fut obliger d'utiliser ce Bankai cette ennemie devait être très puissant .Il me restait une technique à utiliser et celle si me ferait peut-être gagnez la bataille.

Invité

La paperasse est une chose bien encombrante pour tout administrateur qui soit. Elle l'est d'autant plus lorsqu'elle s'avère particulièrement sensible et qu'il est impossible de déléguer son traitement à ses subordonnés ou à des tierces personnes, qui se chargeraient peut-être même beaucoup mieux du travail à votre place. Ajoutez à cela le fait que vous êtes à l'origine un homme de terrain et d'un certain âge, et vous n'aurez aucun mal à réaliser la pénibilité des papiers. Le Commandeur-Général du Gotei 13 avait affronté maints adversaires au cours de sa vie, tous plus redoutables les uns que les autres. Mais la paperasse était un ennemi récurrent qui revenait inexorablement vous hanter quand vous pensiez vous en être débarrassé, avec parfois-même encore plus de vigueur, éprouvant progressivement votre patience. Fort heureusement, le doyen des Shinigamis savait faire preuve d'un grand sang-froid et de la concentration suffisante afin de gérer le quotidien de la Soul Society sans commettre d'erreur, bien qu'il transmettait le plus de tâches administratives possibles à son Lieutenant et membres de sa division afin de pouvoir s'adonner à diverses activités plus ou moins prioritaires. C'était en effet tout particulièrement le cas ce jour-ci : Trônant au cœur de la salle principale des quartiers de la faction au Chrysanthème, il fut tiré de sa quiétude par un déploiement exceptionnel de Reiatsu dans un lieu des plus inopportuns : L'Académie des Shinigamis. De toutes évidences, il ne pouvait s'agir que de Capitaines. Poussant un léger soupir, Yamamoto lâcha alors quelques mots, avant de se résoudre à quitter les lieux.

Ah, la jeunesse...

Abandonnant gracieusement sa position du Lotus qu'il arborait face à la table basse qui se tenait devant lui, il se déplaça d'un pas calme et posé vers la porte principale, sous le regard quelque peu perplexe de son Lieutenant, qui n'était guère sans avoir ressenti cette émanation subite d'énergie spirituelle. Le vieil homme s'adressa alors à ce dernier, puis disparut en effectuant un remarquable Shunpô de très haut niveau.

Il semblerait que je doive m'occuper ailleurs.

Il ne lui fallut dès lors que peu de temps avant d'atteindre les lieux desquels émanait le Reiatsu qu'il était possible de percevoir à travers tout le Sereitei. Il s'agissait ni plus ni moins d'un affrontement entre Zaraki Kenpachi et Kuchiki Byakuya, assistés de membres de leur division. Il était même possible de distinguer le Bankai du Capitaine de la Sixième Division, qui visiblement, transgressait délibérément les règles qu'il s'était juré de respecter. Un acte quelque peu difficile à saisir de la part de cet individu qui s'efforçait toujours de servir de modèle. Peut-être avait-il finalement perdu ses moyens face aux provocations de son adversaire de la Onzième Division, dont la conduite était pour sa part moins surprenante, si l'on prenait en considération son penchant pour les affrontements physiques. Quoi qu'il en était, qu'ils mesuraient ou non la gravité de leur comportement dans une situation aussi critique, ils allaient devoir en subir les conséquences, et mettre immédiatement un terme à cette querelle qui n'était on ne peut plus superflue.

ASSEZ !

L'intervention du Commandeur-Général s'avéra suffisamment poignante afin de raisonner dans le chaos ambiant et de parvenir aux oreilles des principaux intéressés. Il s'était exprimé avec autorité sur un ton relativement sec, arborant par ailleurs une expression froide ainsi qu'un regard des plus sévères à l'encontre de l'ensemble des protagonistes, qui outre leur affrontement illégal, avaient mis en danger l'intégrité de tous les étudiants Shinigamis qui ne pouvaient faire face à une telle pression spirituelle issue d'un combat de ce niveau.

[HRP : Je ne sais pas comment on va gérer ça, mais étant donné la gravité d'un tel comportement si on avait vraiment été dans le manga, surtout après l'affaiblissement de la Soul Society avec le départ des traîtres, va falloir trouver une solution pour qu'il n'y ait pas de conséquences dans le RP xD...]

