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 (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)

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Kuchiki Byakuya
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Kuchiki Byakuya


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MessageSujet: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeLun 1 Fév - 22:36

(Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Libab

La rue aux larges pavés, semblait déserte en cette heure de la matinée. Le silence était de mise, tandis qu'un son caractéristique le brisa discrètement...d'un shunpo le noble Kuchiki venait d'apparaitre au milieu de l'allée, qui menait aux portes de son domaine. Son épaule avait une allure des plus mal en point, et le tissus de son kimono collait à la plaie. Pourtant aucun signe de souffrance ne s'affichait sur son visage indéchiffrable et impassible. Son haori toujours en main, refusant de le remettre, puisqu'il était démit de ses fonctions et ce pour un mois durant, il n'aurait été guère séant de le revêtir, quand bien même, cela aurait évité les regards de ses gens envers son entrée qui allait suivre. Byakuya était un homme droit et qui assumait ses actes. Lorsqu'il eut franchit les grandes portes de son domaine, le gong se fit entendre, annonçant son retour...chose qui surprit pleinement ses gens qui se précipitèrent pour le saluer, alors que lui même ne les observait point. Son regard était encore plus froid que d'ordinaire, laissant transparaitre en cela, le courroux qu'il éprouvait pour lui même comme envers les agissements et les paroles de Zaraki. Sans oublier le comportement de Kanu, qui n'avait point juger bon de cesser son combat de démonstration pour avertir qui de droit.

Le chef de clan ne put cependant point empêcher sa suivante remarquer sa vilaine blessure à l'épaule qui semblait bien plus impressionnante que celle situé sur sa poitrine et ne se priva point d'aller requérir un soigneur à la quatrième Division..en réalité, elle semblait bien loin de se douter que ce serait le capitaine de cette dite Division qui allait venir au devant de cela. Byakuya quand à lui ordonna qu'on ne le dérange sous aucun prétexte hormis si cela concernait les soins et son troisième siège qui se devait d'arriver, afin de lui remettre son zanpakutoh ainsi que ce qui le qualifiait de capitaine au sein de la sixième Division. Ses pas se firent presque feutrés, alors qu'il parcourait la passerelle boisée, qui longeait un magnifique jardin. Puis enfin , sa main gauche exerça une pression sur les pans d'une ouverture, et la poussa afin de l'ouvrir. Le son fut mate et sans faille, alors que le noble pénétra dans une vaste pièce aux allures très vide et pourtant harmonieuse.

Ses paupières voilèrent un court instant ses yeux anthracites, alors que son bras droit se mit à trembler sous la douleur, informant que Byakuya avait cesser d'observer un contrôle si parfait de son corps. Pourtant, ayant cure de ce facteur, le Roku Ban tai Taisho quitta Senbonzakura et la déposa avec soin sur la grande table basse qui se trouvait au fond des lieux, avec un respect calculée et peu être à regret. Ses doigts s'attardèrent quelques secondes sur la surfasse de sa garde, puis se retirèrent définitivement, avant de plier son haori et le plaça exactement aux côtés de son zanpakutoh. Ses yeux les fixèrent, puis s'en détournèrent tandis que ses muscles se détendaient doucement, malgré leurs réticences, oubliant la sensation désagréable de se sang qui plaquait contre sa peau le tissu de son uniforme.

Avec un geste prudent et calculé, Byakuya éleva sa main droite, alors que la gauche s'appliqua à retirer le gantelet blanc qui s'imbibait de plus en plus de son propre sang. Il le déposa sur la surface plane du bureau, puis s'assit sur son siège, tournant le dos à l'ouverture qui donnait en plein sur le jardin. Déniant tout désir d'observer ces objets...qui faisait de lui ce qu'il était..refusant même de discuter avec Senbonzakura une dernière fois...Le noble Kuchiki, ferma les yeux, s'imposant une respiration des plus lentes afin de canaliser sa colère, et l'amertume de ne point avoir suffisamment fait ravaler ses paroles à Zaraki en ce qui concernait son épouse. Ses lèvres étaient parfaitement close, pendant l'exercice respiratoire, retenant son bras droit de trembler. Byakuya n'ignorait pas non plus que Rukia ne tarderait à rentrer, car il avait eut vent que sa mission de routine était maintenant terminée. Quoi qu'il en soit, il espérait qu'il aurait droit à un simple soigneur, car un sermon de plus ne lui plaisait guère. Unohana n'était point une personne dont il se méfiait, bien au contraire, mais le fait est qu'elle avait parfois un comportement.. étrangement....troublant, aspirant l'appréhension aux plus téméraires.

Une porte se déroba sur sa droite, et le noble tourna à demi son visage vers sa direction tout en rouvrant son regard, face à ce qui l'entourait. Une vielle servante se présenta à lui avec déférence et l'informa de la venue......du capitaine de la quatrième Division. C'était pour ainsi dire...bien sa veine. Cependant il n'en démontra rien sous son masque placide et congédia la vieille femme, patientant donc, en détournant à nouveau ses traits pâles, pour fixer un point imaginatif, au devant de lui.
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Unohana Retsu
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeLun 1 Fév - 23:45

La journée avait pourtant commencé normalement. Une journée tout à fait banale de plus au sein de la Quatrième Division. Comme chaque jour, Retsu avait déjà terminé de remplir les quelques dossiers qu’il lui restait de la veille et avait déjà entamé la paperasse du jour. Le tout alors que le soleil était à peine levé. Puis, faisant une pause dans son devoir administratif, elle avait endossé son rôle véritable au sein de la Soul Society. Celui de médecin en chef des shinigamis. Si ses subordonnés s’en sortaient en général très bien, Retsu ne négligeait pas ses devoirs et prenait plaisir à visiter les salles de soins qui occupaient une bonne partie de sa Division, donnant quelques conseils, rassurant des nouvelles recrues encore timides et mal assurées, calmant paisiblement les ardeurs de certains patients récalcitrant dont on taira la Division d’origine… Ajoutons à cela la vérification de l’inventaire du matériel médicale, la distribution des tâches à chaque équipe en compagnie d’Isane… En résumé une journée banale pour la Yon Ban Tai Taicho.

Pourtant, un évènement allait troubler la paix de ce jour et mettre une pause provisoire à la routine de Retsu. En effet, alors qu’elle était en train d’expliquer aimablement à un shinigami de la Onzième Division pourquoi il était dans son intérêt de coopérer gentiment et de laisser les infirmiers faire leur travail, la taicho perçut, malgré la distance, un puissant reiatsu. La violence qui dégageait rendait l’indentification de son propriétaire tout à fait aisée. En effet, nul à la Soul Society n’avait un reiatsu aussi agressif et meurtrier que Zaraki Kenpachi. Du coin d el’œil, Retsu observa la réaction de ses hommes. Ils semblaient mal à l’aise, même si seuls les plus puissants, comprendre par là ses sièges, pourraient réellement souffrir un peu de cette situation. Ils étaient assez éloignés de la source de ce déchaînement de violence après tout, et si Retsu le ressentait aussi bien, c’était à cause de sa sensibilité et de sa puissance plus élevée.

Tout en continuant ce qu’elle était en train de faire, Retsu se concentra sur le reiatsu de Zaraki, cherchant à deviner quel pauvre âme s’était retrouvée sur son chemin et allait lui servir de mannequin vivant d’entraînement. Quoi qu’il fût assez rare que le taicho de la Onzième division se laisse ainsi aller. En général, il ne trouvait pas d’adversaire à sa hauteur pouvant mériter qu’il s’y mette un peu sérieusement. Enfin, ça c’était la reformulation de Retsu de certaines paroles qu’elle avait entendu provenant de la bouche même de Kenpachi. Un instant, Retsu se demanda si Kurosaki Ichigo était en visite à la Soul Society, ce qui expliquerait la bonne humeur et l’entrain du taicho le plus violent du Seireitei. Elle obtint cependant rapidement une réponse à ses interrogations. En effet, elle perçut un autre reiatsu puissant, faisant écho à celui de Zaraki. Un reiatsu… qu’elle était bien surprise de ressentir dans ces circonstances, elle devait bien l’avouer. Kuchiki Byakuya ? Kenpachi affrontait Byakuya ? Voilà un combat bien surprenant, et néanmoins inquiétant. Si les deux adversaires étaient aussi sérieux que leur reiatsu semblaient l’indique,r cela risquait de mal finir. Sans compter que d’après les estimations de Retsu, leur combat devait avoir lieu non loin de l’Académie. Quels inconscients ! Si cela ne la surprenait nullement venant du taicho de la Onzième, un tel comportement provenant de celui de la Sixième était bien déroutant. Qu’est ce Kenpachi avait bien pu faire pour énerver ainsi Byakuya ?

Retsu mit fin à ses soins et alla trouver sa fukutaicho, lui demandant de s’occuper de la Division en son absence. Car elle se doutait bien qu’il y avait de fortes chances pour qu’on vienne la quérir. Le combat semblait s’être finalement arrêté après un temps incertain et Retsu était certaine d’avoir ressenti le reiatsu du Sotaicho. Eh bien, si Yamamoto était intervenu, la situation allait être critique pour les deux combattants. Mais après tout, un combat aussi violent entre deux taicho était interdit, et ce pour de bonnes raisons. Retsu quitta le bâtiment et marcha paisiblement vers els portes d’entrée de sa Division, après avoir récupéré une petite sacoche qu’elle dissimula sous son haori. Puis elle attendit. L’attente ne fut pas très longue cependant, et bientôt, elle vit accourir un domestique de la famille Kuchiki. Elle écouta attentivement les explications qui lui étaient fourni et annonça qu’elle se rendrait directement sur place. Comme elle l’avait pensé, Byakuya ne viendrait pas de lui même jusqu’à elle. Elle se doutait que Zaraki finirait par graviter bon gré mal gré jusqu’à son bureau, mais décida de s’occuper d’abord du taicho de la Sixième. Un peu d’attente ne ferrait pas de mal à celui de la Onzième.

Retsu se mit donc en route, devançant le domestique en se servant du shunpo. Ce faisant, elle arriva rapidement devant les portes de la demeure Kuchiki. Elle fut reçue avec respect et courtoisie, même si un certain empressement soulagé se faisait sentir. L’état de son collègue était-il à ce point critique ? Conservant son impérissable visage souriant et empli de douceur, Retsu laissa l’une des servantes aller annoncer son arrivée, tout en le suivant à une certaine distance. Même si elle se trouvait dans la maison d’une des plus puissantes familles de la noblesse, elle était avant tout la taicho de la Quatrième Division et on ne laissait pas derrière un médecin venant soigner son patient. Il aurait été assez amusant de voir les domestiques essayer, d’ailleurs, mais Retsu avait d’autres priorités que se divertir de la sorte. Elle suivit donc la servante jusqu’aux appartements du maître des lieux et pénétra dans la pièce une fois sa présence annoncée. Son regard se posa immédiatement sur son futur patient et ce fut avec un regard professionnel qu’elle détailla les blessures de son collègue, évaluant leur gravité et organisant l’ordre des soins à fournir.

« Eh bien, Kuchiki-taisho, je constate que Zaraki-taisho ne vous a pas loupé… »

Elle s’avança doucement vers son patient et déposa sa sacoche sur le bureau, sans demander la permission. En cet instant, c’était elle qui décidait et son patient n’avait rien à dire. C’était du moins le comportement le plus sage à adopter pour ce dernier. Elle déposa ensuite Minauki en appui contre le bureau, afin d’être plus lire de ses mouvements. Sans compter qu’elle n’aurait normalement pas besoin de son zanpakuto. Elle remarqua dans le même mouvement que Senbonzakura reposait sagement sur une table basse, à côté du haori plié mais légèrement taché de rouge du Roku Ban Tai Taicho. Cela donna une idée à Retsu de la sanction prise par le Sotaicho. Mais elle verrait ça plus tard. D’un geste doux mais d’une autorité déconseillant toute résistance, Retsu appuya sur l’épaule valide de Byakuya pour l’obliger à s’asseoir. Elle dénoua alors la longue écharpe que son collègue gardait en permanence, même par temps chaud, et la posa doucement sur un coin du bureau après l’avoir pliée. Le sang de son propriétaire avait laissé des traînées écarlates sur sa blancheur. Quel gâchis. Elle hésita à la confier immédiatement à un domestique pour la faire nettoyer mais décida de remettre ceci à plus tard. Au pire, Byakuya ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même s’il perdait sa précieuse écharpe. Rien sur son visage ou dans son reiatsu parfaitement contrôlé et serein ne trahit le cours qu’avait pris ses pensées, cependant. Elle s’empara ensuite avec douceur mais précision du bord taché de rouge du shikakusho de son collègue et l’ouvrit, évitant les mouvements brusques qui accentueraient la douleur des blessures, le sang collant en effet le tissu à celles-ci. Elle ne chercha pas à empêcher toute douleur, cependant, ne souhaitant pas perdre de temps avec quelque chose d’inévitable. Byakuya allait devoir supporter. Avec l’efficacité de sa longue expérience, elle dénuda complètement le torse de son collègue, observant plus attentivement les blessures qu’elle allait devoir soigner. Elle ouvrit ensuite sa sacoche, en tira du tissu et un produite, en imbiba le tissu et s’approcha de Byakuya.

« Je trouve tout à fait surprenant que vous vous soyez laissé emporter dans un combat sérieux contre Zaraki-taisho… Je vous pensais plus réfléchi… »

Son ton était toujours aussi doux et amicale, mais une personne vraiment perspicace aurait pu percevoir une très légère note de réprimande. Légère, mais bien réelle. Son sourire toujours en place, elle appliqua le désinfectant sur la blessure à l’épaule droite de son collègue. Comment cela, ça faisait mal ? N’importe quoi. Quelqu’un d’assez stupide pour accepter de suivre Zaraki dans ses jeux violents devait bien pouvoir supporter la brûlure, non ? Elle n’était cependant pas sadique et appliqua bientôt sa deuxième main juste au dessus de la blessure, distillant une partie de son reiatsu pour atténuer la douleur. Son but n’était pas d’achever son collègue, même si l’envie la démangeait. Comme s’ils n’avaient pas déjà assez de blessés avec les combats contre Aizen et les autres troubles fêtes. Elle allait veiller à ce que Zaraki sente passer ses soins aussi. Ce serait elle qui s’en occuperait de toute manière. Personne, à part Isane à quelques rares occasions, n’osait approcher le taicho de la Onzième blessé. Oui, Retsu allait gentiment mais sûrement faire comprendre à Kenpachi qu’elle apprécierait grandement qu’il évite d’envoyer plus de shinigamis que nécessaire à l’infirmerie.


Dernière édition par Unohana Retsu le Mar 2 Fév - 11:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeMar 2 Fév - 4:31

Quelques minutes s'étaient écoulées, depuis l'annonce de la venue du capitaine de la quatrième Division. Cela laissait pleinement à notre Roku Ban tai Taisho, de se reprendre, et de garder un sang froid des plus absolu. En effet, il n'ignorait point que sous le regard de sa collègue se cacherait un jugement sévère sur sa conduite, tout comme il l'avait relevé dans celui du sô taisho. pourtant au fond de lui, le noble n'éprouvait aucune remontrance envers lui même. S'il avait un temps soit peu ignoré les paroles de Zaraki, la mémoire de sa femme aurait gardé une image flétrie en son souvenir...Cette femme qui avait ravie son coeur, et qui jamais ne l'avait approcher pour l'intérêt de l'argent ou de la renommé..juste parce qu'il était lui, Kuchiki Byakuya. Pour tout ses instants, qu'ils avaient partagé, bien que rarement, car Hisana passait le plus clair de son temps, et ce malgré ses remontrances, à rechercher sa soeur cadette, Rukia. Même sur son lit de mort, il n'avait jamais eut ce sentiment de reproche, pour le fait qu'elle ne lui avait jamais complètement rendu cet amour...non par parce qu'il n'en avait point la force, mais parce qu'il comprenait ses motivations et ses remords. Pour ce sourire qu'elle lui offrait..pour ses caresses sur sa nuque et ses cheveux quand il revenait parfois, lassé et fourbu par ses fonctions. Pour les paroles qu'elle ne pourrait plus lui dire..ou lui susurrer.. pour ces nuits où désormais, il se retournait seul en sa couche...ne pouvant la rejoindre par cette porte dérobée. Alors non, Byakuya ne ressentait aucune honte envers son geste. C'était en son nom et en rien d'autre, alors que Zaraki le chargeait de toute sa jouissance guerrière. Et c'est aussi pour cela que son haori avait vite quitté ses épaules.

