Libération et baston. Nich' => Bya'/Unohana VS Ulqui'/Gin

Nichol fixait le plafond de sa chambre, ou plutôt cellule aménagée, allonger sur sa couchette, il réfléchissait. A quoi ? Déjà à sa paternité soudaine, avec une femme surement la dernière à vouloir avoir un enfant, oui l’autre tarée rousse de la onzième, Kozuki Tsukane, celle pour qui le traitre avait justement un faible, et pas un petit. Il sera père et ne pourra jamais voir son enfant, connaissant la future mère, si elle dit que l’ex yonseki ne pourra pas approcher l’enfant, elle fera tout pour qu’il n’y arrive pas. Aussi sa rencontre avec le Kuchiki, récemment fait prisonnier par la cuarta espada, autant dire que la prise d’Ulquiorra fut bonne, bon nombre d’arrancar sont surement déjà passé le torturer et autres, le dernier en date aurait été N’Noitora, l’un de ceux dont Nichol se méfiait le plus, s’il devait le comparer à quelqu’un ça serait le pendant arrancar de Kenpachi, rien que ça, suffisait à décrire l’animal.

L’idée qui travaillait le plus le traitre, c’était son enfant, lui n’avait jamais été sous une éducation normale, n’avait jamais eu une enfance heureuse, on peu le dire, tout ce qu’il ne voulait pas pour son propre enfant, mais comment faire pour protéger sa descendance ? Même sir Tsukane changeait d’avis, ce qui s’avérait aussi dur que de coller Kusajishi-fukutaishô devant des dossiers à remplir, il faudrait encore pouvoir entrer au Seireitei sans que la garnison ne lui tombe dessus, autant dire, mission impossible. Mais, il y avait une solution, surement la solution du dernier recours comme on disait, mais qu’avait-il à perdre ? Il n’avait déjà plus rien. Le platine se leva de sa couche, attrapa Ryûku et partit vers l’armurerie d’un pas déterminé.

Ses pas résonnaient dans les couloirs du palais blanc, les lieux étaient plus vides que d’ordinaire, qu’est ce qu’il se passait ici ? Une seconde offensive sans qu’on le prévienne ? Non, ça l’aurait étonné, Grimmjow l’aurait tirer de force s’il fallait, après tout, l’entrainement n’aurait jamais de fin pour Nichol, sauf s’il mourait ou s’il partait loin de la sexta…partir…c’est ce qu’avait fait Missena lors de la guerre, cela faisait rager le platine, elle devait servir de monnaie d’échange contre ce rouquin, Kanna, contre des informations sur la hollowmorphose, ce truc qui avait affecter Nichol ou qu’Aizen lui avait inoculé, allez savoir. Cela étant, un parasite est né, Lochin et son ambition, détruire tout ce qui tiens à cœur au platine, puis le dominer totalement, lui prendre son corps et après…seuls les kamis le savent.

Nichol leva les yeux devant lui, un arrancar en faction devant une porte plus ou moins blindée, c’était du gros fer, rien de plus, l’important était pourtant derrière cette porte. Le garde fixa le traitre et lui demanda ce qu’il foutait ici, sa place n’était pas dans cette partie du palais. Ce que voulait faire le platine, l’arrancar ne le saura jamais, la lame de Ryûku lui traversait la gorge désormais, pendant que son corps se désagrégeait, l’ex-yonseki pénétra dans la pièce et chercha ce qu’il convoitait. En fouillant un peu, il tomba dessus, le Zanpakutoh de Byakuya, Senbonzakura, le trancheur d’âme dont le bankai était le plus beau disait on. Sans hésiter il s’empara de l’arme et rebroussa chemin, sans pourtant le définir, Nichol ressentit comme un reiatsu agressif venant de l’arme du Kuchiki, cette arme serait-elle aussi hautaine que son porteur ? Le traitre reparti vers les cellules, le plus dur était encore à faire, mais le fait qu’il n’y avait personne dans les couloirs était un coup de chance, pour une fois que le destin souriait au platine.

Les quartiers d’emprisonnement étaient tout aussi vides que le reste du palais, mais qu’est ce qu’il s’était passé ici ? Sans plus chercher la réponse que ça, le platine avança vers la cellule de Byakuya, il y avait deux gardien devant sa porte, ça se corsait un peu, mais le temps pressait, si quelqu’un remarquait l’absence du garde de l’armurerie et la disparition de l’arme du Kuchiki, la situation n’en serait que plus grave. Les gardes étaient la suite à la tentative d’évasion du capitaine, normal qu’on renforce la garde, mais cela n’arrêterait pas l’ex-onzième.

-Que ce que tu fais la shinigami ? Grimmjow ne t’as pas donné ta gamelle aujourd’hui ?

Les deux hollows évolués partirent dans un rire qui ne dura pas longtemps. Dégainant Ryûku rapidement tout en laissant tomber l’arme de Byakuya au sol, la tête de l’arrancar le plus proche vola dans une gerbe de sang, son compagnon regardant la scène incrédule. « Enf-Enfoiré ! » Dans un grognement il se jeta sur Nichol qui n’eut pas le temps de réagir et se retrouva coincé au contact, durant le corps à corps son trancheur d’âme lui fut ôter des mains, et se retrouva obliger à combattre au hakuda, mais le hierro de son adversaire l’handicapait sérieusement. Tant bien que mal le shinigami fut repoussé contre le mur, mais ne démordit par et s’appuyant de ses deux jambes contre le mur, repartir à l’assaut de son opposant, l’arrancar encaissa la charge de plein fouet et partit en arrière contre la porte de la cellule qui céda sous le puissant choc. Ils luttèrent au sol encore un moment sous les yeux du prisonnier, puis enfin le shinigami prit le dessus, attrapant un objet pointu, surement un morceau du chambranle de la porte, Nichol l’enfonça dans l’œil de l’arrancar qui hurla sa douleur, mais ça laissait le temps au traitre d’aller chercher son arme et achever l’opposant qui gisait au sol, puis il regarda Byakuya et d’un coup net brisa ses chaines avant de jeter son arme à ses pieds.

-Si tu tiens à retourner chez toi, c’est ta chance…je ne te demanderais qu’une chose…tu n’est tenu à rien mais…ça ne me coute rien de demander.*Il s’inclinna doucement en signe de respect* Il y a une femme de la onzième division, rousse, tarée, difficile de la manqué…elle attend un enfant…j’aimerais…que tu garde un œil sur cet enfant…

Il se releva ensuite, et plus aucun son ne sortit de sa bouche, une fois le noble prêt, ils l’emmèneraient vers la sortie du palais et la ils se sépareront. Nichol ne savait pas encore ou ses pas le mèneraient, s’il survivait bien sur, mais une chose était certaine, les combats parsèmeraient son chemin ou qu’il soit.

Assis, il était tout simplement assis en tailleurs dans la pénombre de cette chambre devenue sa demeure, sa cellule, son centre de douleur, mais aussi son univers. Combien de fois ses yeux aussi sombres que les cieux brumeux d’un matin d’orage ont contemplés la surface lisse et ennuyeuse de ces murs qui le retenait, sans parler de cette si odieuse fenêtre qui seule lui conférait la lumière afin que son esprit ne sombre pas dans cette folie qui s’apparentait à la peur des lieux clos, combien de fois à t-il rechercher la faille, pour n’y voir qu’une obscène résignation qui se heurtait à cette fierté si dévouée et entêté. Son intellect cartésien sans relâche examinait une quelconque solution pour se tirer de là, tout en s’imposant par cette position d’économiser son corps, et de protéger ses organes internes de tous ces coups reçus depuis le début de sa captivité. Son dos était parfaitement droit et accoler au mur, ses mains enchaîner restaient au creux de ses jambes encore bien endoloris par sa précédente tentative d’évasion, son visage semblait légèrement abaisser, alors que ses traits semblaient refléter une parfaite impassibilité presque sereine. Le haut de son corps n’était recouvert que de son écharpe encore et miraculeusement nullement entacher.

