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 Une taisho en excursion [PV Nataku]

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Unohana Retsu
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Unohana Retsu


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MessageSujet: Une taisho en excursion [PV Nataku]   Une taisho en excursion [PV Nataku] Icon_minitimeLun 11 Jan - 16:26

Le soleil n’était pas bien haut dans le ciel quand Retsu quitta sa division ce jour là. Levée comme souvent avant l’astre diurne, la capitaine avait eu le temps de traiter quelques dossiers et de visiter quelques patients, avant de donner ses instructions pour le reste de la journée à Isane et Iemura. Sa Division allait devoir se passer d’elle pour au moins la matinée. Ce jour là en effet, Retsu devait se rendre dans le monde des humains. Elle avait quelques petites choses à vérifier, et voulait s’entretenir avec Urahara. Certes, elle aurait pu le faire par visioconférence, même si Kurotsuchi n’était pas fortement emballé à l’idée de faire le relais avec son ancien taisho. Mais Retsu préférait faire les choses en direct. Et puis, cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas rendue dans le monde des humains.

Il avait fallu dix bonnes minutes à Retsu pour pouvoir quitter sa Division. En effet, son fukutaisho et son troisième siège, une fois appris la destination de leur taisho, lui avaient bien fait comprendre qu’il était hors de question pour eux de la laisser partir seule. C’était beaucoup trop dangereux. Si elle ne voulait pas qu’ils viennent, qu’elle demande au moins à un autre taisho ou fukutaisho. Il avait fallut toute la persuasion tranquille de Retsu pour les rassurer. Elle était Taisho, elle savait se défendre. Et de toute manière, même s’il y avait une attaque, elle ne serait pas seule. Urahara et Kurosaki ne seraient pas loin. Et le soutaisho était prévenu. Finalement, sans approuver, les deux shinigamis avaient laissé partir leur taisho.

Retsu put enfin se rendre sur le lieu d’ouverture du Dangaï. Puis, tranquillement, sans se presser, elle traversa le portail, pour se retrouver peu après dans le monde des humains. Le dangaï se referma derrière elle et Retsu prit le temps de regarder autour d’elle, pour se repérer. Elle se trouvait dans une petite rue déserte, avec aucun signe distinctif particulier, du moins pour elle. La capitaine ferma les yeux et se concentra, cherchant à percevoir des traces de reiatsu. Il ne lui fut pas difficile de repérer celui de Kurosaki Ichigo. La tâche fut plus compliquée pour trouver Urahara, mais Retsu eut une direction à suivre. En chemin, elle commencerait son « enquête ».

Invisible aux yeux des humains, elle déambula tranquillement dans les rues, observant de ses propres yeux les changements survenus depuis sa dernière visite dans ce monde. Ses pas la menèrent finalement devant un parc. Retsu s’y engagea sans ralentir, avançant toujours de sa démarche paisible. Elle sentit finalement un autre reiatsu, plus proche. Mais ce n’était pas un reiatsu de Hollow, encore moins d’arrancars, aussi ne s’en inquiéta-t-elle pas. Les pleurs d’un enfant attirèrent son attention. Une petite fille qui ne devait pas avoir plus de 4 ans était tombée et s’était ouvert le genou. Retsu s’immobilisa et observa les alentours. Personne ne semblait s’en préoccuper. Après une seconde d’hésitation, Retsu s’approcha et s’agenouilla devant l’enfant qui ne pouvait pas la voir. Elle tendit la main, la plaça juste au dessus de l’ecchymose et fit appel à une petite dose de reiatsu. Quelques instants plus tard, toute trace de la chute avait disparu. Retsu adressa un petit sourire maternel à la fillette, même si elle ne pouvait pas la voir. La fillette, pleurant toujours, se redressa et courut pour rejoindre sa mère. Heureuse d’avoir pu apaiser cette enfant, Retsu la regarda s’éloigner, son sourire flottant sur ses lèvres. Elle sentit le reiatsu qu’elle avait perçu plus tôt à présent presque derrière elle. La personne semblait avoir perçu sa présence. Retsu se releva et se retourna, son doux sourire toujours en place, mais légèrement sur ses gardes même si rien dans son attitude ne le montrait. Mieux valait rester prudente. Isane lui en voudrait si elle rentrait blessée par manque d’attention…
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MessageSujet: Re: Une taisho en excursion [PV Nataku]   Une taisho en excursion [PV Nataku] Icon_minitimeJeu 14 Jan - 6:02