Non sa colère était tournée vers cet homme et elle ne semblait point se tarir, car selon son coeur ce combat avait été des plus doux..bien trop doux, pour tout ce qu'il avait osé proférer. Nous étions en hivers....mais le mois de mars n'était plus si loin et avec lui, les réminiscences d'une mort chère, viendrait sonner à son esprit comme chaque année. Ses paupières s'abaissèrent lentement, voilant ses orges grise, réfutant de voir ce mur si dépourvut de décoration et pourtant si harmonieux. Le calme n'était point encore total en son être..et la paix n'était point en son esprit. Pourtant cela devait être fait, avant qu'on ne l'observe plus avant. Un Kuchiki ne devait pas montrer de faille, et être en toute circonstance brillant en ses actions. Un soupir silencieux s'extirpa de ses lèvres, relâchant ainsi la tension qui l'habitait encore, acceptant le fait que sa poitrine soit quelques peut restreinte par cette estafilade , certes partielle mais douloureuse. Son bras droit tremblait encore, mais par spasme, du moins quand il ne tentait point de le mouvoir. D'une gestuelle simple et habituelle, le noble Kuchiki se redressa sur ses jambes, et glissa une attention presque absente sur la vue de ce jardin qui lui faisait maintenant face. Laissant le vent s'engouffrer furtivement au travers de l'ouverture, pour venir porter une caresse sur ses joues.. puis disparut comme il était venu.

C'est alors, qu'un reiatsu parfaitement reconnaissable, calme, doux et contrôlé se manifesta. Cela ne pouvait être que le capitaine de la quatrième division, autrement dit Unohana Taisho. Byakuya ferma un peu plus son visage sous une placidité déconcertante, puis se détourna de ce magnifique tableau naturel, pour s'en retourner vers son bureau, tournant le dos à la porte. Des pas se rapprochaient, résonnants sur la passerelle aux planches cirés. Une démarche lente et respectueuse, très coutumière en sa maisonnée, et une seconde, certes tout aussi lente, mais bien plus sûr, voir un peu impatiente. Il ne fallut que quelques secondes pour que la présence d'Unohana ne pénètre dans la pièce tandis que sa suivante, s'en était retourner sans un mot aucun à ses occupations de la journée. Rester seul, Byakuya tourna à demi son visage, offrant ainsi un demi profil bien indéchiffrable, tandis qu'il ressentait le poids de son regard envers sa personne. La voix de sa collègue rompit le silence, alors qu'elle se rapprochait de lui sans un bruit, aucun. Le noble ne lui répondit point. Que pouvait-il bien révéler, puis qu'elle savait déjà pour ses blessures....

Unohana se posta devant lui et posa une main ferme sur son épaule valide et l'incita par ce fait, de s'assoir, avant de déposer une sacoche sur la surface lisse de son bureau. Son regard ne lui échappa point lorsqu'elle aperçut son Haori soigneusement plié et son zanpakutoh ainsi reposant. Il n'y avait donc pas besoin de mot pour cela non plus. Immobile, Byakuya s'évertuait simplement à garder le silence, tandis que d'une main experte, sa collègue lui retirait son écharpe quelque peu souillée par son propre sang. Puis elle lui souleva un peu le bras droit, afin d'en décoller le tissu, et de lui retiré au final son haut. Cette action avait engendré une douleur des plus vivace en sa chair, mais les traits du Taisho, ne reflétèrent qu'une indifférence exaspérante..seul son regard semblaient s'animer un peu, avant de se voilé à demi par ses paupières. Appliquant la règle d'une respiration des plus profonde, Byakuya parvint à taire sa souffrance, alors qu'une fois de plus la voix de sa collègue rompit ce silence devenu presque pesant, tout en soutirant de son sac, un tissu et une sorte de liquide..ressemblant ni plus ni moins à du désinfectant. Ses mots résonnèrent encore pleinement en son esprit, tel un sermon caché sous le manteau de la douceur..mais ce n'était point pour cela que ce fut pour le moins...agréable ..bien au contraire. Et cela devint bien plus insupportable, lorsqu'Unohana lui appliqua sa solution sur sa plaie profonde. Son bras se tendit instantanément, et trembla légèrement, alors que sa main reposait sur la surface de son genou. Ses mâchoire se crispèrent légèrement, refusant d'entrouvrir ses lèvres pour laisser une plainte en sortir.

En effet, un homme qui avait endurer les coups d'un tel colosse et pour y avoir répondu, le capitaine de la sixième Division n'avait pas à vouloir se plaindre. C'était cela aussi que d'assumer ses actes. Du moins à son sens. La main gauche d'Unohna s'éleva alors et vint apporter un doux apaisement.. éloignant la cuisante douleur qui lui mordait les muscles, et peu à peu, sa respiration se fit moins forcée, plus calme, et ses mâchoires se décontractèrent enfin, sous ce visage si placide. Ses iris anthracites se dévoilèrent complètement, offrant une réponse clair envers la taisho de la quatrième Division...une impression de non regret, de choix tout à fait mesuré...sachant que ce coup lui avait été conférer que parcequ'il avait tenter de vouloir limiter les dégas envers les étudiants et l'académie. Ses lèvres se délièrent, pour ne laisser passer qu'une voix des plus atones:


- Ce combat ne pouvait qu'être sérieux lorsqu'il est question d'une mémoire bafouée, qui jamais plus ne pourra se défendre d'elle même.

A nouveau Byakuya ferma les yeux considérant qu'il n'aurait rien de plus à dire sur le sujet, mais peut être se trompait-il, alors qu'il n'était que passivité devant les soins que lui vouait Unohana. Quand bien même il n'avait point ignorer son sermon, il devra la remercier..mais pas tout de suite.

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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeMar 2 Fév - 13:48

Retsu devait reconnaître une chose à Kuchiki Byakuya, c’était qu’il dissimulait à la perfection le fait qu’il puisse ressentir de la douleur. Un œil néophyte aurait pensé que le fier Taisho de la Sixième Division ne ressentait pas la douleur. C’était en effet ce qu’il pouvait sembler. Mais Retsu, avec ses siècles d’expérience et son regard perçant et précis, ne se laissait pas abuser de la sorte. Elle avait senti la crispation du membre qu’elle soignait, avait aperçu celle de la mâchoire de son collègue. Quoi qu’il en soit, Byakuya faisait du très bon travail de maitrise et de camouflage. D’autres à sa place auraient gémis de douleur voir poussé des hurlements retentissant. L’éducation spartiate des Kuchiki était vraiment impressionnante, en bien ou en mal.

Retsu termina prestement de désinfecter la plaie, utilisant son reiatsu pour anesthésier la douleur et faire cesser le saignement. Elle déposa ensuite le linge imbibé de sang à ses pieds et s’empara d’un autre sur lequel elle appliqua à nouveau le désinfectant et s’intéressa à la deuxième blessure, celle qui barrait le torse de son collègue. Il s’agissait dans un premier temps de désinfecter et de faire cesser les saignements. Elle s’occuperait ensuite de la guérison. Elle appliqua le tissu imbibé sur la deuxième entaille sans utiliser son reiatsu dans un premier temps. Elle espérait que la douleur ferrait passer le message. En général, elle n’aimait pas voir souffrir les gens. En être à l’origine encore moins. Mais une fois de temps en temps ce n’était pas plus mal. C’était la manière la plus efficace de transmettre son mécontentement, étant donné que ce dernier n’apparaissait nullement sur son visage ou à travers son reiatsu. Elle ne tortura cependant pas son collègue plus que nécessaire, et utilisa à nouveau son reiatsu pour atténuer la douleur.

Elle avait entendu les paroles de Byakuya, mais préféra achever son travail de désinfection avant de répondre. Elle en profita également pour réfléchir aux mots qu’elle allait employer. Elle faisait confiance au Sotaisho pour avoir déjà clairement exprimé son déplaisir et pour avoir fait ses remontrances, mais elle ne pouvait pas non plus rester silencieuse. Le Sotaisho parlait en tant que chef militaire. Retsu s’exprimait en tant que médecin en chef du Seireitei. De plus, d’après ce qu’elle avait compris des propos de son collègue, Zaraki avait vraisemblablement touché le point sensible. Le seul pouvant pousser l’impassible Taisho de la Sixième Division à se conduire de la sorte. On avait tendance à prendre Zaraki pour un homme stupide. C’était une erreur regrettable. Le Taisho de la Onzième réfléchissait plus que ce qu’on pourrait croire. Surtout quand il s’agissait de s’assurer un bon combat.

« Je fais confiance à Zaraki-taisho pour savoir frapper là où ça fait mal, surtout lorsqu’il s’agit pour lui d’obtenir un combat convenable à ses yeux. Je peux comprendre qu’il soit facile de perdre son sang froid face à lui lorsqu’il est … motivé, dirons-nous. »

Ayant terminé de désinfecter la plaie, elle s’intéressa aux autres, plus mineures, qu’elle traita plus rapidement. Une fois ceci terminé, elle reposa le linge et attaqua la guérison à proprement dite. Revenant se positionner devant l’épaule droite de son collègue, elle posa doucement ses mains au dessus de la plaie et utilisa à nouveau son reiatsu, à plus forte dose cette fois. Elle le dirigea vers un coin de la plaie et commença à la soigner, descendant ensuite progressivement.

« Néanmoins, il y a des raisons pour lesquelles les combats entre taisho sont interdits. Et des lieux plus adaptés à des affrontements aussi violents qu’à proximité de l’Académie… »

Sa voix était jours égale et douce, et seule une très légère pointe de reproche pouvait être perçue par les plus perspicaces. Mais ses gestes restaient aériens et professionnels. Elle n’infligerait plus de douleur volontaire supplémentaire. Elle s’attarda un moment sur la blessure, vérifiant que les tissus avaient été correctement réparés et stoppa le flux de reiatsu quand la plaie ne fut plus qu’une entaille rosée. Byakuya ne devrait pas en garder de trace, à terme, étant donné qu’elle était intervenue rapidement. Elle passa ensuite à la blessure sur le torse et recommença le processus de guérison.

« En tant que Taisho de la Quatrième Division et donc médecin en chef du Seireitei, je vous serais également grée d’éviter de me donner plus de travail que nécessaire. Soigner mes semblables est la vocation de mon existence, mais je trouve regrettable de devoir soigner des blessures infligées en dehors de combats contre l’ennemi… Nous avons suffisamment à faire avec les conflits contre Aizen Sosuke et ses troupes, sans oublier nos nouveaux adversaires, pour venir y ajouter des blessures causées par des conflits internes… »

Retsu n’avait volontairement pas complètement réprimé le soupir qui avait franchi ses lèvres sur la fin. En effet, elle serait vraiment reconnaissante à ses collègues de lui éviter ce travail et ces inquiétudes supplémentaires. Elle se ferrait un plaisir d’aller exprimer son point de vue auprès de Kenpachi, également. Une fois de plus. Mais il fallait sans cesse répéter pour espérer faire entrer quelque chose dans cette tête de bourrique. Mais Retsu ne désespérait pas. Elle avait plus de patience et de persévérance que n’importe qui.

Elle termina de soigner la blessure de son collègue, et une fois celle-ci entièrement refermée, elle s’attela au soin des diverses coupures mineures. Celles-ci ne lui prirent pas longtemps.

« Voilà, je pense que cela devrait aller mieux à présent. Ressentez vous d’autres douleurs à d’autres endroits ? »
Elle n’avait pas repéré de blessures internes, mais préférait être prudente. Elle espéra à présent que cette deuxième tête de mule accepterait de lui faire part d’éventuelles douleurs supplémentaires plutôt que de garder dignement cette information pour lui. Ce ne serait pas la première fois qu’un Shinigami, Taisho de surcroit, essaierait de lui dissimuler certains faits.


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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeMar 2 Fév - 19:07

Les battements de son coeur s'étaient un peu accélérés en son sein, sous son effort constant que de ne point extérioriser sa souffrance. Bien que son bras avait enfin cessé de trembler sous la contraction de ses muscles, sous les effets des soins prodigué par Unohana, avant qu'elle ne s'évertue à endormir la douleur de son autre main. Le noble eut pour réaction de déglutir discrètement, tout en optant pour ce visage si détaché. Sa blessure n'était rien comparé à son retrait forcé et ordonné par le Sô taisho. Son souffle se fit encore plus profond, comme pour détendre encore plus son organisme, alors que sa collège s'attaquait désormais à la plaie qui occupait le haut de son torse. Le touché ne fut point des plus agréable...et voir douloureux. Si bien que cette fois si une petite friction se profila sur le coin gauche de ses lèvres fines, sans que le moindre son ne vinrent se profiler. Sa respiration se bloqua furtivement, avant de se relâcher. Cette femme avait le don de la torture, c'était un fait indéniable, et Byakuya dévoila un regard emplie de froideur de dessous ses paupières, qu'il avait gardé jusque là, inaccessible à toute analyse.

Il n'ignorait pas qu'elle agissait ainsi pour accentuer son sermon aux allures bien doucereux, mais était ce nécessaire que d'accentuer cela par une douleur physique accrue? Pourtant...le noble n'éprouvait aucune rancoeur envers son comportement, ce n'était rien que de le résidu de sa frustration envers cet homme...ce capitaine de la onzième Division, qui avait en effet salit quelque chose qui lui était chère. En temps normal, Byakuya se contentait simplement d'ignorer la personne, voir de le faire taire d'un simple regard, ou d'une phrase des plus tranchantes. Mais ce colosse ne comprenait que le fer, et ne vivait que par celui ci...C'était d'ailleurs un peu...paradoxal, pour une personne qui n'écoutait pas son zanpakutoh. La voix de sa collègue le tira de ses pensées, alors qu'elle terminait de lui appliquer le désinfectant. La douleur se fit plus minime au gré de son reiatsu, et devint presque sourde. Sa poitrine se fit un peu plus aisé sous le soulèvement de sa respiration toujours aussi contrôlée, et le rictus disparut de son visage impassible et pâle, contrastant avec les trois mèches de ses cheveux qui toujours emprisonnées par son Kenseikaan, lui retombaient sur le front. Son regard n'était plus si froid, mais de nouveau neutre, alors qu'il croisait celui d'Unohana. Ses mots étaient très juste, mais il lui concéda verbalement de sa voix monocorde, une certaine ...finalité :

- En effet, nul taisho n'a le droit, ni même le devoir de combattre l'un de ses collègues. Cependant, ce n'est guère en tant que Roku Ban tai Taisho que je me suis battu, mais bel et bien à mon nom. La preuve en est, que je ne portais point mon haori lorsque le commandant nous a ordonné de cesser nos agissements.

Ses yeux se voilèrent à demi, reprenant un souffle profond et silencieux, tandis que le vent du dehors vint caresser sa peau mise à nue, retenant un frisson. La gestuelles appliqué du capitaine de la quatrième Division suivit un peu plus bas cette coupure, tout en continuant de faire entendre le son de sa voix douce et pourtant aux allures d'autorités. Lui faisant comprendre qu'elle avait autre chose à faire que de soigner deux de ses collègues pour un combat prohibé. Ce n'était que légitime et en cela le chef de clan ne pouvait le lui reprocher. Lui même n'aurait point apprécier une telle chose ne serait ce qu'au sein de sa propre Division. Il aurait appliqué une sanction tout aussi disciplinaire que le commandant, même s'il concéderait qu'il y avait une question d'honneur. C'était d'ailleurs pour cela qu'il n'avait pas même ouvert la bouche lorsqu'il fut réprimandé. Il se devait de montrer l'exemple, et un Taisho prit en faute n'avait point à rétorquer, quand bien même cela fut cuisant. Désormais, Byakuya devra rester cloîtré en son domaine pendant une durée de un mois. Quatre semaines à ne se devoir qu'a son clan, qui lui même lui demanderait des comptes pour son action. Mais cela ne regardait que lui même, et il savait qu'une fois son explication soumise, les anciens n'y verront aucun déshonneur, sur ce n'est que certaines mauvaises langues lui siffleront dans les oreilles, que même au delà de la mort, sa femme le poussait à commettre des écarts. Mais c'était son devoir que de défendre sa mémoire et en cela, l'honneur et la droiture de son nom, n'était point entaché.

Les doigts d'Unohana continuèrent d'effleurer son épiderme avec attention cette fois ci, puis se retirèrent avec dextérité. Byakuya rouvrit pleinement ses orbes anthracite et tenta de bouger les muscles du haut de son bras droit, pour en ressentir qu'une démangeaison bien que douloureuse mais supportable.


- Je comprends vos dires Unohana Taisho, et je regrette d'avoir été obliger à agir ainsi. Je ne réclame aucune compassion de votre part, pas même celui du Sô taisho. Cette réclusion est tout à fait justifiée et je m'y plierai, bien que je n'ignore point les jours néfastes qui nous entourent, ma Division comme la onzième, se devront d'affronter l'absence de leurs taisho. Ce qui en soit est une forme d'enseignement. Sachez que je ne ferais jamais appel à vous plus qu'il n'est nécessaire, et je me dois de vous remercier pour vos soins envers ma personne.

Sa voix était totalement dépourvu de froideur et n'observait que cette monotonie atone et respectueuse envers cette femme qui continuait de l'observer. Les yeux du chef de clan dérivèrent sur sa droite, sur la table basse , là ou reposait Senbonzakura...un mois de réclusion..mais aussi de privation concernant sa relation avec lui. La solitude sera alors un peu plus complète en son être, quand bien même il ne pouvait nier la présence de Rukia en son existence...certes, mais ils ne se parlaient que peu, où alors de manière professionnelle. Était ce là un regret? Peut être. Ceci dit il ne put songer plus loin car déjà le capitaine de la quatrième Division lui demanda s'il n'éprouvait d'autres douleurs diverses. Oh...il en avait bien une, voir deux. Mais ce n'étaient que des ombres...l'une lui avait été porté il y avait de cela cinquante ans, quand à la seconde..elle n'avait pour toute véracité, que cette fine cicatrice qui résidait sur son sein gauche, là où Gin avait frappé. Byakuya nia donc de la tête puis quémanda:

- Puis je me revêtir à présent?