Le combat était passé à un tout autre niveau, les deux hommes se battait chacun pour des raisons personnelle, bien que celles du Roku ban tai taishô soient plus mystérieuse, celle du colosse de la onzième étaient on ne peut plus clair, se mesurer à un adversaire puissant et en ce jour cet adversaire n’était autre que Kuchiki Byakuya, l’une des rares personne à être née dans le Seireitei même, c’était un shinigami pur sang et un nobliau pur souche, un gros enfoiré hautain qui vous regarde de haut sans arrêt, bien que ça laissait indifférent le Ju-ichi ban tai taishô, aujourd’hui le nobliau n’avait pas affaire à un ryoka tricheur, oui oui tricheur ! Comment un gringalet aussi nul peut avoir vaincu Zaraki sans tricher ? Impossible, ce gamin n’avait même pas un an d’expérience en temps que shinigami et il a battu un guerrier accompli qui brandit son arme depuis plus d’un siècle…complètement fou, à croire que ce jour la celui qui avait décidé du combat avait fumé on ne sait quelle substance prohibée, bref revenons à nos moutons, Kenpachi menait la vie dure à son homologue et il n’avait pas l’intention que ça s’arrête, frapper, encore et toujours, une esquive sur la droite, puis on repart à l’assaut, c’était les moments favoris du démon Zaraki, son sourire de psychopathe pouvait d’ailleurs en témoigner, ni les coupures qu’occasionnait les « pétales » de Byakuya, ni son propre sang s’écoulant sur son haori déchira ou s’éparpillant au sol à chacun de ses mouvement, rien ne pouvait entaché sa bonne humeur du jour, un combat magnifique, un adversaire plein de ressource, vraiment quelle putain de bonne journée.

Le taishô de la sixième en avait apparemment marre de devoir rester au contact du faux borgne, car il usa d’un sort de Kido pour empêcher le colosse de l’approcher à nouveau, un immense mur se dressa entre les deux combattant, Kenpachi écrasa son sabre sur le sortilège sans grand effet, mais le démon Zaraki n’avait pas une réputation de tête de mule pour rien, appuyant de toute la force dans son bras droit il fissura légèrement le mur, puis brandissant son sabre en l’air il donna un coup des plus violent et fit voler en éclat l’obstacle gênant, le Ju-ichi ban tai taishô avait du y mettre une bonne dose de force et de reiatsu pour détruire ce mur.

-Peuh…Kido de tapette, juste bon pour les lâches !

L’obstacle dérangeant n’était plus et Kenpachi allait à nouveau se jeter sur Byakuya, mais ce dernier fit disparaitre son Zanpakuto dans le sol, gné ? Il fait quoi la le noble ? Encore un kido ? Mais tout devait clair dans l’esprit de Kenpachi, malgré le fait que l’environnement se voilait d’un manteau de ténèbres, lorsque son adversaire prononça le mot « Bankai », deux rangée de lames immenses parallèle l’une à l’autre firent leurs apparition de part et d’autre du Roku ban tai taishô, les morceau d’acier tranchant de taille disproportionnée volèrent en éclat sous l’apparence, trompeuse, de pétales de cerisier, pour reprendre une toute autre forme un peu plus tard, encerclant les deux opposant dans un cercle tournoyant d’épée rosâtre aux lueurs fantomatique, l’une d’entre elle vint se positionner dans la main du nobliau et ce dernier demanda s’ils devaient continuer ce combat interdit pur satisfaire Kenpachi, mais bien sur que oui !

-Dans quelque minute je ne serais plus le seul couvert de sang, rassure toi !

Le Ju-ichi ban tai taishô porta lentement sa main jusqu’au bandeau qui bridait son immense force spirituelle, s’apprêtant à l’arracher, après tout, le bankai de Byakuya n’était pas à prendre à la légère et puis autant passer au niveau supérieur aussi non ? Mais un cri l’arrêta net, le So taishô mis fin au combat d’un seul mot autoritaire, bien que n’étant pas l’exemple même de l’obéissance aveugle, Zaraki n’était pas assez fou, enfin qui sait, pour défier Yamamoto, quoique…Bref ! Lâchant un soupir le colosse tourna le dos à Byakuya et entreprit de retourner chercher son fourreau.

-Heu…on sort comment de ton truc ?

Le sabre parfaitement en sa garde, Byakuya observait l'air plus que jouissif de Zaraki, le sourire déformé par cette cicatrice longiligne. A cela s'ajoutait le macabre de se sang qui ne semblait lui faire ni chaud ni froid. Un spectacle qui n'était guère du goût de notre noble Roku ban tai Taisho, qui ne se battait que dans le but de réparer l'honneur bafoué de sa défunte épouse. Le sang s'écoulait le long de son épaule droite,s'entendant sur son bras, jusqu'à venir entacher son gantelet blanc. Sa chevelure toujours entravé par le Kenseikaan, ne lui était d'aucune gène, tndis que sa poitrine le démangeait que de manière partiel, lorsque son inspiration était un peu trop profonde. Sa main ne tremblait point, tandis qu'il se tenait immobile face à son adversaire. Le regard neutre, ne semblait éprouver nulle peur, nulle nervosité, alors qu'au plus profond de son être la frustration était belle et bien présente, et ne fut que plus attisé par les paroles que profana le Ju-ici ban tai Taisho. Les yeux anthracites de Byakuya se voilèrent à demi, optant encore pour une respiration des plus lente et profonde, préparant chacun de ses muscles à l'enchaînement qui risquait de suivre.