Papa, maman, je suis bien arrivé à Karakura. Et oui, ce n'est pas à Tokyo que je suis parti. Je vous imagine déjà bouillonner de rage en lisant ce courrier, mais en fait... Non. Je ne doute pas que c'est ce qui arriverait si vous receviez cette lettre, mais en fait je n'ai pas envie de l'envoyer, et pas de fric à claquer en timbre pour jouer le gosse bien élevé qui tient scrupuleusement ses parents au courant de ce qu'il fait. Je crois que je suis juste en proie à une sorte de phénomène de mode qui me pousse à raconter ma vie par écrit depuis que j'ai passé des heures à le faire dans l'avion qui m'emmenait ici et que du coup, je vais continuer. C'est pas plus mal, ça m'aidera à augmenter mes notes en cours, même si c'est vraiment pas ma première priorité. Maintenant que j'ai le cœur net que ce message ne vous parviendra jamais, je vais parler en toute franchise : je vous emmerde pour avoir toujours voulu me retenir dans une campagne reculée, à jongler entre une religion dont je me contrefous et des leçons ennuyeuses que je n'apprenais que par absence de loisirs. Voilà, ça, c'est dit. En fait je crois que je vais en rester là, c'est tout ce que j'ai à vous dire pour le moment. Ça me laissera de quoi faire quand je déciderai de le faire sérieusement et que j'aurai envie de vous faire piquer une crise en reprenant tout ce que j'ai mis ci-dessus en plus poli, tout en prenant soin de ne pas indiquer ma vraie destination ni d'inscrire d'adresse d'expéditeur au dos de l'enveloppe. Au cas où. Je ne voudrais pas que vous vous arrangiez pour venir me chercher et me rameniez à la maison, où je me morfondrais jusqu'à ce que mort s'ensuive. Comprenez-moi ; je suis un oiseau à qui on vient tout juste d'ouvrir la porte de sa cage, j'aimerais bien qu'on me foute la paix pour que je puisse voler en solitaire pendant quelques temps. Pas question de me laisser couper les ailes. Ni par vous, ni par personne d'ailleurs. J'ai du pain sur la planche, et je crois que je vais en rester là... À la prochaine.

On ne revient en arrière pour observer le passé que quand aller de l'avant comporte un tournant radical dans une vie, aussi jeune soit-elle. On s'interroge, et on se surprend alors à contempler le sillage que nous avons tracé en espérant y trouver les réponses qui nous donnerons la conviction que nous pouvons aller de l'avant sans crainte, et emprunter un chemin bien mal éclairé que nous ne connaissons pas le moins du monde sans risque d'y être arrêté par l'obstacle imprévu que peut être un chemin de ronces dans lequel on s'enfonce... J'avais la ferme intention de marcher sans m'arrêter et de ne pas faire volte-face avant d'être arriver au bout du chemin. Je ne pouvais plus retourner ma veste et revenir docilement me blottir dans le cocon familial comme si je n'avais pas pris la peine de partir. Tout était loin de moi, désormais, et resterait semé sur la route que j'avais parcourue pour en arriver là jusqu'à ce que je voyage en sens inverse pour tout ramasser, et aller reprendre la place que j'avais abandonnée sans sourciller pour m'envoler et venir m'installer ici. Je dois cependant dire que j'ai peut-être été un peu trop impulsif pour ce départ, et n'ai pas su prévoir qu'une fois sur place, j'aurais besoin d'un endroit ou loger... Souci majeur, je dirais. Quoique je peux toujours essayer de dormir sur un banc, après tout les clochards le font et réussissent à s'en contenter, alors pourquoi pas moi ? Dormir dans un lit confortable au fin fond de la cambrousse ou à la belle étoile en pleine ville... Mouais, ça s'équilibrait, j'avais pas à me plaindre. En fait si, mais puisque je pouvais m'en prendre qu'à moi-même, ça n'aurait pas changé ma situation, sinon en me fatiguant à me nuire pour cet étourdissement passager. Il est mal tombé, je l'accorde, mais là c'est un peu tard pour y remédier. J'ai plus qu'à faire les petites annonces pour voir si quelqu'un a un appartement à refiler, qui serait dans mes moyens. J'y croyais pas trop, mais ça coûtait rien d'essayer, quitte à essuyer un vaste échec retentissant...

C'était ça ou risquer de me faire agresser en pleine nuit par un mec tout droit sorti d'un carton qui voudrait me voler ma montre pour la troquer contre une bouteille de bière matinale. Mon choix était vite fait. D'un geste leste, je ramassais et épaulais ma valise, prenant de l'avance sur la fatigue que j'aurais à entreprendre ces démarches de recherche immobilière d'un soupir qui témoignait de mon entrain rayonnant. Le pire étant que je sentais que j'avais pas fini d'enchaîner les conneries... On verrait bien, mais j'avais perdu de mon assurance, c'était un fait. Ah, et une dame avec des vêtements étranges pour le lieu et l'époque était en train de jouer la guérisseuse en soignant par des procédés que j'assimilais à de la sorcellerie une petite fille qui s'était blessée en tombant depuis un arbre, après avoir voulu attraper un écureuil qui y faisait bombance tranquillement. J'y avais pas fait attention tout de suite, mais... J'y vis de suite un intérêt venant piquer au vif ma curiosité. Surtout que la « sorcière » avait un sabre au flanc. Se balader en ville avec une arme blanche, c'était pas interdit ? J'en venais à me dire que la ville devait avoir ses propres lois et que j'avais pas compris assez vite que pour ne pas rester statique pendant plusieurs minutes à observer un spectacle qui me dépasse. Je l'imaginais échappée d'un festival portant sur le folklore médiéval, pour porter ce genre de fringues de collection, même si je ne réussissais pas à identifier formellement ce à quoi elle devait ressembler en portant ça, et pourtant j'étais doué en histoire. Pour ne rien cacher c'était le cadet de mes soucis, j'avais mieux à songer, elle aurait pu être habillée en soubrette que je m'en foutrais. Quoique... Enfin, je m'éparpille. Après être resté planté sur place pendant une longue minute, je ne trouvais rien de mieux à faire que de prendre la parole avec flegme, signalant ma proximité au risque de prendre un sortilège ou une malédiction en pleine poire.


