Here or elsewhere ... [Wonsul d'Ongil]

N

'avais-je pas déjà vu ce paysage un million de fois ? N'avais-je pas un million de fois était éffleurée par le vent d'ici ? J'étais pourtant encore emerveillée devant ce spectacle qu'est le Parc de Karakura. Il avait beau être banal, simpliste et comme partout ailleurs, j'avais l'impression de m'approprier l'endroit. Plaisir simple, concret, immatériel me procurrant une jouissance infinie, une sensation de bien être inperturbable. J'évite la cohue de la ville, l'étreinte invisible de la foule qui m'est suffoquante, en m'enfonçant dans un coin reculer de l'espace vert où je traine. C'est au pied dans arbre que je trouva le repos que j'aurai sans doute voulu éternel sans pour autant y laisser la vie. Une simple envie de tranquilité consumant l'être que je suis.

J

'allumais ma cigarette, aspirant une bouffée entière de ce qui faisait mon oxygène, tout en regardant les couples et les enfants passer. Mes yeux se lévèrent au ciel dans un roulement affirmant mon désarroi le plus profond. Par manque d'un amour maternelle depuis une certaine époque de ma jeunesse, je ne supportais plus la vue de ses juvéniles qui étaient notre descendance. Epoque décadente trop aveugle pour pouvoir les troubles des autres, trop fermés et égoïstes pour s'inquiétaient du monde qui les entoure.

J

e me levais après une courte détente afin de ne pas être le principal sujet à la divaguation. Je m'étais mon casque sur mes oreilles afin de fuir le bruit assourdissant de Karakura, me promenant à l'aveuglette dans à travers les allées du Parc, prenant un chemin puis un autre. C'est fou le flux d'énergie spirituelle que peuvent dégager les gens, ceci alimentant mon avis de fuir. Cependant je sentais quelque chose d'étrange parmis tout ceci, un flux bien plus étrange, inconnu à mon sens ...

J

e me dirigeai plus ou moins consciemment vers l'étranger parcourant « mes terres », il n'était pas humain j'en étais persuadée. Par le simple fait d'avoir toujours fréquentés ceux-ci, je connaissais assez bien le niveau de reiatsu qu'ils pouvaient dégagé, celui-ci était tout autre étrangement plus ... conservé et maîtrisé. Toujours la clope entre mes lèvres, j'aspirais avec nonchalance ma dose de nicotine matinale à grande inspiration pour n'en laissait sortir que de légère fumée longue. Je voulais sûrement montrer par là que je ne t'éais pas d'humeur à être aborder par quiconque, si ce n'est celui que je cherche.

L'air n'était pas agressif en ce jour, et le soleil surplombait les immeubles de ses rayons. au contre bas, défilaient sous le regard attentif de Wonsul, les passants. Certains avaient l'allure pressée et d'autres plus nonchalante..il était même curieux d'observer leurs accoutrements, si différent de ce qu'il connaissait depuis toujours. En vérité c'était la première fois qu'il acquérait une mission dans le monde réel, et bien que son aspect stoïque et calme n'en montrait rien , sous l'application de sa tâche, le jeune noble ressentait au fond de lui une curiosité accrue. Sous ce regard clair, c'était un tout autre hadhdhab qu'il percevait. Une autre immensité bien plus grouillante et moins patiente...

Perché sur le dessus d'une corniche, notre troisième siège focalisa son regard un peu plus sur la gauche, comme inspectant, que son travail avait bien été effectué. Ses cheveux longs se soulevait quelques peu sous l'effet du Zéphyr environnant, mais semblaient parfaitement maintenu par le peigne sombre qui se trouvait vers l'arrière de son crâne. Même sa mèche qui entourait son œil gauche ne paraissait point céder aux bras invisibles du vent. Ghanima quand à elle, avait regagnée son fourreau, ne manifestant sa présence qu'au fond de l'esprit du jeune D'Ongil. Sifflement perpétuel, sous le grincement du sable brûlant. Poussé par cette curiosité, Wonsul se laissa choir sur le sol, pour s'y recevoir avec aisance. Faisant claquer ainsi ses vêtements en un son net. Certes, mais qui pouvait l'entendre en cet instant? lui qui n'était qu'invisibilité face à ces gens peu regardants. ironiquement, il songea aux vieilles histoires qu'il parcouraient avec avidité durant son enfance...lorsque l'on voulait prouver son existence et sa réalité, les gens du désert jetaient simplement du sable en l'air. Signe de non violence et rassurant envers celui à qui s'était adressé.