Sa poitrine se soulevait lentement et profondément, témoignant de ce fait un stade de méditation absolument maîtrisé. Ses yeux étaient mi clos, tandis que ses lèvres d’une une semblait avoir été fendue, paraissaient entrouvertes, délaissant un mince et silencieux filet d’air en réchapper. Son corps bien que couvert d’ecchymose ne semblait point si mal en point, à ceci près qu’il paraissait plus amaigrit, pourtant la volonté et la ténacité transpirait par son maintient. Car oui, le Roku ban tai Taisho n’avait point été brisé, comme il l’avait soutenu depuis le départ, quand bien même Gin s’était joué de sa personne, ainsi que Grimmjow et certains autres. Pas une seule fois le noble avait abaissé son front en guise de résignation, et encore en ce jour, Byakuya n’avait pas d’autre idée que de récupérer ce qui faisait de son être une entité entière, un shinigami…. Son compagnon de bataille…Senbonzakura et de rejoindre son monde. Encore en cette heure il ne pouvait se faire à l’idée d’être sauver par autrui, a cause de sa fierté… sans doute, mais aussi parce qu’il ne voulait pas que les forces du Gotei 13 en soit divisé, pas en ces temps si rudes.

D’ailleurs à ce propos le chef de clan n’ignorait pas qu’il aurait droit à un sermon des plus cuisant de la part du So-taisho, et cette pensé fit naître en son for intérieur un semblant de sourire ironique. Si jamais il rentrait oui il y aurait droit. Mais pour le moment, il ne devait point songer à cela. Le regard à demi voilé, le noble se complaisait à entrevoir ce jardin qu’il aimait parcourir au petit matin, alors que la lumière de l’aube tardait encore à poindre. Ses pas sur cette herbe si verdoyante, alors que le chant du rossignole se manifestait, oubliant celui de l’alouette. La nuit fuyait au devant du soleil si arrogant, tandis qu’il ne se lassait pas de voir le mouvement perpétuel de ses carpes. S’il se concentrait un peu plus, il pouvait même sentir l’odeur des fleurs qui ornaient les alentours…mais tout se troubla lorsqu’il crut entendre quelques brides de mots provenant de l’extérieur de sa cellule. Des voix peu ravies annonçant une lutte imminente. Cette perspicacité ne fut point détrompé car bientôt des plaintes suivirent…agonisantes et méprisables, laissant à nouveau le silence envahir les lieux, avant que la porte ne s’ouvre dans un souffle grincheux pour laisser apparaître et en ce la à la grande surprise du noble, bien que cela ne soit que peu marqué par ce visage si impassible, Nichol.

Ce shinigami qui tantôt avait juré de le faire souffrir pour toute sa rancœur qu’il avait engendré en son sein, pour cet abandon. De ses yeux gris, il l’observa s’approcher de lui, sans que l’un d’eux ne parle. Byakuya n’avait rien à dire mais à constater. Les actes parlaient d’eux même et bien plus que de vaines paroles…et ce n’était pas peu dire alors que le soit disant traître trancha ses chaînes si avide jusque là de son reiatsu, et lui jeta son zanpakutoh à ses pieds. Ses lèvres restèrent une fois de plus closes, tandis que Nichol lui exposait son choix…. Il y avait donc une femme derrière tout cela et un enfant. Une chose qui malgré ce que l’on pouvait croire, ne pouvait que toucher le noble Kuchiki. Cette action en devenait plus qu’honorable, et même s’il ne proféra rien sur l’instant, il prit soin de glisser dans le coin de son esprit les informations concernant cette jeune femme. Mais curieusement il ne lui avait point donné son nom, hors comment pouvait-elle porter son enfant sans même qu’elle est de nom ? Chose bien trop incongrue.

Byakuya se redressa finalement sur ses jambes et fut prit d’un vertige sous l’absence de son reiatsu, où du moins pour ce niveau si bas d’énergie. Cependant, il ne fit aucune demande et attrapa son sabre avec un infini respect, ressentant le soulagement d’être enfin entier en son âme. Il ne pouvait l’entendre, comme la dernière fois, mais cela reviendrait oui…cette fois si le noble arriverait à ses fins. Une fois senbonzakura à son flanc, Byakuya laissa retomber ses chaînes au sol, et prit une profonde inspiration pour oublier la douleur qui faisait frémir chacun de ses muscles, s’obligeant à suivre cet homme qui venait de démontrer qu’il n’était pas sans honneur. Ce n’est que dans le couloir qu’il fini par lui demander l’une des choses les plus évidentes.

- Quel est donc son nom ?

Sa voix était semblable à ce qu’il était atone et insondable, tout comme son regard qui étudiait leur avancée dans les couloirs. Comment pouvait-il identifier une rousse « taré » comme il la dénommait, après tout à la onzième Division tous semblaient pourvu de cette essence de folie. Au fil de l’avancé, son énergie semblait un peu plus stable mais terriblement basse, mais c’était déjà plus confortable pour se mouvoir malgré son corps endoloris. Sa longue chevelure sombre qui lui retombait un peu sur le front lui offrait presque l’air d’un ange déchut, sous la pâleur de son épiderme encore couvert de bandages par endroit. Au devant de tout cela, le noble ressentait tout de même, qu'ils ne seraient point les seuls à arpenter ainsi ces couloirs si interminables, et il allait lui falloir bien des ruses pour parvenir à ses fins. Car comment pourrait il tenir un combat en cet état, quand bien même sa fierté et son éducation lui imposait la voie de la ténacité...

Des tremblements, des grondements, des explosions, tout ce qui pouvait confirmer l’attaque d’un éventuel ennemi se réalisait ici même, dans l’enceinte de Las Noches. Les Reiatsus étrangers envahissant progressivement la forteresse du désert pâle, ce fut sans l’ombre d’un étonnement qu’Ulquiorra Schiffer répondit présent à l’appel ayant parfaitement anticipé un tel comportement de la part des Shinigamis. Ayant déjà perdu trois capitaines lors de la trahison de Tousen, de Gin et d’Aizen, il était évident que le Seireitei avait été sérieusement affaiblit, le kidnapping d’un autre de ces hauts dignitaires n’allait surement pas être ignoré du commandant de l’armée.

Le visage nature, comme à son habitude, sans assaisonnement quelconque faisant de lieu un être sans parfum, sans gout, sans texture, c’est encore sur une démarche propre à lui-même qu’il se rendait en première ligne pour éliminer un maximum d’intrus. Ses blessures n’avaient certes toujours pas totalement récupérés des derniers combats, elles n’étaient cependant point suffisamment importantes pour le gêner dans une bataille ou la majorité des adversaires n’étaient ni plus ni moins que de pauvres déchets inconscients. Cependant, alors qu’il n’était pas loin d’entamer les hostilités se préparant à écourter la vie d’un de ses ennemis, il put à sa grande plus grande surprise constater qu’une des énergies spirituelles alliées était actuellement en train de combattre …. D’autres alliés ?

Qui cela pouvait-il être ? Certes ce n’était pas le Reiatsu d’un arrancar mais qu’importe sa race, la Cuarta Espada l’avait toujours ressenti au sein du palais pâle depuis à présent un certain temps. Il était logique qu’il finisse par se dire qu’il faisait d’hors et déjà parti de l’armée d’Aizen. Soucieux de combattre ce que cette soudaine trahison pouvait bien signifier, c’est d’un pas lent qu’il se dirigea vers l’objet de ses questions. A peine était-il au tiers de sa destination final qu’il put déjà ressentir la disparition de deux énergies spirituelles appartenant manifestement à des Hollows arrancarisés de bas étage. D’ailleurs, le lieu ou ces meurtres s’enchaînaient à une vitesse plutôt conséquente parut étrangement familier au misanthrope. Mais oui ! C’était l’emplacement ou Byakuya avait été isolé ! La raison de cette soudaine trahison paraissait maintenant presque claire à l’esprit de l’arrancar aux prunelles d’émeraudes. Ce drôle de bonhomme devait surement être un ami de ce capitaine ou au minimum l’une de ces connaissances.