En effet d'ici quelques temps, sa subordonnée ne devrait point tarder, et il n'était guère décent qu'il se présente ainsi, et remettre son sabre avec aussi peu de manière. Une fois de plus ses yeux glissèrent sur le fourreau de Senbonzakura, évitant soigneusement tout contact visuel avec son haori.


Dernière édition par Kuchiki Byakuya le Ven 5 Fév - 18:20, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeMer 3 Fév - 13:27

Retsu ne manqua rien des réactions de son collègue face à la douleur qu’elle lui infligeait sciemment mais ne fit aucun commentaire à ce sujet. Le message était passé, c’était le principal. A présent, elle pouvait se concentrer sur sa tâche première, tout en atténuant progressivement la douleur. Elle n’en n’infligerait pas plus que nécessaire. Elle écouta la réponse de son collègue momentanément démis de ses fonctions en silence, continuant son travail. Byakuya avait fait ça dans les règles, si l’on pouvait dire, et avait veillait à ne pas mettre avant son grade de Taisho au moment du combat. Il avait distingué l’homme du taisho, et cela ne la surprenait pas. C’était une question d’honneur personnel, après tout. Elle comprenait, ce qui ne signifiait pas qu’elle approuvait tout ce qu’il s’était passé.

« Je vous félicite pour votre présence d’esprit, mais il est vrai que déplacer le lieu de cet affrontement là où il n’aurait gêné personne. Enfin, il n’y a pas eu d’autres blessés que vous, à ma connaissance, c’est déjà ça… »

Ayant terminé ses soins, elle s’écarta légèrement, observant Byakuya faire travailler les muscles de son épaule droite. Elle guetta l’expression de son visage, mais ne décela rien d’alertant. Certes, toute douleur ne disparaitrait pas immédiatement, mais le plus insupportable avait du disparaître. Bien, elle avait bien fait son travail. Non pas qu’el en doutât, mais il était toujours bon d’ne avoir confirmation. Byakuya reprit la parole et Retsu l’écouta tout en rangeant sa sacoche et emballant les linges imbibés de sang pour les détruire plus tard. L’attitude respectueuse de Byakuya vis-à-vis de la décision à laquelle il était soumis ne l’étonna nullement. Cela collait parfaitement au personnage. Il avait conscience d’avoir fauté même s’il ne le regrettait pas et donc assumait les conséquences de ses actes. Retsu retint un soupir. Si tous les shinigamis étaient comme ça, ce serait mieux. En moins stricte et réservé, peut être. Mais bon, la diversité faisait aussi l’intérêt de la vie.

« Il est vrai que cela va donner plus de responsabilités à vos fukutaisho respectifs, mais je ne m’inquiète pas trop pour le vôtre. Vous l’avez bien encadré, et au pire des cas, il pourra toujours demander conseil ou assistance à certains de ses collègues ou à certains taishos. Le cas de la Onzième Division risque d’être plus problématique, en revanche… »

L’idée de voir Yachiru diriger la Division pendant un mois était en effet une idée assez… inquiétante. A moins que le Troisième siège récupère la charge… De toute manière, il n’était pas évident de trouver une personne responsable dans cette Division.

« Pour ce qui est de mon intervention, vous n’avez nullement à me remercier. Je n’ai fait que mon travail, et je n’allais certainement pas laisser deux collègues se vider bêtement de leur sang… »

Cela aurait fait la une de la Gazette du Seireitei, tiens. « Deux taisho se vident de leur sang jusqu’à ce que mort s’en suivre suite à une querelle. » Ils avaient assez de taisho manquant sans avoir en plus à en chercher deux de plus. Certes, elle extrapolait un peu, mais bon, l’idée était là. Retsu scruta attentivement son temporairement ex-collègue, cherchant à savoir s’il lui dissimulait une douleur supplémentaire. Il lui annonça que non, mais elle resta cependant sceptique. Mais bon, elle ne pouvait rien faire de plus pour le moment. Sa question suivante la fit presque sourire avec amusement. Elle hésita un moment, puis décida de rester sérieuse. Plaisanter en cet instant rendrait caduc le mécontentement qu’elle avait exprimé précédemment.

« Vous pouvez en effet. Je vous conseille cependant de vous changer, votre shikakusho est imbibé de sang. Et je suppose que ce n’est pas l’image que vous souhaitez offrir à la personne qui va venir chercher votre zanpakuto et votre haori… »

Retsu ne se proposa pas d’assumer cette tâche, se doutant fort bien que quelqu’un avait déjà été désigné, probablement au sein de la Sixième Division. Elle décida cependant d’attendre un peu pour assister à l’échange. Non pas qu’elle doutât de la coopération de Byakuya, mais cela rendrait la chose plus officielle.

« Je vais vous laisser vous changer. »

Elle quitta alors la pièce sans saluer Byakuya, signe qu'elle ne partait pas encore, mais ne s’éloigna pas trop, restant à proximité des portes pour pouvoir voir arriver le shinigami de la Sixième Division.
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Songen Seika
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeMer 3 Fév - 20:35

La lumière... une faible illumination qui filtrait au travers des lattes horizontales protégeant l'intérieur des rayons solaire. Cet astre ayant commencé sa grandiose apparition dans le ciel depuis à peine une toute petite heure. La rosée du matin couvrait toujours la végétation avoisinante ainsi que le carrelage du sol. Vous l'aurez comprit, il était encore très tôt. Cependant, cet heure des plus matinales était celle qu'avait privilégié plusieurs membres de cette habitation spacieuse. Observant ce ciel aux teintes allant de l'orangé au finement bleuté, une femme buvait tranquillement le contenu de sa tasse à thé. Savourant quelques gorgées à la fois, ce réconfortant breuvage aidant à son réveil. Ces fines lèvres approchant le modeste récipient pour permettre à cette jeune personne que de se désaltérer avant de s'en éloignées à regret mais, pour une courte période seulement. Un paysage en plein éveil représentait la toile que deux ravissantes perles bleutées observaient avec tranquillité. Des perles qui savaient observer et analyser. En ce frais matin, la chaleur de l'astre du jour venait généreusement offrir une petite dose de confort à cette peau qu'il avait si peu souvent eut l'occasion de dorer. Un visage si agréable à illuminer malgré sa passivité et son manque de spontanéité. Une figure n'exprimant ni joie, ni peine. Une poupée de porcelaine dont on aurait oubliée de mettre le sourire malgré sa joie de vivre. Un soupir de confort comme seule marque émotive en cette délicieuse journée.

Pour tous les habitants de la Soul Society était maintenant venue l'aube, un événement que Songen Seika ne saurait s'autoriser à contournée. Cette étoile du jour lui rappelant, que bientôt, sa serait à son tour de se montrée. Fille unique, la futur chef du clan Songen aimait ainsi passer sa matinée. Dans le calme et la tranquillité. Un simple moment de détente bien mérité, avant de reprendre ses devoirs qui lui étaient confiée. Loin d'être femme soumise, c'était vers la carrière militaire plutôt que celle de femme à tout faire que ces pas l'avaient entrainée. Des années dans cette vocations, elle en avait beaucoup cumulée. N'étant après tout, pas non plus, la moins âgée des dames dans sa parenté. Présentement à sa demeure familiale, se serait dans le baraquement de la sixième division que ces pas la conduirait une heure plus tard. Troisième siège était le poste qu'elle occupait depuis quelques temps. Devait-elle les compter en semaines, en mois ou en années, cela n'était point une chose dont son être allait se soucier. Ce fut au bout de quelques minutes que son corps daigna se lever pour fièrement se diriger vers ces appartements privés. C'est là que fut enfilée, son uniforme finement repassé. Une fois dument vêtit et minutieusement coiffée, elle pu finalement se retirée. Femme issue d'une noblesse bien placée, se fut avec droiture et doigté qu'elle se rendit à son lieu de travail.

Beaucoup travail à l'horizon pour cette demoiselle aux cheveux blonds. Le capitaine de division devant assister à un combat de démonstration, et le lieutenant s'étant déjà évadé vers d'autres horizons, se serait donc elle qui s'occuperait de la documentation et administration. Se fut sur le petit perron à l'avant de sa porte de chambre à la division, qu'elle s'installa avec attention. Les heures passèrent sans qu'on est à venir requérir son attention. Le travail avançait à bon train, lorsqu'un reiatsu impressionnant vint troubler sa raison. Bien que non spécialisée dans les arts du kido, sa perception du reiatsu étant affutée, elle avait précédemment ressentit les énergie, faibles et distantes, de deux personnes se confrontant, probablement l'un des siège de la sixième et celui d'une autre division, pour l'affrontement amical. Cependant, cette nouvelle manifestation, n'avait rien en compassion. Seul une animosité et une forte pression amenait l'appréhension. La shinigami sentant ensuite une force très familière, celle de son capitaine aussi rigide et froid que le fer, elle se demanda ce qui pouvait bien tourner de travers. C'était près de l'académie que le tout se déroulaient, un tableau qui pouvait vous rendre un peu inquiets. Heureusement que leur division ne se trouvait pas un peu plus près, sinon, qui sait si certains divisionnaires n'auraient pas ressentit un malaise. Un reiatsu encore plus grand vint à se manifester, et alors, tout vint à s'arrêter. Assez facile de deviner de qui cela était venu. Mais cela ne présageait rien de bon pour le restant de cette affaire tordue.

Quelques instants plus tard, un siège se présenta au devant de sa supérieure. Cette jeune femme à la chevelure foncée venant lui relater les faits survenus. Bien placée pour lui en parlée, puisqu'elle y avait elle-même participé. Le déclencheur, le déroulement et le châtiment lui fut donc expliqué, en même temps qu'une invitation à rejoindre leur supérieur à sa demeure dans des délais demandant rapidité. Les remerciements furent donnés en échanges de ces quelques informations arrivant à point nommé pour qu'ensuite, le départ soit lancé. Avec son ombrelle pour la protégée, Seika prit le chemin tout tracé. Malgré une certaine rapidité de marche, se fut normalement et à pieds que sa personne s'était exécutée. Inutile d'alerter toutes les divisions non concernées et la bien séance se devait d'être préservée. Arrivée à l'endroit désiré, elle entendit d'être invitée, avant de pénétrer. Un serviteur élégamment habillé vint la rencontrer pour lui proposer de l'escortée. Son offre fut généreusement acceptée. Sa magnifique ombrelle blanche à dentelles au dessus de sa tête adroitement peinée était élégamment portée. Le petit accessoire venant quelque peu contraster, avec son habit noir et sa modeste boucle dorsal orangée. La lady ne fut que moyennement étonnée, que de voir la dirigeante de la quatrième division, au devant la porte sur un pallié. La présence de la section médicale elle se serait doutée mais la présence de la capitaine était inespérée. Son visage ne laissant bien entendu pas ce genre d'émotions et réflexion transparaitre, il demeura aussi lisse que la soie et calme qu'un hibou ne pouvant plus roucouler. De son air posée elle s'approcha, pour alors exécutée une révérence longue mais humble à cet illustre personnage. Finalement, vint à lui adresser, de sa voix douce et peu expressive:


-Mes plus sincères salutation, Unohana-Taisho. Heureuse de vous rencontrée, bien que votre présence ne soit probablement pas question de laisser le temps passer. Je me présente donc, Songen Seika, troisième siège de la sixième division. Je suppose que mon supérieur se trouve dans cette pièce, pensez-vous que je puis frappée à sa porte sans risquer de l'incommoder?

Pourquoi une telle question? C'était chose bien simple, si c'était une femme de si bon grade qui était venu pour le soigner, Kuchiki-sama avait donc dut être bien plus qu'égratigné. Les chances qu'il est besoin de repos, voir de roupiller, s'en voyaient donc augmentées, bien que cela aurait étonnée notre petite noble non pressée. Que Satan vienne la châtier, si jamais elle venait qu'à le troubler. La solution la plus sûre, restait donc que de demander. Seika ne questionna pas d'avantage Unohana Retsu... Même si les formules de bien séances pour demander l'état moral et physique d'une personne aurait pu être posée, la jeune noble préféra attendre d'être abordée, ne désirant point se montrée indiscrète ou être tombée sur une mauvaise phase de sa journée.
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Kuchiki Byakuya
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeJeu 4 Fév - 2:06

Byakuya tout en observant une posture des plus immobile, observa Unohana s'écarter légèrement de sa personne , afin de mieux l'ausculter sans aucun doute. Non pas qu'elle devait douter de son travail, cela serait un peu trop déplacé, et irrationnel, mais c'était là un simple geste de prudence. Pourtant le noble ne fit aucun geste ni même une seule expression pour faire naître le doute d'une blessure quelconque en plus..mise à par peu être celle qui lui faisait remettre son Haori et son zanpakutoh pour une duré déterminée. Ses oreilles ne prêtèrent qu'a demi attention aux paroles qui suivirent son remerciement, ne retenant que le simple fait que de devoir en effet changer de vêtement. Après tout que pouvait il rajouter lui même? Il n'y avait rien à défendre, mais à accepter sa punition. De plus ressasser les faits n'étaient guère bon pour cette colère qui n'était encore point tout à fait éteinte en son fort intérieur.

Le capitaine de la quatrième Division se releva puis quitta la pièce sans un mot de plus, concédant de manière implicite qu'elle restait là. Sans doute pour donner un peu plus de véracité sur ce qu'il s'apprêtait à faire. Son regard anthracite glissa à nouveau sur Senbonzakura, et releva sa main droite, ignorant la démangeaison de ses muscles, pour se saisir de sa garde......mais il se ravisa lentement, et la reposa sur son genou. Il n'était pas tant de céder à la faiblesse. Son souffle se fit plus profond en sa poitrine, chassant toute frustration et recherchant un peu de paix en lui même, n'étant plus si imperméable à ce que lui avait fait comprendre Unohana. Ses yeux se fermèrent un instant, puis, le shinigami s'évertua enfin à se redresser sur ses jambes non sans prendre garde à ne point faire de geste inutile, et s'empara de son écharpe, que sa collègue avait déposé soigneusement sur la surface plane de la table.

Le vent matinal vint s'engouffrer à nouveau au coeur de la pièce et le fit frissonner, ignorant ce facteur, le noble Kuchiki fit quelques pas , puis se retira dans une pièce à côté qui menait directement à sa propre chambre. Là il n'émit aucun ordre pour que l'on vienne l'aider, et quand bien même cela lui était douloureux il se vêtit seul d'un kimono de couleur bleu sombre, accentuant sa chevelure toujours emprisonnée par le carcan de son Kenseikaan. Ses gestes semblaient lent, mais élégant tandis que le tissu glissait sur sa peau, offrant une sensation agréable, presque réconfortante, son corps n'éprouvant plus ce froid. Une fois cela fait, Le Roku Ban tai Taisho donna le Ginpakukazaharu à l'une de se ses servantes afin qu'elle la nettoie. Chose qu'elle s'appliqua bien vite de faire non sans avoir exercé un signe de profond respect avant de se retirer prestement. A nouveau seul, Byakuya resta quelques instant immobile. Sa subordonnée n'allait certainement plus tarder, et il n'avait aucunement le désir de montrer un visage autre que celui d'un homme impassible et indéchiffrable. Ses orbes ombrageuse surprirent son reflet dans le miroir et ce dernier lui présenta un visage certes pâle mais aux traits dure, calme..tout ce qui faisait qu'il paraissait redouter par ses propres hommes. Pourtant il n'était pas impopulaire.

Le chef de clan se détourna de cette vision, puis rejoignit la pièce qu'il avait quitté tantôt. Il pouvait aisément reconnaître le reiatsu de sa collègue. Une puissance tranquille, mais redoutée. Byakuya se demanda même si Zaraki n'allait point avoir droit au même sermon insidieux et tortueux de cette femme. Mais quelle pensée idiote en vérité, cet homme était un masochiste....La vision de ce colosse, le sourire carnassier et vorace sous cette cicatrice longiligne..le dos ensanglanté, lui fonçant dessus, avec jouissance , revint en son esprit, encore plus frappant que si cela était réel en cette pièce. Le noble due faire un léger mouvement de la tête pour la chasser, et reprendre un aspect totalement placide, réfutant cette colère encore grondante en lui. Il n'était pas près de passer l'éponge sur ses paroles irrespectueuse, surtout en cette période de l'année. Cette date fatidique se rapprochait chaque jour, et comme à chaque fois il s'enfermerait, seul, refusant toute visite ou entretient.. ce jour était leur et à personne d'autre. Byakuya s'avança un peu plus , et rejoignit la table basse. Cette fois si, ses doigts frôlèrent la surface lisse du fourreau de son sabre, plongeant en son monde intérieur..une dernière fois avant un certain temps....une relation que je tairais car elle ne m'appartient pas...une conversation qui dura...mais point pour le temps présent, car déjà une toute autre énergie spirituelle se manifesta en sa demeure. Certainement son troisième siège. Cela eut le fait, de rompre le contact et, le noble retira sa main de cette surface, quelques secondes, puis il s'en empara avec respect, afin de reposer son zanpakutoh sur son haori encore poussiéreux mais nullement tâché de sang. Le noble les souleva tout les deux avec un respect qui n'appartenait qu'à lui et que chacun devrait observer pour ce qui était une partie de soi.