Ses pas longèrent le trottoir, tout en ignorant ces passants qui n'avaient cure de lui passer au travers. Non vraiment, c'était là un monde bruyant...voir un peu trop, sous ses klaxons, ces cries et ces rires. Wonsul ferma un instant les yeux comme pour s'en protéger, arborant ainsi un visage encore bien plus calme, et détaché. Quelques minutes plus tard, le noble avait quitté cette artère bien trop animée, pour déboucher dans une ruelle. La luminosité était bien moins présente, et l'odeur nauséabonde des poubelles vint chatouiller de manière fort appréciable, son odorat. Les murs semblait sales, ternis par la pollution et la crasse. Une échelle de secours pendait , presque agonisante sous la rouille qui la gangrénait. Un simple froncement de sourcils indiqua son dégoût, alors qu'il activa simplement l'allure afin de raccourcir ce désagrément. Lorsque le noble troisième siège de la neuvième Division, quitta l'embouchure, la brise vint à nouveau l'accueillir d'une caresse, puis s'en alla un peu plus loin, soulever les branches des feuillus qui arboraient un parc. Wonsul resta un instant immobile comme conscient qu'en cet instant précis, quelqu'un l'observait. Une présence bien particulière...certes point un hollow. Mais ce savoir perçut était elle une bonne chose pour autant? Hors donc, tout en restant à sa place, le shinigami tourna à demi son visage en la direction de Natsumi, avec une expression des plus neutre, en ses traits si juvéniles. Ses mains étaient résolument et simplement le long de son corps, témoignant d'une attention passive et pourtant sur ses gardes. Ses yeux clairs semblaient parfaitement calme, attendant que cette personne ne se dévoile à sa vision. Ses lèvres se mouvèrent enfin, laissant entendre sa voix tout aussi tranquille que son apparence elle même:

- Voila donc une rencontre à laquelle je ne m'attendais point. Ne suis je donc point une illusion pour votre personne?

Ce n'était là qu'un préambule des plus simple, informant que l'observateur ou observatrice était tout à fait reconnu en tant que présence. Les passants quand à eux, semblaient bien plus rare autour de lui, tandis qu'il ne bougeait toujours point.

Je me retrouvais maintenant face à cet inconnu. Mes poings se serraient dans un automatisme que je ne pouvais contrôler. Etait-ce l'un de ses fameux shinigami ? Si tel était le cas, que faisait-il ici à glander ? Rien que de penser qu'il ne faisait rien m'énevait, simplement parce que ma mère avait été tué par un hollow à cause de ces êtres maudits qu'étaient les shinigamis...

Je le fixais, l'air hautain et méprisant sans pour autant être agressive dans le regard, mais tout cela ne montrer pas vraiment ma rancoeur. J'aspirais de nouveau une bouffée de ma cigarette, mais cette fois ci bien plus énorme que les précédentes. Sûrement parce que je pensais que cela aurait un effet calmant, mais en réalité rien n'y faisait. L'inconnu parla, restant sans bbouger si ce n'était ses lèvres.

× Non t'es pas une illusion pour ma personne. Quoi que je pourrais bien vérifier en frappant.

La fin de phrase était dit sur un ton plutôt tirant sur le sarcasme et l'ironie que sur la plaisanterie fine Je me suis assise face à lui et j'avais parfaitement conscience que je le fixais d'une intensité qui m'était rare. Ceci était loin d'être une insulte ou une confrontation, j'essayais juste d lire à travers lui. N'étant pas un humain de bas,e c'était quelque chose qui me semblait difficile. Meême en me forçant, j'avais du mal à recevoir quoique ce soit, si ce n'est son étrange reiatsu.