J'aimerais bien savoir faire ça, moi aussi...

On ne peut pas savoir à l'avance ce que le sort nous réserve, et je me sentais devenir un aimant à poisse, à en juger par mon premier déboire. Je faisais tout pour croire dur comme fer que ça ne durerait pas mais il fallait bien l'avouer : si la chance ne voulait pas être de mon côté, son changement d'avis ne se ferait pas du jour au lendemain. Malheureusement pour moi... Je levais le bras pour remettre en place quelques mèches évadées et entendis tinter l'attirail que je portais au bras et à la main gauche depuis quelques jours maintenant. Les bibelots qui faisaient de moi un Quincy à part entière et servaient à faire circuler mon énergie interne pour la transformer. Un truc comme ça. Je remarquais alors que personne ne semblait prêter attention à elle malgré un costume qu'on ne voit pas tous les jours. J'étais le seul à trouver ça bizarre ? Je sentais que j'allais avoir du mal à devenir un citadin, si j'étais supposé avoir l'habitude des anachronismes de ce genre et m'y attendre à toute heure du jour comme de la nuit. Parce que si ça avait continué sur cette pente, je me serais pas étonné de me retrouver avec une chorale à ma porte quand sonneront les douze coups de minuit... Je la détaillais discrètement, ma chevelure cachant en partie que je la fixais. Plutôt jolie, bien roulée, assez jeune d'apparence. Pas si mal. La bienveillance se dégageait d'elle, j'aurais pas su décrire ça. C'est comme si... Tout ce qui pouvait être nuisible n'était même pas compatible avec son image. Je savais pas quoi en penser, et choisis de me laisser retomber sur le banc public qui m'avait soutenu précédemment pour ne pas m'effondrer en découvrant mon oubli.

Et vous êtes qui, au juste ? J'ai pas eu l'impression de voir d'événement particulier en arrivant en ville, alors je m'étonne un peu de vous voir habillée comme ça.

Allons bon, et maintenant, les gens se mettaient à me regarder étrangement, se décalant en arrivant près de moi. À croire qu'ils me prenaient pour un fou, sans aucune raison pourtant. Quoique le poids de mes bagages pouvait faire douter, mais je ne pense pas qu'ils puissent en avoir connaissance en me fuyant comme la peste. C'est pourtant pas comme si je parlais tout seul !
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Unohana Retsu
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MessageSujet: Re: Une taisho en excursion [PV Nataku]   Une taisho en excursion [PV Nataku] Icon_minitimeDim 17 Jan - 16:05

La remarque du nouveau venu fit étirer légèrement le sourire de Retsu. Elle pouvait parfaitement comprendre que la capacité de guérir les blessures soit attractive, pour un humain. Oh, pas que pour un humain, bien sûr, mais la plupart des shinigamis trouvait cela pratique sans pour autant vouloir l’apprendre. Ils n’avaient aucune envie de rejoindre la Quatrième Division. De toute manière, certains n’en avaient pas la capacité. Le jour où un homme de la Onzième parviendrait un sort de soin serait à marquer d’une crois dans le calendrier. Enfin, là n’était pas le propos. Ce fut avec sa douceur coutumière qu’elle répondit.

« Il est vrai que c’est une technique qui a des avantages »

Discrètement, Retsu observa son vis-à-vis. Il semblait jeune, et l’était sûrement, puisque les humains ne vieillissaient pas de la même manière que les shinigamis. Elle remarqua les bagages qu’il transportait avec lui, se demandant pourquoi il se promenait ainsi chargé. Mais après tout, cela ne la concernait pas. Le jeune homme ne semblait pas agressif, plutôt intrigué et légèrement perplexe. Cela, Retsu pouvait aisément le comprendre. Ce jeune homme ne devait pas voir des shinigamis tous les jours, apparemment.

Les questions suivantes de son vis-à-vis, loin de la vexer quand à leur formulation, l’amusèrent beaucoup, même si aucun changement d’expression ne le montra. Peut être une fugace étincelle dans son regard. Mais elle ne répondit pas tout de suite, son regard se posant sur ce que le jeune homme portait au poignet. Cela ne lui était pas inconnu… Et son reiatsu, à présent qu’il se trouvait devant elle, avait également une teneur familière. Ou du moins pas étrangère. Où l’avait-elle déjà rencontré ? Elle remarqua cependant que les humains qui passaient par là observaient le jeune homme avec suspicion, éloignant même les enfants. Evidemment. Eux ne pouvaient pas la voir. Le pauvre jeune homme devait avoir l’air d’un fou parlant tout seul. Son sourire se fit un peu plus maternel et amicale. Après tout, aucune menace, aucune hostilité n’émanait de lui.

« Je vous conseille d’éviter de me parler alors que nous nous trouvons dans un lieu public si fréquenté. Vous êtes le seul ici à me voir, aussi ces gens ne peuvent-ils comprendre à qui vous vous adressez… »

Ayant un peu de temps devant elle et souhaitant en apprendre un peu plus sur cet humain doté d’un certain reiatsu, elle observa les lieux avant de se mettre en route, adressant un regard d’encouragement au jeune homme.