Ce colosse....ne désirait donc point s'arrêter, ni même retirer les mots qu'il avait proférer. Soit, mais alors se combat devra se finir au plus vite, afin de limiter encore les dégas. Ses lèvres s'animèrent docilement tout en formulant d'une voix placide :

- Voila bien de l'arrogance, il est en effet préférable que je tranche ta langue afin qu'elle n'écorche plus mon honneur, et ne proférer plus autant de fadaises.

Le noble capitaine de la sixième Division toujours immobile, n'offrait plus qu'un visage sérieux, sous le joug du dédain, alors que le capitaine de la onzième semblait vouloir quitter son bandeau. Byakuya n'ignorait point la signification de ce geste et était pleinement préparer à y répondre? Mais c'est à cette instant précis qu'un tout autre reiatsu fit son apparition et qu'une voix des plus directe et des plus autoritaires se fit connaître de nos deux protagonistes. Un léger froncement de sourcils survint sur les traits pâles et impassibles de Byakuya, qui ferma les yeux, et abaissa son arme. Cette intonation ne pouvait appartenir qu'à une seule personne...leurs So taisho. Un ordre, qu'il ne pouvait en aucun cas ignorer. Zaraki rangaina son sabre tout en lui demandant de sa voix bourrue, le moyen de quitter cet endroit, chose qui ramena un masque d'indifférence sur le visage du chef de clan, qui ajusta Senbonzakura à son fourreau, et abaissa son reiatsu, rompant ainsi son bankai. Ce dernier s'évanouie tout autour d'eux, dévoilant un paysage dévasté. Du moins bons nombres des bâtiments étaient encore debout, mais la coure avait été ravagé, et les pavées disloqués.

Le roku ban tai taisho, laissa son écharpe claquer au vent, alors qu'il se tourna pleinement face à son supérieur, affichant un air des plus calme, sous un regard voilé par ses paupières. Il n'y avait aucun signe de regret ni même d'arrogance, ce qui donnait à comprendre qu'il prenait ses responsabilité quand à ce qui allait suivre.Le fait est, qu'il ne portait aucunement son Hoari, ce dernier gisant un peu plus loin, entre les gravats causés par leurs attaques et ripostes. Mais qu'importe, le noble Kuchiki ne s'était en rien battu en tant que Taisho du gotei 13, non...mais belle et bien en son nom. Ce qui en soit n'était donc point une entrave aux règlements. Voila ausi pourquoi il avait laissé le Ju-ichi ban tai taisho le lui ôter sans sourciller. Son souffle bien que parfaitement contrôlé comprimait un peu trop l'antaille qu'il avait sut à demi parer, tandis que la sensation désagréable du tissu collé sur la plaie de son épaule s'ajoutait à la moiteur du sang qui s'était étendu le long de son bras droit, imbibant son gantelet. Une goutte de sang alla même choir sur le sol. Le noble ne tourna pas même une intention envers sa neuvième siège, pourtant il pouvait aisément décelé qu'elle se portait bien pour ainsi dire, ce qui n'était point un mal d'après le début de combat qu'il avait pu constater.

Le zéphyr vint caresser sa peau pâle de ses bras invisibles, lui procurant un touché agréable, alors que l'attention du commandant était pleinement sur nos deux protagonistes. Pas une parole ne vint de la part de Byakuya, attendant patiemment les dires du So taisho, qui n'allaient certainement pas des plus propices à leurs oreilles, combien même il n'avait rien à ce reprocher. Pourtant.... le fait est, qu'il était peu probable qu'il ne soit pas moins juger que Zaraki, car ce dernier était bien connu pour sa façon de chercher le combat, ce qui n'était point son propre cas. Lentement ses yeux ombrageux se dévoilèrent enfin de leurs rideaux, ne laissant voir que résolution et neutralité.