× Qu'est ce que t'es ? T'es bien loin d'être un humain simple.

Le mystère allait être résolu, pas la peine de tourner autour du pot pendant longtemps. A quoi bon tourner en rond alors que j'avais juste envie de savoir ce qu'il était? Et si c'était un Shinigami qu'allais-je faire ? Partir, rester ? C'était une question qui me tordit l'estomac. Je n'allais tout de même pas attaquer, cela aurait été d'une stupidité approuvée. Mon regard c'était perdu dans le sien, attendant une réponse simple, clair et précise.

[Hrp : Désolée, post court et pas de bonne qualitée.]

Wonsul n'avait pas bougé d'un pouce, observant de ses yeux clair cette personne qui le détaillait avec un regard sérieux. Pourtant il n'y lisait aucune violence, malgré que ses poings semblaient se resserrer. Natsumi se rapprocha dès lors, un peu plus en sa direction tout en répondant à sa remarque. Une voix où transparaissait la méfiance....chose naturelle et prudente, lorsque l'on croisait un inconnu. Un être perçut par sois même, quand les autres semblaient vous ignorer, alors que vous en êtes en quelque sorte les protecteurs. Le noble troisième siège se tourna donc, pleinement vers cette inconnue et ne prit nullement ombrage vers cette posture, du moins physiquement.

*Kull wahad que de dédain... *

Le plus étrange fut, qu'il ne pouvait s'empêcher de croire qu'elle tentait de lire en lui comme dans un livre. Chose assez osé, quand on savait que Wonsul était un être presque insondable en vérité. Son calme apparent était tel qu'on pouvait prendre cela pour de la suffisance, mais ce n'était que tromperie bien involontaire. En effet, le noble D'Ongil était ainsi de par nature. Toujours attentif, et patient, possédant une certaine témérité qui n'appartenait qu'à sa jeunesse. Ses paupières se fermèrent un court instant, n'estiment point tourner le dos à Natsumi, pour se retirer, comme il le devrait, puisque sa mission était close. Mais devait-il réellement tourner le dos à un tel regard...certes non, cela ne serait point sage, combien même il avait confiance en sa propre force et en son zanpakutoh. Son analyse fut interrompu par cette inconnue, une fois de plus. le gratifiant d'une question des plus banale..et pourtant si profonde en sois, alors qu'elle s'asseyait, tout en l'observant. A cela Wonsul resta parfaitement immobile, laissant le vent soulever un peu sa chevelure blonde maintenue par le peigne sombre. Ses mains posé le long de ses jambes, tandis que sa poitrine se soulevait lentement au rythme posé de son cœur. Ses muscles étaient cependant minutieusement préparé si jamais il y avait une forme de menace, mais rien de parfaitement visible. Simple préparation..simple méfiance, mais nullement de la défiance éhontée.

- Ce que je suis? c'est là une question bien philosophique, vous ne pensez pas?

Sa voix calme et tranquille ne revêtait nulle arrogance, ni même ironie, juste une simple remarque, avant de poursuivre :

- Je suis un shinigami, et non un humain en effet et la convenance voudrait que je vous retourne la question.

Sa formulation était fort simple, ne démontra pas plus loin son identité, car.. ce qu'il était..cela allait bien plus loin que d'être un shinigami.. il était un noble, une âme...et un serviteur du désert qui était à la recherche de l'hadhdhab... comprendre ce monde désertique, et savourer enfin le "spannungsbogen". Une légende du peuple du désert révélait que ce terme était employer lorsque l'on commençait à désirer une chose, et le temps que l'on à mit pour l'obtenir. Le jeune troisième siège de la neuvième Division, ne fit encore aucun mouvement, ne désirant point que sa gestuelle ne provoque quelque chose d'irréparable...gardant à l'esprit que tout début, toute rencontre première était d'une extrême délicatesse.

S

M

× Je suis une Quincy.

M

× Veuillez m'excuser, je dois partir.

J

Citation :: HRP : Je quitte le topic afin de ne pas te bloquer avec ma faible activité du moment, désolé pour le retard

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