Des voix s'élevèrent à côté, mais lui, ne proféra rien. Simplement il se rapprocha de l'ouverture qui donnait sur le jardin, le haori et Senbonzakura entre ses bras, les yeux perdu sur cette surface végétal harmonieuse et reposante. Byakuya était prêt, et encore une fois nul regret n'était en lui. Son zanpakutoh n'éprouvait nul colère, et semblait parfaitement accepter comme lui me^me le faisait, cette réclusion disciplinaire. Le noble ne fit encore aucun geste pour manifester un quelconque entré. Après tout, la politesse voulait que l'on se manifeste lui et non l'inverse.
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeJeu 4 Fév - 23:06

( désolée, c'est court, mais je n'ai plus qu'un rôle secondaire, là ^^")

Retsu n’eut pas à attendre réellement longtemps avant de percevoir l’arrivée d’un reiatsu étranger. Il était facilement reconnaissable en ces lieux, du fait que la plupart des occupants, du moins les serviteurs n’étaient pourvus pour la plupart que d’un faible reiasu qui « vibrait » de manière très basse. Quand aux Kuchiki… Eh bien disons que leur éducation commune devait donner la même « saveur » à leur reiatsu, à quelques exceptions près. En résumé, le reiatsu approchant était trop puissant pour être celui d’un serviteur et pas assez… contrôlé et confiné pour être celle d’un Kuchiki. Et sachant qu’un shinigami de la Sixième Division était attendu, cela réduisait le champ des possibilités.

Retsu suivit donc l’approche du shinigami, sans quitter sa place à côté de la porte. Le nouvel arrivant viendrait jusqu’à elle si il voulait voir son taisho, enfin temporairement ex-taisho. Récapitulant, Retsu se dit que Byakuya devait avoir eu amplement le temps de se changer et devait donc être à présent prêt à recevoir son subordonné. Un parfait timing, en somme. Ce qui était très bien pour elle, en somme. Même si elle désirait assister à la remise de zanpakuto et de haori, Retsu avait également d’autres projets pour la suite qui la pousserait à ne pas s’attarder en ces lieux. Rendre une petite visite à Kenpachi si ce dernier ne l’attendait pas à la Quatrième Division, notamment Un de ses patients les plus difficiles mais heureusement en un sens pas le plus récurrents. Il en fallait beaucoup pour que Zaraki soit suffisamment blessé pour qu’il daigne requérir l’intervention de la Quatrième Division. A moins que ce soit l’un de ses subordonnés qui s’en charge, sa fukutaisho notamment, qui ne voulait pas que son « Ken-chan » soit trop longtemps blessé.

Finalement, Retsu vit approcher un serviteur, suivi par une shinigami… portant une ombrelle ? Tiens, et elle qui pensait que Renji était l’un des plus excentriques de la Sixième Division. Visiblement, il y avait d’autres individus… intéressants, dans cette division. A moins qu’il s’agisse là d’un problème de santé…. Mais non, elle en aurait été informée dès l’arrivée de cette jeune femme au Seireitei. Retsu était toujours au courant des problèmes de santés spéciaux ou récurrents. C’était son travail, après tout. Retsu observa approcher ce singulier personnage tout en l’observant, notant son visage impassible, se disant avec humour que Byakuya avait du se trouver une disciple. Elle adressa son doux sourire habituel, si ce n’est légèrement accentué en répons eaux salutations respectueuses de la jeune femme et l’écouta se présenter. Elle était donc Troisième siège. Voilà qui était intéressant et bon à savoir. Si elle connaissait la plupart des shinigamis, ne serait-ce même que de nom, il n’était pas toujours évident d’y rattacher un visage ou une fonction.

« Bonjour, Songen-san. Je suis effectivement en ces lieux pour m’occuper des blessures de Kuchiki-taisho. Je suppose que vous êtes ici pour récupérer son haori et son zanpakuto. Il vous attend. »

Elle s’écarta ensuite légèrement de la porte, laissant la jeune femme frapper. Elles attendirent l’autorisation de Byakuya puis pénétrèrent dans la pièce. Retsu vint se positionner jusqu’à côté de l’entrée, et son regard se focalisa sur son patient guéri. Ce dernier s’était effectivement changé et plus aucune trace ne subsistait de ses blessures précédentes. Ou du moins, s’il ressentait encore un quelconque élan, il le camouflait aussi bien qu’à l’ordinaire. Retsu s’estima donc satisfaite, et reporta son attention de le Troisième Siège qui s’approchait respectueusement de son supérieur. Il ne devait pas être évident de devoir ainsi retirer les emblèmes de « pouvoir » de son taisho. Seika semblait être quelqu’un de sérieux et d’appliqué, du moins en apparence, aussi tout devrait-il bien se passer. Retsu pourrait alors porter son témoignage au Sotaisho si ce dernier venait à le réclamer.
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Songen Seika
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeVen 5 Fév - 10:24

Tout ce que possédait en sourire et en délicatesse la capitaine de la quatrième division de combat du Gotei Treize, la jeune demoiselle de noble famille l'avait en in-expressivité faciale et en franc parlé. Bien que son visage restait néanmoins un peu plus traitre que celui de son supérieur hiérarchique directe, surtout lorsqu'il s'agissait d'une émotion particulièrement forte, Seika avait été élevée dans des situations familiales quelques peu semblables aux siennes. Seule héritière de la branche la plus "pure" de sa parenté, elle était la seule enfant susceptible d'accéder au commandement du clan Songen, à la mort de son oncle qui en était l'actuel chef. Il y avait bien sûr d'autres enfants dans la famille Songen mais ces derniers provenaient tous d'unions entre des non-nobles, mais bien établit dans la société, ou d'adoption. Leur branche sanguine n'étant pas celle de shinigamis nés dans la Soul Society de génération en génération dans les hautes sphères, l'accès à la succession leur était impossible. Son père n'avait qu'un seul et unique frère, son jumeau qui était l'actuel chef de clan. Ce dernier n'ayant pas d'enfants pour des problèmes lui étant personnel, Songen Kotaru, géniteur paternel de la troisième siège de la sixième division, avait été le seul à donner naissance à un enfant. Le malheur voulut que cet enfant soit une fille plutôt qu'un garçon mais était aussi son dernier enfant, Songen Mizashi, sa femme, ne pouvant se tentée à un second accouchement sans y risquer sa vie. Cela allait beaucoup compliquer l'établissement d'une poursuite de la famille, probablement devraient-ils alors unir leur clan à un second pour éviter la disparition. Mais cela signifiait aussi faire disparaitre leur nom au vu du fait que l'on prenait généralement le nom de l'homme... Il serait donc surement ouvert plusieurs débats pour que, si jamais un enfant naissait de cette union, il porte les deux noms de ces parents.

Hé oui, à peine née, que déjà, toute la famille pensait à la mariée. Une chose souvent très commune dans plusieurs familles de nobles cherchant à conservés ou améliorer leur conditions. Dans le cas du clan Songen, son rang était déjà plus qu'accommodant, mais s'ils pouvaient faire une pierre deux coups... Les membres de cette longue lignée étaient tous des gens très polis et aimables. Admirés? Peut-être que oui, peut-être que non, tous très "terre à terre" ils se contentaient de remplir leur devoirs et fonctions sans plus ni moins. L'apparence et la dignité étant chose de première ordre au sein de ce regroupement, l'éducation des rejetons ne s'en trouvait que plus rigoureuse. Ces derniers étant instruits avec minutie et fermeté. Rarement que par leur parents respectifs qui risquaient de se montrer trop doux, la nature humaine pouvant se dévoilée si traitre. Dès leur premiers pas, on les habituaient à se tenir droits et à se comporter calmement. Connaissance et distinction étant mots d'ordres, l'instruction commençait très tôt. Si on les laissaient souvent joués librement dans les jardins, il leur étaient formellement interdit de s'en éloignés, les contacts avec autrui, même de nobles familles, s'ils n'étaient pas leur égaux étant chose punissable. Si tous les nobles du Seireitei avaient pour modèle une des quatre grandes familles de la noblesse, celle des Kuchiki avait été la source d'inspirations des Songen. D'ailleurs, à leur image, les hommes de la famille devenaient tous des shinigamis dès qu'ils étaient jugés aptes à le faire.

Les femmes elles, se souciant souvent plus de l'application du maquillage sur leur visage, de la décoration d'intérieur et des entretiens diverses de la maison, étaient toutes élevées comme des ladies. Savoir combler leur mari ou futur mari étant la règle numéro un de cet ordre. La docilité et la compréhension étaient à l'honneur. Cependant, pour Seika, les choses allaient être un peu différentes... Compte tenue du fait qu'elle serait la chef de famille, chose se produisant pour la première fois, les dirigeants ayant toujours été des hommes jusque là, il fallait donc mettre l'accent sur tout. De plus, la petite blondinette avait un caractère bien à elle. Si les dames de cette dynastie étaient toutes bien réservées face aux hommes, l'héritière se montrait totalement intraitable avec n'importe quel des deux sexes. Lorsqu'elle proférait un ordre, il n'était point sage de le discuter. Bien qu'elle n'est rien d'une dictatrice, même très jeune, cette gamine avait le don de se faire comprendre lorsqu'elle n'avait pas envie de se répéter. D'un caractère fort et orgueilleux, la poussée à apprendre les bonnes manières ne fut point ardues, elle les apprit quasiment de manière innée. L'argumentation ne lui échappant jamais, il était très dure de gagner un débat face à sa petite personne dans les sujets qu'elle connaissait. Loin d'être du genre à attendre les bras croisés qu'un mari vienne la rejoindre pour manger tous les soirs, il n'est pas vraiment surprenant de vous apprendre que la futur dirigeante ne se découvrit aucuns intérêts pour la vie de femme au foyer. Elle accepta tout juste d'apprendre à cuisiner mais pour le reste, elle su les dissuader, ne serait-ce, que de tenter de la forcée.

Ayant toujours été intriguée par les arts du combat et de l'escrime. Ce fut sans surprise pour qui que se soit la connaissant que son parcours marqua les archives de la famille Songen par la première candidature d'une de leur représentante féminine à l'école des shinigamis. Dès lors, le côté sérieux et peu démonstratif de la noble guerrière n'en fut que plus accentuée. Si son contrôle de soi n'était pas à égal parti avec celui des nobles Kuchiki, son sens du rationalisme et des responsabilités ne devait pas en être bien loin. La chance joua d'ailleurs en son nom le jour de son admission dans les treize divisions. Après un temps de passage à l'académie plus qu'admirable, s'était dans la sixième division que ces supérieurs l'intégrèrent. Si le bataillon où elle devrait accomplir ces tâches ne l'importait que très peu, un certain contentement avait été notable à la mention du capitaine de celui-ci. Kuchiki Byakuya, chef de sa noble partie. L'un des capitaines les plus reconnus du Seireitei. Si cela était déjà un honneur que de représentée sa famille aux seins des divisions de combats, se ne serait que d'avantage valorisant et enrichissant que de servir ce noble personnage. Ainsi avaient défilées les années pour en arriver à aujourd'hui. Ayant montée en grade depuis, elle avait su faire suffisamment ces preuves pour que la confiance soit poussée jusqu'à la mener au rang de troisième siège. Mettant un point d'honneur à exécuter son travail sans commettre le moindre petit accroc, sa minutie n'était plus à discutée. Un travail n'étant jamais à moitié terminé quand il passait sous son oeil aiguisé.

Si son bon et seul ami, Kizukare Kentai, l'actuel quatrième siège de la sixième division, n'était pas présent à ces côtés en ce moment comme il l'avait été tout au long de sa scolarité, sa vie militaire et bien avant, seulement deux raisons étaient valables. La première étant que ce dernier avait un important conseil dans sa propre famille à assister et qu'il avait déjà demandé congé pour aujourd'hui depuis des semaines. La seconde étant simplement que la convocation avait été adressée à elle et non à lui. Lorsque l'on est pas chez soi, il n'est point séant que de rameuter tout son entourage. Même si ces deux là étaient connus comme les deux inséparables de la division. Rare étant les tâches qu'ils n'accomplissaient pas ensembles. Le plus grand défaut de la jeune subordonnée étant probablement son orgueil parfois un peu trop poussé, Kentai était la personne toute signalée pour la secondée. Le jeune homme étant beaucoup plus posé qu'elle face à l'indiscipline ou la disgrâce, il était le plus apte à lui faire reprendre son sang froid. Cependant, même lui devait être prudent car, nul ne peut échapper éternellement à la force de volonté et au courroux de Songen Seika. D'ailleurs, cette dernière menait le jeune homme totalement par le bout du nez. Le dit gentleman étant quelqu'un de peu motivé et lunatique, sa comparse rationnelle et déterminée le ramenait souvent rapidement à la réalité et à ces fonctions le temps de le dire.

Voilà comment était la vie de tout les jours et les expériences du vécu de cette fille apparemment âgée de 17-18 ans mais vieille de bien plus qui se trouvait au seuil de la pièce enfermant le haut dignitaire la commandant. C'était avec son regard de fer azuré et un visage aussi changeant que celui d'une statue que la shinigami gradée avait écoutée, à son tour, les présentations de la plus grande guérisseuse de ce monde. Unohana Retsu venant alors lui confirmée que son supérieur avait été blessé. Vu le Reiatsu titanesque que la shinigami avait ressentit, ce n'était qu'à demi surprenant. Cependant, imaginer son taisho se lancer dans un combat allant à l'encontre des règles de la Soul Society revenait presque à l'illusion. D'ailleurs, son visage laissa, pendant à peine quelques secondes, paraitre une légère touche d'incompréhension. Comme dit plus tôt, son visage n'était point aussi as-sentimental que celui de son capitaine en tout temps, bien qu'il lui soit généralement semblable. Un de ces sourcils se arqua d'étonnement, avec une légère, très légère, inclinaison de la tête lorsque vinrent les paroles lui annonçant le retrait du Zanpakutoh. Elle aurait certes pu s'attendre au retrait du Haori, pour ce qu'elle savait de la punition mais... De là à s'imaginer que son zanpakutoh lui serait enlevé. C'était réellement des moments déroutants qui se déroulaient aujourd'hui...


-Les informations qui m'ont été confiées étaient donc vrai. Kuchiki-Taisho à réellement eut un combat à l'endroit où se donnait la démonstration amicale d'affrontement de shinigami pour les élèves de l'académie... J'en fut surprise au point de ne pas croire mes sens en ressentant son reiatsu. Je suppose donc que je connaitrai les diverses raisons en temps et en heure. Pour le moment, tout ce qui est en mon pouvoir est que de vous adresser mes plus sincères remerciements pour être venue en aide à mon supérieur, Unohana-Taisho. La neuvième siège m'a fait part d'un résumé de la situation, mais je ne pensais pas que se fut grave au point que nécessiter le retrait de Senbonzakura... Je devrai vraisemblablement avoir une plus ample discussion avec cette dernière.

Lorsque que les représentantes de la gente féminine furent invitées à entrée, suite à un délicat mais faible frappé à la porte, Seika referma son élégante ombrelle et en saisit la poignée avant de la tenir de manière à ce qu'elle soit presque possible à confondre avec le fourreau d'un Zanpakutoh, ce dernier se trouvant dans son dos tant qu'à lui. Si l'art de la ménagerie ne lui avait point été enseignée, celui du souci des apparences, de la grâce et de la préservation du teint lui avait parfaitement convenue. Ainsi la raison de la présence de cet accessoire de tous les temps. À l'intérieur, se fut l'image parfaite du plus grand des nobles qui s'offrit à elle. Malgré les blessures d'un combat surement sans merci, aucunes traces de faiblesses. Malgré une punition importante, aucunes marques de désespoir ou de honte. Qu'un être respirant la splendeur et la perfection se tenant droit et arborant ces couleurs tel un paon. Le marine était la couleur du vêtement qu'il portait, une couleur lui séant d'avantage que les ternes habits blanc et noir des uniformes de shinigamis. Bien que peu de vêtements ne puisse convenir à cet éloquence physique naturelle. Si si, elle en avait bien tenue compte, les apparences comptant beaucoup dans son propre clan. D'ailleurs, il vaut mieux éviter de lui demander son avis sur ces habits actuels car, elle vous répondrait sans gêne qu'elle les trouvent attristant. Bien qu'elle comprenne le pourquoi de l'informe, son esthétisme et sa banalisation la laissait de glace. Étant une femme qui aimait s'afficher et se démarquée, il en va de soi que ce genre de chose soit un peu horripilant. Néanmoins, elle continuait de le porter fièrement. Ce vêtement étant riche en significations. S'avançant alors pour se positionnée au devant de l'homme qu'elle servait, et ensuite exécutée un autre longue révérence de politesse avant de se redressée, la blonde aristocrate prit la parole:

-Salutation à vous, Kuchiki-sama. J'ai reçue la visite du neuvième siège, Kanu Unchou, un peu plus tôt. Cette dernière m'a fait comprendre que vous aviez désire de me voir suite à un grave incident à ces côtés. Me voici donc ici suite à cet étonnant épisode, prête à entendre ce que vous avez à m'annoncer. Si je puis me permettre, ce kimono vous va à ravir. Ce n'est peut-être guère une information importante, veuillez m'en excusée, mais se serait sacrilège que de ne pas le mentionner.