Allongée sous son adversaire, Tsukane sentait pleinement tout ce qu'il se passait autour, profitant de ce court instant de "repos". Le poids de Kanu sur elle, la fournaise créée par les dragons de flammes, les reiatsu des deux capitaines qui s'affrontaient plus loin, menaçant de broyer littéralement les deux jeunes femmes, surtout celui du taisho de la rousse demoiselle. Heureusement que Miss Vache à Lait servait un peu de bouclier. Elle resserra un peu plus la prise de ses griffes sur la gorge offerte tandis que son autre bras crochetait celui de son opposante, l'obligeant à se cambrer un peu plus dans une position de soumission presque parfaite. La shinigami de l'achillée n'aimait pas les combats qui finissaient calmement mais si l'autre nobliotte ne faisait rien...Elle enfonça à peine l'une de ses griffes dans la peau tendre du cou, faisant apparaitre un minuscule filet de sang. Cumulé à celui qui coulait déjà, il serait largement suffisant pour guérir les quelques brûlures qui s'étalaient ça et là. Sa voix s'éleva à peine, plus basse qu'un murmure.

Shizumu Hasugin'ori.

Elle sentit la chaleur de son zanpakuto, familière et réconfortante, remonter le long de son bras en un cheminement sinueux pour terminer son parcours sur ses tempes. La jeune fille sentit sa brûlure à l'épaule se refermer, il n'y aurait surement aucune cicatrice, comme d'habitude. Elle sentit cependant une nouvelle présence dans l'académie, des plus reconnaissables. Le Commandant Général...S'il s'était déplacé, c'est que la situation entre Kenpachi-sama et Byakuya-sama était allée trop loin. Tsukane lâcha un petit soupir, si personne n'était capable de supporter un petit combat amical, où allait le Gotei...Elle jeta un coup d'œil au niveau de l'endroit où se trouvait son supérieur qui restait cependant invisible à ses yeux, masqué par une sphère rose tournoyante...La technique du capitaine de la sixième division...même la couleur faisait tapette!

La rouquine retourna la situation avec son adversaire, enroulant sa jambe autour de celle de la brune et la plaqua au sol, une clé de bras pour l'empêcher de bouger, ses griffes toujours sur la gorge à sa merci, puis se releva en éloignant ses griffes, appuyant une dernière fois sur le crane de Kanu histoire de lui faire déguster la poussière. La rousse ne rappela pas son shikai, restant sur ses gardes au cas où.

J'aurais aimé te saigner un peu plus que ça, mais apparement tu es sauvée...pour cette fois...debout!

Me voila bloquer , je ne pouvais quasi rien faire dans cette position , ses griffes sur ma gorge tandis que l'autre me faisait une sorte de crochetage avec mon bras m'obligeant à me rapprocher d'elle. L'une de ses griffes perfora doucement ma peau , de cette perforation en sortit un doux liquide rouge. Je savais que cette petite blessure allait occasionner une véritable rivière de sang à cause du pouvoir du shikai adversaire , puis d'un coup elle dit quelque mot imperceptibles mais ses blessures semblaient se guérir , les membres de la 11 ème division possédaient donc des pouvoirs de guérison tout comme ceux de la 4ème division qu'ils méprisent à longueur de journée? Ironique non ?

Un réaitsu immense arriva soudainement près de nous, ce réaitsu ne pouvait être celui d'une personne , Yamamoto sama , le commandant général de la Soul Society c'était déplacé en personne pour arrêter le combat. Byakuya Taisho était-il allé trop loin ? L'utilisation de son Bankai était évidemment interdis pour un simple combat de démonstration mais cette homme avait insultée sa défunte femme. La jambe adversaire me fit une sorte de prise puis me plaqua au sol avec une extrême violence , une clé de bras immobilisa totalement alors que la jeune femme était sur moi avec ses griffes à portée de mon cou. D'un coup sec elle appuya ma tête dans la poussière me causant surement un saignement au niveau de l'impacte.

Elle se leva et prononça quelque paroles

J'aurais aimé te saigner un peu plus que ça, mais apparement tu es sauvée...pour cette fois...debout!

Qui était-elle pour me donner des ordres ? Pourtant si le capitaine n'était pas venue qui sait dans qu'elle état je me serait retrouvé. Je me levait rapidement , puis fit quelques sauts arrière jusqu'à l'endroit où était mon zanpakûto . Je ramassais mon shikai de feu qui s'enflamma à mon contacte à ce moment une discussion allait commencée, une partie de mon esprit n'était plus sur la zone de combat mais dans mon intérieur dans le monde où vit l'esprit de mon zanpakûto. Ce monde était pour lui une plaine perpétuellement embrasé d'une flamme éternelle , et là il y avait l'immense dragon qu'était Hiryuuhi

" Kanu , comment as tu perdre fasse à cette shinigami ?"

Mon regard était en confrontation avec le sien , ses yeux rouge rubis m'écrasait de sa puissance.

