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 Watashi tachi no kako, watashi no unmei [FB solo]

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Lyara Tsukiren
• Shinigami exilée | Ex-Ju-san ban tai fukutaishou | Défendeuse du peuple mélomane •
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Lyara Tsukiren


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Localisation : Karakura

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Spécialisation: Zanjutsu

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MessageSujet: Watashi tachi no kako, watashi no unmei [FB solo]   Watashi tachi no kako, watashi no unmei [FB solo] Icon_minitimeDim 31 Jan - 21:11

Révélation d'un passé tâché de larmes et de sang...

Lyara s’était enfin résignée : elle devait cesser de repousser cet instant. Marchant entre les pierres tombales qui s’élevaient vers le ciel, comme si elles voulaient le rejoindre en se détachant du sol. Mais leur base est solidement arrimée au sol, et elles ne peuvent que rêver de toucher les nuages… Des pierres tombales qui rêvent ? Lyara faillit laisser échapper un rire nerveux de sa gorge que l’écharpe en soie blanche qu’elle avait reçu de la part d’Hayate pour son quatorzième anniversaire, recouvrait, la protégeant du froid vif qui avait remplacé celui, humide, qui accompagnait la neige. Cette dernière avait disparue, quelques jours plus tôt, il ne restait rien de son passage… Ses mains étaient gelées, mais elle ne s’en souciait guère. Ses beaux yeux noirs et tristes étaient fixés sur un point devant, elle, invisible, fixe. La forme matérialisée de son Zanpakutô, un immense loup blanc, dont les muscles roulaient avec harmonie sous son pelage, marchait à ses côtés, la même expression d’inquiétude et d’appréhension affichée sur son visage. Le soleil venait de se coucher, la température avait déjà chutée de quelques degrés sous le 0. La jeune fille et son loup, reflet de son âme, traversèrent le cimetière. Ils cherchaient une tombe, mais ils semblaient complètement détachés du monde dans lequel ils déambulaient. Si on avait pu les voir, on les aurait sûrement pris pour des fantômes, des âmes en peines qui étaient sortis de leur cercueil. C’était presque la vérité : la jeune fille aux cheveux blancs devait se trouver ici…six pieds sous terre…
Tout d’un coup, les deux compagnons se figèrent. Devant eux, une pierre tombale en marbre, où quelques fleurs abandonnées, dévastées par la neige et le froid, étaient disposés sur la pierre glaciale. Il y avait une photo au centre, incrusté dans le marbre sous une surface vitrée qui la protégeait des intempéries. Deux petites filles, strictement identiques se tenaient la main, assises sur un piano. L’une d’elle tenait un violon, l’autre un shinai dans sa main droite. Elles souriaient et la lumière semblait illuminer leurs deux visages. Lyara s’accroupit et tendit sa main blanche vers le cadre, qu’elle frôla. Elle avait du mal à retenir ses larmes devant le visage tant chéri de sa sœur jumelle, Akiko, qu’elle n’avait vu depuis plus de sept ans, mis à part dans ses rêves et dans ses cauchemars… Il était étrange qu'elle soit là, juste sous cette pierre grise et lourde... Mais sa soeur savait que l'âme d'Akiko ne se trouvait pas ici...Elle était peut-être encore prisonnière du corps du Hollow qui l'avait dévorée. Hikari no Kami s’assit, la queue enroulée autour de ses pattes pour ne pas qu’elles ne prennent froid, un peu en retrait, la tête baissée. La jeune femme ferma les yeux, soudainement prise par une terrible envie de pleurer. La gorge nouée, elle sortit de sa veste beige, quelques bâtons d’encens qu’elle avait chipé dans un petit magasin de la ville de Karakura. Grâce à son énergie spirituelle, elle réussit à les allumer, un par un, après plusieurs essais infructueux, dus à ses mains tremblantes et à ses yeux embués. Elle les enfonça dans les encoches prévues à cet effet et voulut reculer de quelques pas. Mais à peine sa main frôla une des encoches, que quelque chose fit bouger la pierre tombale…Effrayée, se demandant ce qu’il pouvait bien se passer, Lyara tomba sur les fesses et grimaça sous le contact de la terre endurcie par le gel. La blessure que lui avait faite l’assassin de son sœur, un Hollow particulièrement malfaisant, se mit à la brûler. Elle remonta sa manche : une marque ronde, brillait sur sa peau blanche. La jeune Shinigami, réussit à deviner qu’il s’agissait du symbole du Yin et du Yang. Mais elle n’eut pas le temps de se demander ce qu’il lui arrivait : entre, le nom de sa sœur et le sien, venait de s’allumer le même symbole, invisible jusqu’à maintenant sur le marbre gris. Quelques secondes plus tard, la lumière disparut, et un médaillon, jusqu’à ce jour, dissimulé sous la pierre, en sortit, puis tomba sur une des fleurs blanche disposée sur la tombe. La blessure de Lyara cessa de lui faire mal, et elle rebaissa avec précautions sa manche. Sa main se saisit prudemment du pendentif. A peine sa peau rentra en contact avec celui-ci, qu’il s’ouvrit en deux, les deux parties, la noire et la blanche, s’écartant, sans se séparer. Un papier plié en de multiples sens en tomba et l’exilée le ramassa, se demandant de quoi pouvait-il bien s’agir. Hikari s’approcha lui aussi et posa sa tête blanche sur l’épaule de sa maîtresse pour lire lui aussi : en effet, de grands kanjis, dont les courbes évoquaient celle d’un cou de cygne se détachait sur le papier blanc, et il reconnut en même temps que la jeune fille l’auteur de ce texte. *Sara ?!* Sara était l’une des maîtresse de l’orphelinat où on les avait recueillies, Akiko et elle, les deux petites la considérait presque comme une « mère ». Elle était là lors du soir de leur mort. Une foule de questions commença à affluer dans l’esprit de la jeune fille : le sort qu’avait utilisé Sara devait être d’une très grande envergure pour avoir tenu aussi longtemps, comment avait-elle procédé ? Pourquoi donc avait-elle laissé ce message ici ? Depuis quand son bras portait cette marque qui était apparue lorsqu’elle s’était approchée de la tombe où les enveloppes charnelles d’elle et de sa sœur, reposaient ? Lyara commença à lire…