Commençant seulement à émettre des hypothèses sur le motif de ce soudain retournement de situations, c’est alors qu’il entendit dans les profondeurs obscures des couloirs des bruits continuels de pas devenant de plus en plus intense au fur et à mesure que lui-même s’avancer dans le bâtiment. Il cessa tout mouvement lorsqu’il se trouva suffisamment proche des fuyards pour identifier leurs visages. La présence du captif était presque évidente, néanmoins, celle de l’autre personnage l’était déjà beaucoup moins. N’était-il pas le larbin de Grimmjow Jaggerjack ? Il était très étrange de constater que les élus d’un être ne vivant que pour le combat ainsi que le meurtre puisse faire preuve de tant de compassion pour libérer un individu qui aux premières estimations, ne représentait rien pour lui. Gardant son expression neutre, il dit d’une voix calme et froide :

-Nichol ? Qu’est ce que ça veut dire ? J’étais loin de m’imaginer que l’un des subordonnés de Grimmjow puisse faire autre chose que se soumettre à sa volonté… A moins que tu n’obéisses à ses ordres, ce n’est pas impossible …. Bien que j’en doute fortement …

Portant ensuite son regard sur son ancien adversaire, il put constater la présence de son Zanpakutoh à ses côtés preuve qu’il n’hésiterait pas à faire usage de la violence pour s’échapper de ces lieux.

-Tu n’es pas totalement rétabli, n’est ce pas ? Tu ferais bien d’abandonner tout de suite Byakuya … Tiens tu vraiment à risquer ta vie en te reposant sur des chances de fuites frôlant l’impossible ? Même si tu venais à me vaincre, n’envisages même pas la possibilité qu’aucuns autres ennemis tout aussi puissants que moi si ce n’est plus ne viennent se mettre sur ta route …

[désolé pour l'attente ainsi que la merdicité du poste, panne d'inspiration pour le moment]

Au fur et à mesure de leur avancée, Nichol lui accorda quelques informations savant qu’ils ne décident de se séparer afin d’obtenir plus d’opportunités pour se sortir d’ici. Livré à lui-même le Roku ban tai Taisho n’en menait cependant pas large. En effet, quand bien même ses poignets n’étaient plus entravés par ces maudites chaînes vampiriques, le noble n’avait pas pour autant retrouver son Reiatsu. Ce dernier mettrait bien une quinzaine de jours pour qu’il soit à nouveau opérationnel, cependant ce temps ne lui était guère permit en cet instant si décisif pour lui, comme pour ceux dont il ressentait l’énergie par de là les couloirs du palais si ennuyeusement longiligne et vide…. Longeant les murs afin de supporter au mieux son poids et économiser son énergie, le noble Kuchiki avançait inlassablement, alors que son esprit s’ouvrait un peu plus à son zanpakutoh…il pouvait entendre un vague murmure au fond de son esprit comme un appel inlassable. Senbonzakura l’encourageait et désirait son appel avec ardeur. Mais pour le moment ce n’était guère possible. Tant qu’il n’avait point besoin d’user de son sabre, il ne forcera point cette demande, car sa puissance ne lui permettrait pas de faire du zèle. Ses pas nus résonnaient à peine sur ce sol lisse et sans heurt, ses cheveux éparse retombaient un peu sur son visage devenu plus pâle que l’on ne lui connaissait, presque livide alors que dans son regard s’animait la flamme de la volonté. Un désir ferme et inébranlable qui rappelait à quiconque qui il était. Son écharpe épousait négligemment le haut de son corps dénudé et encore couvert par les bandages, rappelant qu’il avait subit encore quelques dommages durant sa captivité…Une fois seulement, juste une fois, ses yeux anthracite avaient pu contempler ce sable fin du dehors, ses doigts s’y étaient plongés comme pour s’assurer de cette réalité alors qu’il avait été ramené violemment, lui faisant du même coup admettre sa faiblesse.

Mais ce dont ne se doutait point notre homme si volontaire, c’était sans nul doute qu’il ne tombe à l’angle d’un corridor, sur Ulquiorra… Ce dernier se présenta au devant de lui exactement tout comme il l’avait fait lors de leur première rencontre. Un visage des plus imperturbable, les yeux fixe et inexpressif, les mains dans les poches et cette voix si trainante….un effet miroir vint s’interposé au sein du noble qui réprima un frisson, en se détachant du mur. Il n’était pas dit qu’il démontrerait la moindre faiblesse dans sa manière d’être et encore moins envers cet Espada. En effet, Byakuya lui offrit l’image d’un homme droit et le visage fermé malgré la fatigue bien lisible sur ses traits un peu tirés. Ses bras reposaient le long de son corps un peu amaigrit, et garda un profond silence alors qu’Ulquiorra prenait enfin la parole. Uhm…abandonner lui disait il….n’avait il rien appris Durant leur combat? Depuis quand un Kuchiki s’alignait à cela. La réponse était simple… « Jamais » Le noble chef de clan était en tout point comme le samouraï, il mourra par le fer de la lame de l’ennemi ou la sienne. Cependant pas une seule fois Byakuya ne retira du fourreau son zanpakutoh et planta ses iris ombrageux sur le visage impassible de l’Espada. Point rétabli…certes, mais sa force ne résidait point qu’en cela, et il l’avait démontré par son silence des plus dérangeant envers ses geôliers. Ses lèvres s’animèrent enfin, alors qu’une voix un peu basse mais parfaitement atone se manifesta :

- Abandonner n’est pas dans mes prérogatives. Ma vie n’est faite que pour servir et diriger. Le rôle de prisonnier n’est pas mien, et ne me sous estime pas Espada, car ce jour là, tu as fait l’erreur de m’épargner.

Le noble ne craignait pas la mort, mais présentement il la défiait de toute sa hauteur et de sa volonté. Il se devait d’affronter cet homme et de passer outre, car ainsi il mettrait fin à cette épine qui s’était enfoncée avec le temps en son honneur. Il n’ignorait pas une seule seconde que d’autres viendraient, mais il pouvait aussi ressentir ses alliés et il n’était point question de s’abaissé à rompre. Son souffle en sa poitrine lui paraissait douloureux alors qu’il ressentait comme un poids sur sa nuque. Son manque de reiatsu ne le protégeait pas du tout contre celui d’Ulquiorra, et ses paupières se plissèrent légèrement afin ne de point les fermer totalement et sombré dans les délices de l’épuisement. Sa main s’éleva comme la première fois, en direction de l’Espada, et sa phalange se déplia annonçant sans nul doute un sort. Ce geste se voulait contrôlé bien qu’un peu tremblant :

- Hado no Yon Byakurai.

Un fin rayon bleu quitta son doigt et vint percuter l’épaule d’Ulquiorra, cependant il n’avait rien avoir avec ce que pouvait faire Byakuya en temps ordinaire et cela fit plisser un peu plus ses sourcils lui offrant un air des plus concentré, mais aussi surprit de ce savoir si atteint par son manque de reiatsu. Il fit même un petit pas en arrière pour éviter de tangué sous le contre coup de la fatigue. Cependant son regard ne démontrait pas une seule seconde une once d’hésitation. Le noble ne renoncerait pas. Il se remit bien pleinement debout face à l’Espada et tenta de rester immobile afin de regrouper ses forces. Seules quelques gouttes de sueur sur ses temps trahissaient son état actuel, ainsi que sa pâleur. Son souffle bien que profond était un peu plus court, et ses mains devenaient moites sur son habit. Néanmoins…..Byakuya venait d’annoncer la couleur…

( HRP : Ulqui tu poste encore une fois, puis apres c’est au tour de Gin, puis moi et ainsi de suite. )

Entretenant une posture sereine, immobile impassible comme pourrait imiter ces blocs de granites, de bronzes, de pierres taillées d’une telle façon à pouvoir emprunter le nom de statue, Ulquiorra Schiffer fixait de ses prunelles indéchiffrables de couleur émeraude celles du captif, de l’évadé. La sueur, les tremblements, le teint pâle du visage, tous les symptômes d’un état de convalescence total étaient réunis pour laisser à penser que le Capitaine se tenant présentement face à lui n’était point dans des conditions optimales pour entamer un combat de trop grande envergure. Malgré cela, il arrivait encore à défendre un discours si téméraire, si arrogant, si confiant ? Etait ce là une preuve d’un courage inégalable ? Etait ce là une preuve d’un sens de l’honneur absolu ? Etait ce là une preuve d’une détermination inébranlable ? A moins que ce ne soit tout simplement l’incarnation même de la stupidité, de l’imprudence, de l’ignorance. La Cuarta Espada ne savait que penser de tout ça, il ne pouvait dire si son interlocuteur avait ou non raison d’agir de la sorte. Après tout, aussi absurde son discours puisse t’il paraître, il n’en demeurait pas moins naturel pour un gradé de son envergure … Quoi de plus normal pour un supérieur que de privilégier le devoir à la raison … Même s’il n’y avait techniquement rien à récupérer d’un comportement qui mènerait en temps normal droit vers la mort.