« Vous semblez avoir de nombreuses questions, et je peux peut être répondre à certaines d’entre elles. Cependant, mieux vaut pour cela nous rende dans un endroit plus isolé… »

Et sans attendre de réponse, elle s’éloigna en direction d’un espace un peu à l’écart derrière des arbres. Là, personne ne pourrait voir le jeune homme parler « tout seul ». Retsu n’avait aucune envie de faire passer ce pauvre garçon pour un fou. Elle avança tranquillement, sans ses presser, et s’assit finalement sur le banc qui se trouvait dans l’espace désert. Une fois cela fait, elle observa à nouveau le jeune homme, ses yeux légèrement plissés. Tout en marchant, elle avait analysé le reiatsu du garçon, cherchant à se rappeler d’où lui venait cette impression de le connaître. Et finalement, se rappelant ce qu’elle avait vu au poignet du jeune homme, cela lui revint. Elle avait déjà ressenti un reiatsu semblable chez Ishida Uryu, l’un des compagnons de Kurosaki Ichigo. Ce qui voulait dire… Avant d’envisager de répondre aux questions du jeune homme, Retsu voulut en avoir le cœur net.

« Vous êtes un Quincy, n’est ce pas ? »

Elle avait prononcé sa question qui n’en était pas vraiment une d’une voix pleine de douceur, celle qui mettait toujours les gens à l’aise. Oui, cela ne pouvait être que cela. Mais dans ce cas, comment cela se faisait-il qu’il ne sache pas ce qu’elle était ? Le jeune Ishida connaissait depuis longtemps l’existence des shinigamis, alors pourquoi n’en était-il pas de même avec ce jeune homme ? Voilà une chose bien étonnante qui attisait sa curiosité…
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MessageSujet: Re: Une taisho en excursion [PV Nataku]   Une taisho en excursion [PV Nataku] Icon_minitimeMer 20 Jan - 17:52

...En fait si, apparemment. Ou en apparence, en tout cas. Je suppose que c'est un des cas dans lesquels je dois être heureux de ne pas encore être connu dans le quartier, sans quoi les rumeurs iraient bon train... Même si je m'en moque. Dans le meilleur des cas, on me prendra pour un garçon qui parle aux fantômes, ce qui est pas loin de la vérité, ou au pire pour un timbré. Mais tant qu'ils ne poussent pas le vice à appeler les services psychiatriques pour me faire enfermer, ça me va. Je compte pas sympathiser avec tout le monde, verser des fonds pour la fête du quartier, acheter le calendrier des éboueurs et des banalités de cet acabit. Ça va peut-être paraître égocentrique mais je m'en tape, l'origine de cette escapade est bien de tout mettre de côté pour pouvoir enfin me laisser vivre. Et si ça dérange quelqu'un, c'est pas mon problème. J'ai décidé de vivre ma vie comme je l'entends pour comprendre ce que je suis, ce qu'on m'a caché depuis que je suis môme. Maintenant que je sais que je suis un Quincy, ce n'est plus comme avant. Je ne peux pas me contenter d'une vie normale, je l'ai su dès que j'ai trouvé ce qui va me servir à me battre à l'avenir. J'ai pas pour habitude d'avoir un tempérament bagarreur, mais que mon « peuple » ne soit fait que de brutes épaisses alors qu'on vantait plutôt leur élégance, d'après ce qu'on m'avait communiqué, m'étonnerait fortement.

Ils avaient une menace à combattre, et si on les avait anéanti, c'est qu'elle était encore d'actualité ou avait été remplacée. Dans les deux cas, je risquais pas de m'ennuyer quand j'aurai compris toutes les ficelles du métier... Je vais plutôt chercher à comprendre qui est cette fille pour commencer, ça me fera une base solide sur laquelle me reposer pour les jours prochains. Je sens que ça va être riche en enseignements, et pas scolaire... Je suis passé devant un des deux établissements de la ville en venant ici et j'ai du mal à croire que je pourrai apprendre quoi que ce soit dans ce taudis qu'ils ont osé décrire comme un lycée qualifié et compétent. Enfin, je verrai bien. Avoir un toit au-dessus de la tête sera un début, avant de penser à reprendre des cours. Et puis, si j'avais de quoi m'occuper les pensées, j'étais pas pressé de retrouver mon substitut favori, qui n'est au final qu'une solution précaire pour m'empêcher de mourir en croulant sous le poids de l'ennui. Secrètement, je me demandais si je pourrais un jour apprendre des techniques de soin, moi aussi. Me rendre utile en guérissant, ce serait assez sympa. C'est pas pour autant que je ferais des études en médecine, c'est trop compliqué pour moi, j'ai pas besoin de ça. Pouvoir le faire juste en tendant la paume de la main... Ça, ça vaut de l'or. Bon, je me doute que c'est moins spontané que ça en a l'air, mais ça m'empêchera pas de rêver un brin.

Si ça peut vous faire plaisir...