" Hiryuuhi cette shinigami était puissante je n'aie rien pue faire "

Et d'un coup sa patte gauche m'attrape m'écrasant de sa puissance, il savait que ce qu'il faisait ne me faisait guère mal.

" Arête Hiryuuhi, mais ne t'inquiète je vais directement m'entrainer après ce combat et avoir ma revanche »

A ce moment la dimension à l'intérieur de mon esprit disparu , j'étais revenue à la S.S , le capitaine ne semblait guère heureux , le combat semblait l'avoir énervée alors que pourtant il n'y avait guère de dommage sérieux , juste quelque bâtiment endommagée qu'on pouvait facilement reconstruire.

Je restais debout la mon Guan Dao de feu toujours en main au cas où un incident étrange aurait lieux.

Yamamoto était on ne peut plus énerver, cela ce voyait clairement comme le nez en plein milieu de la figure, les traits de son visages s’était durcit sous l’effet de la colère, ainsi que des doigts crispé au plus haut point sur son bâton, si Ryuujin-Jakka était capable de lancer des flammes dévastatrice, le regard du So taishô n’était pas loin de faire pareil, regardant tour à tour les deux capitaines, son regard vint même se poser sur le haori déchiré de Byakuya plus loin, avant de se reporter sur celui couvert de sang que portait Kenpachi, sa mâchoire se décrispa et sur un ton dur, froid et autoritaire il prit la parole.

-Je tiens à vous rappeler que votre façon d’agir de sauvage n’est que tolérée ici Kenpachi-taishô, aussi je tiens à vous dire que votre inconscience aurait pu couter la vie à de nombreux étudiants, bien que je suppose que cela vous soit totalement indifférent.

Lentement il tourna sa tête vers le Roku ban tan taishô, si son visage ne se radoucit pas, une pointe de déception se fit entendre dans sa voix.

-Quant à vous Kuchiki-taishô, vous êtes celui des deux qui me déçoit le plus, venant d’un barbare tel que Zaraki, cela ne m’étonnais qu’a moitié, mais de votre par, cela m’est d’autant plus intolérable, en participant à un tel combat, et je me fiche d’en connaitre les origines, vous auriez pu entacher votre blason ainsi que celui de votre division.

Il laissa un long moment de silence passer, réfléchissant à la punition qui serait la mieux adaptée pour tout les deux, certaine arrangerait plus l’un que l’autre et cela serait totalement idiot, les travaux d’intérêt général ne servirait à rien, Zaraki serait encore capable de provoquer Byakuya, quant aux travaux de paperasse, cela ne changerait pas le quotidien du Kuchiki, les solutions la plus simple et la plus équitable était encore la mise à pied temporaire.

-Puisque vous portez autant de respect à vos adversaire qu’a vos Haori, je vous démets de vos fonction pour une durée d'un mois, vous serez confinez dans vos quartiers respectifs avec l’interdiction d’en sortir, vos fukutaishô respectifs se chargeront de vos divisions en attendant la fin de votre mise à pied.

Ensuite il se tourna vers les deux demoiselles, bien que blessée toute les deux et n’ayant pas causé d’infraction, il avait des remontrances à leurs faire, après tout elles auraient dus tentez de stopper le combat et non continuer le leur, il garda son masque autoritaire.

-Quant à vous sachez que si je n’ai aucune raison de vous sermonnez, sachez que votre comportement est aussi inacceptable que celui de vos taishô, vous auriez du tenter de les stopper, repartez d’ici avec vos leader et méditez la dessus.

Le So taishô se tourna vers l’ensemble des protagonistes et après un bref signe de tête signifiant « c’est tout », il disparut d’un shunpo pour regagner ses quartiers, avec les bâtiments démoli et les mises à pied, il fallait remplir énormément de paperasse, heureusement son fukutaishô pourrait l’aider dans cette tâche ô combien ingrate et non-stimulante, mais pourtant indispensable au bon fonctionnement d’une hiérarchie complète, ce combat était une chose grave, la trahison de trois taishô avait déjà bien éprouvé la soul society, les duels de ce genre n’était vraiment pas une bonne idée surtout en ce moment.

L’environnement ou étaient emprisonné les deux combattant s’estompa lorsque le Roku ban tai taishô rangea son Zanpakuto, désactivant par la même occasion son Bankai, Zaraki se tourne vers le commandant général et attendit que le vieux les engueules, après tout c’était ce qui allait ce passer, il ne les avaient surement pas interrompu pour proposer de ce joindre à eux, le colosse laissa néanmoins glisser son œil vers Kozuki, elle semblait avoir dominer le combat, ce qui arracha un sourire de satisfaction peu discret au Ju-ichi ban tai taishô, au moins la il avait par le biais de Tsukane, vaincu Byakuya, ça vaudrait une promotion ça, mais voila que le vioque le sermonnait sur sa barbarie tolérée et bla bla bla, on se demande pourquoi le démon du gotei n’a jamais attaqué le fossile qui lui servait de supérieur pour prendre le pouvoir suprême, si toutefois est il possible qu’il puisse vaincre Yamamoto.