D’ailleurs cette simple idée quelque peu funeste et malsaine traversa vaguement l’esprit de l’arrancar au semi casque de samouraï qui ne détacherait en aucun cas son regard d’un homme dont il avait parfaitement conscience du niveau après un long combat entretenu avec. Il savait pertinemment que le simple fait de baisser sa garde ne serait ce qu’un bref instant face à ce Shinigami pourrait sans exagération se résumer à un trépas rapide et sans bavure et ce même dans le cas ou l’éventuel assassin voit ses compétences nettement réduites par d’anciennes blessures de guerre. Sans compter le fait que lui-même n’avait pas non plus été très gâté par la nature au vue de tout les dommages qu’il avait du endurer au cours de son précédent combat avec ce Shunsui s’accumulant fatalement aux dégâts infligés lors de la grande bataille s’étant déroulé à Karakura il y a de ça maintenant quelques semaines. L’espada numéro quatre avait beau bénéficier d’une capacité de régénération hors du commun, il n’était pas non plus dieu. Rien dans ce monde n’était absolu, sauf le pouvoir du seigneur Aizen peut être. En bref, son opposant été certes en piteux états, l’arrancar n’était pas non plus en mesure d’offrir un combat de trop longue durée ainsi que de trop grande ampleur.

Si duel il devait y avoir, celui-ci se devait d’être rapide et efficace sans quoi les conséquences se verraient sans nul doute possible tout bonnement désastreuses. C’est alors qu’un simple mouvement insignifiant signé de la part de Byakuya vint happer l’Espada de ses pensées pour ne le ramener à la réalité mettant inéluctablement tout ses sens en alerte. Après la citation de quelques mots, un fin rayon émana du doigt de l’invocateur pour n’ensuite se diriger à vif allure en direction de l’épaule de ce qui pouvait à présent être qualifiable de « cible ». La vitesse du geste de l’évadé se voyant légèrement ralentit par ce qui devait être comparable à de la fatigue, Ulquiorra eut tout le temps de placer sa main gauche dans la trajectoire du sort de Kido, il dévia celui-ci par le biais de sa paume redirigeant l’attaque contre le mur non loin derrière sa personne. Etrange … La Cuarta Espada s’étant préparé à encaisser un impact bien plus conséquent que celui-ci, il ne put qu’être surpris de constater la facilité qu’il avait eu à répliquer. Cette baisse de régime pouvait-elle se justifier par l’état de faiblesse de son vis-à-vis ? Abaissant lentement sa poignée sans ne la ranger afin de pouvoir en faire usage avec plus de facilité en cas de besoin, il dit d’une voix toujours aussi froide et dénuée de sentiments :

-C’est tout ? Est-ce là la représentation matérielle de ta résolution ? Tellement absurde …

Alors que l’arrancar aux pupilles verdâtres était sur le point de dégainer afin de mettre un terme à cette bagatelle de mauvais goût, une énergie spirituelle quelque peu inattendue se manifesta non loin de leurs positions jusqu’à se rapprocher suffisamment près de ceux ci pour laisser aux deux protagonistes le luxe d’observer le visage du nouvel arrivant. Le sourire jusqu’aux oreilles, les paupières éternellement closes, la chevelure d’argent, il n’était autre que …

-Gin …

Comment ne pas entendre le boucan qui perturbait la tranquillité du palais blanc. Des bruits de destructions, des cries, des lames qui s’entrechoquaient avec plus ou moins de violence. La mission de sauvetage avait bel et bien commencé. Comment cela allait-il finir ? Si cela se fini un jour. Aizen n’avait pas l’air de s’en faire et restait dans sa salle de trône. Il avait donné ses directives, stopper les intrus par n’importe quel moyen et de plus, ne pas laisser s’échapper le prisonnier. Évidemment, il ne fallait pas faillir à cette mission et cela au péril de sa vie. D’ailleurs, Aizen finirait le travail en cas d’échec.

Une main légèrement posait sur sa joue, l’autre effleurant le panneau de contrôle, les yeux fixaient sur l’écran et cet éternel sourire sur le visage, Gin regardait le nouveau feuilleton à la télévision. Enfin, plutôt les différents points de combat, qui se passait à Las Noches. Alors comme ça, le Seireitei c’était en enfin décidé à venir chercher leur si précieux capitaine. C’est d’ailleurs sur celui-ci que le traître aux cheveux argentés s’arrêta, puis laissa la salle vide d’un shunpo. Qu’avait-il encore en tête ? Il s’avait qu’Ulquiorra ne pouvait qu’en finir avec lui. Alors, pourquoi intervenir sur ce combat là et pas un autre. Mais analysons d’abord les fais que le jeune homme avait vu sur les écrans.

D’abord, Nichol sortant de sa « cellule », malmenant quelques Arrancar, avant d’aider le capitaine. Premier constat, Grimmjow ne savait pas tenir ses subordonnés, enfin, ce n’est pas plus une grande surprise. L’espada n°5 n’est qu’une tête de mule, doublé d’une adoration pour la destruction, logique on va dire… Voilà déjà une première trahison. Ensuite, le capitaine, précisons aussi qu’il avait récupéré son Zanpakuto, il tomba enfin en face de l’espada n°4. Voilà, donc les deux ennemis de la dernière bataille. Évidement, l’écart entre les deux puissants étaient vraiment incroyable, mais Kuchiki avait, on va dire, une excuse. Bref, ce n’était pas vraiment amusant. Ulqui n’allait en faire qu’une bouché, il fallait donc pimenter un peu le jeu.

C’est donc pourquoi, Gin cacha son reiastu et entama une longue marche vers le dit combat. D’abord, pour laisser les deux hommes faire plus ample connaissance… ou pas, puis il ne voulait pas gâcher le combat. Il croisa la route d’un ou deux arrancar demandant les ordres. Gin les envoya à l’opposé du palais, faisant en sorte qu’ils ne croisent pas Kuchiki Byakuya. Puis, il reprit sa route tranquillement, bien qu’il soit vraiment impatient d’arriver à destination et surtout voir le visage des deux protagonistes en s’apercevant de sa présence. Byakuya avait son air humble et toujours sérieux et sans compter de l’air sans émotions d’Ulquiorra. Ce qui était sûr, c’est qu’il ne sera pas vraiment apprécié de l’un et l’autre. Bon dieu que cela allait être vraiment amusant.

Passant dans l’angle du couloir, il augmenta légèrement sa précision spirituelle, bien sûre, pas trop, pour ne pas affaiblir encore le capitaine. Mais, juste assez pour qu’on le remarque. D’ailleurs, Ulquiorra fixa quelque peu son regard en sa direction. Gin le sourire aux lèvres et les mains dans son manteau aux manches bien trop longues, marchait doucement, fixant les deux protagonistes. Arrivant à leur hauteur, le traître regarda d’abord l’espada, puis le capitaine…

- Hé bien, on s’amuse ici… Oh ! Mais ne vous arrêtez donc pas pour moi, je suis seulement venu superviser le combat. Bien que l’un d’entre vous, n’est pas vraiment au top de sa forme. Il se tourna vers l’espada. Je ne pensai pas que tu serais vraiment prêt à te battre contre quelque un qui n’est pas à ta hauteur. Tu me surprends beaucoup Ulquiorra. Cela dit d’un air amusé.

[HJ: Désolé un petit manque d'inspiration.]

Evidement Ulquiorra avait esquivé avec une aisance nullement prononcé, alors que lui-même se devait d’user d’efforts conséquent afin de conserver son équilibre. En temps normal il aurait trouvé cela fort déshonorant, mais l’amenuisement de son Reiatsu ne pouvait pas lui donner cette donne en ce jour. Il fallait qu’il fasse avec et garde l’esprit clair, pour ne serait ce s’offrir une chance de tenir, même infime contre ses adversaires et rejoindre les forces alliés qu’il ressentait autour de lui. Leurs puissances respectives étaient à la fois rassurantes mais aussi éprouvantes pour sa concentration, alors que la sueur glissait lentement le long de ses tempes, longeant ses joues un peu creusées par cette captivité forcée, avant de perler à son menton et choir sur le sol. Une surface lisse et ennuyeusement linéaire et qui semblait à ne mener à rien de défini…comme la dernière fois où Byakuya avait vainement tenté de s’enfuir. Les mots que le Roku ban tai Taisho entendit de la part de cet être si semblable à lui-même en sa posture ne l’attinrent qu’avec acidité. N’était- il point Kuchiki Byakuya le vingt huitième du nom et chef de son clan ?