Même si j'ai rien à cirer de l'opinion publique, j'accepte de la suivre légèrement à l'écart, tout en me disant que si elle avait été visible, le fait qu'elle m'entraine loin de la vue des passants aurait pu être lourd de sous-entendus. C'est pas franchement mon style, et encore moins alors que ce serait ma première fois, mais c'est sans importance ; on ne peut pas empêcher les gens de penser. J'ai pas à m'en faire pour ça puisqu'ils ne peuvent pas se douter que je m'isole en charmante compagnie... Pour être mauvaises langues, certains diront que je vais me camer derrière les buissons. J'y ai jamais touché de ma vie mais mon air endormi à l'air de le faire croire à plusieurs personnes, de ce qu'on m'en a dit. Si ça les amuse de le croire, je ne vais pas leur casser tous leurs effets... Les mains dans les poches, je lui emboitais le pas et la suivait, non sans observer ce que je pouvais voir de son postérieur sous l'étoffe blanche qu'elle avait sur le dos. Je dois dire que la vue était plutôt agréable, même si ça ne me ressemblait pas de me préoccuper de tels détails... Bah, ça n'engage à rien. Sans me faire prier, je me laissais tomber lourdement à côté d'elle sur le banc prévu à cet effet, m'accoudant au dossier des deux côtés et renversant la tête en arrière pour observer le ciel.

Pur, vide de souillures, respirant la liberté. On m'y comparait souvent quand j'étais petit. J'avais failli m'appeler Sora, parait-il, ce qui aurait collé à ma personnalité plus que de raison. Un commentaire que je n'avais pas relevé alors, mais qui avait pris du sens depuis.Retenant l'envie que j'éprouvais souvent de tendre la main en l'air pour capturer les nuages. D'après mon frangin, quand j'étais petit, il m'arrivait de courir après comme un dératé pour les attraper, jusqu'à m'écrouler de fatigue ou par maladresse. Certains trouveraient ça humiliant, qu'on rappelle ces épisodes enfantins à leur bon souvenir. Moi, je tend plutôt à penser que ça laisse rêveur... Reprenant une posture correcte, je dévisageais mon interlocutrice aux étranges pouvoirs, sur lesquels je relativisais en me disant que je ne valais pas mieux depuis que j'avais appris ce que j'étais vraiment. Je peux difficilement qualifier quelqu'un de monstre de foire depuis que je sais créer un arc magique et tirer des flèches de la même facture. Je manque alors de me prendre une branche trop basse en sursautant quand elle m'interpelle par ma race. J'aurais pas cru que c'était si voyant. En plus de se spécialiser dans le miracle médicale, pour elle, j'avais « Quincy » écrit en lettres capitales sur le front ? Eh, c'est de la triche de savoir faire autant de trucs !

Dans le mille. Enfin, si je peux dire. Je m'y connais pas énormément, c'est tout juste si je sais me servir de mon arc. J'ai appris quelques broutilles en autodidacte, mais ça ne vaut pas une formation directe. Mais puisqu'on est en voie d'extinction, je suppose que je vais devoir continuer à me débrouiller comme ça...

Je marquais une pause en l'observant distraitement. Qui était-elle pour en savoir assez long sur nous pour affirmer que j'en étais un après n'avoir échangé que quelques mots sans grande importance ? Ça me mettait assez mal à l'aise, même si je ne le montrais pas, et ce malgré tous ses efforts pour être rassurante, de ce que j'en ressentais. Soit elle s'intéressait particulièrement aux espèces disparues, soit elle avait eu assez de rapports avec celle-ci pour la connaitre en détails. Je ne savais pas trop si j'étais censé me mettre sur mes gardes ou au contraire m'alléger de tous mes soupçons, mais voir ce sabre pendre à sa ceinture n'était pas fait pour me mettre en confiance, même si je la voyais très mal s'en servir et commettre un massacre avec. J'en pouvais plus et j'allais devoir mettre les pieds dans le plat si je voulais pouvoir me détendre. On verrait bien ce qui se passerait après ça...

Et vous, vous êtes quoi, au juste ?
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MessageSujet: Re: Une taisho en excursion [PV Nataku]   Une taisho en excursion [PV Nataku] Icon_minitimeSam 23 Jan - 20:18

Retsu ne manqua rien de la réaction de surprise de son vis à vis quand elle lui demanda, même si ce n’était pas vraiment une question, s’il était un Quincy. Elle ne dut qu’à sa très longue pratique de ne pas laisser son amusement transparaître tant dans son regard que dans son sourire. Ces enfants avaient vraiment des réactions spontanées et adorables. Elle avait déjà eu l’occasion de le constater avec Kurosaki. Quoi qu’elle était certaine que ce dernier s’étranglerait de honte et de rage en s’entendait se faire qualifier « d’adorable ». Elle devrait peut être essayer un jour, tiens. Pour observer le résultat. Au pire, si ça lui faisait un coup au cœur, elle serrait sur place pour le soigner. L’avantage d’être le meilleur médecin de la Soul Society. Mais ce n’était pas le moment de laisser ses pensées prendre la clé des champs. Elle se focalisa donc à nouveau sur le moment présent.