Après ce fut au tour du Kuchiki de se faire enguirlander, n’étant pas totalement puéril Kenpachi ne réagit pas, même si voir un nobliau hautain de la tempe de Byakuya se faire engueuler comme un gamin valait tout l’or du monde, une fois les remontrances à l’encontre du sang bleu finie, le So taishô en vint à la punition, un mois de mise à pied, bordel ! Tout ça pour un petit combat, deux trois évanouissement, bon aller une vingtaine d’évanouissement et quelque partie de l’académie endommagées, ce n’était pas la mort pourtant, enfin bon si c’était cela la punition, Zaraki ne broncherait pas et s’en prendrais au premier qui le ferait chier, de sa division ou non.

Le vieux sermonna même les deux combattante puis disparu d’un Shunpo, laissant les quatre protagonistes seuls, Zaraki n’adressa aucun regard au noble et lança son Zanpakuto ainsi que son haori à Tsukane, la fixant de son œil, l’air dur et impassible.

- Ma sixième siège va devoir s’occuper de ces deux choses la durant ma mise à pied et c’est toi Kozuki.

C’était un ordre même s’il était temporairement démit de ses fonction, Zaraki était assez craint dans la onzième pour que tout le monde continue de lui obéir au doigt et à l’œil, d’ailleurs la promotion de Tsukane, il la donna rapidement de toute manière, il forcerait Ikkaku à remplir la paperasse de manière à ce que ça soit ressemblant à un papier fait la veille et non envoyé, d’ailleurs d’ici un mois le borgne espérait que la rouquine ait fait suffisamment ses preuves pour lui offrir la place de quatrième siège, histoire de la secouer un peu, après tout elle devrait encore essayer de tuer le traitre, Kenpachi ne laisserait personne d’autre qu’un membre de sa division tuer un déserteur de sa section, l’honneur de la onzième en somme.

Après avoir confié ses atours de capitaine à Tsukane il se dirigea vers ses quartiers, ignorant son sang qui continuait à couler par ses plaies béantes, comme d’hab’ il prendrait un bon bain chaud et laisserait le tout cicatriser, chacune de ses entailles était une histoire, un témoignage d’un combat passer, plus efficace qu’un bouquin relatant ses exploits et un excellent stimulant mémoriel, le combat contre Byakuya, il demandera à le finir un jour, le noble ne s’en sortirait pas comme ça, toujours de son pas lourd et lent il marchait s’en foutant royalement si Kozuki le suivait ou pas, même si elle avait plutôt intérêt à le suivre, pour ne pas qu’il parle dans le vide.

-Des la fin de ma mise à pied, je te renverrais traquer Heyward, si aucun autre ne l’a tué avant.

Pas que Kenpachi ne voulait pas le tuer, mais le platine n’était vraiment pas un adversaire à sa hauteur, à quoi bon s’ennuyer à détruire un faiblard non stimulant, au moins pour la rouquine ça pourrait être amusant.

Un combat peut en cacher un autre.[Byakuya,Kanu et Tsukane] - Page 2 Byae

Le sang s'écoulait par goutte lente, imbibant le sol poussiéreux de sa couleur rougeâtre. Sa main exerça un léger tremblement à peine perceptible, sous la contraction de ses muscles, sous la douleur insidieuse qui lui paralysait l'épaule profondément meurtrie par Zaraki. Son regard ombrageux, gardait cette impassibilité déconcertante, tandis que sa tête refusait de s'abaisser sous la réprimande qui allait suivre. Le menton partiellement souligné par le pan de son écharpe, et les lèvres closes, Byakuya patientait sous ce calme apparent. L'attente ne fut guère longue car, le Sô Taisho planta son regard tant redouter en chacun d'eux, comme s'il pouvait lire en eux, quoi qu'il advienne. Ses premières paroles furent pour Zaraki...prévisible...et dans un sen, le colosse ne semblait point atteint par ces mots. Après tout il n'avait agit que par instinct et par désir, alors pourquoi prendre en compte un tel sermon. Pas une seule fois, le Roku Ban tai Taisho ne porta son attention sur son collègue, conservant sa réserve, face à ce qui allait lui retomber dessus.