Je ne sais pas si ce message sera un jour lu par quelqu’un, et je sais encore moins s’il tombera dans les mains de leurs véritables destinataires : Akiko et Lyara Tsukiren, ou plutôt, Akiko et Lyara Fujiwara. Je serai sûrement morte quand vous, qui que vous soyez, lirez ces mots. Mais si vous pouviez accomplir les dernières volontés, d’une femme lâche et indigne qui ne mérite pas de vivre car elle faillit à sa mission, à savoir de remettre, si vous le pouvez, à Akiko et Lyara, ce message.
Je m’appelle Sara Suzuki, je faisais partie de la garde princière de la Princesse Impériale, Yukiko Fujiwara, cinquième fille du Roi de la Soul Society. J’étais censée être la seule à savoir que les enfants qu’elle portait dans son ventre n’étaient pas ceux de son mari, Nobuhira Kannogi, premier fils de la famille Kannogi, (qui fait partie des grandes familles nobles de la Soul Society), mais ceux de son kidnappeur présumé, Chiba Okami, héritier de la noble et déchue famille du Loup (Okami no kazoku). Ce dernier a été tué lorsqu’on les a retrouvé Yukiko et lui. J’étais aussi la seule à savoir, qu’elle n’avait pas été enlevée par Chiba….Elle devait se rendre à son mariage, je l’accompagnais lors de son périple à travers les régions entre la dimension du Roi et celle où vivait la famille Kannogi. Les loups du désert nous ont attaqués par surprise, nous avons fait comme si nous n'étions que de simples marchands, nous ne les avons pas exterminés, bien que cela nous aurait été facile, pour protéger l'identité de la princesse…Leur chef, Chiba Okami a volé le peigne en nacre que lui avait donné sa mère le jour de ses quinze ans. Yukiko a un caractère impossible, elle les a poursuivit pour le récupérer.
Quelques mois plus tard, on a retrouvé la princesse et, par la même occasion, massacré toute la troupe des loups du désert… Yukiko ne s’en jamais remis et elle m’a avoué que Chiba et elle s’aimaient et qu’elle était enceinte de lui. J’étais horrifiée, et j’ai essayé de la persuader de se débarrasser des deux petites : si son futur mari l’apprenait, il la tuerait sûrement, furieux que celle qui était censée se marier avec lui ait été l’amante d’un brigand et d’un noble déchu, et son père ne ferai sûrement rien, honteux du comportement de sa fille, et aurait proposé comme « dédommagement » à Nobuhira, une autre de ses nombreuses filles pour allier la puissante famille Kannogi à la sienne… Yukiko refusa catégoriquement, elle m’a dit qu’elle dirait qu’il s’agissait des enfants de Nobuhira et elle. Ce dernier, quelques jours après leur nuit de noce, eut l’heureuse surprise de découvrir qu’il allait obtenir un héritier. Notre plan sembla se dérouler à merveille jusqu’au jour de la naissance des deux petites. Je ne sais pas comment celui-ci a été découvert, mais une de mes espionnes m’a avertie que quelqu’un avait dénoncé le secret de la princesse à son mari et que celui-ci se dirigeait vers la chambre où la mère était en train d’enfanter. Je courus jusqu’à celle-ci : Yukiko tenait dans ses bras les deux plus jolies petites filles que je n’avais jamais vu. Elles ressemblaient énormément à leur mère avec les quelques cheveux blancs sur leur crâne, mais leurs yeux noirs leur venaient de leur père. Lorsque je lui appris la nouvelle, Yukiko ne fut pas longue à se décider : elle enveloppa les deux enfants dans des langes et me les donna avant de m’ordonner de m’enfuir, grâce à son sceau qui lui permettait de passer entre les différentes dimensions (excepté entre celle du Roi et une autre, car ce privilège est réservé seulement au Roi lui-même), et d’emmener ses deux enfants dans le monde réel. Elle me fit promettre de veiller sur elle jusqu’à ma mort, de loin ou de près, et je promis. Le temps pressait. La princesse me donna de l’argent humain pour payer les frais de scolarité des deux petites, l’adresse d’un orphelinat de Karakura, et rédigea, de sa magnifique écriture, une lettre destinée aux maîtresses de cet établissement. Puis, elle apposa, avec le symbole gravé sur son peigne, son blason, le Yin et le Yang, sur les bras droits des deux petites. Elle les embrassa une dernière fois et me les tendit, son regard bleu ciel m’implorant de les sauver. Je les pris et je partis, en direction des écuries, me demandant ce qui allait arriver à ma maîtresse et si je la reverrai un jour…