Hé oui, revoilà revenue la critique de mode. Cette femme ne pouvant s'empêcher de donner son opinion sur les choses qu'elle jugeait comme étant importantes. Bien que sa retenue pouvait ce faire un peu plus solide lorsque cela risquait de lui apporter des ennuis. Mais soyez au moins sûrs qu'elle ne vous dit pas sa pour vous faire plaisir, dans sa bouche, un vêtement n'est beau que si les yeux le perçoivent comme tel. Ces manières de saluées étaient restées les mêmes qu'avec la précédente personne rencontrée. Un "bien le bonjour" lui ayant semblé mal choisit pour l'occasion et un "salut, allo" lui semblait bien peu poli pour entamer les choses. Kuchiki-sama avait été l'appellation lui semblant la plus adéquate pour la suite des choses. Kuchiki-Taisho aurait été comme remuer le couteau dans la plaie selon elle. De plus, cela laissait signaler qu'elle connaissait en partie les événements survenue. Bien qu'elle souhaitait intérieurement qu'il lui parle plus profondément de la chose, notamment du rôle de la neuvième siège qui, lorsqu'elle lui avait parlée, lui avait fourni un résumé très vague ne relatant pas de réels détails de sa participation à cet événement alors qu'elle était pourtant aux premières loges. En face à face avec son supérieur hiérarchique, aussi bien dedans que hors du Gotei Treize, Seika attendit patiemment et impassiblement que ce seul et unique homme prenne la parole.
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Kuchiki Byakuya
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeVen 5 Fév - 16:54

Lorsque l'ouverture se fit, le noble Kuchiki tourna à demi dans un premier temps son visage, tenant entre ses bras, de manière tout à fait respectueuse et presque cérémonial, son Haori et son zanpakutoh reposant sur ce dernier, se détachant de ce paysage reposant. Il offrait ainsi, un aspect totalement impassible, le visage certes un peu pâlit par le combat, Byakuya fit enfin, complètement face auprès de ses deux femmes. De ses yeux anthracites le Roku Ban tai Taisho qui allait remettre temporairement son service, observa sa jeune troisième siège qui se présentait enfin, et ce sans commettre une seule erreur dans le protocole des salutations. Force de constater cela, Byakuya lui rendit son salut en s'inclina très partiellement avec le haut de son corps, tout en prenant garde en sa gestuelles appliquée de ne point éveiller ses plaies encore récentes. Rien en son regard ni même en sa posture ne démontrait la moindre frustration où de peine. Pourtant un vide commençait à se créer en lui, et cela n'était point due à du regret. Passant ceci, le chef de clan dénota aussi un semblant de tact appréciable en Seika, en effet, elle ne s'était point adressée à sa personne avec le terme hiérarchique militaire, mais belle et bien comme un noble moins élevé se devait de le faire. Sans oublier que Kanu avait apparemment bien remplit sa tâche en informant cette dernière. Le plus surprenant peu être...ce fut cette dernière réflexion sur son habit. En vérité, il n'était guère des plus travaillé, bien que son tissu valait bien quelques sommes qu'il valait mieux tenir au secret.

Byakuya garda un certain silence n'ignorant point la présence d'Unohana, car après il fallait bien officialisé cette mise à pieds. Il fit donc un pas en avant, ne laissant plus qu'une distance d'environ dix pas entre sa divisionnaire et lui même, puis proféra d'une voix monocorde et calme :


- je vous ai en effet fait mander par le biais de mon neuvième siège, afin de vous remettre mon zanpakutoh ainsi que mon haori, afin d'officialiser ma mise à pieds, et ce pour une durée de un mois. Cette sanction commence dès cet instant et n'a lieu d'être contesté. Les combats quels qu'ils soient entre capitaines, sont prohibés et en enfreignant cela, je me dois de me plier à la loi. Je veux que vous informiez vos subordonnés sur ce fait, afin qu'il n'y ai aucune discussion possible. Il vous incombera de gérer les dossiers de la Division, et l'entrainement de nos hommes. Je ne désire aucun relâchement en mon absence.

Sa voix se tut, laissant simplement le vent s'exprimé derrière lui , soulevant les branches des arbres dépourvus de leurs parure feuillus. Tout comme lui même sera dépourvut d'une partie de lui même. Qu'importe, il lui manquait déjà une partie, depuis bientôt un peu plus de cinquante ans, et cette séparation n'était que temporaire. Ses yeux fixaient toujours Seika, de manière neutre, placide et indéchiffrable. Sa poitrine se soulevait lentement sous le rythme qu'il s'imposait afin de canaliser ce calme qui faisait de lui ce qu'il était pour tout ces personnes qui l'entouraient. Ses pupilles glissèrent sur sa collègue, pendant un court instant, comme s'il recherchait un accord sur ce qu'il allait suivre, alors que dans le fond, il ne quémandait rien de tel, réellement. Ce n'était là qu'un geste polie. Le noble se rapprocha donc de sa subordonnée, afin de se trouver à présent moins de cinq pas. Ses mains parfaitement parallèle et stable, il se courba très légèrement en présentant son Haorie parfaitement plié ainsi que Senbonzakura, sur lequel il ne glissa aucun regard. Ils s'étaient tout deux entretenues et n'avaient plus rien à se dire si ce n'est que de patienter maintenant.

- Il est temps que je vous les confies, prenez en soins et agissez toujours de la manière la plus irréprochable, car il n'est pas dit que la sixième Division soit raillée, mais en ressorte grandit, de part ce qui lui arrive.

Lorsque Seika s'empara de ce qu'il lui tendait, le vide se fit plus accrue en lui même, bien que physiquement rien n'en laissait paraitre. Ses traits étaient lisses de toute émotion, alors que ses yeux se voilèrent et ses mains se retirèrent en même temps qu'il se redressait pleinement. Byakuya resta ainsi immobile quelques secondes encore, puis se détourna de sa subordonnée pour s'avancé vers l'ouverture qui menait au jardin. Là, son regard anthracite se releva à peine. Il n'avait pas le coeur à observer réellement cette nature endormie, réprouvant encore cette frustration. Maintenant, il n'était réellement plus que Kuchiki Byakuya , un noble des plus grand certes, mais qui avait perdu temporairement un allier, un ami...son zanpakutoh, mais c'était surement le prix pour avoir daigner réparer la mémoire de sa défunte épouse, écorché par un être qui ne méritait pas d'avoir une langue. Son flanc gauche lui paraissait étrangement....inoccupé, et il due se retenir d'y porter une main, tout cela était bien trop ridicule.

- Si vous n'avez plus rien à me dire, vous pouvez désormais vous retirer, ainsi que vous même Unohana Taisho, et je vous remercie encore pour les soins que vous m'avez conféré.

Cette fois si, ses lèvres se celèrent, patientant simplement qu'une quelconque parole ne surviennent, demandant leurs manifestation. Même si leur propriétaire ne réclamait plus qu'un peu de solitude. Son épaule droite bien que remise l'élançait encore un peu, alors que ses doigts démunis de gantelet, se plièrent en sa paume. Ce n'était là point un signe de mécontentement, ni même de la tension, juste un désir de se remémoré ce que lui avait signifié Unohana.

( Ordre de passage suite à ce poste : Unohana, Seika, Rukia, Byakuya)
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeMar 9 Fév - 16:33

Retsu observa les évènements qui se déroulaient sous ses yeux, présence silencieuse mais non négligeable en ces circonstances. Le troisième siège se débrouillait très bien, ne manquant pas de modifier sa manière de s’adresser à son temporairement ex-taisho. Retsu quant à elle avait continué à utiliser son grade, lors de ses soins. Elle ne changerait qu’au moment où la destitution provisoire serait officielle. A savoir une fois Senbonzakura et le Haori entre les mains de Seika. La décision du Sotaisho ne serait effective qu’à ce moment là.

Retrsu devait admettre que Byakuya se débrouillait très bien pour dissimuler ce qu’il ressentait, vis-à-vis de son état comme de sa nouvelle situation. Fier, droit et noble jusqu’au bout. Le contraire eut été étonnant. Ayant retrouvé la tête froide, un autre comportement eut été indigne du Taisho de la Sixième Division et chef du clan Kuchiki. La taisho de la Quatrième Division écouta sans mot dire l’échange entre Byakuya et Seika, prête à témoigner par la suite que tout s’est déroulé sans accrochage.

Il aurait pu être étonnant que Kuchiki confie sa Division à son Troisième siège. Normalement, un taisho remettait provisoirement son autorité à son fukutaisho, qui se devait de suppléer son supérieur lorsque ce dernier en était dans l’incapacité ou, le cas présent, était démis de ses fonctions. Seulement, d’après ce qu’elle avait entendu dire, Abarai Renji n’était pas la Soul Society actuellement et ne pouvait quitter son assignation actuelle. D’où la passation temporaire de pouvoir au Troisième siège donc. L’espace d’un instant, Retsu se demanda si la Onzième n’allait pas appliquer un raisonnement similaire pour remettre l’autorité à Madarame Ikaku. Ce serait préférable à la Fukutaisho, quand même…

Un léger sourire étira les lèvres de Retsu en entendant les propos de Byakuya concernant le futur proche de sa Division. Taisho jusqu’à la dernière seconde. Mais c’était un fait pour le moins commun à tous, traîtres mis à part. Chacun voulait le meilleur pour sa Division, même en son absence. A quelques très rares exceptions près. Kurotsuchi Mayuri, pour ne citer personne. Mais bon, là n’était pas le sujet. Revenant au temps présent, Retsu assista à la remise du zanpakuto et de l’haori. Byakuya ne laissa rien paraître, mais il était évident que se séparer de Senbonzakura, même temporairement, touchait énormément le chef du clan Kuchiki. Elle pouvait aisément le comprendre. Après tout, le zanpakuto était comme une extension de l’âme du shinigami, un partenaire fidèle avec qui chacun vivait et évoluait. Elle-même serait durement affectée, si elle devait se séparer de Minazuki…

Retsu ne se formalisa nullement lorsque Byakuya la congédia, puisque c’était de ça qu’il s’agissait. Elle avait accompli sa tâche en ces lieux, avait même fait du supplément en assistant à la passation temporaire du pouvoir, pour ainsi dire, elle pouvait à présent se retirer.

« Mais je vous en prie. Il est effectivement temps pour moi de prendre congés. J’ai une autre visite à effectuer. Eh bien je vous souhaite une bonne fin de journée et vous dis à dans un mois, Kuchiki-san. Essayez de ne pas trop vous surmenez, vous avez besoin de repos pour vous remettre. »

Un instant, elle avait songé à utiliser le « kun » pour s’adresser à Byakuya, après tout, elle l’avait « connu » bébé. Mais cela n’aurait pas été convenable, aussi avait-elle choisi d’utiliser le « san ». Elle n’utilisait que très rarement le « sama », de toute manière. Elle adressa un dernier doux sourire à son temporairement ex-collègue, accompagné d’un regard légèrement insistant et impérieux en rapport avec ses dernières consignes. Elle salua ensuite d’un autre sourire la Troisième siège et pris congés. Elle laissa un domestique la conduire jusqu’à la sortie de la demeure, même si elle n’ne avait nul besoin, puis prit la direction de sa Division. Elle avait encore un patient récalcitrant à s’occuper…
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeMer 10 Fév - 9:32

Si cela pouvait paraitre d'une simple application réglementaire pour les deux capitaines présents dans la salle, bien que certains ressentiments devaient être présents dans la personne du condamné, c'était tout autre chose pour la troisième siège qu'était notre jeune blondinette. Non seulement devait-elle partagée la pièce avec ces deux légendes mais, de plus, c'était une sacrée charge de responsabilités qui lui serait octroyée ici même. Parfaitement consciente de ce que le retrait des pouvoirs de son supérieur et l'absence de son lieutenant signifiaient. Bien qu'un certain niveau de stress parcourait son corps à ces simples suppositions, son visage lui ne témoignait de rien. Chose pour laquelle, ces parents l'auraient probablement félicités, ces derniers ayant la famille Kuchiki au plus haut échelon dans son estime, même parmi toutes les familles de nobles. Le prestige de cette maison n'étant plus à faire avec les âges. Malgré un certain sentiment d'observation planant autour d'elle, Seika ne détourna pas une seule fois le regard de sur son interlocuteur, cela aurait été grossièreté que de se mettre à regarder dans tous les directions dans une maison où elle n'était que l'invitée. À l'intérieur de cet immense manoir allait bientôt se dérouler un événement important, la remise du haori de la sixième division et de Senbonzakura dans les mains de la noble femme. Que soit damnée son âme si jamais elle osait commettre une erreur de droiture.

Se fut donc sous l'oeil attentif de la plus grande guérisseuse du Seireitei que se déroula la remise des objets de cultes et que se confirma la mise à pieds temporaire d'un des plus grand leader du Gotei treize. Ce fut avec une posture impeccable, un regard humble mais distant et surtout, avec courtoisie, que notre dame civilisée passa doucement les mains sous les deux importants symboles lui étant confiés. Toujours un peu surprise intérieurement que de voir ce zanpakutoh de légende lui être remit. Si les paroles du noble personnage l'avait déjà avertit de ce qu'il l'attendait désormais, cela n'en semblait pas moins irréel pour autant. Bien qu'elle est déjà souvent à remplir des dossiers et à surveiller l'avancement des hommes, ce serait aujourd'hui les tâches de trois personnes qui allait lui tomber sur les épaules. Les siennes, celle du lieutenant Abarai, jusque là gérées par le Capitaine et celles du dirigeant lui-même. Une lourde charge de travail, il en va de soit, heureusement, son quatrième siège, et aussi ami d'enfance, pourrait probablement lui venir en aide dans cette lourde tâche. Au final, sa serait probablement une expérience profitable aussi bien pour elle que pour lui. Kentai du clan Kizukare étant une personne nécessitant une certaine attention et qu'elle s'évertuait à faire déployer son cent pour cent. Chose peu surprenante vu son naturel quelque peu plus dominateur que certaines personnes comme le dit jeune homme.

Après avoir reçue en ces mains les précieux artefacts, elle mit un point d'honneur à les déposer au endroits leur convenant le mieux. Ainsi donc, le zanpakutoh de son commandant rejoignit sa ceinture, là où il passerait le restant de son séjour, le faire devant son capitaine indiquant à ce dernier un aperçu de ce qu'il deviendrait. Tant qu'au haori, il rejoignit son avant bras gauche sur lequel, il fut posé comme sur un support à vêtements. L'ombrelle repliée étant tenue dans ma main opposée. Le plus intimidant probablement, avait été le moment où celui qu'elle admirait de par sa noblesse s'était légèrement incliné devant elle et où, elle avait répondue par un geste semblable, mais en plus long et posée avant de se saisir de toutes ces précieuses choses. Suite aux secondes paroles proliféré par Kuchiki Byakuya, tels furent les siennes:


-C'est pour moi un honneur que de prendre à charge ces deux parts de votre aide durant cette période de temps. Je mettrai toutes mes forces à vous les rendre dans leur états initial et je ferai en sorte que le nom de la sixième division reste tout aussi irréprochable que lorsque c'est votre personne qui la dirige. Les hommes et femmes de nos rangs seront tous informés de la situations temporaire de notre régiment dès mon départ. La neuvième siège à sut bien me tenir au courant de la situation et je veillerai à la remerciée de m'avoir permise d'arrivée ici en temps et en heures. Je comprend entièrement votre décision que de subir les conséquences exigées, je ne chercherai donc point à les démantelés. Justice se doit d'être faite malgré nos opinions personnels.

Vint ensuite le temps du congédiement, cependant, la fille de famille plus qu'aisée avait encore quelques mots et interrogations à échangées avec son supérieur hiérarchique militaire comme social. Si bien qu'elle attendit quelque peu, ne voulant pas se montrer trop pressée et préférant poser sa question de manière plus privée. Lorsque la doctoresse en chef annonça se retirée, Seika lui adressa une longue révérence comme à leur première rencontre et lui dit:

-Votre compagnie fut un plaisir, Unohana-Taisho.