Byakuya était de loin celui à qui il incombait de commettre le moins de fautes possibles, de par son rang, sa naissance et ses responsabilités morales. Le commandant, cessa un instant de parler, puis se tourna vers lui, avant de le jauger en silence. Une absence de mot qui en disait long et qui aurait fait tremblé n'importe quel subordonné, mais point notre noble Kuchiki. Celui qui n'avait rien à se reprocher et qui avait combattu avec droiture n'avait point à frissonner de honte, quand bien même cela était condamnable par le règlement. Mais était ce bien le cas? Comme l'avait apparemment remarqué le Sô taïsho, il avait faillir salir sa Division comme son nom..mais il ne s'était battu qu'en vertu de sa condition première et non comme capitaine. Cependant il n'avait point son mot à dire présentement, car cela serait un manque de bien séance et surtout une insubordination bien maladroite de sa part. Une fois de plus dans son existence ses mots vinrent frapper son esprit cartésien:

*Je choisis à tous les coups le jugement d'un esprit équilibré de préférence à n'importe quelle loi. Les codes et les manuels créent des structures de comportement. Tout les comportements pré-structurés ont tendance à se dérouler sans être remis en question, amassant ainsi des forces d'inertie destructrices.*

Des mots qu'il avait appris à comprendre alors qu'il était alité suite à ses nombreuse blessures, lors du son combat contre Ichigo. Ses yeux se voilèrent à demi, alors que les mots du commandant le rappelaient à l'ordre, exprimant sa déception envers sa conduite. Parole qui devint aussi blessante que la lame émoussée de Zaraki en sa chair...Mais ce ne fut point tout, car le vieil homme leurs présenta de sa voix sévère une mise à pieds d'un mois. Cette fois si ses paupières cachèrent ses yeux anthracites; comme accusant le coup. Son port était cependant fier et imperturbable...du moins c'est ce que l'on pouvait croire sous son apparence si indifférente. La sentence donnée, le commandant disparut, plantant là nos quatre protagonistes. Byakuya fit réa paraitre ses deux iris, qui semblaient curieusement marqué par une froideur nouvelle. Un regard qui glissa sur sa subordonnée.

Cette dernière avait certes perdue, mais n'avait pas même prévenue qui de droit face au danger qui s'était imposé ici. Que Tsukane en parfaite divisionnaire de la onzième Division ne le fasse point, passe encore, mais un membre de la sixième certainement pas. Quand bien même lui même avait combattu, ce n'était point en tant que supérieur, et donc il incombait à Kanu d'agir, car elle était par dessus le marché la plus gradé sur les deux, donc la plus concernée sur les initiatives à prendre. De ce fait il ne lui présenta pas même son sabre, et se dirigea d'un shunpo vers son haori qui jonchait le sol. Il le prit de sa main gauche , restant de dos envers sa subordonnée, puis proféra d'une voix froide et calme à la fois:

- Informe mon troisième siège, qu'elle devra se présenter en ma demeure afin que je lui remette mes attributs.

Puis il disparut de leurs visions....

Avec tout le respect qu'elle lui devait, Tsukane se demandait franchement pourquoi ce vieux crouton venait ennuyer les deux capitaines dans un combat. Si on pouvait plus s'amuser, où allait le monde...Elle écouta d'une oreille plus que distraite le discours du Commandant, plus occupée à surveiller Kanu du coin de l'œil. Si l'honneur et la pleine compréhension des valeurs du combat faisaient partie de la façon de penser de la jeune femme de la onzième division, ça ne l'était par forcément pour la petite bourge. Elle entendit vaguement parler d'une mise à pied, sans vraiment trop y croire. Quant à stopper Kenpachi-sama, autant demander à une fourmi de raisonner un rhinocéros! Elle attendit qu'il parte pour secouer légèrement la tête en lâchant un petit soupir: il en avait de bonnes lui tiens.

Sans qu'elle y comprenne quoi que ce soit, elle vit le zanpakuto de son taisho se diriger dangereusement vers elle, ainsi que le haori sanglant. Sixième siège? Alors qu'elle n'avait pas achevé son ennemi, ni le traitre d'ailleurs, il la nommait au sein des sièges de la division? Ne sachant pas exactement quoi répondre, elle décida de garder le silence pour le moment et récupéra les affaires de son capitaine de la main gauche, ne voulant pas abimer le haori plus qu'il ne l'était déjà de ses griffes. Elle s'éloigna du cercle de combat, ses blessures étaient complètement guéries mais...autant montrer à cette petite prétentieuse de quel bois étaient fait les combattants de la onzième division! Dans un souffle, elle murmura une nouvelle fois l'incantation qu'elle avait découvert plus tôt,Uku..., avant d'élever un peu plus la voix en regardant son adversaire dans les yeux. Ses plaies s'étaient ouvertes un peu plus, elle allait saigner encore un petit moment après que Tsukane ait rengainé son zanpakuto.