Je pris mon meilleur coursier, un cheval noir, nommé Hiirokage et je me suis enfuie.
Grâce au sceau de la princesse, j’ai réussi à atteindre le monde réel et j’ai laissé devant l’orphelinat les deux petites et la lettre. Je crois que l’une des maîtresses m’a vue, mais je me suis enfuie avant qu’elle ne m’interpelle et ne voit mon visage.
Quelques années plus tard, durant lesquelles je me suis appliquée à tenir ma promesse, celle de veiller sur les deux petites Fujiwara, vivant dans un conservatoire abandonné, en essayant de subsister avec mes maigres ressources, j’ai décidé de me présenter sous un faux nom, celui de Sara Abe, je suis devenue l’une des maîtresses de l’orphelinat. Akiko et sa sœur étaient devenues de mignonnes petites filles, et elle ressemblait énormément à sa mère, surtout Akiko, qui tenait de sa mère son esprit mathématique et son inquiétude. En revanche, Lyara était une vraie tête brûlée, intenable, qui me faisait penser à sa mère, comme elle était avant la mort de Chiba, et était particulièrement douée en kendo. Les deux petites jouaient chacune un instrument, Lyara, du piano, Akiko, du violon. Lors du cinquième anniversaire des jumelles, je me suis rendu compte que la plus jeune, celle qui était née en deuxième, Lyara, avait une importante pression spirituelle et qu’elle pouvait voir les fantômes ainsi que les Shinigamis. Cela m’inquiéta car elle risquait d’attirer bon nombre de Hollow. Je ne m’étais pas trompée.
Le jour de leur rentrée en primaire, j’étais arrivée tard à la sortie des cours, à cause d’un Hollow que j’avais dû traquer pendant plusieurs heures, avant de l’occire et de pouvoir aller chercher les jumelles à l’école primaire de Karakura-Sud. J’étais épuisée, je n’étais pas au top de mes capacités, je n’ai pas pu sentir le Hollow qui approchait. Il a fallu que je le voie pour me rendre compte du danger. J’ai voulu sortir de mon gigai mais j’avais oublié Chappy à l’orphelinat…Lyara a attrapé ma manche et celle de sa sœur et a commencé à courir. Le Hollow nous a rattrapées en un rien de temps, il a commencé à poursuivre Lyara. J’ai voulu courir après eux, pour la protéger, mais un tentacule du monstre m’a fauché en pleine course, et j’ai sombré dans l’inconscience…
Dix minutes plus tard, lorsque je me suis réveillée, l’âme d’Akiko avait été dévorée par le Hollow, voulant sans doute d’interposer entre lui et sa sœur, quant à Lyara…une voiture l’avait fauchée tandis qu’elle essayait d’échapper au Hollow et elle était morte sur le coup. Il y avait donc une chance qu’elle ait été directement à la Soul Society…Mais sa sœur, ayant été aspirée par le monstre, n’y parviendrait que si celui-ci soit tué par un Shinigami… J’ai inventé une histoire, dans laquelle un kidnappeur m’aurait assommée, aurai étranglée Akiko et dans laquelle Lyara serait morte en essayant de s’enfuir… Ce qui était un peu près vrai. Je n’avais même pas besoin de retenir mes larmes pour que les policiers croient à cette version, car le chagrin me détruisait et me détruit encore à l’heure où j’écris ces mots. J’ai faillit à ma mission et j’ai manqué à ma promesse : les deux petites princesses sont mortes, tout cela par ma faute.
J’ai l’intention de me faire hara-kiri, dès que j’aurai scellé ce message dans le sceau Princier, et dès qu’il sera caché dans le marbre. Seule la marque apposée au bras des deux jumelles pourra l’ouvrir et seules elles pourront utiliser ce sceau. Mais, je ne sais pas si mon sort tiendra après ma mort. Je prends le risque que la vérité soit enterrée à jamais, mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour faire parvenir ce message aux filles de Yukiko Fujiwara.
J’espère sincèrement que la vérité éclatera un jour pour que je puisse enfin trouver le repos…
Sara Suzuki, ex-membre de la garde princière.