Elle l’écouta en silence lui raconter brièvement son manque d’expérience et de professeur. Cela la rendit songeuse. Effectivement, les Quincy avait été éliminés par les shinigamis des siècles plus tôt, elle s’en souvenait fort bien même si en tant que capitaine de la Quatrième Division elle n’avait pas pris part au massacre. Elle ne l’avait pas approuvé non plus même si elle comprenait parfaitement les raisons qui avaient poussé Yamamoto-sotaicho à prendre une telle décision. Quoi qu’il en soit, la Soul Society pensait les Quincy éliminer jusqu’à quelques années en arrière, un peu avant l’arrivée d’Ichigo et ses compagnons. Ishida avait prouvé que tous les Quincy n’étaient pas mort. Il avait également eu un maître pour le guider, du moins dans son enfance. Alors comment ce faisait-il que la situation de ce jeune homme soit si différente ?

« J’avoue être assez surprise de constater que vous avez commencé à exploiter votre potentiel en reiatsu sans aucune supervision d’un autre Quincy… Comment donc avez-vous réussi à découvrir ce qui vous étiez ? »

Cela pouvait être une question indiscrète, mais la douceur, la gentillesse et la chaleur dans sa voix faisait qu’il était impossible d’en prendre ombrage ou de lui en vouloir. Et Retsu ne faisait pas ça dans une quelconque intention malveillante, non. Elle exprimait juste une réelle curiosité. Après, libre à son jeune vis-à-vis de lui répondre ou non. Mais pour essayer de lui montrer s abonne volonté, elle accepta de répondre à sa question, toute légitime même si surprenante pour une Quincy.

« Si vous avez réellement tout appris seul, je comprends pourquoi vous ne savez pas qui je suis, ou du moins ce que je suis. Je suis une shinigami. Un capitaine de la Soul Society, pour être plus exact, mais n’ayez aucune crainte, au aucun cas je ne suis là pour vous nuire. Notre rencontre est le fruit d’une grande coïncidence… »

Elle se tut ensuite et observa la réaction du jeune Quincy, son doux sourire toujours sur ses lèvres. Peut être le jeune homme avait-il entendu parlé des shinigamis mais n’en avait jamais vu. Mais s’il avait déjà entendu parler des shinigamis, il devait aussi savoir qu’ils étaient à l’origine de la disparition des Quincy et pourrait peut être penser qu’elle était ici pour l’éliminer. Ce qui était bien loin d’être le cas. Et de toute manière, cela faisait bien longtemps que Retsu n’avait plus supprimé quoi que ce soit, si ce n’est blessures ou poisons divers. Ce jeune homme n’avait vraiment rien à craindre d’elle. Elle aurait bien laissé ce fait s’exprimer à travers son réiatsu calme et chaleureux, mais elle préférait éviter d’attirer l’attention des Hollows ou pire, arankars. Isane en ferrait toute une montagne, si jamais cela venait à arriver…
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MessageSujet: Re: Une taisho en excursion [PV Nataku]   Une taisho en excursion [PV Nataku] Icon_minitimeSam 6 Fév - 17:15

Un tête à tête avec une jolie fille dès le premier jour loin de la maison... Si j'avais pu ignorer le contexte, j'aurais volontiers cru que le déménagement avait accentué mon sex-appeal. Mais faut pas rêver... De toute façon, je m'en fous. Je préfère encore rester célibataire. À quoi bon un couple si ça rime avec renoncer à ma tranquillité ? C'est de loin mieux d'être seul et peinard plutôt que d'être deux et de plus pouvoir respirer. Enfin, je dérape. Beaucoup de points d'interrogation plus inquiétants étaient laissés en suspens après avoir reçu ces commentaires de sa part. J'aimais pas l'idée qu'elle puisse lire en moi comme dans un livre, et je suppose que c'est du à l'énergie que je dégage depuis la première fois que j'ai touché à ces trucs que je porte encore, ces bijoux bizarres qui servent de catalyseur aux pouvoirs que j'ai dans le sang. Je comprends toujours pas comment des babioles superficielles peuvent occuper la place de relai pour quelque chose d'aussi subtil mais je suppose que c'est du à mon manque de connaissance... Ou que tout le monde s'en tape. Moi aussi, en fait. Tant que ça marche, je vois pas pourquoi j'aurais à m'en soucier, même si c'est pas vraiment commun. D'ailleurs, par mécanisme, quand elle me demande comment j'ai fait mon compte, j'ai levé la main pour mettre en lumière bague et bracelet, plus pour les revoir moi-même que pour la laisser regarder. J'aurais bien voulu pouvoir croire à des propriétés spéciales dues à la matière les composant, mais je lui trouve rien d'énigmatique. Alors inutile de se creuser la tête dans le vide, l'important est que ça fonctionne, fourrer mon nez là-dedans ne pourrait m'attirer que des problèmes et j'en ai déjà assez à régler comme ça à l'heure qu'il est. Me rendant compte que mon bras est exposé entre elle et moi, je reprends mes esprits et sors de ma torpeur, encore pensif, pour lâcher quelques explications après ces secondes d'un pesant silence.

C'est ces trucs-là. J'ai eu une sensation étrange en y touchant, comme si je m'étais gravement coupé et que le sang coulait à flot d'une blessure que je ne pouvais ni repérer, ni refermer, ou quoi que ce soit. Mais sans douleur. Et après, j'ai compris que c'était pas ça... Même si le sentiment d'écoulement était plutôt bien vu.