Privé ou non de son Reiatsu, cette résolution qui le possédait ne s’abaissera jamais, que l’Espada considère cela comme de la stupidité où bien encore de la témérité. En cet instant il y avait peut être un certain reflet de ce qu’il avait été en son enfance. Un enfant impétueux….mais ne l’avait il jamais été ? Shunsui pouvait surement en témoigner ainsi que Unohana Taisho. Tout deux l’avaient côtoyé lors d’une certaine soirée, alors qu’il avait un peu trop bu et ce sous l’appuie de ce même taisho de la huitième Division. Le noble trembla légèrement sur ses jambes mais tenait bon mine de rien, gardant un visage parfaitement concentré et apportant un semblant d’indifférence et de dédain. Ainsi il croyait qu’il n’était qu’un être des plus risible en cet instant, grand bien lui face car il ne se rendrait pas aussi facilement et concéda d’une voix qui se voulait atone, sous un visage un peu trop pâle.

- Ma résolution ne regarde point ta personne, Espada.

Mais à peine avait il fini d’achever sa parole qu’une autre présence semblait venir en leurs direction, créent un léger étourdissement en notre évader qui une fois de plus du utiliser tout son self contrôle pour n’offrir à l’adversaire qu’un simple plissement des yeux qui accentua un temps son regard anthracite. Vraiment…que cela devenait compliquer et plus ardu pour lui…Mais à quoi s’attendait il, alors qu’il était parfaitement logique que le temps était contre lui, amenuisant sans relâche ses chances. Lentement Byakuya entreprit de prendre une respiration profonde comme pour se libérer de cet étouffement qui le possédait, sans parler de sa vue qui se troublait par moment sous le flux de son propre Reiatsu qui semblait bien irrégulier sous sa faiblesse. De plus, la voix de Senbonzakura paraissait se perdre par intermittence en son intellect qu’il tâchait de garder au clair quoi qu’il advienne et comme on le lui avait enseigné avec patience et application alors qu’il n’avait été qu’un gosse bien trop intrépide, qui passait plus de temps a vaincre des démons et un Bakeneko dans ses rêves que de réfléchir pleinement au situation et d’agir avec patience….Un fait qui avait surement donné des cheveux blanc à son grand père….Mais peut importe l’histoire n’est point à cela…

Gin apparut enfin, sous cette allure si semblable à lui-même…et ce sourire qui attisait bien plus la méfiance que la confiance. Ce dernier se fit un peu plus accentué lorsque ses yeux l’observaient intensément. Psychologiquement sans doute, plus qu’autre chose, une douleur froide survint à son sein gauche à l’endroit même ou résidait cette cicatrice.. Celle la même qui aurait pu lui ôté la vie et qui était destiné à sa jeune sœur. Un acte qui ferait et referait encore si jamais il le devait….S’amusez disait il….ooh oui sans doute que lui s’amusait de voir son ancien collègue de la sixième Division en si mauvaise passe et aussi faible.. si odieusement affaiblit que cela l’écœurait lui-même et écorchait sa fierté. Pourtant aucun signe de dégoût ne survint sur ses traits nobles et fin, malgré cette pâleur bien trop prononcer, qui le rendait presque de porcelaine….sous un regard ombrageux et fier, alors que ses cheveux tombaient négligemment sur son front et sa nuque protéger par son écharpe, seul signe de son appartenance à la haute noblesse. La fièvre ne cessait de marteler son esprit, alors que sa volonté la refoulait sans relâche afin de ne rien trahir. Sa main glissa sur la garde de son zanpakutoh et tira d’un mouvement appliqué et mainte fois travaillé afin de donner le change, laissant le son de l’acier s’exprimer aux oreilles des deux autres…Non le Roku ban tai Taisho ne jouerait point cette fois si et avancerait quoi qu’il en advienne. Jamais ses alliés, ses amis, ne le verront choir. Il sera toujours debout et droit.

- parfait, je ne pensais pas que le destin m’offrirait les deux adversaires qui entrave mon honneur.

sa voix résonnait avec un calme des plus impressionnant, alors que seul un infime tremblant en son bras armé semblait démontrer sa grande fatigue.

Le capitaine était vraiment sérieux ? Il voulait vraiment se battre contre Gin et Ulquiorra ? Voilà qui laissa le serpent perplexe. Comment cet homme pouvait vraiment faire face à une peine aussi perdu ? Il était clair et net qu'il n'aurait pas la force à aller jusqu'au bout de son combat et cela réduirait à néant le plan du jeune homme. Non, personne ne tuera le capitaine de la 6e division. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il était l'une des pièces maîtresses pour la suite de la bataille et quitte à dévoiler son plan plus tôt que prévu, il ne laissera pas l'espada y mettre fin aussi facilement. Mais réfléchissons un peu plus et pourquoi ne pas trouver un autre plan en vitesse. Les shinigamis sont donc actuellement en train de se battre, mais envoyer Ulquiorra en disant qu'il s'occuperait du capitaine n'était pas une bonne idée. Que faire ? Gin se torturait l'esprit, pendant qu'il regardait les deux protagonistes.

«- Voyons Capitaine, vous ne faites pas le poids contre nous. Mais nous ne pouvons pas vous laisser partir aussi vite. Il faut bien comprendre que vous êtes notre petit protéger... Puis.... Votre soeur serait tellement triste s'il vous arrivait quelque chose... Elle a déjà perdu sa soeur, alors perdre en plus son frère serait sûrement la fin du monde pour elle. » Dit-il avec une voix des plus amusées.

Soudain, une explosion se fit entendre à quelques couloirs de leur position. Voilà donc une occasion à ne pas laisser passer. Gin regarda Ulquiorra puis, il lui tourna le dos et ouvrit doucement les yeux et agrandit encore pus son sourire. Évidemment, Ulquiorra ne pouvait le voir et cela était un bon point. Regardant le capitaine avec un air bien étrange, il daigna son zanpakuto et se lança droit sur lui, mais sa lame se plaça sous le bras de Byakuya. Puis, il lui chuchota quelques mots que seul le brun pouvait entendre. En réalité une incantation de Kido fait pour assommer les gens. Bien sûr, il n'avait pas mis tout son reiatsu, c'était seulement pour que l'espada croyait que le capitaine était mort. Gin en profita pour s'ouvrir lui-même la cuisse, étant vêtu de noir, on ne pouvait savoir que c'était son propre sang. De plus, il resta de dos à l'espada, bien, qu'il tourna doucement son visage vers lui.

« - Gomen na... Je ne pouvais te laisser faire quelque chose qui me tenait à coeur depuis bien longtemps. Mais, je te laisse les autres, ils sont bien plus intéressants qu'un simple capitaine en pièce détacher. Il n'y a plus rien à faire ici, le pauvre capitaine va rendre l'âme en ce lieu. Comme c'est triste. » Dit-il une fois de plus amusée.

En gros, cela voulait dire tu peux partir, on a plus besoin de toi. Ulquiorra l'avait sans doute compri, alors il quitta les lieux sans attendre son reste. Gin voyant que plus personne n'était là, s'accroupi doucement pour s'asseoir contre le mur, tenant quelque peu sa jambe. Bon dieu que cela faisait mal. Il rigola quelque peu en regardant sa cuisse. Il était vraiment prêt à tout pour reprendre ce qu'avait volé Aizen à Rangiku. Oui voilà son destin, son ambition, vaincre Aizen et rendre ce qu'il a pris aux autres. Bien sûr, personne n'était au courant, sauf peut-être le seigneur du Hueco Mundo. C'est d'ailleurs pour cela qui lui avait permis de le suivre. Gin, sans doute le seul à connaître le fonctionnement du Zanpakuto d'Aizen. Le seul capable de le tuer, enfin, il savait aussi qu'Ichigo pouvait le faire, s'il évoluait dans le bon sens.