La lettre tomba avec un bruissement sur la pierre glacée. On n’entendait rien. Tout d’un coup, le champ d’oiseau rompit le silence : le soleil venait de se lever. Un des rayons chaud et réconfortant se posa sur l’épaule de la jeune fille. Lyara n’avait pas bougé depuis quelques minutes désormais, l’esprit vidé de tout sentiment. Elle ne se posait aucune question : ne se demandait même pas si la lettre était fausse ou si c’était bien Sara qui l’avait écrite…Elle avait mal à la tête, la blessure infligée par le Hollow qu’avait tué Ichimaru Gin en la sauvant de ses griffes, la brûlait encore plus que d’habitude. Son front était fiévreux, elle avait du mal à respirer. Hikari avait disparu, laissant la jeune femme seule. Le froid finit par l’atteindre. Elle commença à tousser bruyamment, les épaules secouées à chacun de ces derniers. Lyara Tsukiren, qui ne s’était jamais vraiment souciée de qui étaient ses vrais parents depuis sa rencontre avec Hayate, venait de le découvrir en trois minutes et onze secondes exactement. Sans compter que ces informations devaient déjà lui faire un choc, elle était à moitié morte de froid, à moitié malade, et à moitié…non, complètement épuisée. Elle reprit son sabre qui était posé près de la tombe jusqu’ici et se releva avec difficultés. Son esprit, resté vide jusqu’à maintenant, se remplit de questions confuses et peu ordonnées. Sara était donc une Shinigami ? La colère monta alors dans son cœur, car elle avait une autre raison de détester les dieux de la mort désormais…Elle se calma, se souvenant du visage bien-aimé de son capitaine et soupira, en essayant de ne plus tousser. Si Hayate n’avait était tué, elle n’aurait jamais su la vérité : elle s’en serait bien passé si elle avait su le prix à payer… Ses parents étaient sûrement morts aujourd’hui, elle se retrouvait orpheline une nouvelle fois. Petite-fille du Roi lui-même ? Cela était impossible…Mais alors, d’où venait cette marque sur son bras ? Seul les témoins qui avait vu la mère de Lyara et de Akiko apposer le sceau sur leur bras pouvaient être au courant…e message ne pouvait avoir été rédigé par un humain, ou tout autre personne possédant un tant soit peu d'énergie spirituelle, car, à part Hayate, son capitaine, Matsumoto-san, Hitsugaya Toushirô et Hinamori-kun, personne n'était au courant pour sa soeur jumelle dans le monde des âmes. Cette lettre ne pouvait donc qu’être vraie. Trop de choses concordaient…même si tout cela semblait impossible.
Elle prit le médaillon, glissa la lettre à l'intérieur, le referma, puis, le passa autour de son cou, sous son tee-shirt blanc, à l'abris. La jeune femme se redressa légèrement, grimaçant en sentant ses muscles se contracter sous l'effet de la douleur, puis, elle s'inclina une dernière fois devant la tombe et tourna le dos à son passé...


Dernière édition par Lyara Tsukiren le Sam 6 Fév - 7:37, édité 6 fois
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