Après avoir laissé main et poignet en vue assez longtemps pour être sûr qu'elle ait pu voir et retenir chaque détail, je la range dans ma poche, en espérant qu'elle ne soit pas astigmate et que je doive pas la ressortir. Ces breloques sont habituellement réservées aux délinquants et racailles et je tiens pas à passer pour l'un d'eux, surtout si y'a des policiers qui trainent dans le coin. Je risquerais de me faire chasser sans avoir pu m'expliquer, et puis il faut avouer que l'histoire qui justifie leur port ne tiendrait pas la route pour une écrasante majorité des personnes. Je m'y suis déjà fait, c'est pas grave. De toute façon, c'est pas comme si j'étais habitué à planquer mes mains, et ma manche s'occupe de faire disparaitre l'espèce de gourmette en argent tant que j'en porte de longues. Puisque je suis du genre frileux et que l'uniforme n'est que rarement fabriqué sans, j'ai pas de souci à me faire, tant que je les déclenche pas par mégarde... Là, ce serait plutôt dérangeant, je dois avouer. Parce que même si j'étais le seul à le voir, un arc phosphorescent gigantesque, c'est légèrement encombrant, surtout que la surprise serait capable de me faire tirer par mégarde. Et s'ils ne verraient pas non plus la flèche partir, les dégâts, eux, seraient bien en évidence. Et si quelqu'un se rendait compte que ça venait de moi, ça barderait pour mon matricule en plus de me faire coller une étiquette de terroriste en herbe. À éviter.

...Shinigami, c'est bien ce qu'elle vient de dire ? J'ai déjà entendu ça quelque part... J'interroge ma mémoire et finis par me rappeler que c'était lors du laïus des parents sur ce qui avait mené à la disparition des Quincys. Une quasi-extinction que ne nuançaient que de rares spécimens, à commencer par ma petite personne. J'aurais sans doute du me barrer à toutes jambes, ou encore essayer de la transformer en gruyère avec mes tirs... Mais j'en avais pas la motivation, et qui plus est, elle avait pas franchement l'air hostile. Pourquoi est-ce que je la craindrais ? Elle me confirma que je n'avais pas à le faire aussitôt après. D'une main experte, je repoussais quelques mèches gênantes, prenant un air sérieux qui ne m'était pas habituel. À invitée exceptionnelle, préparation exceptionnelle. Je voulais surtout la voir de mon mieux pour scruter chaque modification de son expression et entendre le son de sa voix avec attention, pour pouvoir interpréter d'éventuels mensonges. Je m'ennuyais tellement en classe que je m'étais souvent « amusé » à comparer les timbres de voix normaux de mes camarades avec ceux pris quand ils lançaient des excuses bidons. Et aussi bête que ce soit, ça aide, je peux m'en porter garant. Déjà que je n'étais pas très au point... Éviter de me faire embobiner serait déjà pas mal.


Et la Soul Society... Qu'est-ce que c'est ? On m'en a parlé... Mais je manque cruellement de détails. J'en connais le nom, pas plus. Vous me direz, vu comment j'en suis arrivé là, c'est déjà pas si mal... Et qu'est-ce que c'est, les capitaines ? J'y connais rien, à votre organisation, pour parler franchement.
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Unohana Retsu
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MessageSujet: Re: Une taisho en excursion [PV Nataku]   Une taisho en excursion [PV Nataku] Icon_minitimeMar 9 Fév - 23:59

Retsu observait avec une réelle curiosité l’enfant devant elle, sans que cela ne soit impoli ou autre chose du même genre. Enfant, oui, même si ce jeune homme protesterait sûrement s’il en tendait cette appellation. Mais c’était ce qu’il était à ses yeux, tout comme Kurosaki et ses amis. Pour dire, Bon nombre de capitaines étaient également des enfants à ses yeux. Ce n’était pas qu’elle se sentait vieille, loin de là. Mais elle n’était pas moins consciente d’avoir beaucoup plus d’expérience que tous, Sotaisho excepté. Enfin bref, elle l’observait toujours avec douceur et amabilité, guettant ses réactions. Il avait levé le bras, comme en réponse à la question qu’elle lui avait posé sur la manière dont il avait découvert sa nature. Elle put ainsi distinguer le bracelet et la bague dont le style ne lui était pas étranger. Les bijoux des Quincy, leur permettant de canaliser leur reiatsu. Nul doute n’était plus possible, même si elle n’en avait aucun. Certes, un humain normal aurait très bien pu tomber sur ces bijoux par hasard, mais ce n’était pas le cas, elle le savait. Et le jeune homme confirma ses pensées avec ses paroles suivantes.

Acquiesçant d’un signe de tête, Retsu se demanda ce qu’elle pouvait révéler à son vis à vis. Un passé sanglant liait shinigamis et Quincy. Mais c’était il y a bien longtemps. Le nombre de Quincu actuels ne posait aucun problème, et Retsu n’avait aucune raison de vouloir du mal au jeune homme. Elle décida donc de partager certaines de ces connaissances. Mayuri s’y connaissait mieux, mais ses informations à lui… Disons que la manière dont il les obtenait n’aiderait nullement à rassurer le Quincy face à elle.