Bref, Gin porta son regard sur le capitaine. Avait-il compris le plan du serpent? Peut-être pas tout, mais il devait sûrement se demander pourquoi il l'avait sauvé. Explication ou non, il ne pouvait rien dire en ce lieu. Même si le grand seigneur était au courant, il ne devait pas savoir comment Gin allait si prendre. C'est une sorte de jeu entre les deux hommes et c'est à celui qui sera le plus stratège qui l'emportera. Bref, revenons au capitaine. Gin s'en voulait d'avoir faillit le tuer, mais il n'avait pas vraiment le choix. Bon certes, le jeune homme aux cheveux blanc n'était pas vraiment du genre à faire étalage de ses sentiments et il était vrai qu'il s'était amusé à faire vivre un vrai calvaire à son entourage. Mais cela était aussi une sorte de masque, il n'était pas foncièrement méchant.

Bien sûr, il n'y avait pas que le capitaine et Rangiku, qui avait fait les frais d'Aizen. Les Vizard aussi, mais Gin était bien trop petit et faible pour contrer le leader. Il se devait d'attendre patiemment le bon moment. Tout comme maintenant, il attendait le réveille de Byakuya et espérait qu'Aizen ne vint pas dans ses pattes. Au bien sûr, il devait le regarder et sûrement l'écouter attentivement. C'était dans sa nature d'avoir un coup d'avance sur tout le monde. C'est une tout autre personne, qui sorti le jeune homme de ses pensées. Mais le plus étrange est que cette personne n'était pas vraiment du genre à se faire remarquer. Enfin, Gin tourna son visage, les yeux toujours ouvert, vers le reiatsu qui était maintenant proche.

« - Ohayo ! Unohana-Taisho. J'ai bien cru que vous ne viendriez pas... » Dit-il de son plus beau sourire.

HRP: Unohana prend le poste suivant.

[désolée pour l'attente^^"]

Le jour du sauvetage était enfin arrivé et les shinigamis qui allaient se lancer à l’attaque du Hueco Mundo pour récupérer Byakuya étaient tous rassemblés chez Urahara, attendant que le scientifique ouvre le portail. Parmi eux se trouvait Retsu, comme elle l’avait annoncé. Un peu plus tôt, elle avait donné ses dernières instructions à Isane et ses autres sièges. Tous savaient ce qu’ils avaient à faire en son absence. Certaines équipes partiraient sur terre, avec les capitaines qui y résideraient. Les autres resteraient à la Soul Society pour gérer les taches quotidiennes et se tenir prêt à intervenir en cas de retour de blessés, de l’une ou l’autre des équipes. Isane avait longuement protesté quand Retsu lui avait annoncé qu’elle partirait seule. Elle était son lieutenant, sa place était à ses côtés. Mais Retsu était restée ferme. Elle avait besoin d’elle à la Quatrième Division. De plus, le groupe qui mènerait l’assaut était réduit. Sa seule présence devrait largement suffire. Et, chose qu’elle n’avait pas dite, cela diminuait ainsi le risque de pertes de shinigami de la Quatrième Division.

Ainsi donc, elle allait être la seule représentante de la Quatrième Division, mis nul n’allait s’en plaindre. Retsu était la plus compétente et la plus puissante de sa Division, n’étant pas capitaine pour rien. Et même si elle n’était pas une combattante, nul ne craignait de la laisser sans surveillance sur un champ de bataille. Elle savait rester en retrait et agir quand le moment était venu. Et ce fut dans cet état d’esprit qu’elle traversa le portail, derrière les autres shinigamis. Elle resterait à l’arrière tant qu’on n’aurait pas besoin d’elle. Et puis, cette position en retrait avait un grand nombre d’avantages. Dont celui non négligeable d’avoir une vision plus large de la situation. Diminuant au maximum l’intensité de son reiatsu, jusqu’à le dissimuler complètement, Retsu laissa ses collègues et les quelques autres shinigamis présents mener l’avancée.

Ils progressèrent un moment, guettant toute trace d’attaque venue de Las Noches. Ils faisaient de leur mieux pour rester le plus discrets possibles mais il fallait restait lucide. Un groupe tel que le leur ne pouvait passer inaperçu très longtemps, surtout dans ce paysage désertique. Et finalement, alors qu’ils n’étaient plus très loin du palais, les premiers Arrancars firent leurs apparition et les combats commencèrent. Retsu se fit le plus discrète possible, même si ce n’était pas bien difficile pour une personne calme et paisible de disparaître aux yeux de l’ennemi en plein chaos de combat. Et sans un mot, elle délaissa les groupes en combat pour suivre les autres qui avançaient. Car elle avait, elle, un objectif bien particulier. Soigner les blessés, oui certes. Mais un plus particulièrement. Sa mission prioritaire était de retrouver et soigner Byakuya, afin de faciliter son retour à la Soul Society.

Elle suivit, silencieuse et discrète comme une ombre, le groupe de Tsukane. Retsu avait fortement désapprouvé sa présence lors de cette expédition, à cause de sa grossesse, mais ayant été mise devant le fait accompli et surtout, la grossesse étant encore toute récente, elle avait fini par ne rien dire. Ce n’était pas non plus comme si un membre de la Onzième Division allait refuser de partir au combat sur l’avis contraire d’un médecin, fut-il capitaine de la Quatrième Division. Profitant d’un trou fait dans le mur de Las Noches par les shinigamis, Retsu s’engouffra à son tour dans le palais, laissant les autres s’occuper des hollows à proximité. Camoufflant toujours au maximum son reiatsu, Retsu continua, seule, son chemin à travers les couloirs blancs, tous les sens en alerte. Il semblait suicidaire de laisser ainsi une femme médecin se promener seule en territoire ennemi, mais Retsu savait parfaitement ce qu’elle faisait. Elle finit par percevoir un reiatsu familier, non loin de là. Deux, même. Dont celui qu’elle recherchait. Sentant une présence puissante approcher, elle se camoufla dans l’ombre d’un des embranchements et laissa passer le Quarta Espada, avant de reprendre sa route. Finalement, Retsu aperçut deux silhouettes. L’une allongée au sol, l’autre accroupie à côté. La capitaine eut ainsi la confirmation visuelle de ce qu’elle avait ressenti. N’appréciant pas vraiment ce qu’elle voyait, Retsu signala sa présence en cessant un instant de dissimuler son reiatsu et en le faisant affleurer légèrement, tout en continuant à avancer de sa démarche paisible.

Lorsque le visage d’Ichimaru Gin se tourna vers elle, elle soutint sans sciller le moins du monde son regard, tout en esquissant un léger sourire pour répondre à celui de son interlocuteur. Mais il ne fallait pas se méprendre. Elle savait parfaitement qu’elle s’adressait à un ennemi.

« Oh ? Etais-je donc attendue ? »

Tout en parlant son regard glissa jusqu’à la forme étendue de Byakuya, analysant son état. Il n’était pas au meilleur de sa forme mais son œil entrainé de médecin percevait qu’il vivait toujours. Bien, elle était donc arrivée à temps. Elle reporta ensuite sa pleine attention sur le traître, guettant le moindre signa d’attaque.

« Je suppose que si je vous demandais de me laisser m’occuper de Kuchiki-taisho nous aurions une divergence de position ? »

Sa voix était calme, posée, mais une personne particulièrement attentive aurait perçu une pointe de dureté dans sa voix. Gin se tenait entre son patient et elle. Et elle n’avait nullement l’intention de laisser son collègue mourir.

Faible, il se sentait de plus en plus affaiblit, alors que ses jambes tremblaient malgré lui en dessous de lui. Pourtant pas une seule fois ses traits si pâles ne trahirent une seule émotion, seule la fièvre se lisait en son regard un peu brillant, et cependant insondable, alors que sa main se resserrait un peu plus sur la garde de son zanpakutoh…Il avait beau chercher son contacte cela n’était que brume et un murmure discontinue….Il ne parvenait pas à rejoindre Senbonzakura et cela lui coûtait à chaque seconde un peu plus de cette énergie qui lui faisait véritablement défaut. Son écharpe voilait à peine son menton, tandis que Gin l’observait perplexe. Ce visage moqueur qu’il n’avait jamais apprécié, alors qu’ils se croisaient dans l’angle d’une passerelle, ou bien dans les diverses réunion du Gotei Treize. Malgré le marteau qui résonnait en son intellect cela ne faisait que rehausser son désir de se battre, non plus pour la survit, mais pour son honneur et ce qu’il était. Jamais personne ne le soumettra à l’état d’être obéissant. Il n’était le vassale que du roi, et non de ces êtres qui l’entouraient.