Lorsque finalement, siège et ex-leader se retrouvèrent, seul, miss à l'ombrelle blanche fini par céder place à sa calme voix pour reprendre la parole:

-Hors de moi l'envie de vous importuner d'avantage Kuchiki-sama mais, si cela vous sied, j'aurais une petite faveur à vous demander. Voyez-vous, dans l'urgence du moment, la neuvième siège Unchou m'a fait savoir en résumé ce qu'il s'était passé durant votre combat d'exposition mais, j'aimerais que l'on me donne de plus ample détail. Il y a certes une pointe d'envie et de curiosité dans tout cela mais, ceci reste d'abord et avant tout une méthode pour me permettre de pouvoir faire comprendre correctement la situation à nos membres. De plus, je suis femme à appréciée avoir plus d'une source. Si vous n'y voyez point d'inconvénients, j'aimerais que me soit relatés les faits. Nul besoin d'entrer dans les détails que vous ne jugerai point nécessaire mais, un bon aperçu tout de même. Notamment du rôle de tous et chacun dans cet énorme conflit.
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeMer 10 Fév - 19:34



Sa mission de routine venait tout juste d’arriver à terme. Elle avait présenté un intérêt très relatif, mais son importance, officiellement du moins, était là. La soul society était en guerre, et des efforts étaient nécessaires. Bien qu’elle aurait souhaité jouer un rôle plus important, remplir des missions plus dangereuses, non pas pour le danger qu’elles représentaient, mais pour se sentir plus utile, Rukia se résignait, pour le moment, à jouer un rôle secondaire. Elle y voyait principalement l’intervention de son frère. Elle n’occupait pas de poste d’officier, mais avait confiance en ses capacités. Celles-ci n’étaient d’ailleurs pas inconnues. Mais Rukia n’était pas particulièrement ambitieuse, alors cela ne la préoccupait pas vraiment. Ce qui l’ennuyait était ce sentiment d’être laissée en retrait. D’être volontairement éloignée des combats, du danger. Après qu’elle se soit rendue au hueco mundo, avec l'assentiment de son frère, elle avait espéré qu'il aurait davantage confiance en elle, en ses capacités. Mais manifestement non. Peut-être se trompait-elle… Mais avec le temps, elle avait réussit à déceler les interventions du chef de famille Kuchiki. Il ne se ventait certainement pas de ses actes. Mais il ne semblait pas réellement non plus chercher à les dissimuler plus que nécessaire. Si Rukia ne lui en voulait pas vraiment, c’est qu’elle croyait sincèrement à la bonne intention de ces actes.

Mais la frustration demeurait. Cependant, elle n’avait pas le courage de se confronter à Byakuya. S’il était beaucoup moins froid qu’il ne l’était il y a encore quelques mois… Si de nets progrès avaient été réalisés… Un malaise certain demeurait. Elle voulait se sentir plus utile dans l’effort de guerre contre Aizen… Après tout… C’était à cause d’elle qu’il avait pu mettre la main sur le Hogyôku… Si jamais elle n’avait pas faillit à son devoir de shinigami lors de sa mission sur terre… Si jamais elle n’avait pas donné d’armes à Aizen, en commentant un acte répréhensible, et ainsi en s'exposant à une fausse condamnation… Les choses auraient pu être différentes. Elle n’en parlait pas, car ses amis jugeraient sans doute qu’elle était stupide d’éprouver la moindre culpabilité… Que le Hogyôku lui avait été transmit à son insu… Mais elle ne s’en sentait pas moins coupable… Elle avait été un fardeau pour tout le monde. L’un des instruments de la trahison d’Aizen. Elle se haïssait pour ne pas avoir été capable de faire quelque chose. Pour avoir vu les gens qui lui étaient proches, chers, être grièvement blessés pour elle. C’était là une chose avec la quelle elle vivait difficilement. C’était peut-être stupide… Mais c’était ainsi qu’elle était. Stupide sans aucun doute.

Sa mission n’avait consisté qu’en une patrouille dans le rukongai. Il arrivait, bien qu’assez rarement, que des hollows s’y infiltrent. Ainsi, de peur que certains arrivent, ou bien même qu’une menace plus grande encore se présente, des patrouilles régulières étaient organisées. C’était parfait pour les nouveaux diplômés. Pour les enfants de la noblesse… C’était peu dangereux, et cela donnait l’illusion de participer à la défense de la soul society. Mais cela frustrait Rukia. Elle n’était pas arrogante, mais elle avait quand même tué un espada. Certes, ce combat… Qu’elle n’oublierait jamais car il avait rouvert des plaies profondes, qui n'avaient jamais cicatrisées. Avait eu un déroulement particulier. Mais il avait affermit certaines de ses certitudes… Quand bien même elle savait qu’elle serait morte sans l’intervention de son frère. Si cet épisode avait amené beaucoup de doutes… Il avait néanmoins conforté Rukia dans sa confiance en ses capacités… Elle s’estimait capable de prouesses conséquentes pour une simple shinigami. Et c’était parce qu’elle désirait se rendre utile… Mais aussi se racheter quelque part, pour avoir causé autant de malheurs, d’ennuis, qu’elle souhaitait prendre part à de vraies missions. Participer réellement à l’effort de guerre. Elle savait très bien qu’elle n’avait pas la puissance pour s’attaquer à Aizen lui même. Mais elle voulait jouer un rôle plus important dans la guerre.

Alors qu’elle venait à peine de revenir, qu’elle passait par les quartiers de la treizième division pour y faire son rapport de mission, un message lui fut transmit. Celui-ci lui signala qu’un grand malheur était arrivé. Craignant le pire quand elle apprit que cela concernait son frère, elle n’eut que très peu de détails. Elle apprit qu’il avait participé à un combat contre le capitaine de la onzième division. Qu’il avait été sérieusement blessé. Mais qu’aussi, il avait été démit de ses fonctions… Temporairement, pour la durée d’un mois. Cela faisait beaucoup d’informations à analyser pour Rukia qui était alors très inquiète pour son frère. Elle se rendit donc, dans la demeure familiale aussi rapidement que possible. Elle s’inquiétait davantage pour sa santé que sa position. Nul doute qu’elle était la seule à avoir ces priorités, qui devaient être différentes pour son frère. Elle fut accueillie avec cérémonie par les différents domestiques de la maison. Mais pressée, elle ne les saluât que très rapidement. Bien qu’ils essayèrent de la calmer, de lui proposer de se changer avant d’apparaître devant son frère, elle ne les écouta pas. Certes, elle ne se présentait pas sous son meilleur jour. A peine rentrée de mission, elle portait une entorse au protocole en se présentant ainsi sans aucune préparation au préalable.

Mais porter atteinte à ce protocole était une entorse parfaitement raisonnable devant son inquiétude. Mais son empressement ne lui fit pas oublier toute politesse… Elle se présenta à la porte qui délimitait le bureau de son frère. Elle pouvait entre une discussion à l’intérieure. L’interrompre ne l’enchantait guère. Mais entendre la voix de son frère, qui semblait aller bien, fut un premier soulagement. Cherchant à se calmer, elle respira un grand coup, avant de frapper doucement à la porte. Pour signaler sa présence, mais aussi pour avoir la permission de rentrer.


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Kuchiki Byakuya
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeMer 10 Fév - 23:56

Le noble tournait toujours le dos, ne présentant qu'un quart de son visage en tournant à demi celui ci, le regard neutre, cachant avec perfection le trouble qui naissait en son coeur.Il avait parfaitement comprit en ses paroles, qu'il ne devrait point forcer, mais que tout cela était ironique. Que pourrait-t-il bien faire si ce n'est être assommé par les heures habituelles de réunions avec les anciens, sans parler de la paperasse qu'il pourra maintenant achevé chaque jours sans se soucier de la Division. Et il avait bien l'intention de s'abrutir un peu sous le labeur administratif afin de tempérer cette colère et cette perte de contact momentanée avec son zanpakutoh. Byakuya inclina cependant la tête en guise de compréhension et laissa sa collègue s'en aller. Enfin il devrait dire...unohana Taisho, car comme elle l'avait si bien formuler..il n'était plus que Kuchiki Byakuya. A ce constat la frustration se fit un peu plus grande en lui, mais elle semblait parfaitement retenue par son self-contrôle. La porte se referma, pour ne laisser que deux de nos protagonistes....


Le silence se fit, un peu lourd...mais il fut rapidement brisé par la voix de sa subordonnée qui lui quémandait quelques explication sur ce qu'il s'était déroulé. Question fort légitime, car le noble Kuchiki se devait de s'expliquer auprès de sa Division. C'était en quelque sort l'une de ses responsabilité. Voila pourquoi, d'un froissement de tissu, il se détourna du paysage hivernal, et observa de ses yeux ombrageux Seika. Cette dernière avait placé avec soin Senbonzakura à son flanc, juste à côté du sien. Une attention tout à fait louable, et en cela, Byakuya n'eut rien à redire. Ses traits étaient parfaitement lisses de toute émotion, tandis que ses paupières s'abaissèrent un court instant, comme si leur propriétaire cherchait quelque mots bien précis. En vérité il ne faisait que chasser cette frustration sous un simple exercice de respiration, ordonnant à ses muscles de se détendre, quand bien même son épaule droite le fit un peu souffrir, sous cette action. A la réflexion le Yon Ban tai Taisho avait raison quand à lui rappeler son état. Ses lèvres s'entrouvrir enfin, laissant apparaitre une voix des plus atone et mesurée:


- Lors de ce duel d'exposition qui concernait deux de nos divisionnaires respectives, Le capitaine de la onzième Division et moi même, nous nous sommes soumit à un conflit verbale qui m'a contraint de répondre par le fer. Comme cela concernait la mémoire d'une personne qui ne pouvait être défendu que par moi même et en mon nom, j'ai due retirer tout ce qui représentait la sixième Division, préservant l'honneur de cette dernière. Cela étant, même si j'ai distingué le noble que je suis , du capitaine, cela ne m'absout pas au devant du Sôtaisho qui m'a justement relevé de mes fonctions et ce de manière temporaire, comme tu le sais. Ceci fait, nulle personne ne pourra tenter une jurisprudence si jamais ce cas se représentait, voila pourquoi je ne contesterais jamais cette sanction.

Le noble se tut, alors que la vision de son épouse vint se peindre en son esprit...ce visage pâlit par la maladie, des traits presque mélancolique. Oui il n'avait pu laisser passer un tel affront, une telle souillure sur une personne qui jamais plus ne pourra se manifester si ce n'est en son coeur. Non Zaraki avait parfaitement mérité la douceur de sa lame et un mois reclus en sa demeure ne lui ôterait certainement pas cette idée de l'esprit. L'image s'estompa de ses réminiscence, pour ne laisser qu'un esprit net, caché par une impassibilité déconcertante. Ses pensées se fixèrent donc, sur sa neuvième siège, il ne savait point si cette dernière avait comprit son geste en refusant de lui tendre des attributs, et si jamais elle ne le comprenait point suffisamment tôt, alors ce grade ne lui conviendrait pas. Il lui fallait comprendre que la priorité d'un shinigami était de sauvegarder la Soul Society, et renoncer à un combat quand il le fallait. D'autant que ce dernier n'était qu'une démonstration et non une lutte véritable. Son sens de la logique aurait due lui dire de s'arrêter et d'aller chercher la seule personne qui avait suffisamment d'autorité pour les stopper. Alors qu'il avait parler, ses sens avaient parfaitement ressentit le reiatsu de Rukia qui semblait se hâter en sa direction. Éprouvait-t-elle quelques craintes à son sujet? voulait-elle, elle aussi comprendre son geste le sermonner de sa spontanéité si naturelle? Ne désirant nullement voir son regard si expressif et interrogateur se poser sur lui, Byakuya se détourna à nouveau, lentement, d'une gestuelle noble, envers ce paysage mort, où seul le vent semblait s'amusé en faisant frissonner les branches dénudées. Sa voix monocorde se manifesta à nouveau alors que l'on vint à frapper à la porte.

- Je tiens à ce que tu informes la neuvième siège Kanu Unchou, qu'elle médite sur le sens des priorités d'un gradé.

Cela était bien entendu adressé à Seika, et non à sa soeur qu'il savait juste derrière l'ouverture. redoutait-il de la voir ? non bien entendu que non. D'ailleurs il se sentait un peu plus en paix en la sachant de retour, car il n'avait point eut de ses nouvelles depuis qu'elle était en mission. Et il n'avait nullement eut l'occasion de croiser le capitaine Ukitake pour une quelconque information. Après un certain silence, Byakuya s'autorisa néanmoins une dernière parole...concise, atone...ennuyeuse, mais noble, alors qu'il tournait encore et toujours le dos, ressentant le vent caresser son cou dépourvu de l'écharpe souillé de son sang.

- Entre, Rukia.

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Songen Seika
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeJeu 11 Fév - 8:48

L'atmosphère était quelque peu... comment bien le dire... pesante lorsqu'on ne parlait pas en ce grand manoir. Surtout lorsqu'on se trouvait face au capitaine probablement le moins bavard de toute la Soul Society. C'était certes l'une de ces plus grande qualité dans bien des situations mais, lorsqu'il s'agissait de se mettre en cours dans une discussion donc le sujet était capital, sa pouvait se montrer quelque peu gênant. Normalement, Seika n'avait aucuns problème à manier les mots, ou ne le laissait pas transparaitre comme maintenant, mais, il fallait avouer que le changement radical de manière de parler en ces circonstances était quelque peu contraignant. Elle qui n'avait point habitude de mâcher ces mots avant des les laisser circuler, faisait attention à tout pour ne pas, enfoncer le couteau dans la plaie comme le dit le dicton. Après tout, le capitaine avait été bien assez "malmené" pour aujourd'hui. Il valait donc mieux éviter que d'attiser sa colère, en quel cas, qui sait quels en seraient les conséquences. Aussi bien au niveau hiérarchique militaire de la fille issue de la noblesse que de pour sa vie sociale hors de son service. Prudence était mère de toutes les vertus et cela dans une idéologie bien précise. Servir correctement sous le commandement de son supérieur comprenait aussi savoir prendre soin de ne pas le provoquer inutilement. Engagé un combat contre un allié sans raisons valable étant d'une stupidité qui n'était point toléré dans la sixième division de combat du Seireitei.

Tels étaient les idéaux guidant chacune des actions de notre jeune mais instruite lady. La connaissance amenant à la méfiance, la méfiance à la prudence et la prudence conduisait à la sagesse, enfin, en partie. La posture de cette dernière demeura droite et ferme tout le long de sa demande tout comme par après. L'attente ne dérangeant point la siège ici présente, seul les faits et les détails lui apparaissant comme important. Si bien que, lorsque finalement son supérieur, en terme de noblesse seulement pour le moment, lui apporta sa réponse son attention était déjà toute rivée sur lui. Ces yeux ne battant pas des cils une seule fois durant toute cette narration. Un conflit verbal amenant Kuchiki Byakuya à répondre par le fer? Difficile avait du être ces paroles pour que cet homme possédant le plus grand contrôle de soi observé par la shinigami soit ainsi brisé. Cependant, les mémoires d'une personne ne pouvant être défendue qu'en son nom mirent rapidement la demoiselle sur la piste de la vérité, cette dernière ne manquant pas de faire arqué les sourcils de l'auditrice. Ces derniers venant marquer la montée de colère ayant surgit en elle en comprenant où devaient se situés les faits. Insultés un défunt ne pouvait être fait que par un homme sans morale comme ce Zaraki Kenpachi. Bien que ce ne fut pas l'envie qui lui manquait de passer lui dire sa manière de pensée, Seika n'en ferait rien. Elle savait cet homme aussi peu ouvert à la parole qu'une palourde à donné sa perle et le savait comme étant déjà châtié pour un moment. L'ordre lui fut ensuite donné que de rappeler au neuvième siège de la sixième que de remettre en état son sens des priorités. Comme le soupçonnait Seika, une visite chez cette dernière s'imposerait très bientôt, apparemment, il lui faudrait tirer la situation au clair une fois là-bas.


-Je comprend l'étendu de vos paroles Kuchiki-sama. Je vous promet de respectée votre point de vue et de ne pas aller à l'encontre de vos décisions. J'irai dès maintenant rendre une visite à la neuvième siège de la division pour lui remettre votre message. Sachez que je vous suis humblement reconnaissante que de vous voir m'accorder tant de confiance. Je tâcherai de ne pas vous décevoir. Sur ces paroles, je ne reviendrai point, comme le dicte le code du clan Songen. Je ne vous importunerai pas plus longtemps très cher. Je vous souhaite donc un bon rétablissement et nous donne rendez-vous dès votre retour parmi nous. Toute la division attendra impatiemment votre retour.

Sur ces dernières paroles, la jeune femme lui accorda une dernière courbette de politesse et se dirigea vers la porte, de laquelle se trouvait désormais tout près une seconde représentante de la famille Kuchiki, qui eut droit à la même inclinaison d'amabilité avant de se voir pourvu de cette simple déclaration:

-Je suis désolée de partir si vite alors que vous arrivée tout juste, mais le devoir m'appelle, se fut tout de même un plaisir de vous croiser, Kuchiki Rukia-sama.

Bien que la dite femme à la noire chevelure soit d'un rang plus bas que celui de notre blonde bourgeoise, il n'en restait pas moins qu'elle occupait un rang social équivalent à celui de son frère. Le respect était donc capital avec cette personne, malgré le fait que ce soit l'adoption qui l'est conduite ici. Après tout, si elle avait été jugée apte à rejoindre ce clan, elle méritait donc les mêmes honneurs qui étaient réservés aux autres membres de sa caste. Suite à cela, ce fut de son pas léger et lent, pour ne pas se permettre une impolitesse hâtive ou pour entendre des ordres de dernières minutes, que la troisième siège quitta la salle. Les serviteurs l'escortèrent de nouveau tandis que son ombrelle venait de nouveau gagner le sommet de sa personne et bientôt, elle se retrouva hors de l'endroit de prestige et put se dirigée vers les locaux de la division où elle pourrait se renseignée sur la position de la neuvième siège bien qu'elle en est sa petite idée.