« Ces bijoux sont fait d’un métal spécial qui a la capacité de canaliser l’énergie produite par votre corps ou par l’environnement qui vous entoure. Cette énergie s’appelle reiatsu. La sensation que vous avez éprouvée était tout à fait normale, puisque c’était votre premier contact avec votre reiatsu personnel. La première fois que vous trouviez un moyen de l’extérioriser. »

Le jeune homme dissimula ensuite ses mains, comme gêné de montrer ces bijoux. Peut être craignait-il qu’elle cherche à les lui dérober ? Non, il ne semblait pas avoir peur d’elle. Il n’en avait aucune raison de toute manière. Retsu ne trouverait de toute manière aucune utilité aux bijoux quand bien même aurait-elle été intéressée. Peut être était-ce par rapport à d’autres. Ou alors avait-il déjà eu de mauvaises expériences dans le passé qui l’avait rendu méfiant. Quoi qu’il en soit, Retsu ne prêta plus attention à ces bijoux, pour ne pas le déranger. Retsu enchaina plutôt que une rapide explication de ce qu’elle était. Elle voulait savoir si le terme « shinigami » le ferrait réagir. Histoire de vérifier ses connaissances. Il sembla réfléchir et Retsu vit tout de suite quand l’information trouva un écho dans son esprit. Il n’eut aucune réaction flagrante, mais Retsu avait l’habitude de fréquenter des maîtres dans l’art de l’impassibilité. Elle songea qu’il allait peut être essayé de fuir, mais il sembla finalement décider du contraire. Se disait-il qu’il n’aurait aucune chance de lui échapper ? Ou bien l’avait-il cru quand elle lui avait affirmé qu’il n’avait rien à craindre d’elle ? Elle espérait qu’il s’agisse de la deuxième option.

L’attitude du jeune homme se modifia légèrement. C’était très discret, mais Retsu avait bien trop d’expérience pour se laisser abuser. Visiblement, son vis à vis, semblait vouloir essayer de la percer à jour, savoir si elle disait la vérité ou non. Libre à lui d’essayer. Retsu ne mentait que très rarement. Mais encore plus rares étaient les personnes capables de savoir quand elle le faisait. Son expression ne changeant que très peu, il était extrêmement difficile de lire à travers. Mais bon, si cela pouvait le rassurer. Retsu ne lui mentait pas, de toute manière. Il commença alors l’interrogatoire. Et au vu de ses questions, il était évident qu’il ne connaissait que très peu de choses sur les shinigamis. Tandis qu’il parlait, Retsu réfléchit à ce qu’elle pouvait lui dire. Elle arriva finalement à la conclusion qu’elle pouvait s’en tenir pour le moment aux généralités. Pour quelqu’un ignorant presque tout sur le sujet, ce serait déjà une grande avancée.

« Lorsqu’un humain meurt, son âme demeure en ce monde jusqu’à ce qu’un shinigami vienne procéder au Konso, l’enterrement de l’âme. Celle-ci est alors envoyée à la Soul Society où elle peut commencer une nouvelle vie. Toutes les âmes possèdent un reiatsu, même si la plupart à un niveau minimal. Certaines cependant en possède de plus élevé et elles ont alors la possibilité de devenir des shinigami, les gardiens des âmes, en quelques sortes, et participer à leur tour au maintien de l’équilibre entre le monde des humains et la Soul Society. »

Elle marqua une pause dans ses explications, pour être sûre que son jeune vis-à-vis la suivait. Elle exprimait la situation de la manière la plus claire et résumée possible pour simplifier tout cela. Ce faisant, elle ne pensait nullement que le jeune homme serait incapable de comprendre autrement, mais elle préférait procéder ainsi.

« Les shinigamis vivent au sein du Sereitei et sont divisés en 13 Divisions. Chaque division est dirigée par un taisho, qui veille à son bon fonctionnement. Le bien être des shinigamis de la Division, leur sécurité et leur santé sont également de leur responsabilité. Ces taisho sont quant à eux placés sous l’autorité du taisho de la Première Division, appelé Sotaisho, qui obéit lui-même à un organe de pouvoir supérieur. Cette organisation permet le bon fonctionnement de la Soul Society depuis des siècles et des siècles. »

Il y avait d’autres choses à dire, des précisions à apporter, mais elle n’allait pas non plus faire un cours complet sur l’histoire et l’organisation politique et militaire de le Soul Society. Disons que son vis à vis savait à présent les bases et cela suffirait pour le moment. Il y avait cependant un point que Retsu voulait vérifier. Un point capital. Surtout pour un Quincy.

« Savez-vous ce qu’est un Hollow ? »

Son expression n’avait nullement changé en posant la question, tout comme son ton. De la même manière qu’il n’avait pas changé depuis qu’ils s’étaient rencontré. Certains pensaient que la douceur et la gentillesse de Retsu étaient une telle constante qu’elle arrivaient à maintenir cette expression et une aura de bonté même lorsqu’elle était fâchée. Ce qui ne la rendaient que plus effrayante aux dires d’une autre grande majorité de shinigamis, rumeurs que la taisho de la Quatrième Division ne parvenait à expliquer…
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