Les mots de son ancien collègue heurtèrent ses oreilles, alors qu’il lui démontrait clairement sa posture fière et dure. Laissant son silence parler pour cet homme qui savait appuyer là où cela faisait mal. Gin n’avait aucun droit de parole en ce qui concernait sa jeune sœur, et encore moins avec un tel amusement en sa voix…Mais en quoi cela changeait il de l’ordinaire, Byakuya l’avait toujours connu comme ceci et jamais il n’avait usé d’impulsivité. Cependant, il voila son regard comme pour offrir un semblant de stoïcisme et concéda d’une voix qui se voulait atone :

- Cela ne vous concerne pas.

Encore un rappel de l’habitude, ne jamais épancher sa vie intime à qui que ce soit, rester simplement ce qu’il devait être envers quiconque. Une être des plus parfait, afin d’être l’exemple à suivre, refuser tout faux pas et avancer…ce n’était que lorsque le soir venait qu’il s’autorisait à retirer ce masque si inchangé, pour revêtir de doux traits triste et parfois abattu, surtout lorsqu’il allait se recueillir auprès de sa défunte épouse. A cette pensée il eut un regain de colère en sachant qu’il avait été capturé le jour même de l’anniversaire de sa mort et qu’il ne l’avait par conséquent point veillé. C’est alors qu’une explosion survint, et perturba un peu le noble Roku ban tai Taisho qui faillit perdre l’équilibre. Sa vision se troubla malgré son contrôle alors que Gin fonçait déjà sur lui tout en dégainant son sabre. Il voulut paré avec Senbonzakura, mais son geste se fit bien trop lent et tremblant, alors qu’il ressentit l’étreinte de son adversaire sur son corps.. L’empêchant de choir, alors que ses yeux anthracite s’agrandissaient sous la surprise. Le coup ne vint pas…seulement cette folle envie de dormir.. quelque chose qui balayait toute sa volonté, l’obligeant à voilé son regard du voile de ses paupières..alors que des question aussi stupide que « Pourquoi… ? » subvenaient à son esprit de plus en plus embrumé.

Les mots de son agresseur flottaient en son intellect, tandis que son corps trembla violemment, avant que ses jambes ne fléchissent enfin. Sa poigne se relâcha totalement, délaissant le zanpakutoh choir sur le sol dans un son métallique, délaissant une main lasse et inactive. Byakuya retomba sur les genoux, puis fini par se retrouver allongé, offrant un mouvement des plus nobles à son écharpe encore intacte et nullement tâché, avant de venir recouvrir un peu ce visage affreusement pâle et transpirant. Ses cheveux collant à son front fiévreux, et son dos dépourvut de tenue, si ce n’était ses anciens bandages qui s’étaient bien desserrer avec toute cette action que de s’offrir la chance de ne pas être déshonoré. Et l’était il ?... pas vraiment, si ce n’était que sa fierté en était un peu plus que blesser que de comprendre, que Gin l’avait épargné. Tout cela était intolérable….mais là, présentement.. tout n’était que noirceur et douleur.. ses lèvres semblaient murées et nul cri ne pouvait en sortir, exprimant sa détresse et cette solitude poignante qui le saisissaient. Senbonzakura ne lui répondait pas, et l’absence de reiatsu lui glaçait le sang en ses veines. Il avait terriblement froid, et c’est dans cet univers de vide, qu’il se recroquevilla sur lui-même, recherchant un peu de chaleur.

Le noble avait lutter toutes ces journées et toutes ses nuits pour ne jamais rien révélé, et ne jamais faiblir. Mais son corps avait fini par rompre, alors qu’il se sentait un peu plus partir. Son cœur semblait plus lent, et bien moins vaillant, alors qu’un visage s’imposait en lui..celui de Hisana, de cette femme pour qui il avait tout donné, et qui lui avait été arraché bien trop tôt. La douceur de sa chevelure entre ses doigts, le souffle chaud en son cou, et cette voix si douce qui l’apaisait. Jamais plus il ne la reverrait dans ce monde actuel, alors que présentement, elle lui faisait face…mais son visage exprimait une profonde tristesse, comme si elle cherchait à lui dire qu’il ne devait pas rester ici, qu’il avait encore à faire…Vivre était un exercice difficile lui avait on apprit..Byakuya ne devait point se complaire dans ce sentiment d’apaisement et fuir les vivants…lui qui vivait dans le passé…Son corps gisant sur le sol glacé du palais ne bougeait plus, totalement inerte, alors qu’une énergie bienveillante survint enfin….Unohana.

( HRP : c’étai tmon dernier message ici =) Je pense que après l’event je serais à la 4e en train de me faire tortur…euuuh soigné.)

Dans quel camps était-il ? Celui de Rangiku évidemment, mais personne ne pouvait comprendre le plan précis et fou de cet homme aux cheveux argentés. Son propre combat, son propre destin, voilà pourquoi le traître au yeux de tous, avait sauvé la vie du Roku Ban Taisho. Le sang coulant le long de sa jambe, Gin regardait le corps de Byakuya par terre. Se demandant s’il n’était pas devenu complètement fou et stupide pour l’avoir sauvé. Non, il était bien trop important dans son plan pour qu’il meurt aussi rapidement. La guerre ne faisait que commencer, ce n’était pas le moment de flancher. Il devait tenir sa promesse, ou plutôt ses promesses. Cette offrande qu’il avait laissé à Rangiku n’était pas qu’illusion. Elle ne devait plus pleurer, plus être aussi triste. Lui rendre ce qu’Aizen lui avait prit été la seule chose qui compté pour le moment.

La douleur se fit plus intense en son sein, le sang ne s’arrêter pas. Lentement, il s’assit contre le mur, pensant à son futur plan contre le seigneur du Hueco Mundo. On pouvait entendre le fracas des lames, les explosions un peu partout. C’était peut être le temps pour lui de changer les choses et montrer son vrai visage au grand jour. Cela, avant que d’autre drame vit le jour dans ses mur aussi blanc et pur que Las Noches. Mais n’était-il pas trop tôt ? Ne devait-il pas attendre en un peu ? Le temps qu’Ichigo soit prêt ? Gin ricana doucement en tenant fermement sa cuisse, voilà qu’il comptait sur l’humain au cheveux oranges. Ils étaient les seuls à pouvoir arrêter l’ancien capitaine de la 5e division. Ce fou, il croyait vraiment qu’on le laisserait commettre l’irréparable.

Enfin le reiatsu attendu fis son entrée, Unohana-Taisho. Gin commençait à s’inquiéter et avait déjà pensé à une solution plutôt houleuse pour sortir le capitaine de la 6e division de cet endroit. Il fut donc dans un sens soulagé de la voir s’avancer aussi calmement que d’habitude. Tournant son regard vers elle, il ne put retenir un largue sourire, non pas d’amusement, mais plutôt de soulagement. Quand bien même, au vu de la présence spirituelle, il n’était pas bon qu’elle reste longtemps en ce lieu. Surtout que les arrancar et Espada n’étaient pas bien loin d’eux.

« - Désolé de ne pas pouvoir me lever, je ne suis pas vraiment en état pour cela. »

Le sang coulait encore, malgré les efforts du traître. Il ne devait pas flanché, surtout pas dans un endroit comme celui-ci. Il serait une proie bien trop facile pour Aizen. L’heure n’était pas à la lamentation. De plus, il voyait mal Unohana lui prodiguer des soins. Gin, le traître, l’homme qui a aidé Aizen Sosuke, l’homme qui était toujours le plus méchant, mesquin et arrogant de tous les capitaines. Voyant le regard de la capitaine sur le corps de Byakuya, le traître retint un petit rire. Que pouvait bien penser Unohana se moment là ? Qu’elle était arrivé au bon moment peut-être ?