HJ:[Je vous laisse entre frère et soeur <3]
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeDim 14 Fév - 22:51



Rukia s’était approchée avec un sentiment qui mêlait appréhension et soulagement. Byakuya semblait aller bien, ce qui était rassurant, car c’était bien sa santé qui l’avait inquiétée, principalement. Mais rencontrer son frère était toujours une source de stresse. Bien qu’il fût moins froid qu’auparavant, il demeurait un malaise certain. Ou du moins, Rukia ne sentait pas à l’aise en sa présence. Mais elle était là selon sa propre volonté, et non par nécessité. Cependant, elle ne savait que dire. Elle n’était certainement pas en place pour le sermonner… Mais elle sentait le besoin, le devoir de dire quelque chose. Mais quoi ? Elle patientait derrière la porte quand enfin, elle entendit la voix du chef Kuchiki qui lui dit de rentrer. C’était toujours l’estomac noué qu’elle rentrait en ce lieu. La peur, non pas d’être blessée, ou qu’on lui fasse du mal, mais de confronter cet individu. Sa peur de le décevoir était telle et son sentiment de l’avoir fait tellement souvent… Autant de sentiments qui rendaient, cette rencontre difficile. Mais elle ne le haïssait pas, jamais. Mais peut importe tous les bons sentiments qu’elle voulait y mettre… Elle se sentait toujours comme une étrangère en la présence de son frère adoptif.

Intimidée, elle avait réellement le sentiment de ne pas être a sa place. D’être un poids, une gêne. Byakuya lui avait raconté les circonstances de son adoption, le fait qu’elle ait été adoptée uniquement pour tenir une promesse ne jouait pas réellement un rôle positif dans ce sentiment. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas vraiment le moment de méditer sur cela. Après, avoir reçu la permission d’entrer, elle ouvrit la porte coulissante doucement. Elle saluât ensuite son frère en s’inclinant, elle saluât également l’officier présent. Celle-ci la répondit à cette marque de politesse et prit congé rapidement. Restaient à présent Byakuya et Rukia. Le silence dura quelques secondes avant que Rukia ne reprenne la parole.


« Nii-sama… »

Les mots ne lui venaient pas réellement à l’esprit. Que dire ? Nul doute que ressasser les évènements récemment passés ne serait pas une bonne chose. Elle voulait lui témoigner son inquiétude… Son affection, mais elle craignait aussi par la même occasion de le blesser. Connaissant son grand frère, il devait d’ors et déjà souffrir de cette humiliation. Il devait avoir le sentiment d’avoir fait honte a sa famille, et à sa division. S’étendre sur le sujet ne serait donc probablement que peu bénéfique. Mais elle n’en revenait pas. Faire sortir Byakuya de ses gongs était pratiquement impossible. Rukia elle même n’était pas sûre de savoir comment le faire. Qu’il ait suffisamment perdu son calme pour se battre contre un collègue, près de l’académie là où il mettait des étudiants en danger… C’était en effet parfaitement étranger à son comportement habituel. La sanction, bien qu’étrange aux yeux de Rukia, semblait proportionnée. Mais elle semblait stupide tout de même. Se priver de deux capitaines en période de guerre… Parfois les décisions du capitaine commandant Yamamoto lui échappaient. Mais elle ne prétendait pas non plus avoir sa sagesse ou son expérience, loin de là. Mais voir son frère ainsi la blessait quelque part. Elle était malheureuse pour lui. Qu’il doive ainsi être séparé de son zanpakutô pendant un long mois serait difficile. Elle se décida enfin à tenter de briser encore un peu cette glace.

« Je suis ravie de voir que vous allez bien. Je rentre juste de mission… J’étais très inquiète. »

Elle s’inclina à nouveau. Elle avait toujours peur d’aller trop loin. Elle avait reçue l’éducation d’une noble, mais il était toujours des réflexes qui n’étaient pas appropriés chez quelqu’un de son rang. Elle avait toujours peur de rater quelque chose, de décevoir. Oui, faire honte à l’homme en face d’elle était bien l’une de ses plus grandes craintes. »

« Mais a vous voir ainsi, je suis rassurée. »

Les questions brûlaient ses lèvres. Bon nombre d’entre elles lui venaient en tête alors même qu'elle observait son ainé, mais elle n’osait pas les poser. Elle savait ne pas pouvoir parler librement en sa présence… Elle savait qu’il y avait une ligne à ne pas franchir… Et c’était pour l’éviter qu’elle faisait preuve, d’autant de précautions, qu’elle le pouvait. Son frère avait sûrement du être blessé durant ce combat, hors, aucune blessure n'était visible. Il ne portait pas non plus l’écharpe familiale, chose extrêmement rare. Cette écharpe qui était transmise de génération en génération depuis de nombreux siècles, était l’un des trésors familiaux les plus importants. Elle était le symbole du chef de clan. S’il ne la portait pas, c’est qu’elle avait du être salie ou abîmée. La première proposition était plus probable. On lui avait également dit que le capitaine de la quatrième division était venu soigner Byakuya. Rukia ne manquerait pas de la remercier si elle venait à la croiser.
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Kuchiki Byakuya
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeLun 15 Fév - 18:17

Le noble s'était retourné vers sa subordonnée, alors que cette dernière le saluait encore, tout en lui présentant en quelque sorte ses hommages tout en lui affirmait qu'elle ferait selon ses paroles. A cela Byakuya resta parfaitement silencieux, alors que ses yeux observèrent lentement, Rukia entrer dans la pièce non sans être saluer par Seika qui daignait se retirer. Le noble ne pu s'empêcher de jeter un bref regard sur Senbonzakura qui était désormais au flanc de sa subordonné. La porte se referma, et nos deux protagonistes restèrent donc seuls. Cependant, rien ne se dévoila sous ses pupilles ombrageuses, pas même ce sentiment de vide qu'il ressentait dès à présent. Le maintient parfaitement digne, sous ce visage si lisse et un peu plus pâle qu'a l'ordinaire, le chef de clan, bien que dépourvut de son écharpe ne paraissait point affaiblit. Pourtant son épaule lui était encore bien douloureuse, tout comme sa poitrine, alors qu'il usait d'un contrôle qui lui était propre et presque spartiate, qu'il exerça un geste pour autoriser Rukia à s'assoir si elle le désirait toute fois. Nulle paroles ne franchirent ses lèvres sceller, alors que sa soeur lui apparut presque craintif. Comme à son ordinaire en vérité, car il savait qu'elle avait la hantise de lui faire défaut.

Chose qu'elle n'avait jamais fait, en ce qui le concernait. Il faisait toujours en sorte de n'être qu'implicite en ses actions et ne démontrait que très peu, voir jamais son affection. Car oui, il en éprouvait pour Rukia, quoi que cela puisse surprendre plus de la moitié du Seireitei. Ne l'avait-il point démontré le jour où cette lame... celle d'un traitre l'avait atteint en pleine poitrine? Non il n'avait de compte à rendre à personne. Elle était la seule mémoire vivante de son épouse, et tout ce qu'il ne sera jamais. Une personne sachant rire avec ses amis, et qui n'éprouvera jamais la solitude qui accompagnait ses pas. En vérité, diriger la division lui permettait de ne plus tellement ressentir cette sensation de vide. Forcer de côtoyer et de communiquer avec autrui et ce même de manière minimal. De plus même s'il ne discutait que rarement pour ainsi dire avec Rukia, il y avait toujours Senbonzakura qui parfois l'agaçait par son trop plein de paroles. Mais ce dernier, il ne pouvait plus l'entendre désormais, en son esprit et s'ne était presque....apeurant. Mais bien entendu, rien ne se vit de l'extérieur, car un Kuchiki ne se laissait jamais aller par ses angoisses ni même par sa colère. Quoi que cette dernière s'était suffisamment exprimée sur les chairs de Zaraki.

Byakuya ressenti à ce souvenir une douleur plus accrue en son épaule droite, et voila son regard au devant de Rukia qui venait enfin de proférer son nom, tout en s'inclinant. Puis elle lui démontra à quelle point elle semblait soulager de le revoir sain et sauf, et en cela, il la remerciait en silence. Car elle était bien la seule en son clan à penser à son bien être plus qu'à l'image du clan. Ce dernier d'ailleurs n'était en rien entacher, et le noble Roku Ban tai taisho n'ignorait point qu'il n'aurait que peu de remontrance face à sa destitution temporaire. Il avait combattu en son nom, et n'avait pour ainsi dire enfreint aucune règle. Ses yeux se dévoilèrent lentement, démontrant un regard certes neutre mais presque triste. Il avait défendu l'honneur de cette femme qui avait ravit son coeur il y avait de cela des années, et qui pour cinq décennies de souffrance intérieur, pour cinq années de joie n'étaient que futilité.. car s'il devait recommencer, il ne changerait rien, si ce n'est ne point commettre cette même erreur, qu'il avait faillit comprendre que trop tard. Ses yeux le trompèrent soudain , alors qu'il contemplait Rukia...et pendant une fraction de seconde il la revoyait..elle, sa défunte épouse. Byakuya, ne détourna point le regard. Concédant qu'il n'avait point à le faire et qu'il se devait d'y faire face.


- Je te remercie Rukia. A ce que je vois tu es enfin revenu de mission et sans heurt. J'oses croire qu'il n'est rien arrivé de fâcheux et que cette mission fut un franc succès.


Le noble chef de clan avait parfaitement dénoté dans le comportement de la jeune shinigami, qu'elle débordait de question à son encontre.. de la curiosité envers ce combat sans doute.. connaître la raison d'un comportement si peu ressemblant à celui de son frère...l'état de ses blessures ou encore ce qu'il comptait faire?..Mais Byakuya n'éprouvait pas réellement le désir de répondre à tout ceci, quand bien même tout ceci était légitime. Ce n'était point la peur qui lui imposait de dévier de sujet, mais surement, sa réserve. Qu'importait l'état où il se trouvait l'important n'était pas en cela. Non, tout ce qui lui importait c'était le bien être de sa jeune soeur et que le clan ne soit jamais soumit à une quelconque souillure. C'était là les seules choses qui lui restaient, si ce n'est aussi la confiance de ses hommes et de son Fukutaisho. En son fort intérieur, il était soulager de la voir en pleine forme ce qui n'avait point été le cas la dernière fois qu'ils s'étaient entrevue. Le ton qu'il avait usé était certes monocorde, mais pas froid, alors qu'une servante arriva en rapportant sur un plateau, le thé qui sentait bon le jasmin. Son arôme vint subtilement embellir la pièce, tandis qu'un autre élément occupait le plateau...une écharpe semblable au Ginpakukazaharu, mais qui n'était point celui ci car au nettoyage. Cette étole donc était soigneusement replié, avant que la servante la déposa sur la table basse avec un respect plus qu'appuyé au côté du thé accompagné par deux coupes et se retira non sans se pencher avec profondeur et en silence.
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeMar 16 Fév - 19:47



Les entrevues avec son frère étaient souvent les mêmes, bien que rares. Elles se déroulaient avec une forme de protocole, avec cérémonie. Il y avait toujours une distance entre les deux individus, distance volontaire, nécessaire selon les rites familiaux. Mais si le ton de Byakuya était monocorde, neutre, presque désintéressé, il n’était pas froid, contrairement à auparavant. C’était l’une des nettes améliorations qu’avait pu noter Rukia. D’ailleurs, cela avait marqué le pas d’une relation plus facile entre eux. Elle le craignait moins… Bien qu’elle le craignait toujours, quelque part. Son affection n’était pas plus grande, car elle tenait à son frère depuis longtemps, et celle-ci ne dépendait pas de l’amour qu’elle avait en retour. Aussi, malgré ses efforts pour le dissimuler, elle savait que Byakuya tenait à elle, même si celui-ci l’exprimait de manière très maladroite. Peu à peu, elle commença à prendre assurance. Elle craignait toujours que quelque chose aille mal, mais tout semblait aller bien, et son frère semblait même préférer une ambiance plus détendue… Tout en restant dans la tenue et la dignité nécessaire. Il n’était pas question d’accolades ou de démonstrations expansives d’affection. Les Kuchikis valaient bien mieux que ça…

Il y avait toujours un profond silence quand ils étaient réunis. Quelle que soit l’occasion. Un simple repas ou quelque chose de plus important, cérémonieux. Comme si tous deux cherchaient les mots mais ne les trouvaient point. Ils avaient des manières très différentes d’exprimer leur affection, mais aussi de la percevoir chez l’autre. C’est notamment cela qui rendait la communication plus difficile que dans la norme des relations. Et Rukia avait toujours une petite appréhension après avoir parlé, car elle craignait de dire quelque chose de déplacé, ou d’inconvenant. Quelque chose qui n’aurait pas plut à son frère. Mais il la remercia pour son intention, ce qui lui fit très plaisir. Sa plus grande crainte dans leurs difficultés à communiquer, était de voir ses propos mal interprétés. Mais tout c’était bien passé jusque là, aussi, Rukia se montra elle même plus détendue et en conséquence, chaleureuse. Après tout son frère n’était pas non plus un monstre glacial, attendant la meilleure occasion pour lui sauter dessus. Même si elle ne s’en était rendue compte que récemment, Byakuya faisait partie des rares personnes en qui elle pouvait vraiment avoir confiance. Sur les quelles elle pouvait vraiment et toujours compter.

C’est alors qu’elle réfléchit à comment répondre à la question de son frère sur sa mission. Celle-ci, complètement banale, n’avait présenté aucun intérêt réel, de son point de vue du moins. Elle n’avait d’ailleurs pas fini de remplir son rapport tout aussi inutile… L’idée de devoir sans doute repartir dans quelques jours ne lui plaisait pas vraiment. Elle voulait agir, certes… Mais pas n’importe comment ou à faire n’importe quoi. C’était pire que de l’inaction, puisque cela revenait à gâcher des ressources. Mais elle tâcherait d’enjoliver la chose. Elle ne voulait pas commencer à se plaindre, alors que son frère avait eu une rude journée… Rude était le mot. Il avait sans aucun doute besoin de bonnes nouvelles. Et de compagnie, c’est pourquoi elle demanderait la permission au capitaine Ukitake de rester au manoir, le plus longtemps possible. Byakuya ne serait pas complètement coupé du monde puisqu’il y avait toujours l’armée de domestiques, ainsi que leurs cousins et autres membres de la famille, plus ou moins proches. Mais elle lui devait bien ça. D’être là quand il en aurait réellement besoin. Il avait remplit plus d’une fois son devoir de frère… C’était là son tour de remplir son rôle de sœur.


« La mission s’est très bien déroulée… Il n’y a eu aucun incident à déplorer, aucun problème à signaler. Le déroulement de celle-ci me laisse penser qu’en cas d’invasion, la soul society est à même de se défendre rapidement et efficacement. »

Ce n’était pas un mensonge… Même si cette mission de façade n’avait aucun sérieux réel selon elle, la ligne de commande s’était avérée très bien respectée. Les ordres donnés, appliqués avec sérieux, rapidité et rigueur. Cette mission avait également été l’occasion de voir la coopération entre plusieurs divisions en action. En effet, la treizième division n’avait pas été la seule à y prendre part. Divers éléments de diverses autres divisions avaient été mélangés à ceux de la sienne. Mais, c’était plus pour leur naissance, que pour leurs capacités qu’ils avaient été choisis. Mais Rukia ne donnerait pas son point de vue, pas pour l’instant du moins.

« C’était aussi une belle démonstration coopérations entre divisions. Cela laisse présager un bel et beaucoup de possibilités dans ce domaine. »



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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeMer 17 Fév - 16:23

Le noble gardait un profond silence au devant des paroles proférer par sa jeune soeur, et la remerciait en un sens, pour cette curiosité qu'elle n'avait point formulé concernant son combat. Pourtant, elle tait la seule à légitimement connaître la raison de son comportement. Le vent s'engouffra dans la pièce et fit naitre un frisson en sa nuque totalement à ses caresses, tandis que de son regard neutre et gris, le noble Kuchiki observait ce visage qui n'exprimait plus aucune crainte. Une chose qui lui plut bien plus, et surtout il n'y semblait y lire, aucun jugement en son encontre. Pourtant, il n'ignorait point qu'elle avait forcement un avis sur le sujet. Mais la logique rattrapa sa pensé, lui signalant que Rukia ne pouvait avoir un opinion si elle n'était point au courant de tout les faits. Il se corrigea mentalement pour cette illogisme, et ferma à demi ses paupières, avant de se déplacer dans la pièce en direction de la petite table basse sur laquelle le thé laissait son arôme se diffuser, ainsi que cette écharpe certes mensongère mais temporaire. Bien que sa gestuelle pour s'assoir sur le coussin, était des plus noble qui soit et contrôlée, Byakuya ne pouvait s'empêcher de ressentir la réticence de son épaule droite et de sa poitrine se faire ressentir en sa chair. Mais rien de tout ceci ne fut visible sur ce visage certes pâles, mais impassible.