Je serais ravie de te revoir pour la revanche...

Elle suivit son capitaine, laissant tout de même un ou deux mètres de distance entre eux, hochant juste de la tête lorsqu'il lui annonça qu'il l'enverrait traquer Nichol. Lorsque le colosse prononça le nom du traitre, le cœur de Tsukane fit un bon et elle s'efforça de garder une attitude neutre. Tout en elle la poussait vers cet homme qui avait préféré se faire passer pour mort plutôt que de trouver un moyen de revenir au Seireitei. Elle le haïssait et pourtant...Tout se mélangeait dans sa tête, elle ne savait vraiment pas quoi en penser. La rousse rappela son zanpakuto à sa forme originale et le rengaina rapidement.

Bien Taisho...

Le capitaine commandant semblait quelque peut sur les nerfs pourtant je ne voyais guère pourquoi enfin , j'écoutais tranquillement le discours du commandant , il semblait désapprouver Kenpachi mais il savait comme il était et le réprimait que quelque peut par contre Byakuya Taisho eu tout le discours. On l'accusa d'avoir sali la 6ème division alors que lui était surement le meilleur représentant de cette division, alors le commandant prit une sanction , la sanction était une mise à pied d'un mois , cette sanction me parut très sévère pour juste un combat non officiel mais on savait que le commandant chérissait énormément l'académie des shinigamis qu'il créa lui même. En leurs absence se serait leur siège qui allait assurée la division , normalement sa devait être le fukutaisho mais à la 6ème nous avions que Renji sama ne sera très apte à cela donc se serait plus Seika sama qui allait s'occuper de la division étant elle même noble. Je remarquais que cette décision ne faisait rien à Kenpachi Taisho , on dirait que il se moquait bien de cela et nomma la jeune Tsukane Kozuki 6ème siège et sa charge de la onzième division , cela était compréhensible qui mieux qu'une psychopathe pour s'occuper d'une division de psychopathe ?Pourtant je savais que cette nouvelle allait inquiéter mon Taisho.

Byakuya devait sentir monter en lui une sorte de haine , je sentais dans son réaitsu un sentiment étrange et glacial , son regard oui ce regard craint par tous , un regard plein de reproche à mon égard mais pourquoi ? Peut-être à cause de ma défaite ? Non , je pensais pas que un combat contre un membre d'une autre division était si important au yeux de Byakuya Taisho , alors je me souvenais des derniers mot de Yamamoto sama avait qu'il parte. Il nous avait reprocher qu'on avait pas empêcher ce combat de ce faire mais comment nous divisionnaire allons arrêter Kenpachi Zaraki l'un des plus puissant capitaine avec Byakuya Taisho avec son Bankai libéré ? On arrivait presque pas à nous mouvoir avec cette dose de réaitsu libérée dans l'air alors les arrêter était inimaginable.

Mais visiblement c'était cela que Byakuya Taisho me reprochait, il me reprochait de ne pas l'avoir arrêter , on dirait que tant que j'avais pas fait mes preuve je devais faire une croix sur mon rêve de devenir 5ème siège. D'un rapide sumpo Byakuya Taisho ramassa son haori et dos à moi et avec une vois glacial calme et si singulière de lui même déversa ses quelques mots.

- Informe mon troisième siège, qu'elle devra se présenter en ma demeure afin que je lui remette mes attributs.

Comme je pensais se sera à Seika de reprendre les reines de la divisions pendant un mois. J'eus même pas le temps de répondre qu'il disparu en un shumpo , il ne semblait pas apte à une discussion. Derrière moi j'entendis un doux murmure provenant de Tsukane et mes blessures qui coulait déjà énormément coulait avec encore plus d'intensité , fallait vraiment que j'arrête car j'allais mourir par manque de sang , cette petite Tsukane m'en veut vraiment mais pourquoi ? Mon Guan Dao enflammée toujours je décidais moi même de partir pour aller informer Seika des nouvelles disposition de la division.

« Éteints tes flammes Hiryuuhi »

Au vue de ses quelques mots , les flammes qui avaient étés générés par Hiryuuhi retournèrent au Guan Dao qui redevint un zanpakûto normale scellée. D'un pas rapide je retournais à la division pour rapporter les désirs de Byakuya Taisho à Seika sama et j'allais retourner chez moi guérir cette effusion de sang. Cette journée fut quelque peut mouvementé , c'était une drôle de journée , heureusement ce genre de journée n'arrive pas souvent.

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