« - Ne vous inquiétez pas Unohana-taisho… Ce sang ne lui appartient pas… C’est le mien… Je n’ai fait que l’assommé… Grâce au Hakufuku… »

Gin se releva à l’aide du mur, bien qu’il en eut un peu de peine, il se retrouva sur une jambe. Il venait d’avoué qu’il avait sauvé le capitaine de la 6e division. Allait-elle le croire, Gin n’y croyait pas vraiment, mais il le fallait.

« - Je vous conseille de quitter les lieux, je vous guiderai de la salle de contrôle… Je ferais en sorte que tout le monde du Gotei retourne dans ses quartiers… »

Gin avait signé son arrêt de mort le jour où il avait suivit Aizen. Il n’était donc plus à sa prêt. Mais pour l’instant, il pouvait aider au mieux les Shinigami. Du moins, jusqu’à ce qu’Aizen décide de lui ôter la vie pour de bon. Non, Gin ne se laissera pas faire et gagnera ce combat. Il l’avait promit.

Certains diraient qu’il était dangereux, voir suicidaire, pour un shinigami de s’aventurer seul dans au cœur de Las Noches, territoire d’Aizen qui grouillait d’ennemis. C’était tout à fait vrai. Même pour un capitaine. On pourrait ainsi penser que Retsu était complètement folle de l’avoir fait, alors qu’elle n’était même pas un shinigami de combat. Les shinigami de la Quatrième Division restaient à l’arrière, laissant les combattants avancer. En aucun cas ils ne se frayaient eux même un chemin en plein territoire ennemi. Mais Retsu n’était pas folle, loin de là. Elle connaissait parfaitement ses capacités et n’en dépassait pas les limites. Elle savait dissimuler complètement son reiatsu, la rendant extrêmement difficile à repérer. Gin n’avait perçu son reiatsu que parce qu’elle l’avait manifesté brièvement. C’était ainsi qu’elle était arrivée jusque là. Elle était la plus à même pour mener discrètement la mission pour laquelle ils étaient là.

Et son initiative s’était révélée payante. Elle avait finalement pu retrouver Byakuya. Hors d’une cage. Etait-ce là le signe qu’il avait trouvé un moyen de s’échapper de lui-même ? Voilà qui serait admirable. N’allez pas croire que Retsu rabaissait le capitaine de la Sixième Division en sous estimant ses capacités. Ce n’était nullement le cas. Simplement, s’évader ainsi semblait… étrange. Certes, Byakuya avait visiblement été rattrapé. Mais quand même… Et la situation présente en elle-même… Sa première inspection à distance de son patient à venir lui avait révélé que malgré son immobilité, non seulement il respirait toujours, mais en plus il allait… mieux, dirons nous, que ce qu’elle avait craint. Il y avait du sang, sur le sol, néanmoins, Retsu vit que quelque chose clochait avant même qu’Ichimaru ne lui fournisse une quelconque explication.

Les traces de sang présentes sur le sol… certes, elles touchaient la forme inerte que représentait son collègue. Mais elles allaient aussi à l’ancien capitaine de la Troisième Division…. Et en faisant un peu plus attention… on pouvait voir qu’il y avait plus de sang du côté de Gin que de Byakuya. Retsu plissa légèrement les yeux, observant brièvement la tâche de sang qui grossissait légèrement, mais du côté qu’elle aurait du. Oui, ses observations semblaient corroborer l’affirmation du traitre. Et mettait en avant une question fondamentale. Pourquoi ? Ichimaru semblait avoir voulu faire croire à la mort de Byakuya. Pourquoi une telle mise en scène alors qu’il aurait pu le faire réellement ?

« Pour ce qui est du sang, je veux bien croire qu’il ne s’agisse pas du sien, mais du vôtre. Il y en a plus sur le sol à vos pieds que du côté de Kuchiki-taisho… »

Puisqu’il voulait se montrer généreux en parole et explications, elle allait don répondre. Et puis, démontrer ses capacités d’analyse n’était pas forcément un tort, dans une telle situation. Cela pouvait constituer un message. Celui de ne pas la sous-estimer., malgré le symbole 4 inscrit dans son dos. Retsu observa Ichimaru se redresser avec une certaine difficulté, ce qui permit à la capitaine de repérer la blessure de ce dernier. Pas de quoi poser réellement problème à un shinigami de son niveau mais suffisamment pour le gêner un peu. Ce qui renforcer le mystère. Elle allait lui demander quelles étaient ses motivations, mais il ne lui en laissa pas l’occasion. L’expression de Retsu, même si toujours calme et posée, se fit un peu plus suspicieuse. Gin était purement et simplement en train de dire qu’ils allaient les aider non seulement à sortir d’ici, mais en plus à regagner la Soul Society. Vraiment, il y avait quelque chose qui lui échappait…

Sans quitter Gin du regard, Retsu s’approcha de Byakuya et s’agenouilla à ses côtés, faisant un autre bilan de son état. Il était transportable, et c’était le plus important pour le moment. Mais avant cela, il lui restait une dernière chose à régler…

« Voilà qui est bien aimable, à vous. Vous comprendrez néanmoins que je sois légèrement… sceptique, sur tout cela. Quel intérêt aurait le bras droit d’Aizen à aider des shinigami à quitter les lieux ? A moins qu’il ne s’agisse d’une sorte de jeu, durant lequel le reste de L’Espada sera lâché à nos trousses, comme lors d’une chasse au gibier… »

Tout en parlant, Retsu essayait de percer les intentions réelles de Gin. Mais cela n’était pas évident. Ichimaru Gin avait toujours été un mystère ambulant. Personne n’avait jamais réellement su ce qui se cachait derrière ce sourire factice et ces yeux presque clos. Sauf Aizen, peut être. Certains comparaient Ichimaru à un serpent. En effet, c’était une impression valable. Un serpent, qui glissait sans bruit sur le sol, tout en se tenant prêt à bondir au coup de sa proie pour y répandre son venin… Un masque perpétuel, un peu à l’image de celui d’Aizen, tout en étant complètement différent. Un masque évident en apparence, mais qui dissimulaient encore tant de choses… Oui, Ichimaru Gin était un réel mystère, et Retsu se demanda si quelqu’un serait un mesure de le résoudre un jour…

Gin recula quelque peu, quand il vu la capitaine de la 4e division s’approcher de Byakuya Kuchiki. Ce n’était pas qu’il avait peur de la jeune femme, mais plutôt pour un certain respect pour elle et ainsi montrer qu’il n’allait pas l’attaquer. Le jeune homme se doutait qu’elle était inquiète pour lui et qu’elle voulais voir son état. Gin n’avait fait que l’assommer avec un sort de Kido et de plus, il était léger. Bref, Gin ne s’attendait pas à ce que la capitaine le crois. C’était normal, il avait tout de même trahi le Seireitei pour suivre ce pauvre fou d’Aizen et personne n’était au courant de sa stratégie pour en finir avec celui-ci. Le traître tourna le dos à la capitaine et se mit quelque peu en marche. Il n’avait plus rien à dire à la capitaine. De toute façon, quoi que dise le jeune, Unohana n’allait pas le croire. Mais cela n’était pas grave, il ne cherchait pas vraiment la confiance envers le Seireitei, tout ce qui lui était important, c’était que Rangiku se porte bien. Le reste, il s’en foutait royalement.

Le jeune homme mit un certain temps pour arriver à la salle de contrôle. Sa blessure lui faisait terriblement mal et bien qu’il avait mit une sorte de garrot, le sang continuait de couler. Il avait été vraiment stupide de s’ouvrir ainsi la cuisse. Mais il devait faire croire en la mort du capitaine de la 6e division. Bref, il entra doucement dans la pièce, légèrement sur ses gardes. On ne sait jamais sur qui l’on pouvait tomber dans se maudit palais. Voyant qu’elle était déserte, il alla s’asseoir sur le fauteuil et activa les caméras qui étaient proches des Shinigamis. Quand ce fut fait, il commença a activer les murs, pour ainsi, enfermer tous les Shinigami dans la même pièce. Même Nichol fût dans le lot. Puis, le traître ouvrit un Garganta en direction de Karakura. Ils n’avaient plus qu’à entrer dedans et sa béa de la journée était fini. Bien sûr, il allait sans doute devoir rendre des comptes au seigneur, mais ce serait sans doute le moment d’user de son plan.

HJ: Bon voilà c'est cour, mais ça clos le RP.

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