Elle avait dit...qu’en cas d’invasion, la soul society est à même de se défendre rapidement et efficacement. Oui peut être, mais il ne fallait point se reposer sur une telle pensée, la vigilance se devait d'être optimum, surtout quand on connaissait la fourberies dont pouvaient faire preuve l'ennemi. De plus, le noble Kuchiki songea ironiquement que l'absence de deux capitaines, n'allait pas approuver les paroles de sa soeur. Ainsi positionné, Byakuya n'offrait que son profil à Rukia, en son kimono bleu nuit, qui accentuait la pâleur de ses traits. Ses orbes ombrageuse se dévoilant, et glissant sur l'apparence de son interlocutrice. Elle était si optimiste, que dans un sens il en éprouvait un petit sourire intérieur, ce qui contrastait fortement avec son apparence si stoïque. Il appréciait véritablement sa présence en cet instant, et c'est en cela qu'il prit enfin l'initiative de parler une fois de plus et sans la moindre froideur :


- Rukia. Comme tu le sais sans doute, je viens d'être soumit à la destitution de mon grade et de mon zanpakutoh et ce pour un délai d'un mois. Aussi je n'aimerai point que tu négliges ton devoir envers ta division, sous prétexte de me tenir compagnie. Les temps sont bien trop troublés pour que les forces dont nous disposons se relâchent.

En proférant cela, Byakuya se privait d'un certain réconfort, car il allait par cela être véritablement seul, sachant pertinemment que Rukia n'irait jamais à l'encontre de sa décision. Mais accepter sa présence plus que de raison, allait faire preuve de sa faiblesse et il ne devait point y céder. De plus ses paroles étaient empreintes de vérités. Le Gotei 13, ne devait en aucun cas se reposer. Rukia allait certainement être déçut par sa demande, mais qu'importe, sa punition était des plus mérité et, il n'avait point à faire subir cela à sa jeune soeur. Ses yeux se détournèrent de cette dernière, et fixèrent cette étoffe blanche, soigneusement pliée. Sa main droite s'éleva crispant les muscles de son épaule de manière douloureuse, mais acceptable, et vint effleuré cette surface chatoyante et immaculé. Il se devait de la mettre, car d'ici peu, le noble devra faire face aux anciens afin de leurs expliquer la situation tout en soulignant que l'honneur du clan n'était en rien en-tâché. Le silence s'était installer à nouveau entre nos deux protagonistes, alors que d'un suivit de mouvement appliqué et respectueux, Byakuya déplia enfin ce substitue afin de le revêtir. Chose qu'il ne fit point encore, alors que sa voix atone, et un peu plus basse que précédemment reprit du service :

- Il y a une toute autre chose dont je voudrai te parler avant que tu ne l'apprennes de la bouche d'une toute autre personne. Je n'ai nullement agit à mauvais escient, et en enfreignant mon devoir de capitaine de division, mais en notre propre nom. Je me devais de réhabiliter la mémoire souillée de ta soeur. Mais il serait bien trop simple de proférer une telle chose au Sô taisho, aussi je me suis soumit à cette punition, en guise d'exemple.

Pas une seule fois, le noble n'avait porté un regard envers Rukia, fixant simplement cet écharpe qui était un peu ardu à placer à son cou au vu de sa longueur. Mais ce n'était point cela qui dérangeait Byakuya. Non, il tenait juste à ce que la shinigami comprenne de sa propre personne, le pourquoi de sa destitution, et ne se méprenne point sous les divers ragots qui allaient très certainement se manifester. Sa main reprit sa place sur son genou, tandis qu'a nouveau son regard se voila sous ses paupières, offrant une certaine tristesse à son profil quelque peu cacher par les mèches de sa chevelure sombre, sous le joug du Kenseikaan, seul rescapé de toute cette histoire.
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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeJeu 18 Fév - 23:42



L’un des principaux défauts de Byakuya était sans aucun doute de s’enfermer dans une idée propre de l’honneur et d’agir en conséquence. Tel acte serait déshonorant, indigne de lui, sa fierté par ici sa fierté par là. Du point de vue de Rukia, il était en effet des situations où l’honneur exigeait une réaction plutôt qu’une autre. De prendre une décision difficile, peu agréable. Mais cette même fierté dictait tellement la vie de son frère qu’elle la trouvait excessive. Et ce alors même qu’elle vivait dans la demeure Kuchiki. Rukia et Byakuya n’étaient pas les seuls membres de cette famille, bien qu’ils appartenaient à la lignée principale. Les membres se ressemblaient dans une certaine mesure… Mais Byakuya demeurait unique. A la fois le plus chaleureux, le plus gentil tout simplement. Mais aussi sans aucun doute le moins prompt à la montrer, bien qu’il montrait en cet instant même l’étendu des progrès qu’il y avait eu dans leur relation, dans sa capacité à le démontrer. Rukia s’était elle même détendue, et Byakuya semblait en avoir fait de même. Bien que sa voix était sévère, monocorde, neutre. Elle n’était pas glaciale. Si elle n’en était pas pour autant emprunte de chaleur, venant de son frère c’était tout comme.

Son frère, bien que sceptique semblait apprécier entendre ainsi le rapport de Rukia. Celui-ci était en effet embelli par sa sœur, bien que le fond soit vrai. Après… Il était sûr que la plupart des shinigamis, même regroupés ne pouvaient rien face aux espadas ou Aizen. C’était une douce illusion dans la quelle on berçait la population de la soul society, le Rukongai notamment. Cela diminuait fortement le sentiment de peur ou de panique. La trahison d’Aizen était publique. Tous savaient qu’il voulait du mal à la soul society. Aussi, ces patrouilles rassuraient les gens, ce qui était une autre de leurs utilités. Après tout, Rukia ne contestait pas leur existence, mais son affectation dans celles-ci. Sans être arrogante elle s’estimait davantage que ça. Elle voulait être réellement utile, sur les champs de batailles. Ici, elle avait l’angoisse d’avoir le sentiment de ne servir à rien. Mais y penser ne l’avancerait à rien puisque c’était déjà chose faite. Elle devrait sans doute réclamer sa mutation à son frère ou à son Capitaine… Mais tout deux semblaient occupés. De plus, Byakuya, destitué de ses fonctions ne pouvait plus rien pour elle pour le moment. Elle le pensait qui plus est responsable de cette situation.

Le rejet de son idée sans même qu’elle l’ait énoncée fut une surprise de taille. Mais aussi une déception tout aussi grande. Elle voulait être à ses côtés. Elle s’y sentait d’ailleurs plus utile qu’à patrouiller dans des lieux où rien n’arriverait jamais. L’argument comme quoi la Soul Society avait besoin d’elle ne fut pas bien assimilé non plus. Il disait cela alors qu’il l’avait éloignée des combats ? Alors que c’était lui même qui l’avait rendue inutile à ses propres yeux ? Cela ressemblait à de l’hypocrisie pour elle. Après quelques instants elle saisit enfin la véritable raison cachée derrière cela. Byakuya voulait s’isoler pour mieux « subir » sa punition. Il ne voulait qui plus est, n’entrainer personne dedans. Se sentant coupable, il voulait s’infliger une peine supplémentaire en recherchant la solitude mais tout en souffrant de celle-ci. C’était là l’exemple même de comportement profondément stupide mais propre à son frère qu’elle détestait. Mais c’était aussi ce qui le définissait, c’était une partie de lui, il était ainsi et elle devait l’accepter. Cela la peinait, mais elle ne refuserait pas sa requête. Elle ne pouvait certainement pas imposer sa présence à Byakuya. Elle n’appréciait pas qu’on la rejette, mais connaissant la raison réelle derrière, elle ne lui en tenait pas réellement rigueur.


« Très bien… Si telle est votre volonté… »

Après cela, elle ferma les yeux, ne disant mot. Elle n’avait plus vraiment grand-chose à ajouter et elle sentait que l’entrevue arrivait à terme. Elle s’apprêtait d’ailleurs à partir. Elle n’esquissait pas encore de mouvement, mais tout était dit. Elle n’en apprendrait surement pas davantage sur les évènements. Par tact, elle ne poserait pas la question. Son frère ne semblait pas d’humeur à en parler lui même. Elle pensait d’ailleurs que sa présence n’avait que trop durée et risquait de devenir dérangeante. Mais alors qu’elle allait demander la permission pour prendre congé, son frère prit à nouveau la parole. Il répondait à plusieurs de ses questions. Sur les raisons pour les quelles il s’était battu. Celles-ci choquèrent la jeune shinigami. Rukia n'avait apprit que récemment pourquoi elle avait été adoptée, ce, de Byakuya après la fuite d’Aizen. C’était pour respecter la dernière volonté de sa sœur. Sœur dont elle n’avait aucun souvenir. Elle savait simplement qu’elle lui ressemblait beaucoup. Ne l’ayant jamais connue, elle n’avait pas la même affection pour ce souvenir que son frère. Cela ne lui faisait cependant pas rien pour autant. Cela lui permettait aussi de comprendre l’acte de son frère… Et surtout de l’approuver. Elle même aurait réglé son compte au capitaine de la onzième division pour cela. Autant pour l'attaque sur le souvenir lui même que pour la peine que cela infligeait à Byakuya. Mais elle n’en serait pas ressortie vivante, cela, elle le savait. Elle n’avait pas d’affection particulière ni de ressentiment, jusque là pour ce capitaine. Mais à présent, la chose avait bien changée.

« Je… »

Elle ne savait plus quoi dire. Elle ne pouvait ni condamner si féliciter cet acte. Mieux valait se taire… Mais ce silence serait-il mal interprété ? Son visage s’assombrit. Elle n’avait aucun souvenir de sa sœur mise à part ce que Byakuya lui en avait dit. Quand bien même celle-ci l’avait abandonnée, son amour n’avait eu d’égal que son sentiment de culpabilité face à cet acte commit il y a longtemps à présent. Rukia ne pouvait qu’aimer cette femme… Sa sœur, ce souvenir, ce souvenir qu’avait souillé le capitaine Zaraki. Oui, elle était elle-même furieuse. C’était un acte lâche de sa part que de s’en prendre à ce souvenir. C’était un véritable salaud. Et oui, le mot était faible, d’autres vulgarités lui venaient en tête, mais bien entendu elle n’en dit aucune…

« Je… Je comprend votre acte… Et gardez bien cela pour vous mais… Indépendamment des conséquences, je l’approuve. »

Rukia regretta immédiatement ses paroles, elle avait été trop loin… Son visage se ferma alors. Elle en avait trop dit, emportée par l’émotion. Elle savait que son frère ne se serait jamais battu pour une mauvaise raison. Elle savait qu’il n’y avait que peu de choses capables de lui faire perdre son sang froid. Ces souvenirs en étaient une.

« Je… Je l’approuve en tant que sœur et non que shinigami. Sachez en tout cas que de mon point de vue vous n’avez point fauté. Je puis même dire que je suis fière de la réaction qui a été la votre. »

Elle avait parlé avec sincérité… Ce coup là elle avait dévoilé l’intégralité de ce qu’elle pensait. Sans carcans, sans censure. Elle aurait fait de même à sa place, et elle tenait à ce qu’il le sache, quelles que soient les conséquences de ces mots, de cette sincérité. Tous le voyaient comme un délinquant à présent, un criminel peut-être même. Mais elle ne le voyait pas ainsi.

« A présent, si vous m’excusez… Je dois finir mon rapport de mission avant la fin de la journée. »

Elle attendait à présent la permission de son frère pour quitter la demeure et retourner aux quartiers de la treizième division. Elle devait en effet finir ce rapport ou risquer des ennuis facilement évitables.

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MessageSujet: Re: (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika)   (Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Icon_minitimeVen 19 Fév - 14:42

(Manoir Kuchiki) Une mise à pieds ( Unohana/Rukia/Seika) Byaoeil Byakuya avait parfaitement dénoté la déception qu'il avait engendré en sa soeur, en proférant de tels mots, mais en effet, il n'avait pas à faire subir sa punition à une toute autre personne que lui même. Son regard s'était à nouveau manifesté de dessous ses paupières, glissant de manière oblique sur Rukia, ne cherchant nullement à l'intimider, mais juste pour insister sur le fait qu'il ne quémandait aucunement de reproche sur la question, quand bien même cela pouvait paraître stupide. Sa conduite se devait d'être irréprochable et ce dans tout les aspects de son existence. Ce qui était en un sens, un peu risible quand on savait qu'il s'était déjà redresser contre les anciens par deux fois. Son regard si ombrageux se détourna à nouveau, ignorant le thé, car rien n'était plus apaisant en cet instant que la présence de sa soeur. Un vide étrange semblait s'installer en lui, une absence qui n'avait aucun rapport avec celui qu'avait laissé en lui, Hisana, mais proche à la fois. Un poids qui ne se faisait plus éprouver sur son flanc gauche. Pas un mot ne filtra de ses lèvres, délaissant son esprit se rappeler le sourire carnassier et déformé de Zaraki, jouissant pleinement de ses offensives. Ses paroles outrageuses, afin de le pousser à riposter, salissant ce qu'il avait de plus cher en ce monde. Comme un rappel à l'ordre, presque indirecte de Unohana, sa blessure à l'épaule droite s'éveilla. Instinctivement sa mâchoire inférieur se contracta, et d'autres mots furent prononcés..une intonation hésitante en son départ, mais qui très vite prit de l'assurance et incitèrent le noble Kuchiki à incliné son visage vers Rukia, dévoilant ainsi un visage certes plus pâle qu'à l'ordinaire, mais impassible.

Ses pupilles grises se posèrent de manière indéchiffrable dans les siens, sans que sa bouche ne profère quoi que ce fut. Mais en son fort intérieur, il ressentait comme un baume cherchant à lui faire oublier cette sensation de vide. Le fait de se savoir pleinement comprit était en soit quelque chose de rassurant, surtout venant de celle qu'il avait jurer de protéger. Tout était si implicite en son univers, qu'il était plus qu'épuisant et navrant de ne point entendre parfois ces quelques mots dont on avait besoin d'ouïr. C'est ce qu'il appréciait chez sa soeur... elle était tout ce qu'il ne pouvait point être, ou plus, serait un peu plus exacte. Spontanée, et expressive, même si avec lui elle se retenait, par peur de commettre un écart de conduite. Elle brisait ce carcan parfait et lassant que lui imposait son rang et en cela, Byakuya ne pouvait lui en être que reconnaissant, bien qu'il ne lui avouera très probablement......jamais. La seule crainte qui se profila en son esprit fut, qu'il ne puisse pleinement la protéger durant un mois durant, ce qui n'était pas un détail au vu de l'instabilité de ces temps. Sans parler qu'il 'n'avait plus le pouvoir d'en parler à Ukitake. De plus la dernière fois, ils en étaient venus à se disputer, bien que sagement, à ce propos.

Hors donc Byakuya n'en souffla pas un mots, conservant les quelques paroles de sa soeur en son honneur. Le noble inclina simplement du chef et ce de manière imperceptible, en guise d'acquiescement.. Après tout les murs avaient parfois des oreilles, et ce même lorsqu'il était en son bureau privé. Au dehors le soleil continuait sa course inlassablement,alors que le vent continuait de s'enorgueillir de sa force en soulevant les branches démunis de leurs parures. Soulignant le silence qui venait de s'installer entre nos deux protagonistes. Ceci n'avait rien de désagréable en soi cependant. Nous étions bientôt vers la fin du mois de février, et c'est avec une certaine ironie, que le chef de clan retint, que c'est à l'approche de la floraison, qu'il reprendrait son poste...à cette même période où son épouse s'était éteinte. Bien entendu cela ne se vit point sur ses traits si placides, tandis qu'il se détourna de Rukia pour contempler l'écharpe qu'il avait lui même déplié de ses mains. Tout ceci semblait vouloir mettre fin à cette conversation, certes peu développé mais nullement inappréciable, bien au contraire. D'ailleurs sa jeune soeur parut elle aussi comprendre ce fait et quémanda son retrait, afin d'achever son rapport auprès de sa Division. Voila bien tout ce qu'il désirait d'elle, qu'elle n'oublie point son devoir, pour une faute parfaitement accepté par son frère. Ses lèvres se délièrent enfin, et d'une intonation atone, sa voix résonna dans la pièce :


- Tu peux te retirer. Cependant j'aimerai que tu fasse quelque chose envers moi.

Le noble Kuchiki, présenta à demi son profile, laissant simplement une pause en sa phrase, observant les réactions de Rukia sans vouloir les juger. Il n'y avait aucune froideur en ses yeux anthracites, si ce n'est cette neutralité presque déconcertante, orné d'une once..mais peut être imaginaire, de tristesse, tandis que les mots s'écoulèrent à nouveau de sa bouche :

- Pourrais tu m'aider à revêtir ceci ?

Le terme "ceci" désignait rien de moins que l'étole qui remplaçait temporairement le Ginpakukazaharu, qui avait été souillé de son propre sang. Désormais de profil, Byakuya avait clos ses pupilles, tout en plaçant ses mains sous le tissu de cette écharpe factice, afin de la surélever, attendant patiemment une quelconque action de la shinigami. Cette simple demande n'était en rien anodine, mais simplement un effort de plus envers sa soeur. Le fait d'être approchable.

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